Niort énergie nouvelle.

Pistes cyclables, aménagement de la ville et conseil de quartier.

Tester durant quatre mois deux pistes cyclables en profitant du confinement, c’était une bonne idée ; abandonner ou donner un sursis d’un mois, sur le constat d’un comptage de vélos, c’est plutôt décourageant ! Et si on prenait le problème différemment ? La rue du 24-février est une rue de transit parmi les plus polluées, mais aussi des plus sinistrées commercialement. N’y aurait-il pas un lien ? Une ville ne peut satisfaire simultanément ces 2 ou 3 personnes qui existent en nous : le piéton, le cycliste, le conducteur ; mais elle peut satisfaire notre souhait individuel de mobilité. En ville, il n’y a pas d’autre option que de transférer du trafic voiture vers du déplacement sobre. L’enjeu est bien, pour l’essentiel des trajets quotidiens, de donner à chacun l’opportunité de ne pas utiliser sa voiture encombrante et polluante. Les solutions nécessitent de penser global plutôt que par tronçons de rue. À Niort la problématique est simple : 6 entrées de ville, 5 pôles d’activité, et des flux de déplacements entre quartiers et pôles, dont la gare. Certaines villes moyennes ont déjà bien avancé. Comment ? En proposant des schémas directeurs globaux ; et surtout en pratiquant une concertation patiente : entreprises, commerçants, associations et citoyens. L’équipe municipale relance en octobre les comités de quartier. Quelle opportunité  ! voici un sujet où chacun est directement concerné et au-delà de son propre quartier ; des schémas de mobilité alternatifs au plan actuel existent déjà dans les tiroirs  : covoiturage, parking relais, bus à haute fréquence, pistes cyclables et ville apaisée. Avoir le courage de les mettre sur la table et donner à chacun l’envie de s’y insérer. Possible ?

François Gibert, Cathy Girardin, Sébastien Mathieu, Véronique Bonnet-Leclerc.