Trois questions à Jérôme Baloge, Maire de Niort et Président de Niort Agglo
Quels sont les enjeux de l’aménagement du quartier de la gare de Niort ?
Ils sont multiples. Tout d’abord, répondre aux enjeux de mobilité et d’accessibilité sur un secteur fortement fréquenté, le projet doit intégrer le partage de l’espace entre toutes les formes de déplacement : voitures, vélos, bus, cars, train, taxis et bien sûr piétons. Le 2e enjeu est la nécessaire végétalisation des lieux pour que ce quartier s’insère durablement dans la ville. Enfin, le 3e est de redonner une structure urbanistique au secteur pour développer à terme de nouvelles activités et de nouveaux logements, mais aussi créer un lien fort entre les quartiers qui l’entourent : le centre-ville et Goise-Champommier-Champclairot. Enfin, un 4e enjeu qui est celui de l’image pour faire de la gare une véritable porte d’entrée attractive de Niort et son agglomération.
En quoi ce projet concerne-t-il plus largement toute l’Agglomération et au-delà ?
Il s’agit d’un projet stratégique qui dépasse bien sûr l’échelle d’un simple quartier niortais. On travaille ici au développement de la principale porte d’agglomération qui accueille la gare, irrigue notre activité économique, draine des flux quotidiens intra-muros, intercommunaux, régionaux et nationaux. Bien sûr, il s’agit d’une entrée de ville, mais elle est avant tout une vitrine pour tout notre territoire et pas seulement un simple lieu de transit. Il s’agit aujourd’hui de la valoriser pour renforcer l’image d’une agglomération en capacité de se développer et d’accueillir de nouveaux habitants, de nouvelles activités ou formations. C’est pourquoi la maîtrise d’ouvrage de ce projet est confiée à Niort Agglo.
Quel lien avec les réalisations achevées, en cours ou en projet dans le centre-ville ?
Le centre-ville continue de s’élargir. Le quartier de la Gare est un nouveau maillon qui permet de créer une cohérence, un lien fort entre les différents pôles d’attractivité du coeur de ville. L’idée est de « rapprocher » la gare de la place de la Brèche et de Port Boinot. Le sentiment d’éloignement entre ces points repose notamment sur une rupture entre des aménagements urbains récents et plus anciens. En comblant progressivement cette différence par des projets de qualité, nous gommons les frontières à l’intérieur d’un même secteur et entre les différents quartiers. La végétalisation et un meilleur partage de l’espace public guident nos choix. Nous les retrouverons aussi dans le projet de rénovation de la place de l’Hôtel de Ville, comme celui de la future place de la Gare.