:Portrait de Quentin Fichet, écrivain et journaliste

Le jeune auteur nous régale avec son roman d’aventure destiné aux 8-12 ans, Elias et le dernier manoir.

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Le jeune auteur nous régale avec son roman d’aventure destiné aux 8-12 ans, Elias et le dernier manoir.

L’œil qui pétille et la parole alerte. Tel apparaît Quentin Fichet, Magnésien pure souche né à Niort, aujourd’hui journaliste à TF1 et auteur d’Elias et le dernier manoir, un roman d’aventure destiné aux 8-12 ans, publié en mai dernier chez Geste Editions. « C’était un rêve d’enfant d’écrire. Je suis ravi que le premier de mes livres se déroule ici. Le Marais, c’est le décor que je connais le mieux », révèle l’écrivain-journaliste. Le roman raconte l’été vécu par Elias, petit Parisien de 10 ans, dans le Marais poitevin, où il n’a jamais mis les pieds. D’abord rétif à l’idée de passer l’été loin de la capitale, le garçon découvre une fois sur place un monde sombre et enchanteur, à travers un labyrinthe de rivières et d’arbres biscornus. Le petit héros devra néanmoins affronter de grands dangers, suite à sa rencontre avec le mystérieux « Peuple des racines » qui lutte pour sa survie, dans un contexte où la ressource en eau vient à manquer.

Un Marais fantasmagorique

Amoureux de la littérature jeunesse, de J.K. Rowling à Roald Dahl en passant par Jean-Claude Mourlevat, Quentin voulait « qu’à la fin de chaque chapitre, on ait envie de lire le suivant. » Et ça marche ! Un millier d’exemplaires se sont écoulés en 6 mois. Un 2nd tome suivra en mars-avril. Depuis sa parution, le jeune auteur multiplie les dédicaces, et les interventions dans les collèges deux-sévriens. Son public ? Des enfants, mais aussi des lecteurs adultes, qui lisent le roman pour l’ambiance qu’ils y trouvent. « Je voulais que le décor soit vrai, et que le fond d’actualité soit réaliste. J’y aborde la protection de la nature, la question des bassines, ce qui n’en fait pas un livre politique, mais un livre qui n’est pas hors-sol, qui est de son temps. » Dans lequel le marais est décrit, lui, de manière fantasmagorique. « On peut tout oser dans la littérature jeunesse, on est plus libre pour écrire. Et le Marais poitevin était mon terrain de jeu, gamin, … ça développe l’imaginaire ! »

Une diaspora niortaise… à TF1

Son métier de journaliste pour la télévision, Quentin Fichet l’exerce parce qu’il est passionné par l’image, mais aussi par ce goût de raconter des histoires. Rédacteur télé depuis 9 ans au service Société de TF1, il y représente « la diaspora niortaise ». « Avec Sophie Chevallereau, entrée à TF1 en 2020 et elle aussi originaire de Niort, on défend notre territoire et les couleurs niortaises dans la rédaction. »