:Portrait : Colours in the Street

Enfermés en studio depuis de longs mois pour l’écriture de nouvelles chansons, les quatre garçons dans le vent de Colours in the Street reprennent le chemin de la scène, cet été.

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Colours in the Street © Emmanuelle Brisson

Enfermés en studio depuis de longs mois pour l’écriture de nouvelles chansons, les quatre garçons dans le vent de Colours in the street reprennent le chemin de la scène, cet été. Dialogue à quatre voix à la veille d’une tournée hexagonale, mais aussi internationale qui passera par Séoul et la Chine...

Les quatre membres, actifs et visibles, de la sphère Colours in the street ont la tête sur les épaules et un professionnalisme à fleur de peau qui tranche avec leur jeune âge. Du ligne up originel de 2009, il ne reste qu’Alexis et Alexandre, Niortais de souche, rejoints en 2012 par Lucien et Noé pour démarrer la vraie histoire : « Nous avons compris à ce moment-là que la musique était LA chose qui nous motivait et pour laquelle nous nous levions le matin. Du groupe de lycée, nous sommes passés à musiciens à part entière », résume Alexis, le chanteur.

Bonne pioche puisqu’en 2013, ils gagnent le tremplin Ricard SA Live Music qui va leur ouvrir de nombreuses portes et des scènes réservées généralement aux groupes chevronnés et à succès. « Nous avons participé à de nombreux festivals comme les Francofolies ou le Printemps de Bourges… Des concerts formateurs et intenses. Nous vivons la scène comme un véritable échange et nous sommes définitivement un groupe live plutôt que de studio ». Un album plus tard (Royaume), une critique unanime et un public de fans acquis ne font que galvaniser le groupe que l’on retrouve sur la scène de l’Olympia en janvier dernier, label ultime pour un CV déjà bien chargé avec des membres qui entament à peine la vingtaine d’années. Car la troupe choisit ses concerts, la liberté guidant ses pas (comme pour les compositions des musiques et textes, partagées équitablement par tous les membres) et préfère être là où on se souviendra d’eux plutôt que partout et nulle part : « Nous avons, dès le début, choisi d’être bien entourés. Notre manager (Charly dans la vraie vie et frère du chanteur) est le 5e membre invisible et nous aide dans nos choix. Plutôt la qualité que la quantité. Notre ingé son de terrain, Fabien (Nomad studio) tient aussi le studio d’enregistrement, ce qui fait qu’il connaît notre son du bout des doigts ».

Tout cela explique le côté professionnel de CITS dont les productions sonores comme visuelle sont toutes bien léchées. L’album Royaume vient de sortir en Corée du sud grâce à une signature avec un label local, Lee Way, et leur ouvre les portes du marché asiatique. Un marché affamé de pop et où la touche exotique « so frenchy » des garçons fera sûrement mouche. S’en suivra la Chine avant un retour pour quelques dates en France.  En 2018, promis juré, CITS sortira un nouvel album avec des titres rôdés en tournée : « Un album plus pop et électro, alternant texte en français et en anglais. Un album qui concentrera toutes les belles choses qui noussont arrivées et l’expérience scénique… »

2018, une année colorée sans aucun doute