:Margaux Hinschberger

Certains sprinteurs aiment la difficulté. Courir le plus vite possible en ligne droite ou autour d'une piste ne leur suffit pas. Ils préfèrent ajouter des haies, en guise d'obstacles. Margaux Hinschberger fait partie de ceux-là. Bien lui en a pris. Samedi 17 juillet, elle s'est emparée du titre de vice-championne de France junior au 100 m haies. Sur une piste du stade René-Gaillard qu'elle connaît par cœur. Et devant un public tout acquis à sa cause. Portrait d'une jeune fille qui fait vivre la passion familiale pour le sport.

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Certains sprinteurs aiment la difficulté. Courir le plus vite possible en ligne droite ou autour d'une piste ne leur suffit pas. Ils préfèrent ajouter des haies, en guise d'obstacles. Margaux Hinschberger fait partie de ceux-là. Bien lui en a pris. Samedi 17 juillet, elle s'est emparée du titre de vice-championne de France junior au 100 m haies. Sur une piste du stade René-Gaillard qu'elle connaît par cœur. Et devant un public tout acquis à sa cause. Portrait d'une jeune fille qui fait vivre la passion familiale pour le sport.

Margaux, pouvez-vous nous retracer les grandes étapes de votre carrière d'athlète ?
" Mon papa Philippe est devenu entraîneur des Chamois niortais au début de l'été 2001. Toute la famille est arrivée ici en même temps que lui. J'ai commencé l'athlétisme en septembre 2001. Cela m'a plu tout de suite. En 2004, je me suis classée 20e de la finale nationale des Pointes d'or (championnat de France pour les benjamins et minimes, NDLR). Puis 14e en 2005 et 12e en 2006. L'année suivante, j'ai participé à mes premiers championnats de France jeunes à Narbonne. Mais, c'est en 2008 que j'ai obtenu ma première médaille nationale, le bronze au saut en longueur ".

Etes-vous heureuse de remonter sur le podium deux ans plus tard ?
" Je suis contente, même si je me dis que les deux meilleures juniors françaises n'étaient pas présentes à Niort. Elles étaient avec l'équipe de France aux championnats du monde junior à Moncton (Canada). Et puis, j'aurais espérer faire mieux au niveau du chrono (Margaux a parcouru le 100 m haies en 13''99, NDLR). Mais bon, je suis montée sur le podium, c'est le plus important. Je regrette aussi que mon papa n'ait pas été présent dans les tribunes. Son équipe (le Stade lavallois, NDLR) disputait un match amical au même moment. Il m'a appelé aussitôt après ma course, il était heureux pour moi ".

En tant que Niortaise qu'avez-vous pensée de ces championnats de France jeunes ?
" L'organisation était géniale. Le stade était magnifique pendant les trois jours des championnats. D'ailleurs, c'est l'un des plus adaptés à l'athlé en France. Il n'a rien à envier à celui d'Evry-Bondoufle, ni à celui de Lyon-Vénissieux. Pendant ma finale, j'ai entendu beaucoup d'encouragements de personnes venues pour moi. C'était vraiment incroyable ".

Quel est la suite de votre programme estival ?
" Ma deuxième place me permet de participer à un stage national cet été à Albi. Il se conclura par une compétition qualificative pour un match international junior à Radès (Tunisie) le 7 août. J'aimerais y participer avec l'équipe de France".

Serez-vous toujours licenciée au Stade niortais l'an prochain ?
" Je resterai licenciée à Niort quoi qu'il arrive. C'est mon club. Et puis, j'aime m'entraîner avec Danielle Desmier (entraîneur du Stade niortais et de l'international français Salim Sdiri notamment, NDLR) ".

 

Propos recueillis par David Birot

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