3 questions à Rose-Marie Nieto

ADJOINTE EN CHARGE DE LA VIE SCOLAIRE

« ON PEUT QUALIFIER DE VOLONTARISTE NOTRE POLITIQUE DE L’ÉDUCATION »

Quelle place l’éducation tient-elle dans la politique municipale ?
Rose-Marie Nieto. Elle tient une place majeure et nous lui consacrons chaque année environ 14 millions d’euros pour les parties fonctionnement et investissement. On peut qualifier de volontariste notre politique de l’éducation parce qu’au-delà de ce qui est du ressort des municipalités, donc obligatoire, nous avons mis en place des dispositifs comme les parcours de l’élève auxquels nous consacrons un budget conséquent malgré les restrictions budgétaires. Nous avons aussi la volonté forte de développer le numérique dans les écoles. Des vidéoprojecteurs interactifs sont installés dans pratiquement toutes les classes élémentaires et des tablettes permettent le pointage plus rapide et plus efficace des élèves. Je voudrais aussi souligner l’effort que nous faisons sur la restauration scolaire puisque 85 % des enfants inscrits mangent quotidiennement dans nos restaurants. Même chose pour le périscolaire où 83 % des enfants participent aux activités sur le temps du midi. Tout cela a des coûts que nous assumons pleinement parce que ce sont autant de services apportés aux enfants et aux familles.

Le gouvernement laisse le choix des rythmes scolaires aux municipalités. Quel est celui de la Ville de Niort et pourquoi ?
Rose-Marie Nieto. Nous avons fait le choix de ne pas changer le rythme établi l’année précédente, pour ne pas perturber les enfants et aussi parce que le délai était trop court pour envisager un éventuel changement qui nécessite une concertation. Rappelez-vous, c’est en juin qu’a été faite l’annonce du libre choix des rythmes scolaires. Des discussions seront cependant engagées avec l’Éducation nationale pour voir si nous maintiendrons ce choix pour la rentrée 2018.

La direction de l’éducation sera-t-elle impactée par la suppression programmée des contrats aidés, notamment pour ses animateurs périscolaires ?
Rose-Marie Nieto. Non, cette mesure ne concerne pas nos animateurs périscolaires puisqu’ils ont tous été embauchés avec des contrats classiques pour favoriser leur intégration.