:Etre solidaire à Niort

Après la phase de concertation des citoyens en février, les acteurs locaux ont été invités le 8 mars à débattre et imaginer la ville de demain sur le thème de la solidarité.

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Les situations d’inégalités ou d’exclusion constatées par les participants concernent prioritairement les jeunes et les personnes âgées même si le phénomène tend à s’étendre aujourd’hui aux trentenaires. Les facteurs évoqués sont la faiblesse des revenus, l’inaccessibilité des transports en commun pour les populations fragilisées, la vétusté de certains logements, le clivage entre les quartiers, le manque de logement adaptés aux situations précaires…

Quel accès au logement ?
 « L’insertion sociale se fait d’abord par le logement mais l’éclatement géographique des acteurs publics tels que la CAF, la CPAM ne facilite pas les démarches. C’est parfois un vrai parcours du combattant pour les familles » note ce responsable d’un foyer d’urgence.
Une pharmacienne se sent « démunie » pour orienter certains de ses clients vers les bonnes structures. Une proposition émane du groupe, la création d’un guichet unique qui permettrait de renseigner les Niortais sur l’ensemble des prestations auxquelles ils peuvent souscrire sans avoir à se déplacer aux quatre coins de l’agglomération.
Une meilleure information sur les dispositifs existants est suggérée comme par exemple, le Fond de Solidarité au Logement (FSL), géré par le Conseil général.
« Ce dispositif est assez méconnu car seulement 94 personnes en bénéficient actuellement à Niort » témoigne le responsable du CCAS. Ou encore le Fond d’Aide à la Rénovation Thermique (FART) qui a pour objectif  d’aider les propriétaires à faibles revenus à mener des travaux améliorant la performance énergétique de leur logement.

La santé pour tous ?
Favoriser l’accès aux soins est un fondement du développement durable. 25% des travailleurs pauvres ne se soignent plus. Néanmoins, la Ville de Niort semble avoir une répartition homogène de l’offre médicale même si certains participants déplorent « une présence insuffisante des cabinets ophtalmologiques » et supposent que « l’attractivité de la ville » n’est peut être pas étrangère à la réticence des praticiens à venir s’installer sur le territoire.

 

 

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