:Des idées pour rendre Niort attractive

Samedi 5 février 2011, le deuxième atelier Agenda 21 avait pour thème «rendre Niort attractive et moteur de son développement». Une trentaine de personnes étaient au rendez-vous.

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Samedi 5 février 2011, le deuxième atelier Agenda 21 avait pour thème  «rendre Niort attractive et moteur de son développement». Une trentaine de personnes étaient au rendez-vous.


Comment permettre un accès aux sports, aux loisirs, à la culture et aux arts pour tous ? Comment rendre plus conviviaux nos espaces publics ? Comment développer le tourisme, les métiers du développement durable, les activités économiques ? Comment favoriser la place des jeunes ? Telles étaient les questions du jour.

L’attractivité de Niort. Un participant souligne : «C’est une ville à la campagne. On oublie que c’est une des plus grandes zones ornithologiques d’Europe. Le Marais poitevin est très porteur en termes d’images».
Enthousiasme partagé par une dame qui ajoute : «Niort doit aussi être attractive de l’intérieur, sa richesse historique est méconnue. Il est essentiel de réhabiliter une partie du patrimoine privé qui pénalise l’attractivité de la ville».
Pour ce directeur d’un site touristique, l’attractivité «doit dépasser le cadre de la commune, c’est un territoire dans son entier qu’il faut défendre».

L’art et la culture. Un autre groupe débat de la place de l’art et de la culture dans leur vie.  «Les transports en commun ne sont pas suffisamment accessibles notamment pour les personnes handicapées ou les jeunes. Quand mon fils rentre du cinéma, il n’y a plus de bus ! On pourrait mettre en place une ligne qui circulerait la nuit…».
Tous semblent d’accord sur l’importante diversité culturelle du territoire et plébiscite le talent incontestable des graffeurs niortais : «Leur travail est reconnu en France. Il faut les soutenir, c’est un créneau innovant de la culture urbaine».

Métiers durables. L’éco-agriculture est abordée par un membre d’une association qui s’étonne du manque d’engouement pour le maraîchage et plus particulièrement la culture du lin. «Le lin se situe en toute première place sur l’échelle écologique, il y a des producteurs dans les Deux-Sèvres qu’il faudrait encourager».
Les Amap, Associations pour le maintien d'une agriculture paysanne, sont citées: «Niort est concurrencée par les produits vendéens, le réseau des Amap pourrait être une solution».
Certains pensent que des formations en éco-savoir seraient intéressantes à proposer sur le territoire : «l’université favorise le secteur tertiaire, mais on pourrait aussi développer les filières qui conduisent aux métiers manuels, à l’artisanat...».



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