La rue se partage.

Ma ville à vélo.

Selon la Sécurité routière, depuis 2010 les accidents mortels impliquant des cyclistes ont augmenté de 22 %. Une hausse liée à l’augmentation des amateurs de la petite reine sur la voie publique, mais surtout à des comportements dangereux. Petit rappel de quelques règles élémentaires.
La culture de la cohabitation entre automobilistes et cyclistes est un sujet d’actualité et reste à améliorer. Que l’on soit piéton, cycliste ou automobiliste, la sécurité exige de respecter certaines règles de base et d’adopter des comportements préventifs pour un partage harmonieux de l’espace public. Niort possède de nombreux itinéraires cyclables favorisant les déplacements doux. Garer sa voiture sur les pistes cyclables, même avec les feux de détresse, peut mettre en danger les cyclistes. De même, le doublement d’un deux-roues demande d’avoir une bonne visibilité et un espace suffisant pour se rabattre sans mettre en danger le cycliste. Le respect des limitations de vitesse (30 ou 50 km/h en agglomération) est et reste LA règle d’or de la sécurité.
La fragilité du cycliste. 
Si un cycliste se doit d’être vu (gilets, feux de signalisation…), il doit adapter un comportement responsable. Brûler un feu rouge, rouler sur un trottoir ou prendre un sens interdit est interdit et, à fortiori, dangereux. N’oublions pas qu’un vélo, même piloté par un cycliste agile, reste très fragile en cas de collision. Le cycliste se doit d’être patient et d’éviter les zigzags intempestifs, mais il doit aussi s’approprier la route pour éviter les ouvertures de portières intempestives et pouvoir se rabattre en cas de frôlement d’autres véhicules. Quoi qu’il en soit, le piéton est prioritaire sur le cycliste, lui-même prioritaire sur l’automobiliste. Des règles élémentaires de bon sens et efficaces, à pied, à guidon comme au volant, pour vivre et partager la chaussée en bonne intelligence.