:2e application de la procédure de péril

Les services municipaux ont procédé ce mardi 20 septembre au matin à la fermeture d’une maison située au 33 avenue de Limoges.

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Les services municipaux ont procédé ce mardi 20 septembre au matin à la fermeture d’une maison située au 33 avenue de Limoges. Une seconde intervention qui fait suite à celle du 22 juillet dernier en centre-ville. Cette longue procédure mêlant conciliation et action, marque une nouvelle fois la volonté de la Ville de Niort de garantir la sécurité de lieux souvent livrés aux squatteurs et d’agir sur l’aspect esthétique et patrimonial de ses voies.

Ce matin donc, des agents de la Ville ont emmuré les accès à la vieille et belle demeure de 400m2 située en face du musée Bernard d’Agesci, en présence du maire de Niort, Jérôme Baloge et de la police municipale. Chef-d’œuvre architectural, cette bâtisse était laissée à l’abandon depuis plusieurs années et a fait l’objet de squats répétés depuis 2013.
En 2016, la police municipale a constaté par deux fois les traces d’occupations illégales et irrégulières, mais aussi une dégradation avancée de l’édifice. Après plusieurs tentatives de rapprochement avec les propriétaires n’ayant jamais abouties (courrier et appels téléphoniques), la Ville a été contrainte d’intervenir pour mettre en sécurité la maison.
Le 16 juin 2016, la municipalité a demandé au Tribunal administratif de Poitiers de désigner un expert pour examiner les désordres affectant l’immeuble et proposer des mesures à mettre en place. La Ville de Niort a respecté les conclusions de l’expertise et par un arrêté de péril imminent en date du 30 juin 2016, elle a donc enjoint les propriétaires de murer les ouvrants du rez-de-chaussée donnant sur l’avenue de Limoges, dans un délai d’un mois. Ce délai dépassé depuis le 6 août dernier et en l’absence de réponse des propriétaires, la Ville de Niort a donc programmé l’intervention de ce matin sur cette propriété privée.

Rappelons que depuis un an, la municipalité, aidée des services de police municipale et nationale, a mis en place une cellule de veille et de recensement des habitations pouvant poser des problèmes de salubrité ou de mise en danger (squats, péril et dégradations diverses et variées). Une quarantaine de dossiers de cette nature sont actuellement à l’étude.