OPAH-RU : à l'heure du bilan.

Urbanisme Par Isabelle Toesca.

La 2e Opération programmée d'amélioration de l’habitat renouvellement urbain (OPAH-RU) lancée en janvier 2013 prend fin ce 31 décembre. 243 logements ont pu être rénovés sur cette période avec l’aide de l’État, l’Anah, la Ville de Niort et la Communauté d’Agglomération du Niortais.

Pour lutter contre la vacance des logements et l’habitat indigne, la Ville s’est engagée, depuis cinq ans, dans un programme d’amélioration de l’habitat sur l’ensemble de son territoire. Cette 2e OPAH-RU s’adresse aux propriétaires bailleurs du centre ancien et de la colline Saint-André, ainsi qu’aux propriétaires occupants, tous quartiers confondus. Conjugués au plan façade dans l’hypercentre piéton, les résultats de cette opération sont aujourd’hui visibles et renforcent l’attractivité du centre-ville commerçant auprès des habitants et des visiteurs. À l’heure du bilan, 243 logements ont pu être rénovés dont 89 vacants parfois depuis plusieurs décennies. D’importants travaux, réalisés aux deux tiers par des entreprises du Niortais, ont été soutenus par la Ville de Niort, l’Anah (Agence nationale de l’habitat) et Niort Agglo à hauteur de 5 millions d’euros de subventions. “À partir du 1er janvier 2018, les aides à la réhabilitation au logement seront reconduites à l’échelle de l’agglomération, dans la continuité de l’OPAH-RU de Niort. Les propriétaires de communes identifiées pourront eux-aussi bénéficier d’aides”, précise Christian Brémaud, membre du bureau de Niort Agglo, délégué à l’habitat. La commune de Niort poursuivra son implication financière pour le renouvellement urbain.

La maison natale d’Henri- Georges Clouzot réhabilitée.

Le 22 rue Victor-Hugo est le dernier immeuble (sur une liste de 21, en centreville) à être livré après une complète réhabilitation, dans le cadre d’une Opération de restauration immobilière (ORI). Ce second dispositif permet à la Ville d’obliger certains propriétaires à réhabiliter leurs biens en cas d’abandon, par le biais d’une déclaration d’utilité publique. La maison natale d’Henri-Georges Clouzot, acquise dans ce cadre, a bénéficié de travaux financés pour moitié par des aides publiques. Six logements (du T1 au T3) sont aujourd’hui proposés à la location aux étages, en rez-de-chaussée une activité commerciale (l’enseigne Henry Habilleur) est maintenue et a profité de cette opportunité pour moderniser sa devanture.

Des projets.

Deux immeubles actuellement vacants rue Victor-Hugo sont également concernés par ce dispositif : ex Mod 2000 et Le Narval cédés, après expropriation par la Ville, à un opérateur pour l’installation de l’enseigne Pandora et la réhabilitation de deux logements aux étages ; et l’ex magasin André, intégré à l’opération Galerie Hugo.
À noter qu’une 2e ORI, engagée jusqu’en 2020, concerne la réhabilitation de huit immeubles situés au-dessus de commerces rue Victor-Hugo, rue Ricard, rue Brisson, ainsi que sur la colline Saint-André, rues St-Gelais, des Trois-Maries et Beauchamp.