:Dig or Die aux Jeudis niortais

C’est au duo Dig or Die que Matthieu Pilot, le programmateur, a confié le soin de composer le générique de fin des Jeudis.

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C’est au duo Dig or Die que Matthieu Pilot, le programmateur, a confié le soin de composer le générique de fin des Jeudis. Attention, le joyeux démon de la danse devrait s’emparer de nous.

Le duo s’est bien trouvé. Eric Surmont et sa discographie plutôt funk-soul et Noky très électro, ont fusionné et présentent des sets riches et fouillés. « C’est lors du concert inaugural de la Sirène en 2011 que nous avons trouvé cette formule dansante. Un moment déclencheur », présente Eric.
Malgré leurs nombreuses activités, Ils enchainent les dates, généreux, enthousiastes, les barbes aussi brunes que le plumage noir de ces oiseaux de bon augure qui ont bercé notre enfance :

« Heckle et Jeckle, sont de drôles d'oiseaux, deux joyeux corbeaux
Heckle et Jeckle, font les 400 coups un petit peu partout
Ils parcourent le monde en chantant à tue-tête
Ecartez-vous de leur chemin rien ne les arrête
Heckle et Jeckle, sont deux garnements très séduisants »

Les antennes dressées
Depuis leurs débuts au feu Bistrot de l’Eclusier, ils ont fait du chemin, couvert des kilomètres de microsillons. Si Dig or Die est devenu une référence, c'est parce que ces deux-là ont toujours les antennes dressées. « Nos sources sont diverses : le net, des artistes que nous suivons, des soirées… C’est une traque permanente », livre "l'inspecteur" Surmont.

Une grande culture musicale
« Je ne nous considère pas comme des musiciens. Mais il faut quand même une bonne maîtrise technique des outils pour assurer la fluidité des enchainements ». Et outre cette dextérité, la pratique requiert aussi des qualités plus artistiques : sens du spectacle, un bon "feeling", pour faire monter un set en température. Les Dig or Die ne sont pas juste les diffuseurs zélés des morceaux à la mode, pas juste des passeurs de disques. Ils se targuent de posséder une culture musicale large et diversifiée. « Nos sets, construits sur des échanges  constants, sont tous différents et ils évoluent ».
Pendant le show, deux heures en moyenne, les duettistes jouent au ping pong, passent les titres chacun leur tour, smatchent, amortissent et liftent leurs balles sonores, se surprennent l’un l’autre, alors que dire du public en transe ?

Ce Jeudi, les Dig or Die n’auront qu’une heure devant eux pour asperger la nuit niortaise d’un mix son et vidéo et de conclure l'été des sept Jeudis de la façon la plus mémorable