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DÉCOUVERTES . FESTIVALS . CINÉMA . PARTICIPATION . MARCHÉS . CENTRE-VILLE . PROPRETÉ . SANTÉ . COMMERCES . DÉVELOPPEMENT DURABLE . EXPOSITIONS ASSOCIATIONS . DÉMARCHES . SOLIDARITÉS . SÉCURITÉ . ACTUALITÉS . LOGEMENT . ACTIVITÉS . QUARTIERS . INTERACTIVITÉ . MULTIMÉDIA . PARENTS ENFANTS . RENCONTRES . PATRIMOINE . TOURISME . SOCIAL . PROJETS . ÉCONOMIE . HANDICAP . VACANCES . ÉDUCATION . NATURE . ENTREPRISES . FAMILLE . TRAVAUX . MUSIQUE . SERVICE PUBLIC . SPORT . EMPLOI . EXPRESSION . HISTOIRE . CITOYENNETÉ . VIE QUOTIDIENNE . LOISIRS . DÉMARCHES . TRANSPORTS
WWW.VIVRE-A-NIORT.COM / Le magazine municipal d’information MARS 2015 / N°245

L’EXEMPLE VIEN T D’EN HAUT
Les quatre clubs niortais de plus haut niveau signent une convention avec la ville. Au-delà de leurs performances, ils sont incités à jouer un rôle social. P. 13

DANS CE NUMÉRO

REGARD SUR P.16
Niort ville numérique
Tour d’horizon de l’actualité de notre territoire dans ce domaine très évolutif : de la politique municipale aux rencontres Niort Numeric, du lancement d’une start up à un projet collectif pour les seniors.

MUSIQUES ACTUELLES p.23
Nouvelles scènes
Notre ville sera au centre de l’actualité musicale la plus fraîche, à l’occasion du festival Nouvelles scènes du 17 au 21 mars.


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Retour en images
CHAQUE MOIS, RETROUVEZ EN IMAGES LES ÉVÉNEMENTS QUI ONT FAIT VOTRE ACTUALITÉ.

1. Inauguration d’“Au bled Al Cham”. Ce restaurant de cuisine orientale ouvert dans le quartier du Clou-Bouchet a été inauguré le 15 janvier en présence d’élus de la Ville dont Dominique Jeuffrault. La CAN lui a décerné le 3 février un Trophée des quartiers. Cette distinction met en valeur trois créateurs d’entreprise en zone sensible.

2. La galette des rois. Elle a été offerte par les boulangers de Nior t le 19 janvier dans le salon d’honneur de l’Hôt el de V ille, en pr ésence des élus, du conseil municipal enfant et d’invités.

3. François Gabart. Le 23 janvier, de nombreux Nior tais de tous âges sont venus rencontrer le navigateur de Macif dans le salon d’honneur de l’Hôtel de Ville.

4. Consultation sur les rythmes scolaires. Samedi 17 janvier, une soixantaine de personnes ont participé à la matinée d’échange du 17 janvier animée par l’adjointe à la vie scolaire, Rose-Marie Nieto en présence du maire.

5. Plan local d’urbanisme. Une centaine de personnes a participé aux réunions publiques sur le plan local d’urbanisme, lundi 9 février.

Retrouvez l'actualité des élus sur le site : vivre-a-niort.com

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AVANT-PROPOS

MUTUALISONS !
JÉRÔME BALOGE MAIRE DE NIORT PRÉSIDENT DE L’AGGLOMÉRATION DU NIORTAIS

''La mutualisation, c’est la réponse à un enjeu crucial : un territoire plus fort, plus dynamique, plus attractif''
La mutualisation, c’est le moyen de renforcer les liens entre nos communes et notre agglomération ; des collectivités très proches qui forment un même territoire à défendre et à valoriser. Alors que les réformes se succèdent d’un gouvernement l’autre et que le flou augmente quant aux compétences des collectivités locales et aux moyens de les financer, l’agglomération s’affirme comme une collectivité d’avenir, solidaire et protectrice des communes qui y participent. Dès lors, la mutualisation devient un moyen utile pour conforter un territoire plus que jamais commun. Nécessaire pour éviter les empilements administratifs et rendre un service public efficace et économe de l’argent public. C’est enfin la réponse à un enjeu crucial : un territoire plus fort, plus dynamique, plus attractif. Car autour de nous, de nombreuses intercommunalités ont depuis longtemps entamé cette démarche et notamment les autres agglomérations chef-lieu. L’agglomération niortaise forte de 120 000 habitants, de 45 communes et 850 km² a enfin entrepris cette démarche. Nous avons tous à y gagner. Au cours du premier trimestre, tous les conseils municipaux de l’agglomération ont débattu d’un schéma de mutualisation. C’est le cas à Niort, lors du conseil du 2 février dernier, qui a émis un avis favorable. Le 16 mars prochain, c’est le conseil d’agglomération qui aura à l’adopter définitivement. Enfin, chaque année, ce plan de mutualisation sera renforcé et débattu et un point d’étape sera rendu public. La mutualisation, c’est en réalité la mobilisation de tout un territoire qui nous unit et nous renforce collectivement.
La Communauté d’agglomération révise également ses documents et ses projets après son élargissement à de nouvelles communes. C’est une étape nécessaire ; l’occasion d’un travail d’harmonisation et de cohésion de l’ensemble de notre territoire. C’est aussi l’opportunité d’une ambition nouvelle en matière de développement économique. Niort et son agglomération avancent ; ensemble et d’un même rythme.

LES VOEUX DU MAIRE > La cérémonie des voeux du Maire se tiendra au Centre de Rencontres de Noron, samedi 24 janvier 2015 à 11 h.

VOS RUBRIQUES / MARS 2015 / N°245

AVANT-PREMIÈRE ...............................................................................................4
LES PUCES MOTOS ONT 30 ANS. > P.4
Le festival Impulsions, la fête des plantes et les autres actualités.

TERRITOIRE ...............................................................................................8
À NIORT > P.8
Le diagnostic sur la commune.

VILLE OUVERTE ...............................................................................................9
ÉLECTIONS DÉPARTEMENTALES > P.10
Elles auront lieu les 22 et 29 mars

REGARD SUR ............................................................................................16
NIORT, VILLE NUMÉRIQUE > P.16
Tour d'horizon de ce domaine en évolution.

PAROLES D'ÉLUS ............................................................................................21

ÉCOUTEZ-VOIR ............................................................................................22
NOUVELLES SCÈNES > P.23

RENCONTRE ............................................................................................28
ISABELLE GROSSE > P.28
Portrait.


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PERMANENCES DES ADJOINTS
Vous pouvez joindre les adjoint(e)s au Maire en composant le : 05 49 78 75 09 ou 05 49 78 73 47
BOITE AUX LETTRES
Vous pouvez adresser un courrier à Monsieur le Maire en le déposant dans la boîte aux lettres, place de l’Hôtel-de-Ville ou par e-mail : secretariatdumaire@mairie-niort.fr

MAGAZINE MUNICIPAL D’INFORMATION
Direction de la communication de la Ville de Niort - Hôtel de Ville, place Martin-Bastard - CS 58755 - 79027 Niort Cedex. Tél. 05 49 78 74 87.

Directeur de la publication : Jérôme Baloge, Maire de Niort Directeur de la rédaction : Bruno Paulmier Rédactrice en chef : Véronique Duval Rédacteur en chef adjoint : Karl Duquesnoy Journaliste : Jean-Philippe Béquet Assistante de rédaction : Anne-Cécile Rescourio Ont participé à ce numéro : Véronique Amans, Christophe Bernard (photos), Darri (photos), Alexandre Giraud (photo), Maria Guillon Photographe : Bruno Derbord Création / Réalisation : Agence Capsule / Agence Glyphes - Niort Impression : Imaye Graphic - Laval Distribution : Adrexo - Niort Numéro d’ISSN : 1261 - 8705.
Dépôt légal à parution.

CE MAGAZINE EST DIFFUSÉ À 35 000 EXEMPLAIRES.


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AVANT-PREMIÈRE

RENDEZ-VOUS

8 MARS //
Journée de l’aéromodélisme. L’aéro modelclub niortais vous invite à découvrir une cinquantaine d’objets volants identifiés. Avions, hélicoptères, aéroglisseurs, drones pilotés par des pratiquants expérimentés voleront dans la salle omnisports de la rue Barra toute la journée. L’aéromodélisme se pratique en sport de compétition ou en loisir. Il est accessible dès 12 ans. Démonstrations, conseils de 10 h à 12 h et de 14 h à 17 h. Rens. : 06 77 00 87 07.

8 MARS //
Bourse aux oiseaux. Ce dimanche toute la journée, éleveurs amateurs et passionnés d’oiseaux de cages et de volières se retrouvent pour la bourse nationale d’échanges. L’occasion pour les visiteurs d’admirer des individus d’exception et de recueillir des conseils sur l’élevage en cage. Ouverture de 9 h à 18 h. Gratuit pour les moins de 12 ans.

28 & 29 MARS //
Salon du vin, de la gastronomie et du chocolat. Pour sa 9e édition, le salon épicurien organisé par le Lion’s club Val de Sèvre annonce la venue d’une centaine d’exposants à Noron. Des producteurs régionaux, des sommeliers présenteront ce qui se fait de mieux dans le domaine. Les maîtres mots sont convivialité et solidarité. Cette année, les bénéfices seront versés aux sections handisports des clubs : les Chamois, le stade Niortais rugby, l’AS basket, Niort tennis de table et le Golf club. De 10 h à 19 h à Noron.

29 MARS //
40e parcours du coeoeur. La Fédération française de cardiologie compte plus de 200 clubs sur l'ensemble du territoire. Ils accompagnent les patients et les aident à se réadapter après un accident cardiovasculaire. Pour sensibiliser le grand public, le Club Coeur et santé des Deux-Sèvres organise une matinée sportive. Un parcours d’environ 6 km (aller-retour) est proposé sur le chemin blanc des Chizelles à la Roussille. Libre à chacun de marcher, courir ou pédaler. Contact : tél. 05 49 79 08 11. Rendez-vous à partir de 9 h, parking des Chizelles.

21 ET 22 MARS PAR JEAN-PHILIPPE BÉQUET
ON EN PINCE POUR LES PUCES
LES PUCES MOTOS FÊTENT LEURS 30 ANS, LES 21 ET 22 MARS, AU PARC DES EXPOSITIONS DE NORON. UNE ÉDITION ANNIVERSAIRE QUI RÉSERVERA QUELQUES SURPRISES À SES VISITEURS.
Cela fait 30 ans que, le 3e week-end de mars, les Puces motos rassemblent une foule de motards et de spectateurs à de Noron. Ils étaient 50 000 l’an passé à venir chiner des pièces anciennes, admirer nouveaux modèles et engins de collection, échanger des bons plans, applaudir les spectacles... Une longévité et un succès qu’Isabel Araujo, présidente du MCP Les Pucerons, le club organisateur, explique avec simplicité et modestie : “On est passionnés et on a envie de faire plaisir, autant aux visiteurs qu’aux exposants. Et puis, on est un groupe très soudé, c’est notre force.” Un succès qu’elle traduit aussi par la gratuité de l’événement. Des Puces motos qui, au fil des éditions, se sont imposées parmi les plus importantes de France. La convivialité et le bouche-à-oreille ont fait leur oeuvre. On y vient de tout l’hexagone. De l’étranger aussi : “On a des Anglais qui prennent des vacances tous les ans pour venir, des Belges, des Polonais…” Pour marquer leur 30e anniversaire, les 21 et 22 mars prochains, les Puces réserveront de belles surprises à leurs visiteurs. Lesquelles ? “On ne dévoile rien. Il faudra venir pour le savoir, sinon ce ne seraient pas des surprises”, avance Isabel Araujo.

DEUX TONNES DE FRITES, RECORD À BATTRE
350 exposants déployés sur 16 000 m² accueilleront les fondus de matériel récent et ancien, les amateurs de bourse d’échange. À l’extérieur, des stands, encore des stands, mais aussi de nombreuses animations. Le Urban Trial show donnera deux représentations de son spectacle acrobatique sur un camion aménagé, le samedi à 14 h 30 et 17 h, le dimanche à 11 h, 14 h 30 et 17 h. Sur le plan d’eau, on assistera à des démonstrations motonautiques. La scénariste Cathie dédicacera ses albums BD Moto râleuse. La banda Les Di-Sonnants animera les allées, des jeux attendront les enfants et les espaces restauration tenteront de battre le record des 2 tonnes de frites vendues les années précédentes.

Et toujours, le grand repas concert du samedi soir et la consigne tenue par le club des Roule Benèzes, pour les casques et les blousons. Important, les Puces contribueront, cette année, à la campagne 2015 du don du sang, avec une collecte le samedi matin, de 10 h à 13 h.

Samedi 21 mars, de 9 h à 20 h et dimanche 22 mars, de 9 h à 18 h. Gratuit. Rens : Isabel-araujo@sfr.fr et sur www.motoclub-pucerons.fr

Aux puces motos, on vient de partout pour trouver la pièce rare.

27 MARS PAR ANNE-CÉCILE RESCOURIO
Les Souchéens réinventent le carnaval

À Souché, comme le veut la tradition, on brûle le bonhomme Carnaval pour marquer l’avènement du printemps. Plus qu’un défilé costumé, l’événement prend des allures de spectacle vivant sur fond de légende. Il se murmure que la mascotte serait apparue dans la cour de l’école Jean-Mermoz. Depuis, écoliers, collégiens et Souchéens s’appliquent à étoffer la légende. Souvenez-vous : en 2012, on découvrait d’anciennes carrières d’extraction de pierres au milieu de la cour. “Lors des fouilles, on retrouva Monsieur Carnaval, Sally la salamandre et autres vestiges”, raconte Valérie, coordinatrice du projet au centre socioculturel de Souché. Pour faire revivre ces trouvailles, la compagnie Mirludo a guidé les petites mains des maternelles
Tapisseries, bandes sonores, poteries seront exposées sur les parcours qui mènent des écoles au parc Camille-Richard. Sur place, des élèves de la classe Arts de rue du collège Gérard-Philipe assureront une partie des animations. La parade se poursuivra jusqu’à la maison de quartier qui accueillera le “carnabal” à partir de 18 h 30.
Départ vers 16 h 15 depuis les écoles E. Proust et J. Mermoz. En cas de pluie, le carnaval sera reporté au 3 avril.


