:I’m not even aux Jeudis

Les Niortais d’I’m not even a DJ seront sur la scène des Jeudis le 21 août dès 21h. Juste récompense pour ce quatuor électro-rock qui bosse dur et croit ferme en sa bonne étoile.

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Les Niortais d’I’m not even a DJ seront sur la scène des Jeudis le 21 août dès 21h. Juste récompense pour ce quatuor électro-rock qui bosse dur et croit ferme en sa bonne étoile.

Mais qui sont-ils ? Si tout se déroule comme ils l’entendent, vous ne le saurez jamais. En revanche, tout porte à croire - si ce n’est déjà fait - que vous entendrez bientôt parler de leur musique. Créativité, originalité et engagement passionné cautionnent les débuts en fanfare des I’m not even a DJ. Une fille et trois garçons, trois Niortais et un Nantais, le quatuor électro-rock né en avril 2012 s’est très rapidement aménagé une petite clairière dans la forêt des formations locales. Leur secret ? Un engagement total, "l'envie de jouer notre carte à fond". Ils ont rapidement cueilli les premiers fruits de leur acharnement quotidien, adoubé par les jurys des tremplins et les programmateurs locaux.

L’anonymat
A l’instar des Daft Punk, les "I’m not" avancent masqués. « Nous aimons penser que les gens s’intéressent plus à notre musique qu’à nos visages. Sans compter qu’on est sûrs d’être toujours bien sur les photos », argumente Sir P, le maître des claviers et des samples. Quand Missa s'emploie à la batterie électronique, Master G à la batterie « normale » et Myster E à la guitare.

Quel style musical ?
I’m not even a DJ et son électro-rock, voire punk-rock, "envoie le steak" comme on dit. Les pelouses du Moulin du Roc devraient s’en souvenir. « Mais nous avons toujours le souci de la mélodie quand nous créons nos morceaux ». Leurs références unanimes sont les Bloody Beetroots, un groupe italien qui sévit également masqué. En France, l'énergie des Shaka Ponk et les sons digitaux des Daft Punk tangentent leurs univers communs. 

Des images
Le projet « I’m not » ne serait pas le même sans sa dimension vidéo. Sur grand écran placé en fond de scène, un univers d’images est projeté pendant les concerts, « pour un show qui fait appel à tous les sens. » Le groupe met également un grand soin dans la réalisation de ses clips. Celui du titre "Uncertain kill" a été tourné cet hiver à Niort. Un univers de gangsters, un peu « Orange mécanique », un peu Tarantino, un peu GTA (Grand theft auto, le jeu vidéo ultra-violent), à ne pas mettre sous toutes les mirettes.
Touche-à-tout à succès, le groupe présentera son clip au festival du court-métrage de Cholet, le Hotmilk film makers, le 20 septembre à 20h au Cinemovida. Des échanges seront organisés avec le public... Les I'm not viendront-ils masqués ?

Le concert du 21 août
Par le passé, d'autres groupes pop-rock niortais comme les Stouts, les Phospho, les My Secretary ou les Colours in the street y ont goûté avec joie. Le 21 août ils se produiront devant 3000 spectateurs, aussi curieux qu'acquis à leur cause. «Pour nous, c’est un aboutissement. Cette date marquera la fin d’une époque et le commencement d’une autre. Un moment clé ». Après une première année et demie vécue en fanfare, le quatuor a pris le temps de se poser, de laisser retomber la frénésie, pour reprendre les rênes de son histoire.

The réseau
Flattés et presque étonnés de leur bonne fortune, ils ont des remerciements plein la bouche pour tous leurs parrains de la scène pop-rock niortaise, parmi lesquels Manu Masko, Mathieu Pillot (le programmateurs des Jeudis), Romuald Euchin de la maison de disque La Baleine… et le Camji qui les accueillera pour deux jours de résidence mi-août.

Les découvrir en ligne
Le groupe a produit un ep 4 titres intitulé "I'm not even a dj", disponible chez les disquaires et sur les plateformes de téléchargement.
Le morceau "Gun shot" figure sur la compilation From Niort to New York.

(Juillet 2014)

 

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