:Fabien Durand

Passionné de sport, Fabien Durand est un acteur incontournable de la vie athlétique niortaise. A 34 ans, il est l’entraîneur principal du Niort handball club souchéen. Cet habitant du quartier Nord envisage le sport comme un apprentissage de la vie en société. Formé à l’US Saintes, « une grosse structure », Fabien doit tout au sport, puisqu’il en a fait son métier. Pour la plus grande fierté des Dragons qui, grâce à lui, ont accédé cette saison à la Nationale 2. Une première.

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Passionné de sport, Fabien Durand est un acteur incontournable de la vie athlétique niortaise. A 34 ans, il est l’entraîneur principal du Niort handball club souchéen. Cet habitant du quartier Nord envisage le sport comme un apprentissage de la vie en société. Formé à l’US Saintes, « une grosse structure », Fabien doit tout au sport, puisqu’il en a fait son métier. Pour la plus grande fierté des Dragons qui, grâce à lui, ont accédé cette saison à la Nationale 2. Une première.

  • Quelles sont vos missions au sein du club de handball ?

Fabien Durand : Je suis l’entraîneur référent pour toute la filière masculine du club. Je coordonne le travail des entraîneurs de toutes les formations garçons. J’entraîne l’équipe qui évolue en Nationale 2 et les moins de 14 ans. Depuis cette saison et contrairement aux années passées, je n’interviens plus dans les écoles pour y animer des séances de découverte de handball. Un autre salarié du club s’en charge. Je me concentre sur le travail de coordination. Avec à l’esprit que jamais un salarié ne doit remplacer un bénévole.

  • Selon vous, quelle place le sport doit-il avoir dans l’éducation des jeunes ?

F.B. :Le sport est un moyen pour les enfants et les ados d’acquérir de l’autonomie, d’évaluer leurs compétences. Le handball en particulier permet l’apprentissage de la vie de groupe et le partage d’un objectif commun.
Les jeunes du club ne rêvent pas tous de devenir des joueurs de haut niveau. Cependant, nous veillons à ce que la moitié des joueurs de l’équipe phare soit des jeunes issus du bassin niortais.
Sans l’équipe de Nationale 2, nous n’aurions pas les moyens humains et financiers de faire de l’éducation au sein du club. Seulement du loisir, ce que je ne dénigre pas, même si je pense que le sport peut jouer un plus grand rôle.

  • Le handball peut-il avoir plus de place dans la cité ?

F.B. :Le hand possède une histoire dans notre ville. Le Stade niortais fut l’un des premiers champions de France en 1943, époque à laquelle ce sport se jouait encore à 11.
Le Niort handball club souchéen commence à prendre toute sa place à Niort. Il faudra du temps et l’arrivée de personnes extérieures à la ville et même à la région pour que le handball grandisse encore. Le fait que désormais le club dispose d’un bureau à la salle omnisports est une marque de reconnaissance de notre travail. C’est en tout cas un outil nécessaire. La structuration se poursuit. Nous aurions besoin d’un encadrement plus important, mais aussi de créneaux de gymnase supplémentaires.

Propos recueillis par David Birot
janvier 2010