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AVANT-PREMIÈRE


19 MARS PAR JPB
Quand Brizeaux rime avec bio
Passez donc faire vos emplettes de bons produits au marché bio des Brizeaux. La prochaine édition aura lieu jeudi 19 mars, de 16 h à 19 h, allée Vasco-de-Gama, à côté de la chaufferie bois. Organisé par le conseil de quartier Nord, il présentera une quinzaine de producteurs locaux, tous labellisés bio, sélectionnés par l’Amap des Paniers de la Sèvre, coorganisatrice de l’événement. Sur les stands : des fruits, des légumes, de la viande, du pain, du fromage… Nouveau cette année : des escargots, des oeufs, du chocolat. L’association des parents d’élèves de l’école des Brizeaux tiendra la buvette qui proposera un espace pause avec tables et chaises. Sur scène, des musiciens assureront l’animation. Dès la sortie des classes, à partir de 16 h, les élèves de l’école voisine seront invités à venir prendre un goûter nature. Les prochains marchés bio auront lieu au même endroit le jeudi 4 juin, pendant la Semaine du développement durable, et le jeudi 15 octobre, dans le cadre de la Semaine du goût. Cette initiative s’inscrit dans la volonté de la Ville d’essaimer ces petits marchés dans tous les quartiers, chacun avec une identité propre.
Jeudi 19 mars, de 16 h à 19 h.

28 ET 29 MARS
America Niort
Cadillac rose, tracteurs géants et danse country. Les passionnés de culture américaine, côté gros moteurs, belles carrosseries et rock’n roll seront servis par la 15e édition d’America Niort, organisée pour la 5e fois à Noron. L’association US bielles rassemble une trentaine d’exposants, une centaine de voitures, des motos Harley… On pourra assister à une séance de Tracteur pulling, “de gros engins très bruyants avec des moteurs de 8 000 chevaux”, détaille Didier Fradin, l’un des membres de l’association. Sur une scène se produiront groupe de rock américain et troupe de danse country. L’an passé, environ 6 000 personnes se sont imaginées sur la route 66, direction la Californie, via le Kansas, l’Oklahoma, le Texas…


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AVANT-PREMIÈRE

14 MARS PAR JEAN-PHILIPPE BÉQUET
Recyclage rock & roll
Les chiffres sont éloquents. Nous achetons individuellement, chaque année, 22 kilos d’équipements électriques et électroniques (3E). Des téléphones, des ordinateurs, des sèche-cheveux, des imprimantes… qui, tôt ou tard, se transforment en D3E (D = déchets). Le problème est de savoir qu’en faire, car ils contiennent quantité de métaux lourds et de matériaux polluants. Pour sensibiliser le public au nécessaire recyclage de ces déchets peu anodins, huit étudiants de 2e année du département HSE (Hygiène, santé, environnement) de l’IUT de Niort organisent le “Recycling project”. L’opération consiste dans la collecte volontaire de ces objets et, pour chaque dépôt, à offrir en échange une place pour un concert au Camji, le 14 mars, en soirée. Plusieurs points de collecte et d’information seront installés au Pôle universitaire dès le 23 février. On pourra également déposer son objet électronique à l’entrée du Camji le soir même du concert, avec à l’affiche The Struts et Late Monkeys. L’an passé, les étudiants niortais avaient collecté deux tonnes de D3E.
Concert à 21 h. Gratuit si vous déposez un D3E. Sinon entrée 10 €.

18 ET 19 MARS PAR KD
CAMPUS EN FESTIVAL :
Il y a des cloisonnements naturels entre la ville et l’université. Le but est de faire venir les gens sur le campus et inversement, de faire sortir les étudiants”, explique Lionel Poutaraud, chargé d’actions culturelles à l’université de Poitiers. Campus en festival aura lieu du 18 au 19 mars. Les six étudiants en master 1 à l’Iriaf (Institut des risques industriels, assurantiels et financiers) se sont démenés et ont concocté un programme touche-àtout. “Le projet nous a permis de rencontrer beaucoup de gens, de faire face à des problèmes concrets, comme trouver une salle libre pour la pièce de théâtre en quelques mois…”, témoigne Antoine Chelini, l’un des six. Ils viennent tous d’horizons lointains, voire de l’étranger : le petit groupe compte une Chinoise et un Sénégalais.
ILS ONT MIS LE PAQUET ! Le programme prévoit pêle-mêle : don du sang, tournoi de jeux vidéos, théâtre, concerts (avec Nouvelles scènes), repas, course à pied…
Retrouvez le détail du programme sur le site vivre-a-niort.com

19 MARS PAR JPB
Une autre vision des déchets
Pour expliquer les nouvelles pratiques, les innovations et les enjeux de la gestion des déchets, le département HSE (Hygiène, santé, environnement) de l’IUT de Niort organise un colloque gratuit, le jeudi 19 mars, toute la journée. Baptisé “Zero waste, une autre vision du déchet”, ce temps d’échange de connaissances et de bonnes pratiques sera ouvert à tous : professionnels et acteurs locaux du secteur des déchets, techniciens et élus des collectivités, entrepreneurs, étudiants et grand public. Le matin, de 10 h à 12 h, trois conférences viendront expliquer la démarche “Zéro waste”, l’économie circulaire, les enjeux majeurs de la gestion des déchets. L’après-midi, deux tables rondes aborderont la limitation de la production de déchets et leur valorisation. Parmi les intervenants : l’Ademe, l’Institut de l’économie circulaire, l’Arec (Agence régionale d’évaluation environnement et climat), le Pôle des Éco-industries, la CAN…
Des acteurs de la filière tiendront des stands. Le public désireux de participer aux conférences et ateliers devra s’inscrire sur le site www.colloquezerowaste.fr
Gratuit. Renseignements auprès de Monique Johnson, 05 49 04 47 71.


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DU 6 AU 9 MARS PAR KARL DUQUESNOY
NOUVELLES IMPULSIONS POUR L’ÉGALITÉ
COMME CHAQUE ANNÉE AUTOUR DU 8 MARS, DATE DE LA JOURNÉE INTERNATIONALE DE LA FEMME, LE FESTIVAL IMPULSIONS SE RAPPELLE À NOTRE BON SOUVENIR.
Mr K et le bal des illusions, le 7 mars au Moulin du Roc.
Du 6 au 9 mars, ce sera la 8e édition du festival Impulsions, une manifestation qui cherche à intensifier la transmission de son message féministe. “Il faudrait que toutes les associations appliquent la réflexion sur la mixité dans leur propre structure”, soutient Christine Antoine, la présidente. Elle y annoncera le lancement de l’année de l’Egalité et la mise en place d’un Forum sur ce thème, pour l’année prochaine en Poitou-Charentes.

POUR TOUT PUBLIC
Le programme du festival sera concentré sur deux lieux principaux, sur le thème “De la mixité à l’égalité”. Le vendredi, au musée d’Agesci : expos, conférence et film autour des femmes dans la Résistance, avant le spectacle Nouveau héros de Nicolas Kerszenbaum. Le samedi, nous retrouverons les Soeurs de la Perpétuelle indulgence au marché, drôles et provocantes. Puis, au Moulin du Roc, entre la placette et la petite salle de cinéma : stands associatifs, conférence et trois spectacles : La robe de papier, Mr K et le bal des illusions de Jérome Marin avec la compagnie L’eau qui dort ainsi que Le bouton de rose de Sophie Accaoui. “Des représentations tout public, assure la présidente. La poésie permet à tout le monde de s’y retrouver.” Il n’y a pas d’âge pour se libérer des stéréotypes. Impulsions insiste sur la dimension humaine des artistes choisis : “Ainsi nous encourageons les gens à traîner après les spectacles, pour se parler. Le sujet ne connaît pas de frontières entre nos vies publiques et privées. Cela explique sans doute les résistances.” Le dimanche 8 mars, projection du film Les femmes du bus 678 au Moulin du Roc. L’association travaille, avec La cie du mauvais genre, à la création d’un conte, Le château de sable, sur le thème des violences conjugales du point de vue de l’enfant. Les scolaires seront invités à une lecture le lundi 9 mars.

Dates, horaires… la programmation est sur vivre-a-niort.com

RENDEZ-VOUS 28 MARS //
L’impératif don du sang. C’est dans un contexte de besoins grandissants que va se dérouler la campagne annuelle de don du sang. L’EFS (Établissement français du sang) et les deux Rotary clubs de Niort, partenaires de l’événement, vous attendent, samedi 28 mars, de 9 h à 18 h, à la Chambre de commerce et d’industrie, place du Temple. Toute personne de 18 à 70 ans, en bonne santé et munie d’une pièce d’identité, peut venir donner. Toute la journée, des membres des Rotary clubs parcourront le centre-ville pour informer sur la nécessité du don. Des danseurs, musiciens et clowns animeront la place du Temple pour faire aussi de cette collecte un événement festif. L’EFS de Niort récolte annuellement environ 250 poches de sang durant cette journée. En baisse ces dernières années, les besoins repartent à la hausse (+ 2 %) quand les donneurs deux-sévriens sont de moins en moins nombreux. D’où l’importance de cette campagne dont l’objectif sera aussi de recruter de nouveaux volontaires.

28 ET 29 MARS PAR KD
On n’est pas bien là ? Tranquilles, au jardin

Chaque année, ce sont 8 000 spectateurs qui se pressent à Noron pour la Fête des plantes de la société d’horticulture des Deux-Sèvres. La 32e édition se tiendra les 28 et 29 mars, sur le thème “Jardins, sources de bien être”. “Il faut le voir sous plusieurs angles”, indiquent les organisateurs. Les plantes et leur vertues médicinales et aromatiques, d’abord, ou alors plus simplement les légumes “faits maison” bons pour la santé. Ou encore l’influence des espaces de vie verdoyants, surtout en ville, sur le bienêtre des personnes. “On a par exemple constaté des améliorations, dans des cas de maladie d’Alzheimer, directement liées aux jardins qui sont les repères mémoriels des cycles du temps”, indique Joël Bolteau responsable communication de la société. Jardinés ou non, les espaces verts sont aussi des rendezvous de convivialité, d’échanges intergénérationnels qui font du bien… Le thème très vaste sera décliné par la centaine d’exposants et les conférenciers.
“La manifestation a pour vocation de provoquer des rencontres directes entre producteurs et acheteurs, sans intermédiaires, explique Jean-Claude Vallet, organisateur. On pourra notamment en profiter dans notre espace restauration où les produits sont goûtus.” En préambule le 19 mars à 20 h au centre Du Guesclin, conférence de Michel Racine “Jardins de soins, jardins de bien être”. Gratuit.

Le programme complet des conférences sur vivre-a-niort.com


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TERRITOIRE
AGRICULTURE PAR KARL DUQUESNOY
NIORT, LA VILLE À LA CAMPAGNE
LA CHAMBRE D’AGRICULTURE DES DEUX-SÈVRES A RENDU SON DIAGNOSTIC D’ACTIVITÉ DE LA FILIÈRE SUR LA COMMUNE. CONSTAT ET ANALYSES.

Au cours de l’été 2014, la Ville a commandé à la Chambre d’agriculture des Deux-Sèvres un diagnostic global sur la situation de l’agriculture sur la commune. Une étude obligatoire dans le cadre de la révision du Plan local d’urbanisme. Premier enseignement, sans surprise, comme partout ailleurs en France, “on constate une baisse de la surface dédiée à l’agriculture, présente Magali Prévost, conseillère en aménagement et urbanisme. L’extension de la ville grignote du foncier, c’est normal”. “Mais ce n’est pas une fatalité en proche périphérie, ajoute Jérôme Baron, responsable du pôle économie et territoire. Nous pouvons revenir à plus de concentration de l’habitat et éviter un certain gaspillage de terres agricoles.”
Notre commune centre présente un équilibre très particulier. “Même si le poids relatif de l’agriculture diminue, il reste important par l’espace occupé et le volume d’activités : c’est un peu la ville à la campagne, détaille Jérome Baron. J’y vois des explications traditionnelles, historiques, mais également géographiques. L’omniprésence de la Sèvre, de ses méandres et de ses affluents au coeur de la ville favorise la diversité d’occupation des sols.” Pour des raisons de préservation de l’environnement, pour pallier tout risque de pollution du cours d’eau, la ville limite l’urbanisation sur l’ensemble de ces zones fluviales. Les terrains des bords du fleuve restent à vocation d’élevage, de maraîchage.

UNE REMARQUABLE DIVERSITÉ
Les productions sont dominées aux deux tiers par la culture céréalière et l’élevage de vaches allaitantes. Le tiers restant se répartit entre vaches laitières, lait de chèvre, horticulture, maraîchage, vente à la ferme... “Nous constatons la remarquable diversité de l’activité agricole sur la commune, un indéniable atout.” En termes de qualité de vie, les Niortais trouvent ici, en circuit court, un grand choix de produits. Le succès du marché, poumon économique du centre-ville, témoigne de la vitalité de la vente directe. À la diversité des paysages répond la variété des productions : on passe rapidement du bocage aux grandes plaines. Cette pluralité est par définition propice à garantir la biodiversité. Un modèle que l’on retrouve à l’échelle du département. “On dit que les Deux-Sèvres sont l’Arche de Noë de la production agricole hexagonale : ici nous avons de tout, se félicite Jérôme Baron. Économiquement parlant, la variété est aussi un gage de solidité, de pérennité, de rentabilité des entreprises. L’une de nos préoccupations est de préserver les outils de production existants et ne pas les voir disparaître après la cessation d’activité des personnes.” C’est le grand enjeu. Le diagnostic agricole est destiné aux différents acteurs de la filière. La Chambre d’agriculture travaille avec les exploitants pour préserver l’outil de production. C’est particulièrement vrai quand se pose la question de la cessation d’activité. “On incite les gens à porter un regard économique et pas uniquement patrimonial sur leur entreprise. Il nous faut trouver un équilibre entre les enjeux individuels d’une vente de terrain et l’intérêt collectif.”

