La voie des énergies unifiées.

Hapkido.
Par Jean-Philippe Béquet.

Discipline associée au Taekwondo, le Hapkido est un art martial coréen enseigné à Niort.

Cet art martial met en oeuvre un large panel de techniques dynamiques comme le contrôle des articulations par des clés très précises, les chutes, la respiration, l’immobilisation, etc. qui l’inscrivent dans l’optique du self défense. Il suppose une grande connaissance métabolique du corps humain et fonde ses principes sur le respect, la fraternité, la loyauté, l’humilité, l’honnêteté, la justice et la persévérance.

Un sport au féminin.
Fondé à Niort, en 1993 par maître Manuel Baptista (6e dan de Taekwondo), le Sojjok Kwan compte 115 adhérents (204 avant la pandémie). Il regroupe les activités de Taekwondo et de Hapkido et a cette particularité de compter ou d’avoir compté en son sein de grands talents nationaux et internationaux à l’image de Myriam Baverel, vice-championne olympique et du monde, 4 fois championne de France (entre autres).
La présidente du Sojjok Kwan, Christine Jaulmes, est elle-même 2 fois championne de France, plus de 20 compétiteurs ont représenté le club au plus haut niveau et 4 élèves vont prochainement accéder au 6e dan ce qui implique entre 20 et 30 ans de pratique. Autre particularité (et pas des moindres) : la parité, puisque 50 % des adhérents et pratiquants sont des femmes. Intéressé(e) ? Les cours ont lieu les lundis, mercredi et vendredi soir au 40 rue de Nambot, à Niort.

Plus d'informations et contact sur le site www.sojjokkwan.com/hapkido/.

 

Maître Fawzi, Un destin.
Enseignant de Hapkido au sein du Sojjk Kwan, Fawzi Anwar, 40 ans, personnalise le courage, l’opiniâtreté, la rage de vaincre. Né dans le Kurdistan irakien, Fawzi et sa famille subissent la répression de Saddam Hussein. La famille fuit en Turquie où elle connaît les camps et, à nouveau, les persécutions. Elle doit son salut à la fondation France Libertés qui, en 1988, rapatrie 300 Kurdes vers l’hexagone. Fawzi est accueilli dans une famille de Parthenay, puis de Niort et là, commence un long chemin d’intégration. À 14 ans, il croise, par hasard, la route de maître Manuel Baptista et du Taekwondo. Alors qu’il ne présentait pas d’aptitudes particulières pour ce sport, à force de travail, de persévérance et de patience, il apprend d’abord le français, passe un à un les diplômes et certifications jusqu’à devenir, depuis plusieurs années, un de nos plus éminents représentants du Taekwondo et du Hapkido.