3 questions à Thibault Hébrard.


Adjoint au maire en charge notamment du développement durable, de l’environnement, de la sobriété énergétique, de la préservation de la biodiversité.

« AVEC LE PROGRAMME NIORT CANOPÉE, NOUS MISONS SUR LA CONCEPTION D’UN PROJET “DURABLE” POUR QUE DEMAIN, NOUS PUISSIONS TRANSMETTRE UN PATRIMOINE VERT ET ARBORÉ À NOS ENFANTS. »

60 000 arbres supplémentaires peuvent-ils réellement avoir un impact sur le climat ?

Thibault Hébrard. Oui ! L’urgence face au dérèglement climatique est mondiale, nous devons réagir vite et à notre échelle sans attendre, pour multiplier les actions et en mesurer l’impact. Les 60 000 arbres que nous allons planter vont avoir directement des bienfaits pour l’homme, sa santé, son bienêtre, pour l’environnement et sa biodiversité, pour l’économie, pour l’attractivité de notre territoire. C’est un cercle vertueux. Avec le programme Niort Canopée, nous misons sur la conception d’un projet « durable » pour que demain, nous puissions transmettre un patrimoine vert et arboré à nos enfants.

Quels sont les moyens mis en oeuvre par la Ville pour atteindre cet objectif ?

Thibault Hébrard. Un schéma directeur vient d’être entériné. Il formalise la stratégie de Niort Canopée et fait le lien avec les autres programmes en cours : Niort Durable 2030, le Plan d’action biodiversité, la labellisation Cit’ergie, le projet d’une Réserve naturelle régionale, le PCAET de Niort Agglo. Il va nous permettre de mobiliser les différents services concernés, de cibler les sites susceptibles d’être plantés, de donner une cohérence au choix des espèces. Mais la Ville ne peut pas avancer seule sur ce sujet. Elle a besoin d’être entourée.

Avec quels partenaires, la Ville va-t-elle pouvoir agir ?

Thibault Hébrard. Des experts comme l’ONF, le monde agricole, le lycée horticole, les associations comme Deux-Sèvres Nature Environnement et le Groupe ornithologique des Deux-Sèvres, le Parc naturel régional du Marais-Poitevin. Nous comptons sur la mobilisation du Copart. Nous souhaitons également multiplier les projets participatifs avec les habitants, par le biais des conseils de quartier, mais aussi avec les écoles, les associations. Il faut que chacun mette la main à la pâte. Nous ressentons aujourd’hui une réelle motivation des citoyens à agir ensemble.