AU-DELÀ DE L’ALIMENTAIRE
Le nombre d’agriculteurs baisse de façon drastique depuis des années. “Entre 2000 et 2010, les effectifs ont diminué de 25%.” Irons-nous jusqu’à la disparition de la profession ? En réponse, Jérôme Baron souligne “la meilleure productivité des exploitations, grâce aux progrès technologiques. Ainsi que la grande diversité des utilités de l’agriculture, grâce à l’éclatement du modèle de production”. La filière n’est plus cantonnée à la mission première de nourrir la population, elle investit les champs de la production énergétique, participe aux programmes de préservation de l’environnement, s’engage dans le tourisme…

La vente directe, un atout local.

DES CHIFFRES…
71 AGRICULTEURS EXPLOITENT DES TERRES SUR LA COMMUNE, DANS…
53 EXPLOITATIONS QUI UTILISENT DES TERRES À NIORT ET AUTOUR…
24 D'ENTRE ELLES ONT LEUR SIÈGE SUR LA COMMUNE


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VILLE OUVERTE

URBANISME PAR KARL DUQUESNOY
L’Aire de valorisation de l’architecture et du patrimoine (l’Avap) définit les périmètres sur lequel le patrimoine bâti et naturel reçoit une attention toute particulière. Elle est établie par la Ville et l’État, représenté par l’architecte des bâtiments de France (ABF). Elle dicte des instructions précises aux propriétaires qui envisagent des travaux sur leur immeuble.
Une réunion publique, ouverte à tous, est organisée le 30 mars à 18 h 30 à l’Hôtel de ville. “Il s’agira surtout d’un moment didactique, au cours duquel seront exposées les raisons de telle ou telle protection, le rôle de l’architecte des bâtiments de France”, précise Marielle Golfier, directrice de l'urbanisme de la Ville.

UN PÉRIMÈTRE ÉTENDU
L’Avap va remplacer la loi précédente, en intègrant mieux les notions de développement durable, d’économie d’énergie notamment. À Niort, le périmètre de protection s’est étendu. En plus de l’hypercentre, de la zone naturelle du Lambon, il gagne sur l’avenue de Limoges, le vieux bourg de Souché… Les cartes précises seront disponibles ce jour-là. Comme le Plan local d’urbanisme, l’Avap sera arrêtée au conseil municipal du 18 mai. Une enquête publique suivra cet automne.
Réunion publique le 30 mars à 18 h 30 à l’Hôtel de ville. Rens. 05 49 78 79 65.

Un formulaire d’inscription en ligne est disponible sur le site vivre-a-niort.com

VIE DES QUARTIERS PAR JEAN-PHILIPPE BÉQUET CONSEILS DE QUARTIERS, C’EST REPARTI LA NOUVELLE ORGANISATION DES CONSEILS DE QUARTIERS SE MET EN PLACE.
AVANT LES PROJETS, PLACE AU DIAGNOSTIC.
9 CONSEILS DE QUARTIERS 400 NOUVEAUX CONSEILLERS
Les neuf conseils de quartiers ont été progressivement réinstallés de fin novembre à mi-décembre 2014. Les 400 nouveaux conseillers ont élu leurs coprésidents habitants et ont déterminé leurs premiers axes de travail. Chaque conseil comporte au moins deux commissions. La première, dédiée au cadre de vie, traitera de la gestion et de l’aménagement des espaces publics. La seconde visera la vie du quartier et ses animations. Certains ont vu la création de groupes de travail spécifiques qui poursuivront les projets en cours et travailleront sur des thématiques qui leur sont propres. Le conseil centre-ville a, quant à lui, créé une commission spécialement dédiée à la valorisation de son patrimoine. L’étape en cours depuis le 31 janvier consiste en une visite-diagnostic de chacun des neuf quartiers de la ville, qui se prolongera jusqu’au 14 mars. Anciens et nouveaux conseillers, élus et agents du service Vie participative les parcourent en bus, pour les découvrir ou les redécouvrir, prendre acte des travaux réalisés et de ceux à effectuer. Le contexte budgétaire contraint va inviter les conseils de quartiers à travailler en synergie, avec une enveloppe mutualisée de 200 000 €. “Il va falloir procéder à un partage des idées et des projets, émettre des priorités et bien prendre en compte que la municipalité souhaite utiliser ces crédits pour des projets d’envergure à l’échelle de la Ville”, précise Bénédicte Gabriel, responsable du service Vie participative. Le maire a assuré chaque conseil de quartier de sa présence à l’une de leurs réunions en mai et juin.

CONCERTATION PAR KD
Révision du Plu, la parole est aux pros
La révision de Plan local d’urbanisme (lire Vivre à Niort n° 244) a été initiée en février 2012. De réunions publiques en balades urbaines, d’ateliers en délibérations, le processus a connu plusieurs étapes. “L’objectif est d’arrêter le projet par le conseil municipal du 18 mai”, présente Marielle Golfier, directrice de l’urbanisme et de l’action foncière à la Ville. Le 23 mars au centre Du Guesclin, lors d'une réunion animée par Marc Thébault, premier adjoint, nous atteindrons la dernière ligne droite. Trois corps de métiers seront conviés à des ateliers de travail par catégories professionnelles : les agriculteurs d’abord, puis les architectes et enfin les chefs d’entreprise et les artisans.
“Il s’agira d’affiner la partie détaillée des règlements pour chaque zone.” Les points peuvent concerner les espaces de stationnement, la hauteur des bâtiments, l’aspect des constructions, la protection des espaces verts…
Un formulaire d’inscription en ligne est disponible sur le site vivre-a-niort.com

Ateliers professionnels le 23 mars au centre Du Guesclin : les agriculteurs de 15 h à 16 h 30, les architectes de 17 h à 18 h 30, les entrepreneurs et artisans de 19 h à 20 h 30. Rens. 05 49 78 79 65.


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VILLE OUVERTE
ÉLECTIONS PAR VÉRONIQUE DUVAL LA PARITÉ ENTRE AU DÉPARTEMENT
LES 22 ET 29 MARS, CHAQUE CANTON ÉLIRA DEUX CONSEILLERS DÉPARTEMENTAUX : UN HOMME ET UNE FEMME. C’EST L’UNE DES NOUVEAUTÉS DE CE SCRUTIN.

Les 22 et 29 mars prochains, les élections départementales permettront de renouveler les élus du Département, appelés désormais “conseillers départementaux”. Oubliez les termes “élections cantonales”, “conseil général” et “conseillers généraux” : la loi du 17 mai 2013 a changé ce vocabulaire. Surtout, elle fait entrer la parité au Département. En effet, chaque canton élira ce mois-ci un binôme de deux conseillers, nécessairement un homme et une femme. Pour ce faire, le nombre global de cantons a été réduit de moitié. De 33 en Deux-Sèvres, ils sont désormais 17. Afin de répondre aux réalités démographiques, la réforme s’est appuyée sur les chiffres publiés par l’Insee fin 2013. En conséquence, Niort est toujours découpée en trois cantons, mais sans autre commune rattachée. Niort-Nord, Niort-Est et Niort-Ouest deviennent respectivement Niort-1, Niort-2 et Niort-3.

500 JEUNES MAJEURS
Les quelque 39 500 électeurs niortais sont rattachés aux mêmes cantons et aux mêmes bureaux de vote qu’avant la réforme. Seuls les nouveaux venus recevront une carte électorale. Le service des élections comptabilise près de 1 800 nouvelles inscriptions pour cette année, dont environ 500 jeunes tout juste majeurs.
La loi de 2013 a modifié le rythme électoral de l’assemblée départementale. Celle-ci était renouvelée par moitié tous les trois ans depuis… 1871. Elle est désormais renouvelée intégralement tous les 6 ans. La parité et un vocabulaire plus clair pourraient relancer l’intérêt du citoyen pour cette institution. En 2011, la participation au premier comme au second tour avait à peine dépassé 44 %. Or, la loi prévoit que pour être élu au premier tour, un binôme doit recueillir la majorité absolue des suffrages exprimés et ceux d’au moins un quart des électeurs inscrits. Pour pouvoir se présenter au second tour, il doit avoir obtenu au premier tour un nombre de voix au moins égal à 12,5 % des électeurs inscrits. Rappelons que le vote par procuration permet à un électeur absent le jour d'une élection de se faire représenter par un électeur inscrit dans la même commune que lui (lire ci-contre).
Où, quand et comment voter Les 42 bureaux de vote niortais seront ouverts de 8 h à 18 h, les dimanches 22 et 29 mars. Attention : Nous passerons à l’heure d’été dans la nuit du 28 au 29 mars. Si la carte d’électeur est utile, un seul document est indispensable pour pouvoir voter : une pièce d’identité. Outre la carte nationale d’identité, le passeport ou encore le permis de conduire, plusieurs autres documents sont admis. Pour faire établir une procuration, rendez-vous au tribunal d’instance, au commissariat ou au poste de police du Clou-Bouchet. Vous pouvez télécharger la demande sur le site www.interieur.gouv.fr et la remplir chez vous avant de la faire valider dans l’un des lieux cités.
Consultez la liste des pièces d’identité admises, vérifiez votre bureau de vote et découvrez les résultats à partir de 20 h sur le site vivre-a-niort.com


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ÉDUCATION PAR VÉRONIQUE DUVAL
Trouver les bons rythmes
BILAN D’ÉTAPE APRÈS LA CONCERTATION SUR LA RÉFORME DES RYTHMES SCOLAIRES.
Après un premier bilan interne à la Ville, les parents, les enseignants et les intervenants ont été consultés en décembre et janvier sur la réforme des rythmes scolaires mise en place à la rentrée 2013. Ils ont pu s’exprimer sur plusieurs thèmes, au moyen d’une enquête en ligne et de tables rondes.
Le questionnaire proposé sur le site de la Ville fin 2014 a été complété par 574 personnes : 88 % étaient des parents, 5 % des enseignants, 2 % des agents municipaux, 2,5 % des professionnels de la petite enfantce et 2,5 % autres (grands-parents). Un parent niortais sur six a répondu à l’enquête. Les résultats présentent de grandes tendances. Il en ressort que 62 % des personnes sont “tout à fait satisfaites” ou “plutôt satisfaites” de l’emploi du temps actuel sur la semaine. L’amplitude horaire journalière de l’accueil convient à 87 % d’entre elles. L’organisation du temps scolaire paraît globalement adaptée. Près de 60 % des interrogés se disent satisfaits de l’organisation des activités périscolaires et près de 70 % plébiscitent le lien avec le personnel municipal d’animation. Enfin, qu’ils soient proposés par le personnel municipal ou par les associations, les ateliers recueillent aussi une nette majorité d’avis positifs.
Ces résultats assez généraux ont pu être nuancés lors de la matinée d’échanges du 17 janvier animée par l'adjointe à la vie scolaire, Rose-Marie Nieto. Une soixantaine de personnes a répondu à l’invitation de la Ville. Après un bilan de l’année écoulée et la communication des résultats de l’enquête, les participants se sont répartis en quatre ateliers : l’information et la communication, l’organisation de la semaine, le périscolaire en maternelle et le périscolaire en élémentaire. “Ces échanges ont permis de dégager plusieurs pistes de réflexion”, indique Sylvie Brun, responsable de la direction de l’éducation à Niort. La pause méridienne de deux heures semble suffisamment importante et les parents se sont adaptés à l’heure de la fin des cours. Des évolutions sont attendues : par exemple, sur les transitions entre les temps scolaires et périscolaires et sur le contenu des activités. “Nous allons travailler sur toutes les idées issues de ces ateliers et les inscrire dans un calendrier. Nous reviendrons ensuite vers les parents et enseignants”, conclut la directrice.

