Lutte contre les îlots de chaleur

En rouge, les îlots de chaleur.
En vert, les îlots de fraîcheur.

Une étude réalisée en 2015 révèle la présence d’îlots de chaleur sur le périmètre communal. Des zones sur lesquelles l’aménagement, l’activité et l’absence de végétation font grimper la température. 

Dans le cadre du Plan climat énergie territorial (PCET), la Ville a lancé une étude pour identifier les zones particulièrement touchées par des augmentations de la température et, en conséquence, prendre les mesures nécessaires pour les faire baisser. Il ressort que la zone Mendès-France, les secteurs d’activités et d’habitat concentré (centre-ville) connaissent les températures les plus élevées du territoire communal, constituant ainsi des îlots de chaleur. À l’inverse, les vallées de la Sèvre et du Lambon, la place de la Brèche, sont, elles, des îlots de fraîcheur où les écarts peuvent atteindre 10 °C.
Un plan d’action en 25 mesures préventives et curatives a été adopté pour faire baisser la température de ces zones de chaleur. Il se traduit par l’augmentation des surfaces végétalisées, la plantation d’arbres, le renforcement de la trame verte et bleue, l’adoption de revêtements de voirie plus clairs, etc. Le PLU prend désormais en compte les facteurs d’îlots de chaleur et de fraîcheur pour orienter les zones de constructibilité et les réglementations en matière d’habitat. Le futur site de Port Boinot sera, après travaux, un véritable îlot de fraîcheur au coeur de la ville grâce à la plantation de 127 arbres, la création de six jardins thématiques et l’engazonnement de 6 700 m2.