:Un réseau fraternel pour lutter contre l'isolement

La Ville et le CCAS lancent un projet de création d’un réseau fraternel dans le quartier de Champclairot-Champommier.

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La Ville et le CCAS de Niort lancent un projet de création d’un réseau fraternel dans le quartier de Champclairot-Champommier pour briser la solitude de certains habitants écartés de toute vie sociale.

« C’est une expérimentation qui tient à cœur à la municipalité, celle de favoriser le lien social dans un monde plus en plus individualiste où il est difficile de vivre lorsqu’on est isolé ou démuni. La notion de fraternité inscrite dans les valeurs de notre République rime parfaitement avec solidarité, pour laquelle œuvre au quotidien le Centre communal d’action sociale. » indique Jacqueline Lefebvre, vice-présidente du CCAS et adjointe au maire aux affaires sociales et familiales.
La collectivité a choisi Champclairot-Champommier, un quartier où règne une mixité sociale et intergénérationnelle équilibrée, pour créer son premier réseau fraternel qui permettra aux habitants de s’entraider et de garder le contact avec leurs voisins. Ce réseau s’adressera à tous celles et ceux qui à un moment de leur vie se retrouvent en situation d’isolement : un nouvel arrivant dans le quartier, une personne âgée, une famille dont la situation économique a basculé…

L'avis des habitants
Tout va commencer par un sondage, du 17 octobre au 18 novembre, auprès d’une centaine d’habitants représentatifs du quartier. Un questionnaire leur sera soumis pour évaluer les besoins de solidarité (composition du foyer, capacité de mobilité, habitudes de loisirs, lien avec le voisinage, connaissance de Champclairot et des temps forts qui l’animent). Anne-Lydie Holtz, adjointe au maire en charge de la Vie participative et de la médiation sociale précise que « les six médiateurs du CCAS, interviendront en binôme, avec un conseiller de quartier volontaire pour collecter les réponses au domicile des habitants. »  A partir de ces données, la Ville imaginera en partenariat avec le centre socioculturel des occasions de « mises en relations qui permettront de recréer du lien ». Marie-Paule Millasseau, conseillère municipale en charge de l’animation socioculturelle, considère que « la mise en place de ce réseau fraternel a tout lieu de figurer dans le projet social du CSC du quartier. Et que celui-ci est activement impliqué aux côtés de la Ville et du CCAS pour faire émerger ce projet. »