TARIFS VIE SCOLAIRE PAR VD
Coup de pouce aux familles nombreuses
Fin 2014, le conseil municipal a adopté les tarifs 2015 pour la restauration et l’accueil périscolaire. Ces tarifs s’organisent en douze tranches suivant les quotients familiaux et sont fonction du lieu de résidence des familles. Ce dernier critère s’applique désormais aussi à l’accueil périscolaire. La municipalité a toutefois souhaité aider les familles nombreuses, celles qui ont au moins trois enfants scolarisés dans une école publique niortaise. Dès janvier 2015, elles bénéficieront d’une réduction de 20 % sur les factures de restauration et d’accueil périscolaire. Enfin, le critère de résidence ne s’applique plus aux élèves scolarisés en CLIS. En effet, une dizaine de “classes pour l’inclusion scolaire” sont ouvertes sur la commune et les parents n’ont dans ce cas pas le choix de l’établissement scolaire.
Consultez les nouvelles grilles de tarifs sur le site vivre-a-niort.com

ANIMAUX PAR VD
PORTES OUVERTES AU REFUGE MUNICIPAL
Gribouille est un beau croisé labrador de 4 ans, Oscar, un jeune félin blanc et roux, Bonnie et Clyde, deux beagles de 7 et 4 ans… Ces compagnons à quatre pattes et une trentaine de leurs congénères se sont un jour perdus ou ont été abandonnés par leurs maîtres. Recueillis au refuge municipal, ils n’attendent qu’une chose : un nouveau foyer. Les journées portes ouvertes organisées les 14 et 15 mars, de 14 h à 17 h 30, seront l’occasion pour les visiteurs d’échanger avec les agents, les bénévoles et la conseillère municipale déléguée, Marie-Chantal Garenne. L'élue précise : “Nous voulons faire connaître le refuge aux personnes qui souhaitent soit adopter un animal, soit devenir famille d’accueil.” Depuis février, cette dernière possibilité est étendue à tous les animaux du refuge. La famille s’engage par convention à accueillir l’animal et à en prendre soin. La mairie prend en charge les frais vétérinaires et peut trouver un hébergement en cas d’empêchement momentané. Avec cette alternative à l’adoption, la Ville espère élargir le cercle des solutions face à une recrudescence, comme partout en France, des animaux trouvés. Refuge municipal, Chemin de Mal-Bâti. Tél. : 05 49 73 02 81. Portes ouvertes les 14 et 15 mars de 14 h à 17 h 30. Ouvert tous les jours de 14 h à 17 h 30. Vous avez perdu votre animal ? Consultez le fichier du refuge sur le site vivre-a-niort.com


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VILLE OUVERTE
CULTURE PAR KARL DUQUESNOY
UN MOIS AVEC UN GRAND PHOTOGRAPHE
Les jeunes photographes, âgés de 15 à 25 ans sont vernis. Le service culture de la Ville et le Centre d’art contemporain photographique leur proposent un projet bien sympathique. Il s’agira de réaliser des prises de vue, sous les conseils d’un artiste de renom : Vincent Rosenblatt. Français, né à Paris en 1972, il est diplômé de l'École nationale supérieure des beaux-arts. Reporter free-lance, il est installé et travaille au Brésil, à Rio de Janeiro. Consultez son site, vous y découvrirez le coup d’oeil et l’engagement d’un photo-journaliste de grand talent.
Les clichés réalisés par les participants au stage, entre le 18 mars et le 19 avril, seront exposés en extérieur, pendant les mois de juillet et d’août, au square Henri-Georges-Clouzot. Une belle vitrine, offerte notamment au regard du public des Jeudis niortais, tout proches. Photographe confirmé ou débutant, le stage est ouvert à tous, mais limité à quinze personnes. Pour commencer l’aventure, un premier rendez-vous avec Vincent Rosenblatt est fixé au mercredi 18 mars à 14 h au Pilori. Il y présentera le projet en détail.
Les autres Niortais pourront aussi largement profiter du talent du Carioca d’adoption. En résidence de création pendant cinq semaines à Niort, une expo sera consacrée à ce travail inédit à la Villa Pérochon du 3 juillet au 29 août. De plus, une rétrospective de son oeuvre sera organisée cet été au Pilori. On y trouvera notamment des clichés réalisés lors de sa première venue ici, au cours des Rencontres de la jeune photographie internationale, en 1998. Inscriptions auprès du service culture : 05 49 78 75 35 ou amandine.berland@mairie-niort.fr
Découvrez les travaux de Vincent Rosenblatt sur vincentrosenblatt.photoshelter.com

EN BREF
150 jeunes concertistes à héberger //
Le festival des Eurochestries recherche des familles prêtes à héberger ses concertistes, du 5 au 12 juillet prochain. Le festival est porté par l’OVNi, l’orchestre à vent de Niort, depuis dix ans. Il propose, tous les deux ans, une belle expérience artistique et humaine à de jeunes concertistes venus de différents pays et à leurs homologues niortais. Au cours de la semaine, chaque matin, ils travaillent ensemble une oeuvre qui sera donnée lors du grand concert de clôture du festival. Chaque soir, ils interprètent leur propre répertoire dans différentes communes des Deux-Sèvres. L’OVNi tient à ce que les musiciens soient accueillis chez l’habitant afin de susciter rencontres et échanges. L’orchestre recherche donc sur Niort et sa périphérie des familles. Outre l’hébergement et les petitsdéjeuners, il leur demande de déposer les jeunes chaque matin au CNAR (ex-usines Boinot) et de les récupérer au même endroit le soir vers 23 h, à leur retour de concert. Deux ou trois repas pourront être aussi à la charge des familles.
Contact : Véronique GIRAUD par tél. 06 11 79 21 38 ou courriel verogiraud@wanadoo.fr

JEUNESSE PAR KD
Les clés de l’entretien sont au forum jobs C'est l’immanquable rendez-vous pour les jeunes en quête d’ un boulot pour l’été. Comment me présenter à un entretien ? Que faut-il dire ? Comment valoriser mes expériences ? Je mets quoi sur un CV ? Les 18 et 21 mars, l’association organise son 14e Forum jobs. Au programme : rencontres avec des employeurs, un coin info sur la législation du travail et divers ateliers pratiques. “Cette année, nous allons faire un focus sur la préparation à l’entretien de motivation. Le but est de dédramatiser le moment, de prendre confiance en soi”, présente Nicole Gousseau, responsable du centre information jeunesse (CIJ). Le secteur de l’animation est celui qui fournit le plus de jobs d’été, environ 40 % des offres. “C’est pourquoi nous invitons un organisme de formation au Bafa”, sésame nécessaire pour postuler. L’an passé, le forum a reçu près de 900 jeunes, on ne chôme pas au CIJ et à la mission locale pendant l'événement. Mercredi 18 et samedi 21 mars, de 14 h à 17 h 30, dans les locaux du CIJ et de la mission locale (3 rue de l’Ancien-Musée, à proximité du Camji). Toutes les offres régionales sur le site : jobs.pourlesjeunes.com


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SPORT PAR KARL DUQUESNOY
L’EXEMPLE VIENT D’EN HAUT
LES QUATRE CLUBS NIORTAIS DE PLUS HAUT NIVEAU SIGNENT UNE CONVENTION AVEC LA VILLE.
AU-DELÀ DE LEURS PERFORMANCES, ILS SONT INCITÉS À JOUER UN RÔLE SOCIAL.
Les joueuses du Volley-ball péxinois sont une figure de proue de la filière régionale.

Depuis 2012, les clubs sportifs de haut niveau signent une convention d’objectifs avec la ville. Les Chamois, le Stade niortais rugby, le Volley-ball pexinois et le Niort tennis de table sont concernés par la nouvelle mouture. La notion d’élite s’est légèrement resserrée, ils étaient huit auparavant. “Les critères choisis tiennent compte du niveau fréquenté par le club, mais aussi de ses infrastructures, de son organisation, du nombre de licenciés…”, précise Régine Gallot, chef du service des Sports de la ville. Les footballeurs sont dans l’antichambre de l’élite nationale, les rugbymen au 4e niveau, les volleyeuses sur le 3e échelon. Ces deux derniers seront probablement mêlés à la lutte pour la montée au printemps prochain. Les pongistes féminines et masculins du Niort tennis de table évoluent au 3e niveau, le premier amateur. Les quatre clubs représentent près de 1 400 licenciés. La convention triennale, renouvelée à mi-mandat, a pour but de poser clairement les attentes de la ville, en retour de son soutien financier. Ces derniers sont considérés comme des acteurs majeurs de l’intégration sociale pour le public le plus large. Organisation de tournois interquartiers, cohabitation de sections féminines et masculines, pratiques handisportives… se sont développées ces dernières années. Les dirigeants n’ont pas toujours attendus les conventions pour mettre ces choses en place. “Ces critères ne présentent pas de nouvelles contraintes pour nous, témoigne Jacques Chaboissant, le président du Volley-Ball pexinois Niort. Ils sont déjà intégrés dans notre philosophie.” Les clubs sont également invités à participer à la vie de la cité, sous diverses formes : manifestations caritatives, festives, populaires, ludiques… Le contrat présente également un volet cadre de vie et environnement, offre de loisirs, développement et formations…

Niort, ville de volley
Cyrille Boulongne-Evtouchenko, directeur technique national (DTN) de volleyball, était récemment de passage à Niort. L’objectif : rencontrer les acteurs locaux de la discipline, en vue d’une possible labellisation fédérale du Pôle d’entrainement régional (PER). Pour Jacques Chaboissant, élu à la Ligue Poitou-Charentes, “ce serait une reconnaissance pour le travail effectué ici depuis dix ans”. Une vingtaine de jeunes aspirants au haut niveau profite ainsi du savoir-faire niortais. “Nous avons réussi à hisser notre niveau de prestation, avec nos seuls moyens. C’est unique en France.” De bons joueurs issus du PER installé au lycée de la Venise verte, commencent en effet à sortir du lot. En cas d’accord, le pôle serait le seul du Poitou Charentes, il bénéficierait de nouveaux moyens financiers et/ou humains, serait reconnu au niveau national pour le recrutement. Le ballon est désormais dans le camp du président de la fédération, qui étudie les dossiers de plusieurs sites concurrents.

NIORT, CLASSEMENT HONORABLE
Le site Léquipe.fr a lancé le championnat national des villes des sports collectifs. On y découvre que Niort tourne
autour de la 60e place. Un classement honorable, si on le compare au rang de notre ville en nombre d’habitants : 92e.


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CCAS PAR JEAN-PHILIPPE BÉQUET
DES REPAS PORTÉS À CHAURAY
LE CENTRE COMMUNAL D’ACTION SOCIALE (CCAS) ÉTEND SON SERVICE DE PORTAGE DE REPAS À DOMICILE À LA COMMUNE DE CHAURAY ET DÉVELOPPE DE NOUVELLES ACTIVITÉS.
Le CCAS de Niort assure désormais le portage des repas à domicile sur la commune de Chauray. Depuis le 5 janvier, quatorze bénéficiaires, âgés de 60 ans et plus, ou en situation de handicap, sont livrés cinq fois par semaine, du lundi au vendredi. “Nous répondons à une demande de la commune de Chauray qui était en difficulté avec son prestataire”, déclare Elisabeth Monget, directrice du CCAS. Une urgence dont s’est saisi le service du maintien à domicile, qui a dû réorganiser ses tournées avec le même effectif de quatre agents. À Niort, le portage hebdomadaire s’effectue désormais sur cinq jours au lieu de six, du lundi au vendredi. 1 090 repas sont livrés chaque semaine à 170 usagers. “Ça veut dire que le jeudi, on livre les repas pour le jeudi et le vendredi, et le vendredi pour le week-end”, explique Sophie Sabiron, responsable du service. Dès le début avril, les Chauraisiens reviendront, quant à eux, au rythme antérieur de trois portages par semaine, les lundi, mercredi et vendredi.

DE NOUVEAUX SERVICES À PARTIR D’AVRIL
Cette prestation délocalisée a été rendue possible par la signature d’une convention bilatérale entre les deux villes. “Logiquement, nous n’intervenons que sur le périmètre de la commune de Niort. Mais par convention, nous pouvons sortir de notre territoire”, explique Elisabeth Monget. Ce qui est fait, par exemple, avec le Conseil général et la CAN pour l’accompagnement social des gens du voyage à l’échelle de l’agglomération niortaise. Cette tournée supplémentaire est aussi un test pour le CCAS qui évalue, sur l’année 2015, sa capacité à développer son activité et répondre à de nouvelles demandes. Non pour proposer ses services à d’autres communes, mais pour satisfaire un plus grand nombre de bénéficiaires potentiels sur Niort et Chauray. À partir du mois d’avril, le CCAS proposera de nouveaux services comme l’aide au déplacement afin de lutter contre l’isolement. Des agents assureront le transport et l’accompagnement des personnes pour les courses, les visites chez le médecin, les formalités administratives… Une étude est en cours auprès des bénéficiaires pour évaluer leurs besoins en la matière. CCAS, 1 rue de l’Ancien-Musée. Tél. 05 49 78 72 73. Ouvert de 8 h 30 à 12 h et de 13 h à 17 h.

14 bénéficiaires chauraisiens se font livrer leurs repas par le CCAS de Niort.

SOCIAL PAR JPB
L’épicerie solidaire recherche des bénévoles Au Clou-Bouchet, l’épicerie solidaire propose la vente de produits alimentaires à coûts réduits aux jeunes de 16 à 30 ans en situation de difficultés financières. Des bénéficiaires orientés par les prescripteurs de l’action sociale de la ville et de l’agglomération. Ils peuvent profiter du service pour une durée de trois mois, renouvelable, ainsi que des actions mises en place comme le jardin solidaire, des ateliers cuisine, des échanges avec des intervenants. Pour améliorer la qualité de l’accueil, du service et l’animation de ses activités, Cap Jeunes recrute des bénévoles. Douze missions ont été identifiées, allant de la tenue de la caisse à la gestion des stocks, de la collecte des denrées à la mise en rayons… Ils ne sont que deux à assumer toutes ces tâches : Christophe Del Boca, animateur de l’épicerie et salarié de l’Escale, et Manon Dutertre, actuellement en service civique, qui reçoivent l’aide ponctuelle de quelques bénéficiaires. “On attend aussi des bénévoles qu’ils nous fassent des propositions d’animations et d’ateliers selon leurs compétences. Toutes les bonnes volontés sont les bienvenues”, explique Manon Dutertre. Les denrées proposées proviennent principalement de la Banque alimentaire des Deux-Sèvres, à Parthenay. Les magasins Casino et Carrefour fournissent des produits frais, deux fois par semaine, le lundi et le jeudi. Et le mercredi matin, elle reçoit des légumes de producteurs locaux via le dispositif Uniterres de l’association nationale des épiceries solidaires (Andes). 500 personnes ont régulièrement fréquenté la structure en 2014. Ils étaient 150 au mois de janvier 2015. Contact : Christophe Del Boca au 05 16 43 00 05 ou christophe.delboca@lescale-niort.com 500 personnes ont fréquenté l'épicerie solidaire en 2014.

