:Portrait : Sébastien Maye

Il est des artistes qui ne lâchent jamais leurs rêves d’enfant. Sébastien Maye est de ceux-là. Adolescent, il a choisi de tout consacrer à sa passion et de prendre le chemin risqué de la vie d’artiste. Un choix aujourd’hui payant, mais qui ne fut pas sans embûches.

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Il est des artistes qui ne lâchent jamais leurs rêves d’enfant. Sébastien Maye est de ceux-là. Adolescent, il a choisi de tout consacrer à sa passion et de prendre le chemin risqué de la vie d’artiste. Un choix aujourd’hui payant, mais qui ne fut pas sans embûches. 

Né à Niort en 1976, Sébastien Maye est un rêveur au sens premier du terme, celui qui s’entretient de ses imaginations. Alors que d’autres les perdent tôt, lui a décidé de consacrer sa vie à ses passions et à la musique en premier lieu. Fan inconditionnel de Jean-Michel Jarre depuis ses 12 ans, Sébastien a fait des synthétiseurs ses compagnons de route : « Adolescent, je passais des heures à les étudier méthodiquement. Faire de la musique était pour moi une obsession. C’était mon “Oxygène“ ! » En 1996, le jeune homme participe à un concours national, arrive en finale et décroche un diplôme. De quoi prendre confiance en soi : « A ce moment, j’ai arrêté mes études et je me suis consacré à ma passion. J’ai envoyé des démos à toutes les maisons de disque en frôlant le harcèlement ! Je n’ai reçu que des réponses négatives, mais je me suis accroché ».  

Après la rencontre de deux producteurs, Sébastien se lance dans un projet musical sur lequel il travaillera une année avant que celui-ci n’avorte… Désabusé, il dédaigne ses claviers, mais tente une nouvelle expérience en ouvrant la boutique « Planète Hunaa » spécialisée dans les produits dérivés de l’univers mangas : « Un monde inconnu pour moi jusqu’alors, mais de superbes rencontres avec des fans absolus. Cette boutique est restée dans l’imaginaire des Niortais, c’est un bon souvenir ». Mais l’aventure s’arrête après deux années et Sébastien enchaîne les petits boulots, loin de la ferveur artistique qui l’anime. 

Retour à la case musique avec la production d’un CD de musique de relaxation « Dream with angels », qui connaît un succès fulgurant ! Distribuée nationalement, son œuvre lui permet de rentrer dans le club très fermé des compositeurs français spécialisés dans ce genre de musique. N’étant pas homme à s’arrêter en si bon chemin, il compose et produit « Arc en ciel » qui connaît le même succès. 

Artiste protéiforme et fan absolu de cinéma, Sébastien décide d’allier tous ses talents personnels pour s’engager dans la voie du 7e Art. En 2014, il crée sa propre société de production « HE-OOH Productions » et réalise « La cité de fantasques disparus », docu-fiction sur Auguste Tolbecque, le grand violoncelliste niortais. Cette fois, ça y est, le presque quadra est devenu l’artiste complet qu’il souhaitait devenir. En 2015, il commence le tournage de « Antoine voudrait refaire le monde », œuvre poétique et de comédie qu’il tournera pendant plus d’une année entre Niort et le Marais poitevin, aidé à la caméra par l’œil expert d’Olivier Drilhon. Sorti tout récemment en DVD, le film a déjà 35 dates programmées et la voie du succès lui semble toute tracée. Il faut toujours suivre ses rêves !