:Les Acadians aux Jeudis niortais

La 3e soirée des Jeudis, soul-funk, était tout indiquée pour accueillir les sautillants Acadians en ouverture, jeune groupe régional.

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La 3e soirée des Jeudis, soul-funk, était tout indiquée pour accueillir les sautillants Acadians en ouverture, jeune groupe régional avec le Niortais Antoine Mornet à la guitare.

L’histoire est amusante. Le quatuor Acadians s’est constitué au sortir de la Music academy internationale de Nancy. Hugo Drouin, le bassiste rochelais, Thomas Preuvost batteur de Pons, le chanteur-auteur vendéen François Le Marec et le guitariste niortais Antoine Mornet, ont attendu de traverser la France pour s'inventer un destin commun.
« Notre nom “Acadians“ vient justement de nos origines. La région de ceux qui ont migré vers l’Amérique du Nord, explique Antoine Mornet. Le mot sonne bien et correspond à l’univers de François Le Marec, l’auteur de nos chansons ». Voici donc un groupe de musique actuelle, avec des gars calés en histoire-géo dedans.

Décollage vertical
Le quatuor est constitué depuis à peine deux ans et tourne depuis un peu plus d’une année. « Mais déjà, nous comptons 70 concerts ; à la fin de l’été nous serons à cent dates ». Les Acadians sont donc en phase de décollage vertical, direction le professionnalisme. Car le but est bien de vivre de leur musique.
Une musique que d’aucuns ont du mal à définir, à ranger dans une case, ce qui dérange, manifestement. « Nous avons fait plusieurs tremplins et souvent fini deuxièmes car notre style indéfinissable pose problème. Nous assumons complètement », affirme Antoine.
Un chanteur plutôt blues, un batteur franchement Motown, un bassiste funk-soul et un guitariste rock progressiste, voilà le melting pot des Acadians. « Notre point de convergence ce pourrait être Supertramp ».

Deux jours de résidence
Ce Jeudi niortais sera la plus grosse date de leur jeune carrière. Un rendez-vous ultra important pour les quatre Acadians et leur ingénieur du son Mathieu Nappez, qui ne se sont jamais produit devant plus de 800 personnes jusqu’ici. Gloups. Un baptême du feu de quarante minutes, qu'ils prépareront minutieusement pendant deux jours en résidence au Camji.