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EN BREF
Pas de feu sans fumée //
Dès le 8 mars, tous les logements doivent être équipés de détecteurs de fumées. Ce petit boitier permet de limiter les risques d’asphyxie en cas d’incendie. En France, un incendie se déclare toutes les 2 minutes. Dans tout départ de feu, les fumées précèdent les flammes. Le Détecteur Autonome Avertisseur de Fumées (DAAF) alerte les occupants par un signal sonore strident dès les premières émanations. Le boitier joue un rôle fondamental pour la sécurité des personnes. Il est disponible dans toutes les grandes surfaces de bricolage, les hypermarchés et les magasins spécialisés. L’installation est simple et rapide. En moyenne, comptez 25 euros par DAAF. Si la loi exige un appareil par habitation, la raison préfère équiper chaque pièce de vie et les chambres. Assurez-vous de la conformité du détecteur : il doit être estampillé “CE”, conforme à la norme EN 14-604 (c’est inscrit dessus) et équipé d’une pile de qualité. Privilégiez un appareil à longue durée de vie (idéalement dix ans). Chaque détecteur doit comporter un bouton permettant de le tester. Pour les malentendants, des détecteurs adaptés fonctionnent grâce à un signal lumineux ou vibrant. Votre détecteur installé, parlez-en avec les membres de la famille. Déterminez ensemble un plan d’évacuation en cas de déclenchement. Vérifiez ensuite régulièrement le fonctionnement. La durée d’autonomie est généralement comprise entre 1 et 5 ans selon les modèles.

RISQUES MAJEURS PAR VÉRONIQUE DUVAL
SAVOIR CE QU’ON RISQUE
CONNAISSEZ-VOUS LES RISQUES NATURELS ET INDUSTRIELS EXISTANTS SUR VOTRE COMMUNE ? LA VILLE LANCE UNE ENQUÊTE EN LIGNE AUPRÈS DES NIORTAIS.

La sécurité des Niortais passe par une information adaptée, Pascal Lacroix, le directeur de la prévention des risques majeurs et sanitaires de la Ville en est convaincu. Or, une étude nationale(1) lui a mis la puce à l’oreille : à la question “Connaissez-vous les risques naturels auxquels est exposée votre commune ?”, les deux tiers des personnes interrogées répondent “Non”. Plus des trois quarts d’entre elles déclarent ne pas connaître les consignes liées au déclenchement du signal national d’alerte. Neuf sur dix souhaitent plus d’information sur les gestes à adopter en cas de catastrophe naturelle ou technologique. Si l’assistance aux personnes sinistrées fait partie des missions de sa direction, “on ne fait pas remplir de questionnaire à des populations en détresse”, souligne Pascal Lacroix. C’est pourquoi il a élaboré cette enquête, afin de savoir comment les Niortais perçoivent les risques naturels et industriels auxquels est exposée leur commune. Pour y répondre, connectez-vous sur le site vivre-a-niort.com ce mois-ci.

Répondez à l’enquête en ligne du 3 au 16 mars sur le site vivre-a-niort.com

LE LABEL PAVILLON ORANGE
“Les réponses permettront d’affiner notre communication en direction des différents publics : particulier, association ou entreprise”, souligne Pascal Lacroix. Mais aussi de réviser en connaissance de cause le document d’information communal sur les risques majeurs. La démarche est opportune alors que la Ville vient d’obtenir le pavillon orange : ce label décerné par le Haut comité français pour la défense civile est décerné aux communes qui répondent à plusieurs critères en termes de sauvegarde et de protection des populations. A l’actif du diagnostic niortais, on trouve notamment l’existence d’un plan de secours. Mais aussi les travaux sur les ouvrages hydrauliques pour prévenir les crues de la Sèvre, ou encore sa volonté de maîtriser l’urbanisation en zone à risque.
(1) Les Français et les risques naturels, étude réalisée en novembre 2013 par le Ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie.


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REGARD SUR
NIORT VILLE NUMÉRIQUE
LE TERRITOIRE NIORTAIS ACCUEILLE DE NOMBREUSES ENTREPRISES DU NUMÉRIQUE. DE LA POLITIQUE MUNICIPALE AUX RENCONTRES NIORT NUMERIC, DU LANCEMENT D’UNE START-UP À UN PROJET COLLECTIF, TOUR D’HORIZON DE L’ACTUALITÉ DANS CE DOMAINE TRÈS ÉVOLUTIF.


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REGARD SUR
PAR VÉRONIQUE DUVAL

FACILITER LA VIE DES USAGERS
LA PRÉSENCE DE NIORT SUR LA TOILE RÉPOND À DES IMPÉRATIFS DE SERVICE PUBLIC AINSI QU’À UNE VOLONTÉ DE COMMUNIQUER SUR L’ATTRACTIVITÉ DE LA VILLE DANS SON TERRITOIRE.
L’e-administration, c’est l’avenir”, affirme Isabelle Toesca, responsable du site internet municipal. De fait, le site vivre-aniort. com fait beaucoup pour faciliter la vie des usagers, qu’ils soient particuliers ou professionnels. C’est d’abord une mine d’informations sur la ville et les services municipaux. La rubrique “vos démarches”recense 110 formalités différentes. Outre des fiches pratiques, on y trouve les formulaires à télécharger. Ce qui permet de préparer chez soi le dossier pour établir une pièce d’identité, sa demande de permis de construire ou l’inscription de son enfant au restaurant scolaire, etc. D’autres démarches peuvent être entièrement accomplies en ligne : obtenir un extrait d’acte civil, ou encore demander à bloquer la rue en cas de déménagement, de travaux. Tout Niortais peut aussi s’acquitter par ce moyen de diverses factures : eau, restauration scolaire et accueil périscolaire, crèches, services à domiciles… Niort adhère en effet au dispositif dédié au télépaiement des services publics locaux qui a été mis en place par le ministère des Finances. Les commerçants, les professionnels et les associations trouveront toutes les informations sur les diverses déclarations et autorisations nécessaires à l’exercice de leur activité, depuis la vente au déballage jusqu’à l’ouverture d’un débit de boisson temporaire… Ils peuvent aussi consulter les marchés publics, et y répondre en ligne. “C’est un gain de temps pour l’usager comme pour nous”, estime Isabelle Toesca. Toujours pour faciliter la vie au quotidien, la Ville propose l’envoi de lettres d’information sur des thèmes ciblés (lire ci-contre). Le site informe chaque jour sur l’actualité niortaise à travers des articles, un agenda des manifestations très consulté, des reportages en images. Depuis peu, il expérimente aussi la vidéo, avec des courts films d’une minute. Il relaie aussi l’actualité des élus sur le terrain grâce à un lien sur Storyfy, qui fonctionne comme un blog relié aux réseaux sociaux. La Ville est très active sur Facebook et twitter. “Mais il y a toujours un lien qui nous renvoie sur le site, qui est au centre de notre politique de communication numérique”, révèle Isabelle Toesca. De multiples relais incitent les usagers à s’y rendre. “À la différence du magazine, la personne doit venir volontairement chercher l’info. Il faut aller vers les internautes, s’adapter à leurs pratiques.” Enfin, la Ville utilise aussi le site pour des enquêtes en ligne : après la vie participative en juin dernier et les rythmes scolaires en décembre, une autre porte ce mois-ci sur les risques majeurs (lire p.15).
Vos démarches et les actualités sur vivre-a-niort.com
LA LETTRE D’INFO
Depuis novembre dernier, l’abonnement à une lettre d’info thématique est ouvert à tout visiteur. Chacun peut choisir un ou plusieurs domaines en fonction de ses centres d’intérêt : éducation, culture/sorties, sport, économie/tourisme, vie participative. Les abonnés reçoivent des informations à un rythme apaisé : le nombre d’envois se limite en moyenne à trois par mois, pour l’ensemble des thèmes. C’est peut-être cette sobriété qui explique un taux de lecture de ces envois de 10%, plus du double de la moyenne nationale.

TROIS QUESTIONS À ROMAIN DUPEYROU
Conseiller municipal délégué à la vie participative et aux outils numériques.

Vivre à Niort. C’est une première : l’équipe municipale niortaise inclut un conseiller délégué aux outils numériques. Quelle est la politique de la Ville dans ce domaine ?
Romain Dupeyrou. Jusqu’à présent, il n’y avait pas d’élu chargé de la vie numérique. C’est un gros challenge. En 2015, cela me paraît indispensable. Notre vision est très simple : c’est de répondre aux besoins, de façon à faciliter le quotidien des Niortais. Nous voulons rendre plus efficace l’interaction entre l’administration et les habitants. Les deux piliers de cette politique sont donc la facilité et l’efficacité.

Comment le site municipal vivre-a-niort.com répond-il à cette politique ?
Romain Dupeyrou. Les statistiques de 2014 montrent que le site de la Ville est apprécié. Sur un an, on a un gain de visiteurs de l’ordre de 5 %. Autre constat, la consultation devient de plus en plus mobile. On consulte de plus en plus le site au moyen d’un smartphone ou d’une tablette. Ces supports progressent, au détriment de l’ordinateur. Nous avons le devoir de comprendre et de nous adapter aux évolutions. Au même titre que nous avons le devoir de nous rapprocher de l’usager, d’être plus réactifs. Cela nous a amenés à concevoir des lettres d’information. Nous avons besoin de mieux connaître l’usager et ses préoccupations. C’est pourquoi nous avons organisé des consultations en ligne, sur des questions de rythmes scolaires et de vie participative.

Quelles seront les prochaines évolutions ?
Romain Dupeyrou. Aujourd’hui, sur le site de la ville, plusieurs démarches sont accessibles en ligne. Nous voulons continuer à simplifier l’accès à l’administration. Pour conclure, le numérique, c’est vraiment la continuité du service public, de façon dématérialisée. Mais cela ne remettra jamais en cause le travail des agents sur le terrain, qui est indispensable. Le numérique ne fait pas tout et ne fera pas tout. C’est un facilitateur. On est sur ces deux piliers : facilité et efficacité.

Propos recueillis pas Véronique Duval
Le numérique, c’est vraiment la continuité du service public, de façon dématérialisée. Mais cela ne remettra jamais en cause le travail des agents sur le terrain.


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REGARD SUR

PAR MARIA GUILLON
NIORT NUMERIC INNOVE AVEC SON HACKATON 1er
Les pros du numérique seront à L'Acclameur du 27 au 29 mars.
Pour la troisième année, Niort Numéric mettra en mouvement la planète high tech du 27 au 29 mars. L’événement fera plancher une cinquantaine de programmeurs 24 heures non stop dans le cadre du 1er “Hackaton” niortais. Contraction de “hack” et “marathon”, le mot désigne un événement de programmation informatique collaborative. Des passionnés s'affrontent en équipe pour concevoir un prototype d'application ou de service en ligne sur un thème choisi. Une initiative originale lancée par la CAN et le SPN (Réseau des professionnels du numérique en Poitou-Charentes), en collaboration avec un consortium regroupant, entre autres, la MAIF, Koolicar et Blablacar. Thème retenu pour cette troisième édition : les objets connectés. Une occasion en or pour voir et tester à l’Acclameur de multiples appareils communicants, tels des drônes ou des casques d’immersion 3D. Ouverte à tout public, la journée du 27 mars proposera des ateliers et mini-conférences dont le programme est à découvrir sur le site de la manifestation www.niort-numeric.fr. Une fois inscrit sur ce même site, les visiteurs pourront participer le vendredi à un jobdating (session de recrutement éclair). L’accès au pôle formations et aux stands d’une vingtaine d’entreprises sera libre. “Le Niortais est un terreau fertile pour les entreprises du numérique, relève Sylvie Touzeau, chargée de développement du territoire à la CAN. Une centaine sont présentes aujourd’hui sur Niort. Or, elles peinent à recruter ainsi qu’à identifier les formations du territoire (une quinzaine aujourd’hui dont le STID de Niort et l’IUT de Poitiers, partenaires de l’évènement). C’est de ce besoin qu’est né le premier Niort Numeric en 2013. Nous avons de vraies pépites sur le territoire. Notre rôle est de les aider à se développer et à être plus visibles.” Parmi cellesci, citons Dawaq (cf article de notre dossier), MyDataBall (R2C System) ou encore RIA Studio. “Les entreprises répondent bien au showroom, il y a une vraie envie, c’est un secteur qui bouillonne, où il y a une énergie.” À partir de 18 h 30, la soirée “French Tech” réservée aux professionnels permettra de créer du réseau dans une ambiance festive de start-up.

NIORT NUMERIC PRATIQUE
Au Club Acclameur, vendredi 27 mars. Accès tout public de 9 h à 18 h 30. Entrée gratuite. Espace d’exposition d’entreprises du territoire et pôle formations en libre accès. Ateliers, mini-conférences et job dating accessibles sur inscription sur www.niort-numeric.fr. Accès professionnel à partir de 18 h 30 : Soirée “French Tech” autour de start-up innovantes.
POUR PARTICIPER AU HACKATON, il faut s’inscrire sur le site www.niort-numeric.fr, dès février. Accessible à une cinquantaine de candidats, il se déroulera du samedi 28 mars 9 h au dimanche 29 mars 9 h. La remise du prix aura lieu ce même jour.


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REGARD SUR

PAR JEAN-PHILIPPE BÉQUET
DAWAQ ET LE RÊVE AMÉRICAIN
LA START-UP NIORTAISE DAWAQ ÉTAIT PRÉSENTE AU CES (CONSUMER ELECTRONICS SHOW), LE SALON MONDIAL DE L’INNOVATION DE LAS VEGAS. CARINE BONNISSEAU, RESPONSABLE MARKETING RACONTE.
Vivre à Niort. La société a juste un an et la voilà déjà plongée dans la cour des grandes. Comment cela a-t-il pu se faire ?
Carine Bonnisseau. L’entrepreneuriat se développe aussi par les rencontres que nous offre la vie. Bertrand Lebin, notre président-fondateur, a eu l’occasion de discuter avec Sébastien Côte, qui cherche en régions des start-up imaginatives pour les emmener au CES dans le cadre de la mission French Tech. Selon lui, il fallait que Dawaq y soit. Tout s’est fait très rapidement, mais il fallait saisir cette opportunité.

