:Serli, le numérique de Poitiers à San Francisco

Depuis 1981, Serli apporte aux entreprises son expertise en matière de développement de logiciels sur mesure. Basée à Poitiers et à Niort, elle exporte ses savoir-faire jusqu’à San Francisco.

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Depuis 1981, Serli apporte aux entreprises son expertise en matière de développement de logiciels sur mesure. Basée à Poitiers et à Niort, elle exporte ses savoir-faire jusqu’à San Francisco. Quatre « Serliens » viennent de remporter le premier Hackathon de Niort Numeric.

Créée en 1981 par quatre étudiants poitevins, la société Serli a fait son chemin dans le paysage numérique régional, jusqu’à figurer au rang des SS2I* françaises qui comptent et s’exportent. Parmi ses clients, une grosse start-up de San Francisco, d’autres en Grande-Bretagne, en Suisse et peut-être bientôt en Chine, un marché qu’elle explore avec l’aide du Réseau des professionnels du numérique (SPN). Son expertise porte sur le développement informatique sur mesure, l’innovation externalisée, la recherche & développement et la formation des personnels des entreprises clientes.

Une antenne à Niort
Soixante-quinze « serliens », comme ils se sont baptisés, se répartissent entre le siège du Technopôle du Futuroscope, l’antenne de Niort et dans les locaux de ses clients. « Une spécificité de notre métier, c’est que nos ingénieurs interviennent directement dans les entreprises. On a ainsi 17 ingénieurs placés chez des clients sur Niort. C’est pourquoi il nous fallait être présent sur cette ville où nous travaillons beaucoup avec les grands comptes », explique Anne Roquain, responsable communication chez Serli.

Des virages au bon moment
Pour atteindre une telle longévité dans un secteur qui compte des géants comme Capgemini, Atos, ou Sopra à Niort, et conserver son indépendance, Serli a dû prendre des virages stratégiques. Comme en 2005, quand elle a choisi de se spécialiser dans les technologies Java, Cloud et mobilité (smartphones, tablettes, technologies embarquées, objets connectés…). « Ça nous a permis de prendre le bon virage au bon moment. Entre 2005 et 2006, notre chiffre d’affaires est passé de 1 à 4 millions d’euros. Aujourd’hui, on est à 5 millions », poursuit Anne Roquain.
De bons résultats qui la contraignent malgré tout à toujours traquer la bonne idée et la tendance sur laquelle elle pourrait assoir son avenir. C’est pourquoi la candidature de la région pour le label French Tech a du sens pour elle. « Pour les start-ups, ça facilitera les levées de fonds et ça les aidera dans leurs projets naissants. Pour une société comme la nôtre, c’est une reconnaissance, un coup de projecteur en plus. Il ne peut y avoir que du bon dans ce label ».

Vainqueurs du 1er Hackathon niortais
Serli s’est illustrée dans la sphère numérique avec la victoire de quatre des siens dans le premier HackaNiort, en mars dernier. Florian Pires, Gaëtan Ruault, Mathieu Ancelin (ingénieurs) et Anne Roquin (communication et web design) ont ontenu les suffrages du jury avec l’application Koolicar compagnon qu’ils ont mis au point en 24 heures. Sur le thème "La voiture connectée, imaginez les services de demain", ils ont créé un assistant qui prend en charge la personne dès sa réservation faite. « Avec cette application, on ne vient pas révolutionner le système Koolicar, mais on le complète et on le simplifie par l’usage du smartphone ».
L’application aurait retenu l’attention des représentants de Koolicar présents. « Le contact est établi. Ils nous feront signe s’ils veulent donner suite à notre travail ». Il est aussi là l’intérêt de Niort Numeric.


* SS2I : Société de services en ingénierie informatique.



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