Espaces naturels:Sentiers de Ste Pezenne

Découvrez les sentiers de promenade du quartier de Sainte-Pezenne et laissez-vous charmer par les allées ombragées des bords de Sèvre. Le pittoresque des us et coutumes locales, des légendes et l'histoire des pierres posées par nos ancêtres vous est contée au fil de ces panneaux qui jalonnent votre parcours.

Découvrez les sentiers de promenade du quartier de Sainte-Pezenne et laissez-vous charmer par les allées ombragées des bords de Sèvre. Le pittoresque des us et coutumes locales, des légendes et l'histoire des pierres posées par nos ancêtres vous est contée au fil de ces panneaux qui jalonnent votre parcours.
Cette balade est née d'un projet d'habitants porté par le Comité d'animation pexinois (CAP), soutenu par le Conseil de quartier et le Conseil municipal.

C'est au VIe siècle, sous le règne des mérovingiens, que remonte la trace du bourg primitif de Sainte-Pezenne. Le lieu était alors nommé Thorigné, sans doute en hommage au Dieu Thor. Au VIIe siècle, la jeune moniale Pezenne meurt d'épuisement sur le coteau en amont de Niort. Elle est consacrée sainte et donne son nom à la paroisse. 

Le lavoir de la fontaine des morts

En 1837, le conseil municipal de Ste-Pezenne achète un terrain de trois ares pour construire un lavoir, à la grande satisfaction des lavandières qui ne sont plus obligées de descendre jusqu'à la Sèvre.

Le lavoir de la fontaine des morts doit son nom à sa situation, en contrebas du cimetière

Une église sous la protection de Santa Peccina

Pexine, jeune moniale d'origine espagnole, vécut dans un monastère proche de Niort au VIIIe siècle. Poursuivie par un seigneur qui en voulait à sa vertu, elle se réfugia sur les hauteurs de la Sèvre où elle mourut d'épuisement.

L'église fut édifiée en son nom au XIIe siècle. Elle conserve une façade et un choeur romans d'origine tandis que les contreforts latéraux gothiques ont été rajoutés au XVIIe siècle.

La fontaine des Amourettes

Au XIVe siècle, une jeune fille du bourg de Sainte-Pezenne et le fils du puissant seigneur de Surimeau s'étaient promis l'un à l'autre sur ces chemins de bords de Sèvre. Mais le seigneur s'opposa vivement aux épousailles. Folle de désespoir que la "viergeotte" s'en alla pleurer le reste de sa vie au lieu de leur rendez-vous, appelé depuis la fontaine des Amourettes.

Jusqu'en 1933, année de la mise en service de l'eau courante sur la commune de Sainte-Pezenne, les Pexinois qui n'avaient pas les moyens de faire creuser un puits ou de construire une citerne pour recueillir les eaux de pluie ne disposaient pour leurs besoins quotidiens que de la Sèvre niortaise et des sources qui s'écoulaient au flanc des coteaux. Située à mi-côte, la fontaine des Amourettes fut ouverte en 1832. Elle permit de réduire la pénibilité du trajet.

Aujourd'hui, les allées ombragées en dédales du sentier des amourettes se prêtent volontiers aux flâneries...

La passerelle

Empruntez la passerelle reliant le quartier de Saint-Pezenne à la ville de Niort et replongez-vous 100 années en arrière. Cet ouvrage métallique fut édifié en 1880 pour "faciliter les relations entre la ville de Niort et Sainte-Pezenne" et, accessoirement, pour permettre aux militaires de la caserne d'aller se distraire à la guinguette.

Coquelone

Un royaume pour une faune et une flore aquatique.

Héron Cendré, Poule d'eau, Brochet, Perche, Brême, Gardon, Cygne, Martin pêcheur, Canard Colvert, Anguille, Iris batard, Nénuphar jaune, Reine des prés, Consoude...

Le bois des Touches

Imprégnez-vous de l'ambiance forestière créée par les grands Frênes, Erables sycomores, et taillis de Noisetiers. Respirez au mois de mai les tapis d'aïl des ours en fleur, le parfum des jacinthes épanouies et du chèvrefeuille. Ecoutez les chants des mésanges, fauvettes, loriots, les jacasseries du geai des chênes et le tambourinage du pic épeiche. Goûtez, l'automne venu, les noisettes échues au sol avant que l'écureuil en fasse son festin..

Le bois des Touches, refuge pour une flore et une faune riche et diversifiée bénéficie d'une mesure de classement pour le préserver. Ensemble apprenons à reconnaître et protéger notre patrimoine naturel...

Le château de Chantemerle

Au delà d'une grille, un château tout droit inspiré des contes de Perrault...

Edifié au XIXe siècle, le château de Chantemerle présente pourtant une architecture du XVIIe siècle. Le côté théâtral et les effets de surprise de l'art baroque sont recherchés. Observez ainsi le balcon soutenu par des consoles sculptées et la travée centrale marquée par une triple baie ornée d'une guirlande.
Le plus spectaculaire reste sans doute les quatre fausses tours d'angles, marquées par un ressaut qui donne à ce château de taille modeste toute l'ampleur et le prestige des grands monuments.

Plusieurs bâtiments annexes viennent enrichir le cachet de ce patrimoine local : une longue allée d'écuries et de communs, les restes d'une chapelle, une orangerie et un manège à chevaux, visible depuis une grille en contrebas, qui servait à remonter l'eau de la Sèvre.

Le chemin de la Mariée

Empruntez le chemin de la mariée et revivez le folklore d'une noce d'autrefois...

Sitôt la cérémonie religieuse achevée, le cortège nuptial quittait l'église et escortait la mariée jusqu'à un terre-plein situé sur les hauteurs du plateau. La coutume voulait alors que la jeune épouse danse sur un tapis de thym serpolet afin qu'elle ait toujours du lait en abondance pour sa progéniture. Les invités partageaient le gâteau ou encore le pain béni pour entamer ensuite une marche quasi solennelle le long d'un itinéraire précis, appelé pour cette raison chemin de la Mariée, sans quoi la belle n'aurait point de descendance...

Biefs et moulins

Observez la Sèvre s'écouler paisiblement pour se déverser soudain en une douce cascade..."

Il s'agit d'une chaussée, un barrage de pierres qui dévie partiellement le cours d'eau pour alimenter la roue des moulins en aval. Le 7 avril 1864, le préfet des Deux-Sèvres autorise les quatre propriétaires des moulins de Sainte-Pezenne : Compéré, Anne, Bégrolles et Grange, à entreprendre des travaux de canalisation du cours de la rivière jusqu'à leur usine.

C'était encore l'âge d'or des moulins de la Sèvre qui transformaient les grains de blé récoltés sur les plateaux en une blanche farine exportée jusqu'aux Antilles !

Après la guerre de 1914, l'apparition des minoteries électriques entraine la disparition de l'activité des moulins.

En amont du Moulin d'Anne, le bief est aménagé en piscine municipale. Imaginez baigneurs et baigneuses en costumes une pièce, cabines de bois et plongeoir ! En 1969 un arrêté préfectoral interdit toute baignade publique dans la Sèvre niortaise et induit donc sa fermeture.