:L’artisanat au féminin

Le 10 juin prochain, la Chambre des métiers et de l’artisanat distinguera 3 jeunes entrepreneuses lors de la remise des Trophées des femmes de l’artisanat 2016.

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Le 10 juin prochain, la Chambre des métiers et de l’artisanat distinguera 3 jeunes entrepreneuses lors de la remise des Trophées des femmes de l’artisanat 2016.

Dans le secteur de l’artisanat, si les femmes sont de plus en plus actives, elles ne représentent que 21% des chefs d’entreprises. Cette sous-représentation a motivé la création des Trophées des femmes, dont il s’agit cette année de la 11ème édition.

Organisé avec le soutien de l’Etat, de la mission départementale aux droits des femmes et à l’égalité et en partenariat avec le Crédit Mutuel Océan, ce trophée constitue un véritable coup de pouce pour les trois chefs d’entreprises récompensées puisque un chèque de 300€, 500€ ou 1200€ accompagne l’objet d’art qui leur est remis. Sont mises sur le devant la scène des femmes qui sont à la tête d’une entreprise depuis moins de 5 ans et inscrites au répertoire des métiers depuis au moins un an. Le jury est sensible aux parcours professionnels atypiques faits de formations qui ne prédisposaient pas à la création ou reprise d’entreprise, de concepts innovants, de développement particulièrement rapide, de reconversions réussies, de projets féminins dans des secteurs plus masculins, etc.

Pêle-mêle, ces dernières années, se sont vue récompensées une Fressinoise lancée dans la fabrication de savons au lait de chèvre et au miel, une Bressuiraise ayant ouvert un pressing bio, une docteure en pharmacie reconvertie dans l’encadrement d’art, une coiffeuse très impliquée dans la formation des apprentis, une couturière niortaise passée par le secteur de la restauration, une bottière…

« C’est une vraie satisfaction, reconnaît Aude Delagrave, esthéticienne, distinguée en 2014 pour le développement rapide de son salon de coiffure et d’esthétique et qui vient d’emménager dans ses propres murs, dans le quartier des Brizeaux. J’ai dû franchir tant d’obstacles lorsque j’ai repris cette entreprise dont le fonds était déficitaire. J’étais satisfaite de sa croissance et j’avais de bons retours de ma clientèle mais ce trophée m’a apporté le plaisir d’une reconnaissance plus officielle, plus institutionnelle. »