:Le stationnement à l’étude

La Ville va désigner en février un prestataire pour réaliser une étude du stationnement en centre-ville et faire des préconisations d’ici fin 2016.

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La Ville va désigner en février un prestataire pour réaliser une étude du stationnement en centre-ville. Celui-ci doit formuler des préconisations d’ici la fin de l’année.

L’appel d’offres a été lancé en décembre : la Ville va choisir en ce mois de février un prestataire, afin de réaliser d’ici l’été un diagnostic qualitatif et quantitatif de l’offre de stationnement existante en centre-ville. Ce prestataire proposera d’ici la fin de l’année un plan d’actions chiffrées sur cinq ans.
« Au-delà de l’attractivité commerciale du centre-ville, c’est aussi un enjeu pour attirer de nouveaux habitants dans l’hypercentre, expose l’adjoint en charge de stationnement et de la mobilité urbaine, Dominique Six.

Le périmètre défini pour cette étude va du jardin des plantes et de la place Denfert-Rochereau, au nord, au centre hospitalier au sud ; à l’est, il inclut la gare et le parking à l’entrée de la rue de Souché ; à l’ouest, il s’arrête au parking Jean-Macé/Mégisserie et au quai Maurice-Métayer. Dans ce périmètre, on compte environ 4 000 emplacements de stationnement payant, sur plus de 6 600 recensés. Cette offre est globalement suffisante. Cependant, on constate des déséquilibres et des insatisfactions dans les usages de ces espaces.

L’étude doit permettre à la municipalité de faire des choix en fonction de ses objectifs. Il s’agit notamment de renforcer l’attractivité de l’offre de stationnement en centre-ville et d’améliorer la lisibilité des tarifs. Mais aussi, de tenir compte des évolutions des déplacements, sachant que la gratuité des transports publics sera expérimentée en 2017.

Le prestataire devra considérer les enjeux spécifiques des pôles d’attractivité du périmètre : le secteur gare/hôpital, la place du Donjon et les Halles, le secteur hôtel de ville-préfecture, le secteur piétonnier…

De plus, les moyens de paiement évoluent avec l’usage de nouvelles technologies, par exemple les paiements du stationnement par smartphone ou par carte bancaire, qui ne sont pas encore proposés sur Niort. La collectivité sera amenée à remplacer son parc de quelque 150 horodateurs qui datent d’une quinzaine d’années.

La surveillance et la gestion du stationnement devront aussi s’adapter, d’autant qu’en 2018, la loi sur la dépénalisation du stationnement entrera en vigueur. À cette date, l’automobiliste qui ne payera pas son stationnement ou dépassera son temps payé ne commettra plus une infraction, mais il devra payer pour ce temps d’occupation. C’est à chaque collectivité que reviendra la responsabilité de fixer cette redevance d’occupation, en fonction de sa politique de mobilité.