:Yuri Buenaventura

Il a enflammé Boinot, samedi. Explosif sur scène, Yuri Buenaventura respire le calme et la sérénité dans la vie. Avant son concert, il nous a accordé une interview.

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Petit, je m'étais fait une cabane dans un manguier

Il a enflammé la nuit niortaise, hier samedi, dans le cadre de Téciverdi. Explosif sur scène, Yuri Buenaventura respire le calme et la sérénité dans la vie. Avant son concert, il nous a accordé une interview. Il a commencé par évoquer l'arbre, thème du premier festival de la biodiversité et de la diversité culturelle.

 

  • Quel est votre arbre préféré ?

Yuri Buenaventura : En Colombie c'est la mangrove, ici c'est le platane. J'adore sa couleur vert brillant et il respire la solidité.

  • Avez-vous un souvenir lié à un arbre.

Y.B. : Euh... (il cherche). Ah ! Oui ! Quand j'avais cinq ans je m'étais construit une cabane dans le manguier du jardin de mes parents. J'avais l'impression que c'était ma propre maison et que je n'habitais plus avec eux. C'est drôle, je n'y avais jamais repensé, c'est la première fois que je raconte cette histoire.

  • Savez-vous que Marcel Khanche habite Niort et que Berry vit aussi dans la région ?

Y.B. : C'est vrai !!? J'espère qu'il vont venir me voir ce soir (ndlr hier samedi). Je les aime beaucoup tous les deux, j'ai fait la chanson « Une épitaphe » avec Marcel et Berry a chanté sur « Si tu estas aqui ».

  • Le climat niortais de ce soir ne doit pas trop vous changer de la Colombie !?

Y.B. : J'ai quitté ma ville de Buenaventura jeudi, il faisait très humide et le thermomètre affichait 30°, c'est vrai que c'est un peu pareil. Ça fait un peu bizarre car depuis jeudi j'ai passé mon temps dans l'avion puis le bus pour venir ici. Le voyage a été long car, en plus, nous sommes tombés sur les embouteillages des départs en vacances en venant à Niort.

  • Vous commencez votre tournée française par Niort ?

Y. B. : Non. Elle a débuté le 24 avril dernier et s'achèvera le 17 septembre à Berck-sur-Mer. Là, je m'étais payé un break à la maison.

  • Quand vous avez besoin de nature, que faites-vous ?

Y. B. : Je vais à la plage, chez moi à Buenaventura. En plus, elle est bordée par la jungle. C'est magnifique.

  • Quelle équipe allez-vous supporter dimanche pour la finale de la Coupe du monde ?

Y. B. : La Hollande. J'aime la tolérance qu'on sent à Amsterdam, le brassage culturel et ethnique.

  • Mais c'est aussi le cas dans les villes d'Espagne.

Y.B. : Oui, mais nous avons un vieux contentieux avec l'Espagne ! Non, je rigole. La vérité, c'est que je ne suis pas très foot. Dans ce sport, l'argent a pris trop de place, tout n'y est que politique économique.

 

Propos recueillis par
Jacques Brinaire