Qu’avez-vous présenté à ce salon qui rassemble le gratin mondial de l’électronique?
CB. Nous y sommes allés pour présenter notre logiciel, My Personal Business. C’est une solution pour gérer ses contacts dans le cadre d’une activité de marketing de réseau, un mode de commercialisation direct. Pour schématiser, c’est le principe du bouche-à-oreille ou de la vente Tupperware. Le marketing de réseau est une affaire de contacts, un gros carnet d’adresses et des liens avec le consommateur à entretenir. My Personal Business permet ce lien, de générer des relances, des alertes, de rappeler l’historique de la relation avec chacun.

Quel intérêt a suscité votre produit ?
CB. On a eu un grand nombre de contacts, des gens très enthousiastes sur notre produit. Et pourtant, nous n’avons présenté qu’un prototype. Mais il nous a permis de valider à 100 % la pertinence du modèle et l’existence du marché au niveau international. Là, on travaille sur une V2 commercialisable qui, d’ici mars, devra être à la hauteur de nos ambitions et de l’intérêt qu’on a suscité.

Vous avez eu des commandes fermes ?
CB. On ne va pas dire qu’on est revenu avec des contrats, ce n’était pas l’objectif. Par contre, on a des contacts à Los Angeles, dans l’Utah, en Amérique latine, en Chine, au Japon… qui sont prêts à nous suivre. Et puis, on a rencontré toutes les grosses sociétés parisiennes qui travaillent dans le marketing de réseau. Ce qui est très intéressant pour nous. Vous imaginez les barrières qui peuvent se dresser avant de rencontrer leurs dirigeants. Or là, sur notre stand et dans les soirées networking, on a pu être en relation directe avec eux. C’est une mine d’or pour nous.

N’est-ce pas un peu risqué de présenter un produit en cours de développement dans ce type de salon ?
CB. Si, c’est risqué. On s’expose à ce que quelqu’un trouve notre idée géniale, la fasse développer en Inde et la commercialise avant nous. C’est risqué parce que ce sont des investissements très lourds pour une startup comme la nôtre qui a tout misé sur ce produit.

Comment avez-vous vécu ce CES ?
CB. C’est un marathon permanent, quatre jours non-stop de 6h à 2h. Et puis, on est sur une autre planète. Une planète business, avec des gens qu’on ne rencontrerait nulle part ailleurs. Donc, tout ça, plus la préparation en amont, plus le décalage horaire… Vous ne pouvez pas imaginer comme vous êtes heureux de rentrer à Niort. Malgré ça, je pense qu’on y retournera l’année prochaine. C’est the place to be* pour une start-up comme la nôtre.

*L’endroit où il faut être.

Bertrand Lebin, président fondateur
Carine Bonnisseau, responsable marketing

LA FRÉQUENTATION DU SITE
Chiffres 2014 et évolution par rapport à 2013

900 000 VISITES
+ 5 % dont…
> Sur ordinateur : 660 000 visites (- 8 %)
> Sur smartphone : 153 000 visites (+ 71 %)
> Sur tablette : 86 000 visites (+ 81 %)
En 2014, un quart des internautes s’est connecté via un outil mobile.
Avec la nouvelle version responsive design (lire VAN n° 242), la proportion monte à un tiers dès début 2015.

2 600 000 PAGES VUES
+ 3% dont…
> Agenda des manifestations (172 500)
> Offres d’emploi (52 700)
> Refuge pour animaux (40 400)
> Vos démarches (38 600)
> Menus des restaurants scolaires (28 400)
> Patinoire (26 700)

NIORT SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX Chiffres au 15 janvier 2015
3 874 FANS + 110 %
3 514 FOLLOWERS + 40 %
Avec 4971 tweets en 2014, Niort est au 5e rang des communes qui gazouillent le plus en France.


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REGARD SUR
PAR VÉRONIQUE AMANS
LES PERSONNES ÂGÉES NE SONT PAS VIEUX JEU
Les résidents des côteaux de Ribray apprécient les ateliers animés par des jeunes en service civique de l'association Unis Cités.
LE COLLECTIF RÉGIONAL SILVER GEEK INITIE LES SENIORS AUX OUTILS NUMÉRIQUES. REPORTAGE À L’EHPAD DES CÔTEAUX DE RIBRAY.
Sur l’écran, toutes les quilles s’écroulent, et c’est un hourra général qui salue le score de Louise. “Elle est imbattable”, confirme Simone. La manette de la WII change de mains, et c’est au tour de Pierre de jouer et de lancer la boule de bowling. Le match continue, tandis qu’à la table à côté, Christiane et Alice s’amusent “avec leur ardoise”. C’est ainsi qu’elles ont baptisé la tablette numérique sur laquelle, complices, elles s’essaient à de nouveaux jeux, admirant “les couleurs et la netteté des images sur l’écran”. Janine gagne des millions, riant de cette somme virtuelle qui lui permet de progresser dans les étapes de sa partie.
C’est un après-midi à l’établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) des Coteaux de Ribray. Les résidents qui, depuis novembre, participent à ce rendezvous hebdomadaire ne tarissent pas d’éloges sur cet atelier. Et sur les jeunes en service civique de l’association Unis Cités, qui les initient aux techniques du numérique. Pour Jean-Claude Basteau et Annie Bris, animateurs à l’Ehpad, “cela permet une approche plus ludique et crée des liens entre les générations”. Avec “ce vent de jeunesse, les résidents découvrent les jeux, naviguent sur Internet, utilisent Skype pour se connecter avec leurs proches”. Ludivine, Mélanie, Julie, Mathias et Adrien, tous volontaires en service civique, témoignent qu’accompagner les seniors “dans une solidarité numérique nous fait partager de bons moments.” ROMPRE L'ISOLEMENT À Niort, les Ehpad Les coteaux de Ribray, Le Cèdre bleu et La Caravelle ont répondu favorablement à la démarche du collectif Silver geek. Celui-ci expérimente l’accès au numérique pour les seniors auprès de dix-sept établissements de la Région Poitou-Charentes. Il met àleur disposition tablettes, consoles de jeux, Wii, avec vidéoprojecteur permettant une meilleure visibilité des parties, et surtout des animateurs pour aider à l’utilisation. “Ce projet vise à rompre l’isolement des seniors et à favoriser le lien social intergénérationnel”, explique Jean-Pierre Lartige, d'Orange (ex France Télécom), partenaire financier du collectif avec la fondation Macif et le Crédit Mutuel. Lequel réunit aussi de nombreuses associations, qui ont en charge l’animation et la transmission de savoir auprès des personnes âgées. Après une phase d’évaluation de 8 mois, le collectif, les accompagnants, les résidents, les familles pourront “préparer l’avenir du numérique dans les établissements pour seniors”. Pour l’instant, c’est la préparation de la rencontre interétablissements pour la “Gamer’s assembly” qui aura lieu à Poitiers au printemps. “Il faut s’entraîner” assure Christiane en souriant, et elle ajoute, “j’ai commandé une tablette pour mon anniversaire, je n’ai pas fini de m’amuser” !


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PAROLES D’ÉLUS

NIORT, C’EST ENSEMBLE !
BIENTÔT UN AN ENSEMBLE
Il y a un an, les Niortais ont choisi la liste menée par Jérôme Baloge. Ils ont ainsi accordé leur confiance à une équipe renouvelée, mais aussi à une nouvelle politique, apaisée, mettant de côté les divergences partisanes. Dès les premières semaines du mandat, nous avons honoré nos principaux engagements comme l’arrêt du ruineux projet de TCSP, de même que le bétonnage de la Vallée Guyot. Ces décisions d’urgence ont permis de préserver notre collectivité de conséquences néfastes, qui auraient pesé lourdement sur les finances de Niort, sur son développement et sur son équilibre environnemental. Par la suite, notre majorité s’est employée à développer une politique du quotidien, contribuant à faciliter la vie des Niortais et à améliorer l’attractivité de la ville par un service public renforcé. Dans nos écoles primaires, un service de restauration scolaire le mercredi avec un tarif adapté pour les familles nombreuses a été mis en place dès la rentrée de septembre et profite à 40 % des enfants et de leurs familles.
L’accès au centre-ville a été rendu plus facile par la gratuité de la première heure de stationnement au parking de la Brèche. Cette mesure a rencontré un grand succès, puisqu’on enregistrait + 40 % de fréquentation au second semestre 2014, soit 9 000 stationnements par mois en plus. De la même façon, les Niortais ont plébiscité la gratuité des bus pendant les trois week-ends avant Noël.
Réconciliés avec le centre-ville, nos concitoyens ont pu se réapproprier leur patrimoine, avec la mise en lumière du Donjon cet hiver, les visites gratuites de l’Hôtel de Ville, les balades estivales et le cinébal de décembre. Mais les élus de “Niort c’est ensemble” ont aussi été confrontés à la situation financière extrêmement dégradée laissée par l’équipe précédente (une dette de plus de 90 millions d’euros, triplée en six ans, et des capacités d’autofinancement réduites à presque rien). Cette situation préoccupante imposait un sursaut. Nous assurons et assumons cet effort, par une gestion responsable des deniers publics : plus de 2 millions d’euros d’économies ont ainsi été réalisées en 2014.
Répondre à cette contrainte en augmentant l’impôt – la majorité précédente l’avait fait en son temps – n’a pas été notre choix. Là encore, notre équipe a tenu sa promesse, en votant le Stop fiscal dans le budget 2014 puis dans le budget primitif pour 2015. Quand le pouvoir d’achat des ménages est entamé et que la pression fiscale pèse déjà lourdement sur leurs épaules, le Stop fiscal est un soulagement pour beaucoup. Cet engagement a été tenu et répété. Il nous appartient de le poursuivre.
Bien sûr, tout le programme de Niort c’est ensemble n’a pas été réalisé en 2014. Certaines politiques ne peuvent être conduites que dans la durée, et le seront dans les cinq ans quiviennent. Ainsi, la révision du plan de circulation, la lutte contre les herbes folles et les déjections canines, la diffusion du très haut débit et la gratuité des bus sont actuellement à l’étude.
Vous pouvez faire confiance à notre majorité pour poursuivre cette politique de redressement, dans l’esprit de rassemblement et d’apaisement qui l’anime depuis un an déjà.

GROUPE DES ÉLUS RÉPUBLICAINS ET SOCIALISTES
Un an déjà que le candidat de la “niortstalgie”, pour qui le changement reste synonyme d’inconfort et de peur, accédait à la Mairie. À défaut de voir naitre de nouveaux projets structurants, nous pouvions a minima espérer d’un conservateur qu’il conserve… ce qui fait la richesse et la fierté de Niort ! Hélas, une simple année aura suffit pour entrer dans l’ère du recul et du renoncement aux politiques publiques. Recul en matière de solidarité lorsqu’en irriguant la ville de vidéosurveillance on invite à la défiance plutôt qu’à la responsabilité et à la bienveillance citoyenne. Recul en matière de mobilité lorsque rien n’est fait pour encourager les modes de déplacements alternatifs à la voiture individuelle et que la circulation devient de plus en plus difficile. Recul en matière économique lorsque la municipalité remonte aux années 70 pour implanter tous azimuts de grandes surfaces commerciales en périphérie au détriment de la proximité et de l’innovation et renonce à un Schéma équilibré de développement économique et commercial sur le territoire.
Recul en matière culturelle lorsque Teciverdi est purement et simplement abandonné, que le Centre National des Arts de la Rue est “déguerpi” et que la Culture voit ses crédits fondre. Recul au plan territorial lorsque le Président-Maire de le CAN renonce à tout projet de développement ambitieux, abandonne la concertation avec l’ensemble des communes ets’arrange avec ses seuls alliés. À l'ère du numérique, les Niortais n’entendent pourtant pas revenir à l'ère du parchemin.

NIORT L’HUMAIN D’ABORD, LA GAUCHE DE COMBAT AVEC LES NIORTAIS
À l'heure où nous écrivons, le projet de loi pour la croissance et l’activité défendu par E. Macron fait rage à l'assemblée nationale. Et pour cause : il consacre l'extension du travail le dimanche. À ce jour, le maire aura à fixer le nombre de dimanches de zéro à douze. Le conseil municipal sera consulté jusqu’à cinq dimanches et au-delà, l’intercommunalité prendra le relais. Avant même que ces délibérations nous arrivent en conseils municipal et communautaire, nous réaffirmons notre opposition au travail le dimanche et à son extension pour des raisons évidentes de préservation du lien social et de l’emploi. En effet, une enquête récente du Crédoc estime qu’une plus grande ouverture des commerces le dimanche occasionnerait entre 6800 et 16 200 destructions d’emplois dans le commerce de proximité pour le seul secteur alimentaire. Battons-nous pour que notre bassin de vie soit préservé de cette régression sociale !
Nathalie Seguin et Isabelle Godeau. http://www.niortlhumaindabord.fr/

NIORT VERT L’AVENIR
Les Niortais, comme la plupart des Français, ont réagi aux attentats du mois de Janvier avec conviction, dignité et sérénité. Bravo à tous. C’est ainsi que la République doit défendre les libertés fondamentales, liberté d’expression, liberté de pensée, liberté de la presse qui sont l’essence même de notre démocratie.
Pour y contribuer, à chacun de nous d’être attentif à éviter les amalgames, les approximations, les facilités de discours, les postures. Le pire serait que ceux qui utilisent la terreur nous fassent perdre de vue ce que nous sommes.
Je suis Charlie.

NIORT BLEU MARINE
LA MUTUALISATION
La “mutualisation” au-delà de l’obligation législative s’inscrit dans une démarche de répartition des moyens techniques, financiers et humains entre la Ville et la Communauté d’agglo. C’est un sujet de préoccupation non seulement pour les élus mais encore pour les citoyens, dans la mesure où le partage des services et du personnel serait un facteur de diminution des frais de fonctionnement et de suppression des doublons en terme d’emplois. L’objectif de cette mise en commun n’est pas seulement de rechercher des économies d’échelle mais aussi de renforcer l’efficacité des services. Il est donc nécessaire de procéder à une étude préalable du potentiel existant et des objectifs à atteindre en terme de performance, d’évaluer en toute transparence les résultats obtenus et de les communiquer.
Jean-Romée Charbonneau.

