Un jardin, des sols clairs et des plantations… Les venelles de Strasbourg ont été réhabilitées entre août 2009 et mai 2010.
Les sols sont d’un jaune clair tirant sur l’ocre. Les revêtements sont soit en calcaire stabilisé, soit en béton érodé lorsque la pente est forte et l’usage intense. Comme usés par le temps, les groupes de pavés calcaires affleurent.
Dans la foulée, des propriétaires ont rénové leur bien. Un peu partout, des massifs bordés de pierres accueillent fleurs et arbustes.
Christiane Bernis vit ici depuis 1971. Elle se souvient : "À cette époque, c’était le Moyen Âge ; quatre maisons n’avaient pas l’eau, et on a vécu sans assainissement jusqu’en 2007."
Avec le conseil de quartier du centre-ville, elle s’était alors mobilisée pour que ses voisins acceptent la cession des venelles à la Ville. "Maintenant c’est très joli et c’est propre. C’est une réussite ! apprécie-t-elle. Cela a apporté une qualité de vie indispensable pour que le quartier ne meure pas. Des jeunes couples se sont installés, avec des enfants."
Entre la venelle Médiane et celle du Levant, un jardin s’ouvre, bordé d’un muret entièrement rebâti. Avant, c’était une décharge. Aujourd’hui, un prunier, des bancs, une arche métallique accueillent les passants qui apprécient les ombrages au cœur de ce quartier aux allures de village. L'inauguration des venelles s'est déroulée le 5 juin 2010, en même temps que la manifestation "D'un arbre à l'autre" organisée à l'occasion de la première édition du festival Téciverdi.
Une prochaine phase de travaux doit permettre la création du réseau d'éclairage public. Elle est prise en charge par le Conseil de quartier du centre ville (28 000 €).
La dernière étape consistera à créer une liaison piétonne entre les venelles et le côteau Tartifume.
(dernière mise à jour : septembre 2011)
