:Pour une ville propre, même sans désherbant!

La Ville vient de doter son service Propreté urbaine d’engins supplémentaires pour nettoyer et désherber les 450 km de voirie dont il a la charge.

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La Ville de Niort vient de doter son service Propreté urbaine d’engins supplémentaires pour nettoyer et désherber les 450 km de voirie dont il a la charge : deux microbalayeuses, dont une équipée d’une brosse à poils durs capable de venir à bout de la végétation des caniveaux, trottoirs et autres pieds de murs, une balayeuse compacte et deux véhicules de type "pick-up" pour transporter hommes, matériels et collecter les corbeilles des espaces publics.

"La Ville n’utilise plus de produits phytosanitaires pour l'entretien des espaces publics" a rappelé le maire, Jérôme Baloge, lors du point presse organisé mercredi 27 avril 2016. "Il faut donc trouver des moyens nouveaux pour s'adapter à cette situation." La mécanisation est une des solutions qui a été retenue, à la fois pour gagner en efficacité et pour améliorer les conditions de travail des agents de la propreté urbaine par la diminution de la pénibilité.

La Ville a également procédé à une réorganisation d’ensemble de sa Direction des espaces publics. Mi-2015, un nouveau service exclusivement chargé de la propreté urbaine a été créé. Afin de mieux gérer les pics d’activité liés à la saisonnalité, des prestations de désherbage ont été confiées à des entreprises adaptées (employant des travailleurs handicapés) ou pratiquant l’insertion sociale.

Les parcours des agents de propreté ont été cartographiés, tout comme l’ensemble du mobilier urbain : corbeilles (environ 600), équipements canins, toilettes publiques… Entre deux interventions de nettoiement, un médiateur qualité est chargé d’évaluer le niveau de salissure des rues, en appliquant la méthodologie des IOP, Indicateurs objectifs de propreté (papiers, emballages, mégots, déjections canines, feuilles mortes…). Il intervient en centre-ville et dans les cœurs de quartier. L’analyse des résultats permet d'identifier les actions à mettre en œuvre (sensibilisation des riverains, installation de distributeurs de canipoches…). En mars 2016, les efforts de la Ville pour s'autoévaluer et progresser ont été récompensés. L’Association des villes pour la propreté urbaine (Avpu) lui a décerné la 1ère étoile du label "éco-propre".

"Il faut aussi que le regard des citoyens sur la végétation spontanée en ville évolue"  a souligné Dominique Six, adjoint au maire en charge de la voirie.L’expérimentation des jardins de trottoirs, lancée à l'automne 2015, devrait y contribuer. "C'est un encouragement à se réapproprier le pied de mur devant chez soi et à accompagner la nature."

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