EXPRESSION DES GROUPES POLITIQUES REPRÉSENTÉS AU CONSEIL MUNICIPAL DE NIORT


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ÉCOUTEZ-VOIR

VIDÉO PAR KARL DUQUESNOY
Téléphones mis sous films
LE 28 MARS, LE MOULIN DU ROC SERA MOBILE, NUMÉRIQUE ET ARTISTIQUE POUR LE 6e FESTIVAL TAKAVOIR.
Un jour, l’idée vous prend de filmer une histoire avec votre téléphone. Vous convoquez vos grand-mères et trois copains et vous voilà, deux mois plus tard, dans une salle de cinéma, à rigoler (ou pas) de vos bêtises sur grand écran, avec 200 autres spectateurs. C’est à ce type de magie que donne lieu le festival de films de poche et d’art numérique mobile, Takavoir. Il aura lieu le 28 mars au Moulin du Roc. Pour la première fois, les organisateurs avaient décidé de ne pas proposer de thème, mais de limiter la durée des films à trois minutes. Résultat : ils ont reçu plus de films que d’habitude, mais pas forcément produits exclusivement pour Takavoir. “De fait, on s’ouvre aux passionnés qui font la tournée des festivals. On devient vecteur de diffusion plus large, plus représentatif de la créativité dans le domaine”, se félicite Guyome Simonnet, le président de l’association Hors Champs, qui organise l’événement.
TROIS CATÉGORIES DE JEUNES
Nouveauté de cette 6e édition, la diffusion sur temps scolaire, dès le vendredi après-midi. “Nous recevons de plus en plus de films faits par des tout jeunes. C’est l’occasion de mettre l’accent sur notre dimension éducation à l’image.” École, collège, lycée, trois catégories seront récompensées par le jury, au cours de la cérémonie officielle du samedi soir. Un jury présidé par Udner, auteur de la série Tout est vrai (ou presque) diffusée sur Arte. “Nous sommes particulièrement fiers de sa présence, d’autant que nous l’avions découvert via le web, avant qu’il passe à la télévision, et diffusé ses films en extérieur, l’été.”
Le 28 mars au Moulin du Roc. Le programme sur vivre-a-niort.com et les films sur Takavoir.fr

PROGRAMME
À partir de 13h30, atelier “Filmer et monter avec une tablette”, des expos comme celle d’Antoine Denize “Les mots migrateurs” à la médiathèque Pierre-Moinot, des projections… Cérémonie à 20h30, animée par Igor Potoczny, d’Aline et compagnie.

Le monde selon M. Robinet
La compagnie rennaise Quality Street sera en résidence au Cnar du 16 au 20 mars. Dans la grande volière, elle peaufinera son spectacle La beauté du monde, un one-man-show écrit, mis en scène et interprété par Gildas Puget, cofondateur de la compagnie. Le comédien restituera sa semaine de travail à l’occasion d’une présentation en “sortie d’usine” qu’il donnera vendredi 20 mars, à 19 h, dans la même volière. Dans un flot de paroles, La beauté du monde conte le regard et les réflexions que Mickaël Robinet, ex-fonctionnaire du service public postal, porte sur le monde. Gentiment timbré, l’homme se fait tour à tour grave et comique, sarcastique et finement analytique sur notre société, nos travers et notre mollesse face à certaines situations.
Au Cnar, le 20 mars à 19 h. Gratuit.

Eh bien, courez maintenant
Pour faire le point de votre forme après les fêtes, la période des galettes et des crêpes, Niort Endurance 79 vous propose une mise en jambes le dimanche 1er mars avec la 11e édition des “7 et 15 km de Carrefour”. Le départ sera donné à 9 h 30 sur le parking du magasin Carrefour Plein Sud, boulevard de l’Atlantique, pour des parcours en boucles qui suivront la Sèvre. On pourra s’inscrire la veille, de 15 h à 18 h, dans le hall du supermarché ou le jour J, de 8 h à 9 h, à la Maison pour Tous du Clou-Bouchet.
Niort Endurance 79. Tél. : 06 14 39 11 34. Site : ancpvr.blog4ever.com

La 13e édition de Courir pour aimer la Vie, la semaine de sensibilisation au handicap, se déroulera du 23 au 29 mars à travers le département. Avec toujours en point d’orgue la grande journée du 29 mars au stade René-Gaillard, où le grand public est invité à courir et marcher. Le départ de la randonnée sera donné à 8 h 30 et 9 h 30, celui de la course à 10 h. Les parcours de 5 et 10 km suivront les bords de Sèvre via La Ferme de Chey et La Roussille. Sur le site, on trouvera des animations pour les enfants, de la musique et de quoi se restaurer. La randonnée est libre, mais on devra s’inscrire pour la course.
Inscription par courrier jusqu’au 25 mars à l’APF, 171 avenue de Nantes, BP 8519, ou sur place de 8 h à 9 h 30. Bulletin d’inscription à télécharger sur le site dd79.blogs.apf.asso.fr. Tél. : 05 49 73 52 14. Courriel : dd.79@apf.asso.fr

BICROSS PAR JEAN-PHILIPPE BÉQUET
Les secrets du BMX dévoilés
TOUT CE QUE VOUS AVEZ TOUJOURS VOULU SAVOIR SUR LA COURSE DE BMX SERA AU 3e TROPHÉE DES NEWBIES, DIMANCHE 1er MARS, SUR LA PISTE DU BC NIORT.
Newbies ? Traduisez par débutants. BMX ?
On dit aussi bicross. Plus qu’une simple compétition, ce Trophée est une journée de promotion du BMX en général et de la course en particulier. Une opération séduction à l’adresse de tous ceux qui, après une première approche de ce sport, hésitent à s’investir dans la compétition ou se contenter d’une pratique loisir. Par sa vocation pédagogique, le Trophée des newbies entend dédramatiser l’approche de la course. Il vient en donner toutes les clés et en dévoiler les subtilités aux jeunes pilotes, ainsi qu’à leurs parents. Autour d’une compétition classique avec ses manches qualificatives et ses phases finales, éducateurs et coureurs chevronnés aborderont les domaines de l’alimentation, de l’échauffement, de la gestion du stress, des techniques de pilotage… On apprendra à lire le planning des courses, à se rendre quand il faut sur la ligne de départ, à récupérer après une manche. Les essais démarreront à 10 h, les courses à 11 h 30.
Les organisateurs attendent 150 jeunes débutants, de la région et des voisines, sur la piste du BC Niort, chemin du Moindreau, dans le quartier nord. Il n’est pas nécessaire d’être licencié dans un club pour participer, une formule d’inscription qui inclura une assurance à la journée sera proposée. Le Trophée est parrainé par deux illustres champions du BMX français : Laëtitia Le Corguillé (vice-championne olympique 2008) et Jean-Christophe Tricard (champion du monde en 1992, 93, 94) qui sera présent le jour de l’événement. Une seconde journée de ce Trophée se déroulera sur la piste de Saint-Léger-de-la-Martinière, route de Gaschet, samedi 14 mars.
Dimanche 1er mars, sur la piste du BC Niort, chemin du Moindreau. Contact : BMX club niortais, tél. 05 49 24 71 24 (Alexis Callé). Ou BMX Saint-Léger, tél. 06 64 14 66 29 (Dominique Dufoyer).


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ÉCOUTEZ-VOIR
MUSIQUE PAR KD
Belle comme un son neuf
NOTRE VILLE SERA AU CENTRE DE L’ACTUALITÉ MUSICALE LA PLUS FRAÎCHE, À L’OCCASION DU FESTIVAL NOUVELLES SCÈNES.
Pendant cinq jours, du 17 au 21 mars, Niort sera bouillonnante et belle comme un son neuf. L’occasion de rencontrer et de voir de tout près ceux qui défraieront la chronique dans les médias branchés d’ici quelques semaines. Des bribes de programmation parleront aux plus avertis : Puts Marie, Grand Blanc, Kuage, Agua Roja, Buvette… ont déjà fait parler d’eux. Ils ont été captés par le radar ultra sensible de Sébastien Chevrier, le directeur artistique de l’événement. Le festival Nouvelles scènes, 6e édition sous cette forme associative, est tout sauf un défilé des dernières tendances sur podium. Cette trentaine de concerts annoncés s’inscrit dans une proposition culturelle multiforme, généreuse, anti-ronronnante. Les lieux investis sont une manière excitante de revisiter la ville. “Nous avions été parmi les premiers à réutiliser les usines Boinot, le salon d’honneur de l’Hôtel de Ville, le Temple protestant, la salle de ciné du Moulin du Roc…”, se souvient Sébastien Chevrier.
UN CONCERT DE CRISTAL
Cette année, la déclinaison patrimoniale nous conviera au pavillon Grappelli pour une sieste électro, au Pilori pour des solos acoustiques, au Donjon et au Marché pour des concerts “à la volée”, au Musée d’Agesci pour un live d’instruments en cristal. Depuis deux ans, la “petite salle” Philippe-Avron, rebaptisée “Le Club”, devient le centre névralgique de la programmation noctambule. Et puis il y a les caf’conc’, les bars du centre-ville, partenaires historiques, coeur battant de la manifestation. Le dynamisme du festival tient aussi dans la diversité des propositions, une immersion culturelle globale, pour tous : du théâtre, avec une pièce de Pierre Rigal : Micro, une conférence sur les musiques hors normes de Christophe Brault, une bourse aux disques sur la placette du Moulin du Roc…
Extraits musicaux et programmation sur www.nouvelles-scenes.com

Le Cabaret en croisière
Sur sa traversée au long cours, la troupe du Cabaret Saint-Flo maintient le cap, solide et déterminée. Une programmation tonique est attendue, basée sur trois piliers : comédie, danse et chant. Tous les vendredis et samedis, du 6 mars au 4 avril, les quarante adhérents de l’association vous convient au Patronage laïque, pour une bonne quinzaine de numéros. “À propos du thème, je peux simplement dire que le Cabaret vous emmènera en croisière”, dévoile Pierrick Drillet, l’un des comédiens. Certains ont quitté le navire, d’autres ont embarqué, “mais l’esprit du Cabaret demeure, l’écriture est la même”. Et la technique toujours d’un niveau d’exigence professionnelle. Une nouveauté dans l’organisation : la possibilité de réserver ces billets sur le site de l’association. Les 6 et 7 mars, 13 et 14 mars, 20 et 21 mars, 27 et 28 mars, 3 et 4 avril à 20 h 15.
Réservation possible sur www.cabaretstflo.fr ou au 06 65 40 41 26.

Langues musicales
La médiathèque nous invite deux fois au printemps des poètes, cette année. Avec Recoudre la nuit, jeudi 12 mars, Jean-Paul Boudaud propose une expérience sensible et chaleureuse. Accompagné d’une cithare de son invention, à 13 cordes, ce troubadour contemporain chantera des auteurs du XXe siècle et d’aujourd’hui : Guillaume Apollinaire et Henri Michaux, René Char et James Sacré, Valérie Rouzeau et… combien d’autres ? Une lecture pour nous enchanter. Le surlendemain, lors de la rencontre “poésie venue d’ailleurs”, des amateurs diront et chanteront dans leur langue des poèmes et chansons d’amour de tous pays. Chacun pourra faire entendre un texte. Et goûter l’irremplaçable diversité des mots et la musicalité des langues. À la médiathèque Pierre Moinot. Entrée libre. Le 12 mars à 18 h, Recoudre la nuit. Le 14 mars à 17 h, Poésie venue d’ailleurs.


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ÉCOUTEZ-VOIR
CONCERT
Onirique Oniz
On appelle ça rock progressif. Un genre qui emprunte au rock, jazz, blues, métal, classique… fait de boucles obsessionnelles, de riffs envoutants, d’envolées lyriques. C’est le propos du groupe Oniz, en concert au Camji le vendredi 13 mars, à 21 h. Arnaud Quevedo (guitare et voix), Noé Russeil (basse et voix), David Hamel (clavier), Tomy Fouqueray (violoncelle), Caryl Marolleau (batterie et voix), vous embarqueront dans leur univers onirique baigné de culture japonaise. Ils inviteront Gérald Villain, du conservatoire de Châtellerault, à les rejoindre sur scène, ainsi que des jeunes musiciens du conservatoire Auguste-Tolbecque pour un mix de styles.
Au Camji, le vendredi 13 mars, à 21 h.

PHOTO
Aux cimaises des Rencontres
Pour marquer le début des résidences de création, les 21e Rencontres de la jeune photographie internationale présentent les oeuvres de plusieurs artistes en divers lieux choisis de la ville. Dès le 7 mars, Charlie Jouvert exposera “Dire après Phnom Penh” au Belvédère du Moulin du Roc, un travail personnel sur la ville cambodgienne vidée de ses habitants par les Khmers rouges en 1975. Au Conseil général, du 23 mars au 30 mai, Mélania Avanzato présentera ses “Fragments/impressions du monde sensible”, des capsules de temps, des parenthèses de vie extraites du réel. Les Paysages habités de Sabine Delcour, seront à voir au Pilori du 24 mars au 25 avril. Des clichés réalisés à la chambre photographique qui interrogent l’esprit du paysage et notre rapport à la nature. Les oeuvres qui ont permis la sélection des huit jeunes artistes en résidence seront exposées au pavillon Grappelli du 7 mars au 17 avril. À la Villa Pérochon, Kladij Sluban, invité d’honneur des Rencontres, présentera dès le 7 mars, les expositions Entre parenthèses (dans la galerie) et Transsibériades (dans le jardin).

