:Archi Deep and the Monkeyshakers

L’insigne honneur d’ouvrir les Jeudis niortais leur revient. Mais il en faudrait plus pour impressionner les Archi Deep and the Monkeyshakers. Le trio est bien décidé à jouer sa carte à fond et s’appuie déjà sur un beau parcours.

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L’insigne honneur d’ouvrir les Jeudis niortais édition 2015 leur revient. Mais il en faudrait plus pour impressionner les Archi Deep and the Monkeyshakers. Le trio, formé depuis trois ans seulement, est bien décidé à jouer sa carte à fond et s’appuie déjà sur un beau parcours.

« Nous atteignons un moment charnière de la vie du groupe. Depuis 2013, date de sa formation, nous y sommes allés à fond, plus de deux cents concerts en arrivant de nulle part », témoigne Camille Sullet, le Niortais de la bande, le batteur du groupe. Aujourd’hui ils ont du mal à fournir, ça décolle en flèche.

C’est Arthur Di Piazza, le chanteur-guitariste, qui y met la première main. « Archi Deep himself », le projet initial, est né pendant ses études à l’Institute de Londres. Quel meilleur endroit pour se lancer dans le rock ? « Archi » est la contraction d’Archibald, son deuxième prénom, et « Deep » un astucieux raccourci de Di Piazza.
Pour donner de l’épaisseur à tout ça, Archi se met en quête de compères. « J’étais à la Drum school Lajudie de Limoges, pour y apprendre la batterie. J’ai passé des auditions pour répondre à l’annonce d’Arthur, tout comme Martin Leroy, le bassiste », explique Camille Sullet.

Et voilà les deux Monkeyshakers, « les singes un peu secoués, assez rock’n roll » qui s’associent au leader et l’aventure peut démarrer. Le monde appartient à ces trois garçons de moins de 25 ans, tous passés par des écoles de musique, chargés d’ambitions et d’énergie :

La preuve

Leur répertoire sonne américain, mais Camille revendique des influences multiples, passant du rock au jazz dans l'état d'esprit. « Sur scène nous pratiquons beaucoup l’improvisation et l’ordre des morceaux pendant nos concerts n’est pas écrit à l’avance ».

De grands noms du rock
Les Archi Deep and the Monkeyshakers ont connu des débuts très toniques et affichent déjà un beau CV.
Ils ont sorti 3 ep (minis albums). Le deuxième a été mixé par Adam Hill, qui a notamment oeuvré pour les White Stripes (!). Le troisième a été enregistré à Memphis en février dernier. Il sortira à la rentrée. Quel meilleur endroit pour s’asseoir dans le rock ? « Les Storm studio, qui ont déjà travaillé pour Led Zep, les Pink Floyd et T Rex vont réaliser notre pochette ».

Ce 9 juillet en début d’après-midi, ils se produiront à la maison d’arrêt. Puis ils sont attendus sur la scène des Jeudis à 21h. Un show finalement comme les autres, « certes plus familial pour moi qui connait du monde ici et qui fréquente les Jeudis depuis tout petit », indique Camille. Une étape de plus avant une future tournée aux Etats-Unis pour Archi et ses singes bien bien secoués qui ne comptent pas s'arrêter en si bon chemin.

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