:Cultiver le cadre de vie niortais

Vendredi 11 février, les Niortais présents au 4e atelier Agenda 21 ont débattu du cadre de vie des habitants.

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Vendredi 11 février, les Niortais présents au 4e atelier Agenda 21 ont débattu du cadre de vie des habitants. Les échanges ont porté sur la préservation de la biodiversité, la protection de la Sèvre et du Lambon, la valorisation du patrimoine architectural et paysager, le développement d'une urbanisation cohérente, ou encore la préservation de la tranquillité publique.

La nature en ville
Niort et son territoire recèlent une biodiversité exceptionnelle, unique et précieuse. « Nos déplacements en ville génèrent des pollutions qui peuvent être résorbées en partie grâce à la présence des plantes qui recyclent l’air. C’est une ressource vitale pour maintenir notre cadre de vie ! ».
Un participant note que « la ville n'est pas souvent perçue comme lieu d'accueil de la biodiversité. Pourtant, celle-ci est présente dans nos parcs et nos jardins et joue parfois le rôle de refuge pour certaines espèces d’insectes ou d’oiseaux » et d’ajouter « qu’il faudrait réintroduire les abeilles. Leur activité de pollinisation permet une reproduction naturelle des plantes ».

Le Jardin des plantes, le marais du Galuchet, la Coulée verte sont autant de lieux « à réhabiliter, ou entretenir pour que la nature reprenne ses droits ».
Dans les zones abandonnées du marais, « on pourrait développer la culture de l’osier » connu des éco-constructeurs pour ses qualités isolantes. Mais aussi  « développer les plantes d’essence locale que sont le cresson, l’angélique, la mogette, et qui par leur exploitation maintiennent une forme d’activité économique ».

La Sèvre et le Lambon
Le Lambon semble être un cours d’eau assez « méconnu » des participants et son accès aux berges « difficile » en raison des propriétés privées qui le bordent. L’idée d’organiser « des sorties scolaires » accompagnées « d’un peu plus de communication auprès des habitants » fait son chemin. La Sèvre inspire de nombreuses idées comme l’implantation de guinguettes, de pédalos sur la base nautique « qui ne font pas de bruit et ne polluent pas ». La réintégration d’espèces animales comme l’anguille ou la grenouille est évoquée ainsi que le développement du bois de chauffage (frêne, saule…) et l’utilisation de la voie fluviale comme moyen de transport.
Une participante propose la création d’un « marché flottant où l’on pourrait y vendre les produits locaux ».

Patrimoine architectural et naturel
L’aménagement urbain et la valorisation du patrimoine historique sont des enjeux majeurs du développement durable. Une participante suggère de faire appel à « des historiens de l’art pour réhabiliter l’existant ».
Les patrimoines linguistique, culturel, ouvrier, agricole pourraient se retrouver dans un « espace de partage dédié à leur transmission ». Un pôle nature et patrimoine ?

Qualité de vie et tranquillité  publique : restaurer les équilibres
Une jeune femme fait remarquer qu’elle aime beaucoup sa ville « j’ai envie qu’elle s’inscrive dans une perspective plus ancrée dans le développement durable et cela passe par exemple par une meilleure utilisation du centre-ville ». Des propositions abondent: « le développement des marchés de quartier », « ne pas tout concentrer sur la place de la Brèche en incitant les restaurateurs ou les bistrotiers à s’implanter dans d’autres quartiers », « améliorer la signalétique »,  «encourager la venue de spectacles populaires décentralisés dans d’autres lieux culturels», « relier les quartiers entre eux par des pistes cyclables, par exemple du CAC à la cale du port », « faciliter l’intégration des nouveaux arrivants en leur offrant des billets gratuits pour découvrir les musées, la piscine, le CAC …».
Le sujet est vaste et les idées ne manquent pas.

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