:Un bassin d’orage quai Métayer

La construction du bassin d’orage s’achève quai Métayer. Il permettra dès cet été de limiter au maximum les déversements d’eaux dans la Sèvre en cas de fortes pluies.

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La construction du bassin d’orage s’achève quai Métayer. Il permettra dès cet été de limiter au maximum les déversements d’eaux dans la Sèvre en cas de fortes pluies.

L’ancienne station d’épuration, quai Métayer, était désaffectée depuis la mise en service de la station de Goilard, à Saint-Liguaire, en 2006.  Les travaux qui se terminent en avril confèrent une nouvelle fonction à son bassin principal, transformé en un bassin d’orage qui entrera en service cet été.

Sa capacité de 4 300 m3 permettra de stocker provisoirement les surplus d’eaux usées et pluviales en provenance du réseau. En effet, alors qu’un tiers des eaux de Niort arrive en direct  à la station de Saint-Liguaire, les deux-tiers continuent d’arriver sur le site, via deux canalisations principales. De là, un poste de refoulement les envoie vers Goilard. Or, une partie du réseau en centre-ville collecte ensemble eaux usées et eaux pluviales.
« Aujourd’hui, ce poste peut gérer au maximum 1200m3 à l’heure. C’est en dessous de ce qui arrive quand il pleut énormément, d’où l’intérêt d’un bassin de stockage temporaire.  On repompera ensuite vers la station, explique Doris Haffoud, la directrice du service assainissement de la CAN.  
Son adjoint,  Gaël Germain, est aussi le chef de ce projet qui permettra de limiter les débordements dans la Sèvre. « En 2012, 7% du volume a été déversé dans la Sèvre et un volume équivalent en 2013. Cela signifie que 93% des volumes sont traités. En réalité, nous traitons un pourcentage de pollution supérieur, car en cas de débordement, ce sont des eaux très diluées par les eaux pluviales qui partent. »

La CAN avait programmé cette réalisation dès 2006, tout comme le premier bassin d’orage sous le parking du moulin du Milieu, achevé en 2010. Sa mise en service portera la capacité de gestion du débit à 3 000 m3 à l’heure. Soit quatre fois la capacité de 2006, qui  se limitait à 750m3 /heure.  Le chantier nécessite  un budget de 2 millions d’euros TTC, dont 35% financés par l’Agence de  l’eau Loire-Bretagne.

(Le 31 mars 2014)