:Une comédie musicale dans la rue

"Quartet Délirius", c'est le nouveau spectacle de la Compagnie ID. Il sera dévoilé aux Niortais en juin 2014 avant d'être présenté dans les plus grands festivals des arts de la rue : Chalon-sur-Saône en juillet et Aurillac en août.

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"Quartet Délirius", c'est le nouveau spectacle de la Compagnie ID. Il sera dévoilé aux Niortais en juin 2014 avant d'être présenté dans les plus grands festivals des arts de la rue : Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire) en juillet et Aurillac (Cantal) en août.

Un garçon chante avec cœur, en scrutant le public. Soudain, il tombe en arrêt, bouche-bée, foudroyé par l'amour. Ce garçon, c'est le saxophoniste niortais Loïc Poinsenet qui l'interprète.

Car pour ce nouveau projet de la Compagnie ID, intitulé « Quartet Délirius »,  Loïc Poinsenet et ses complices ne se contentent plus de jouer de la musique. Grâce à la complicité de Didier Rivière (un ancien de la Fanfare Snob) pour la mise en scène et d'Éric Mézino (Compagnie de danse E.Go) pour l'expression corporelle, Loïc Poinsenet (saxo soprano), Alain Hurtaud (baryton) Stéphane Aillet (ténor) et Théo Ferrari (alto) s'approprient la scène. Mêlant l'humour à l'émotion, ils proposent une véritable petite comédie musicale de 45 minutes.

Ce spectacle de rue, actuellement en répétition au Patronage laïque à Niort, est né d'une envie de sortir du cadre de la fanfare, de créer des personnages. Il a été préparé avec le soutien de la Ville de Niort, du Conseil général et du Conseil régional. «Quartet Délirius» sera dévoilé aux Niortais en juin avant d'aller parler d'amour à « Chalon dans la rue » en juillet et au festival d'Aurillac en août.

Loïc, Alain, Stéphane et Théo ont sélectionné 80 titres pour n'en garder que douze : ceux qui faisaient l'unanimité. On reconnaît un très émouvant «Georgia on my mind», «Libertango» d'Astor Piazzolla, «Don't worry, be happy» de Bobby Mc Ferrin ou «I feel good» de James Brown, joué dans une version particulièrement physique (bravo à Alain Hurtaud qui tient à lui seul la rythmique).

Le spectacle nous emmène sur les chemins de l'amour, entre le coup de foudre et le premier bouquet, qui pourra être offert, selon les soirs, à une jeune fille ou un jeune garçon, histoire de bouter l'intolérance hors d'horizon. Sur les douze titres, on compte aussi cinq compositions originales.

L'imagination créatrice de Rosy Chauvet a permis que ce «Quartet» ait une apparence également «Délirius». Vestes, hauts-de-formes, corsaires ou pantalon noirs, bas rouges ou mauves : tout est customisé, rehaussé, détourné. Chaque musicien a son emploi : entre le timide et le burlesque. Mais surtout « Quartet Délirus » repose sur la qualité de musiciens à la technique et à l'interprétation imparables.

(Le 26 février 2014)