:Histoire des arts, histoire des sciences

Cette journée d’étude organisée en collaboration entre le Rectorat, l’espace Mendès France et le Musée Bernard d’Agesci s’intéresse principalement aux thèmes « arts, technique, expressions » autour de la question de représentation du réel, «arts, rupture,

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Cette journée d’étude organisée en collaboration entre le Rectorat, l’espace Mendès France et le Musée Bernard d’Agesci s’intéresse principalement aux thèmes « arts, technique, expressions » autour de la question de représentation du réel, «arts, rupture, continuité» dans une approche historique et culturelle.

9h30 - Arts et sciences, quelques approches croisées à propos de représentation(s)
Par Jean-Pierre Le Goff, professeur de mathématiques, d’histoire des sciences et d’histoire de l’art (IUFM, IREM et LASLAR-MRSH, UCBN)
La conférence s’appuiera sur plusieurs exemples d’analyses d’œuvres (peinture, gravures, dessins d’architecture, scénographie, etc., de toutes périodes, voire de contextes de civilisation différents), qui peuvent donner des idées, tant aux enseignants de sciences (essentiellement mathématiques, mais avec quelques remarques sur l’optique) qu’aux enseignants d’art ou d’histoire de l’art.


•    11h - Interprétation en sciences et en art
Par Catherine Allamel Raffin, maître de conférences en épistémologie et histoire des sciences (IRIST / Université de Strasbourg)
Le thème d’intervention est centré sur une comparaison des processus d’interprétation des images en sciences et en art. Une présentation sera faite des anthropométries de Yves Klein pour l’art et les interprétations qui ont été proposées par divers critiques, mais d’autres exemples seront tirés de séjours en laboratoire en sciences.


•    14h - La photographie il y a cent ans : nouvelles images, nouveaux points de vue
Par Anne-Cecile Guilbard, maître de conférences en Littérature française du XXe siècle et en Esthétique de l’image (Université de Poitiers)
Caractérisé par les virages esthétiques du dadaïsme (Duchamp, Picabia) et du cubisme (Picasso, Braque), les progrès scientifiques (étude du mouvement, théorie de la relativité) et technologiques (radiographie, transports, architecture), le début du XXe siècle inaugure également la modernité en photographie. Si la deuxième vague du pictorialisme se précise alors dans le travail de la matière des épreuves, la « straight photography » américaine, ou « photographie pure », fait ses débuts sur les cimaises peu après que les amateurs ont commencé à s’emparer par milliers des appareils Kodak qui ne requièrent plus aucune compétence technique. C’est de cette étape conflictuelle de l’histoire de la photographie, riche en questionnements esthétiques et sociaux, étape où naît le regard photographique assumé comme geste esthétique permis par une technique, qu’on propose de faire un récit.