:Agenda 21 de la culture : effet de pub ou démarche innovante ?

L'Agence régionale du spectacle vivant et Premier'Acte ont animé le 27 janvier une journée d'information sur la mise en place par les collectivités d'un Agenda 21 de la Culture.

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Jeudi 27 janvier 2011, l'Agence régionale du spectacle vivant et Premier'Acte* ont tenu au centre Du Guesclin une journée d’information sur l’Agenda 21 de la Culture. Ce rendez-vous était l’occasion d’échanger et de faire le point sur l’opportunité d’intégrer le volet culturel comme pilier de développement durable à une politique publique.

Une cinquantaine de personnes a répondu à l’appel et a donc pu débattre et partager des expériences sur cette dynamique engagée dans les villes.

Agenda 21 de la Culture, de quoi s’agit-il ?
En 2004, des représentants de gouvernements et de villes du monde entier se sont donnés rendez-vous à Barcelone pour rédiger et adopter comme document de référence « l’Agenda 21 de la Culture ». Cet  outil rassemble 67 articles qui couvrent les domaines des droits de l'Homme, de la diversité culturelle, du développement durable, de la démocratie participative et de la création de conditions pour la paix.

Nicolas Marjault, adjoint à la Culture à la Ville de Niort a ouvert le débat en rappelant que l’équipe municipale a fait de la culture sa priorité en matière de politique publique et a insisté sur l’importance de réintroduire le facteur « temps» dans le champ culturel. Christelle Blouët, coordinatrice du réseau Culture 21 a d’ailleurs demandé à chacun des participants de prendre le temps de lire à voix haute l’intégralité des 67 articles. A leur lecture, on découvre « que la diversité culturelle est pour le genre humain aussi nécessaire qu’est la biodiversité dans l’ordre du vivant », ou encore que « la liberté culturelle des individus et des groupes est une condition essentielle à la démocratie » et qu’elle permet « l’épanouissement personnel intégral ».

A ce jour, Niort fait figure de proue tant peu nombreuses sont les collectivités engagées dans ce processus. La Ville d’Angers a également relevé le défi.  Étienne Mackiewicz, adjoint à la direction Action culturelle de la Ville d'Angers a présenté la démarche adoptée par sa collectivité. Il a évoqué avec beaucoup de sincérité les atouts mais aussi les réelles difficultés d’application rencontrées dans la mise en œuvre.
Etre précurseur implique souvent d’essuyer quelques tempêtes… 

*Agence conseil des entreprises culturelles