:Camille Sullet, un Niortais passionné de musique

Le batteur du groupe Archie Deep, Camille Sullet, évoque sa passion pour la musique en général et la batterie en particulier.

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Photo de Camille Sullet © Emmanuelle Brisson

C’est avec les traits un peu tirés pour cause de concert donné la veille que Camille Sullet se prête au difficile exercice de l’interview du matin. Mais le batteur du groupe Archie Deep and the Monkeyshakers retrouve vite de la pétillance lorsqu’on évoque avec lui sa passion pour la musique en général et la batterie en particulier.

Niortais de coeur et d’esprit, le jeune homme découvre très tôt l’instrument qui lui colle aujourd’hui à la peau de fûts. “À 8 ans, j’ai découvert la batterie. J’ai eu la chance d’avoir un papa plutôt mélomane et pratiquant la guitare. Je me souviens de photos de moi enfant assis sur une batterie, mais aussi de la passion que j’éprouvais pour le batteur de Police et de son style unique et innovant.” Après ses études à Niort, Camille intègre la prestigieuse Drum School Lajudie de Limoges où il perfectionne son style : “J’y ai beaucoup appris, notamment la manière d' apporter de la douceur à mon jeu grâce au jazz. Une très bonne école de la vie!” Camille travaille ensuite dans les assurances pendant quelques années, mais sent bien que là n’est pas sa vie, que quelque chose d’autre l’attend ailleurs. Sa rencontre avec Arthur, le guitariste chanteur rock’n’roléronais et son intégration au groupe Archie deep and the monkeyshakers va changer la donne : “En trois ans, nous avons fait 400 concerts, et avons même enregistré notre dernier album dans les mythiques Ardent studios de Memphis (Tennessee, États-Unis), là même où ZZ Top, Led Zeppelin, James Taylor ou Bob Dylan ont eux aussi enregistré. Ce qui est di cilement conciliable avec un travail régulier. J’ai donc décidé de m’investir totalement dans le projet.” Désormais en duo, le groupe cherche sa patte musicale en enregistrant dans différents studios de l’hexagone afin de reproduire ce son particulier dégagé en live, entre White stripes et Black Keys.

Camille, quant à lui, est désormais intermittent et vit de sa passion. Il donne aussi des cours de batterie dans l’école de Frontenay-Rohan-Rohan qui a vu naître celle-ci : “J’aime l’idée de donner au même endroit où l'on a reçu. C’est aussi là que vivent mes parents et que se trouve mon Home studio. C’est un lieu où j’aime me ressourcer, travailler seul sur des compos ou des projets plus personnels. J’y réalise actuellement de petites vidéos pour Internet où je montre ce que je sais faire. Cela me permet de valoriser ma technique, mais aussi les marques qui sont en partenariat avec moi.” Un lieu où l’on garde le pied sur terre ou sur la pédale, c’est selon… Camille concède avoir d’autres rêves : “Mes influences musicales sont multiples, du jazz au rock en passant par le funk. De fait, dans le futur, je me verrais bien en batteur de session. Je trouve cela fascinant, car cela demande une rigueur technique, une maîtrise et une adaptation à de multiples styles musicaux. J’aime l’idée de devenir un batteur tout-terrain.”

portrait chinois

  • Un artiste ? Sting.
  • Un tatouage ? Mythologie grecque.
  • Une chanson ou un morceau inavouable ? À nos actes manqués (aïe, pas très rock n' roll).
  • Un rêve ? Ressentir toute ma vie cette sensation de bonheur que me procure la musique et la partager.
  • Niort ? Mes racines.