THÉÂTRE
Les Baladins et les grenouilles
La troupe de théâtre les Baladins de Sainte-Pezenne s’est emparée d’une pièce d’Yvon Taburet Du rififi chez les grenouilles. Une histoire d’anniversaire surprise, à laquelle sont conviés des amis qui ne se connaissent pas encore et ont déjà toutes les raisons de se détester… Le public de fidèles spectateurs aura lui toutes les raisons de s’amuser les deux derniers week-ends du mois de mars, à la salle des fêtes de Sainte-Pezenne. Les ingrédients de la comédie de boulevard sont réunis : des caractères bien trempés, des personnages de tous niveaux sociaux, de la grivoiserie, des quiproquos, du mystère … Les onze comédiens pexinois ont assurément trouvé matière à s’exprimer.
Les 20, 21, 26, 27 et 28 mars à 20 h 30 et les 22 et 29 mars à 15 h. À la salle des fêtes de Sainte-Pezenne. Rés. au 07 85 22 84 77 ou par courriel : lesbaladins79@hotmail.fr

Le Repas des fauves revisité
Un dîner entre amis pendant la Seconde Guerre mondiale. Tout va bien jusqu’à ce qu’un policier SS intervienne brutalement. Un meurtre a été commis, l’auteur est parmi les convives, selon lui. Il exige sa dénonciation sous peine d’exécuter un invité au hasard. Il leur laisse quelques heures pour réfléchir… C’est l’argument de Toujours amis ! ?, proposé au Patronage laïque, du 26 au 28 mars, par la compagnie de L’Antonnoir. “La pièce est une libre interprétation du Repas des fauves”, explique Yves Jeannel, l’auteur et metteur en scène. Le texte original de Vahé Katcha, écrit dans les années 60, interpelle sur la notion d’amitié. Quel serait notre comportement dans une situation tragique ? Comment les caractères se révèlent-ils ? Malgré l’atmosphère tendue, le scénario laisse une place à l’humour. En spécialiste du genre, Yves Jeannel s’est emparé aussi de cette dimension.
Au Patronage laïque, les 26, 27 et 28 mars, à 20 h 30. Réservations au 06 70 64 51 22, à partir du 20 mars.


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ÉCOUTEZ-VOIR
On efface tout et on recommence
Qui n’a rêvé de voir, un jour, un monde éclore sous ses yeux ? La pièce Germinal, de l’Amicale de production, nous offre cette opportunité. Mercredi 18 mars, quatre comédiens feront de la scène du Moulin du Roc ce territoire vierge où tout devient soudainement possible, où tout se réinvente. D’abord la pensée, la parole, la communication et les relations humaines. Sous les yeux étonnés des spectateurs se construit une nouvelle histoire du langage, des savoirs, des structures sociétales. Et d’un certain vivre ensemble. C’est foutraque, grinçant, loufoque et ça n’a rien à voir avec le roman de Zola. Au Moulin du Roc, le mercredi 18 mars, à 20 h 30 .

JEUNE PUBLIC
L’homme Apache voyage seul Avec Le voyage de l’homme Apache, le Camji propose mercredi 25 mars un “spectacle en immersion” à voir avec ses enfants, à partir de cinq ans. Le public plonge dans une suite de tableaux oniriques. La découverte d’une coiffe indienne magique bouleverse le cours des choses. Grâce à des projections vidéo, le plateau se fait tantôt forêt, tantôt montagne. Le héros vit des aventures étranges, passe des épreuves et affronte ses peurs. Seul en scène, au chant, au clavier, à la guitare et aux projections vidéo, Nicolas Chauvet incarne cet Apache au cours de son odyssée en sept parties.
Le 25 mars à 14 h au Camji.

NUIT BLANCHE
Passez la nuit avec elles
Une vraie nuit blanche, de 18 h à 5 h du matin, pour s’immerger dans un univers artistique, c’est le concept des Nuits blanches en couleurs de l’association Couleurs nuit. La huitième édition nous fera passer du 21 au 22 mars. Comme toujours, elle se déroulera dans les locaux du CSC Goise, totalement scénographié. “À tel point que certains habitués ne reconnaissent pas les lieux”, assure Stéphanie Kerdoncuff, directrice du CSC. Son thème cette année, “Infiniment elles”, consacré à la femme, donnera lieu à des expos et des spectacles courts, adaptés au format. “Il se passe des choses en simultané, sur le principe des arts de la rue. Les gens sont invités à butiner.” Cette idée singulière est née d’échanges entre adhérents et le plasticien Jean Clisson. “La nuit génère une ambiance particulière, déroutante. C’est favorable à la rencontre.” L’an passé, 600 visiteurs sont passés à la nuit blanche.
CSC Goise, à partir du 21 mars à 18 h. Gratuit.

SPORT
Le basket niortais frémit
En fin de saison dernière, le basket local a retrouvé un lustre oublié depuis longtemps. L’Amicale sportive niortaise est montée au top du niveau régional : la R1. “Il y a une vraie marche avec la R2. Ce championnat rassemble notamment les équipes réserves des gros clubs régionaux”, explique François Leroux, le président. Le 14 mars à 21 h, dans sa salle de Goise, l’ASN recevra le CEP Poitiers, réserve de l’équipe de Pro B. À l’aller, les Poitevins l’avaient emporté de 7 points. Pour espérer se maintenir, l’objectif du club, les victoires à domicile seront essentielles. Depuis l’arrivée de François Leroux à la tête de l’ASN, voici 4 ans, l’association a le vent en poupe. En atteste son nombre d’adhérents, passé de 180 à 400 et une volonté d’ouverture à tous les publics, handicapés notamment.
Le 14 mars à 21 h, au gymnase de Goise.



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ÉCOUTEZ-VOIR
MÉDIATHÈQUE PIERRE-MOINOT "Les mots migrateurs” Le réalisateur Antoine Denize aime jouer avec les mots. Son installation est à découvrir à la médiathèque dans le cadre deTakavoir. Du 17 mars au 3 avril, de 10 h à 18 h. Gratuit.
Vacances scolaires jusqu’au 8 mars.

AGENDA

QUARTIERS


CHAMPOMMIER-CHAMPCLAIROT Maison de quartier, place Germaine-Clopeau, 05 49 28 35 46.
Accueil de loisirs, jusqu’ au 6 mars.
Réunion groupe loisirs, le 9 mars à 18h30.
Accueil parents-bébés les 10, 17, 24 et 31 mars à 9h30.
Rendez-vous du lundi, le 16 mars à 13h30.

CLOU-BOUCHET
Maison de quartier, boulevard de l’Atlantique, 05 49 79 03 05.
Parentalité. “La parole pour sortir des bouleversements de la vie de famille”, le 19 mars à 9h30.

GOISE
Maison de quartier, 56 rue de Massujat, 05 49 08 14 36.
Stage multimédia. “Naviguer sur internet”, le 10 mars toute la journée.
Le coin des (re)trouvailles, le 14 mars de 14h à 17h.
Café numérique, le 16 mars de 10h à 12h.
“Nuit blanche en couleur”, du 21 au 22 mars.(lire p.25)

QUARTIER NORD
Parking des Brizeaux
Marché bio des Brizeaux, le 19 mars à 16h. (lire p.5)


SAINT-FLORENT Maison de quartier, 189 avenue Saint-Jeand’Angély, 05 49 79 23 89.
Images et Cie, le 14 mars de 14h à 17h.
Accueil de loisirs, du 23 fév. au 6 mars.

SAINT-LIGUAIRE
Vide-greniers de l’Olympique léodgardien, le 8 mars toute la journée.

SOUCHÉ
Maison de quartier, 3 rue de l’aérodrome, 05 49 24 50 35.
Carnaval, le 27 mars à partir de 16h. (lire p.4)

ENFANCE ET JEUNESSE

L’ARC MUSICAL
22 avenue Bujault, 05 49 28 10 14.
Stage de fabrication d’instruments de musique, du 2 au 6 mars (pour les 6-8 ans).

LE CAMJI
3 rue de l’Ancien-musée, 05 49 17 50 45.
Conte musical. “Le voyage de l’homme Apache”, le 25 mars à 14h. (lire p.25)

MÉDIATHÈQUE DU CLOU-BOUCHET
Square Galilée, 05 49 79 12 23 ou 05 49 06 58 63.
Bébés lecteurs (0-3 ans), le 11 mars à 10h.

MÉDIATHÈQUE DU LAMBON
2 bis rue de la Passerelle, 05 49 33 12 53.
Bébés lecteurs (0-3 ans), le 5 mars à 10h.

MÉDIA-LUDOTHÈQUE
Centre Du Guesclin, place Chanzy, 05 49 06 58 63.
Bébés lecteurs (0-3 ans), les jeudis à 10h et 11h.
Gamovore, à partir de 12 ans, le 7 mars à 14h.
Soirée jeux, le 27 mars à 18h30.

MÉDIATHÈQUE PIERRE-MOINOT
9 boulevard Main, 05 49 78 70 73.
Bébés lecteurs, (0-3 ans), le 4 mars à 10h30 et 11h.
L’Heure du conte, (5-8 ans), les 11, 18 et 25 mars à 16h.

MOULIN DU ROC
9 boulevard Main, 05 49 77 32 32.
Théâtre. “Gretel et Hansel”, de S. Lebeau, le 12 mars à 19h.
Nouveau cirque. “Clockwork” par Sisters Company, le 24 mars à 20h30.

MUSÉE DU DONJON
Place du Donjon, 05 49 28 14 28.
“Bizarre, Biz’art” pour les 6-8 ans, le 3 mars à 14h30 et le 5 mars à 14h30 pour les 9-12 ans.

VISITES GUIDÉES
Agnès Brillatz, guide national, 06 77 02 88 89.
La légende du dragon racontée aux enfants, le 4 mars à 16h.
Découverte de l’expo au musée Bernard-D’Agesci, le 7 mars à 15h.

Retrouvez les photos, les tarifs et les infos actualisées sur toutes les sorties du mois sur le site vivre-a-niort.com

SPORT

Service municipal des Sports, 05 49 78 77 91.

AÉROMODÉLISME (lire p.4)
Salle omnisports, rue Barra.
Démonstrations le 8 mars, toute la journée.

ATHLÉTISME (lire p.22)
Course de Carrefour, le 1er mars à 9h30.
“Courir pour aimer la vie”, le 29 mars à 10h.

BASKET (lire p.25)
Gymnase de Goise, rue de la Plaine.
R1 : ASN/CEP Poitiers, le 14 mars à 21h.

BMX (lire p.22)
Piste de bicross, chemin du Moindreau.
Trophée des newbies, le 1er mars toute la journée.

ESCALADE
La verticale, L’Acclameur, 50 rue Charles-Darwin.
Championnat régional, le 8 mars toute la journée.

FOOTBALL
Stade René-Gaillard, 105 av. de la Venise-verte.
L2 : Chamois niortais/AC Ajaccio, le 13 mars à 20h.

HANDBALL
Salle omnisports, rue Barra.
N3 : NHBS/Angers, le 14 mars à 19h.
N3 : NHBS/Chartres, le 28 mars à 19h.

HIPPISME
Centre équestre, 400 route d’Aiffres, 05 49 28 28 28.
Concours de sauts d’obstacles, du 6 au 8 mars.


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ÉCOUTEZ-VOIR

RUGBY
Stade niortais rugby, stade Espinassou.
F2 : Stade niortais/Domont, le 29 mars à 15h.

TAEKWONDO
Salle omnisports, rue Barra.
Coupe régionale, le 22 mars toute la journée.

VOLLEY BALL
Salle de sports Barbusse, 18 rue Gustave-Eiffel, 05 49 79 20 57.
N2F : VBPN/Nantes, le 14 mars à 20h.
N3F : VBPN/Mérignac, le 15 mars à 14h.
N3M : VBPN/Mérignac, le 15 mars à 16h.

CONFÉRENCES ET ATELIERS

CENTRE DUGUESCLIN
Place Chanzy.
“Jardins de soins, jardins de bien être” par M. Racine, le 19 mars à 20h. (lire p.7)

CONNAISSANCE DU MONDE
Méga CGR.
“La Mongolie”, de B. Patrick , du 17 au 19 mars.

HÔPITAL
40 avenue Charles-de-Gaulle.
“Grandir avec Facebook”, par Y. Le Roux, le 26 mars à 18h.

L’ACCLAMEUR
50 rue Charles-Darwin.
Niort Numéric, du 27 au 29 mars. (lire p.18)

LA LIBRAIRIE DES HALLES
1 bis rue de l’Hôtel-de-Ville, 05 49 04 05 03.
Rencontre littéraire. Rencontre autour de la revue 6 mois, le 12 mars à 18h.

LES AMIS DES ARTS
Amphithéâtre Euclide, Smacl, rue Euclide, 05 49 73 30 48.
“Art et design aujourd’hui : Narcisse et ses avatars”, par Y. Michaud, le 12 mars à 20h30.

MÉDIATHÈQUE PIERRE-MOINOT (lire p.23)
9 boulevard Main, 05 49 78 70 94.
Lecture publique. Le printemps des poètes par J-P. Boudaud, le 12 mars à 18h.
Lecture publique. “Poésie venue d’ailleurs”, le 14 mars à 17h.
Rencontre musicale. “Les musiques hors normes” par Ch. Brault, le 21 mars à 17h.

MUSÉE BERNARD-D’AGESCI
28 avenue de Limoges, 05 49 78 72 00.
Les dimanches au musée. Découverte de l’exposition Lumières, le 15 mars à 15h.
L’art au menu. “Portrait de Démocrite”, le 19 mars à 12h30.
Colloque. “L’art comme moyen de résistance et survie”, le 24 mars de 9h à 17h15.

MUSÉE DU DONJON
Place du Donjon, 05 49 28 14 28.
Les dimanches au musée. “Le mobilier régional”, le 29 mars à 15h.

UNIVERSITÉ INTER-ÂGES
Au Méga CGR, 05 49 73 00 59.
“Le château de Coudray Salbart et la vallée de la Sèvre” par MP. Baudry Parthenay, le 12 mars à 14h30.

VILLA PÉROCHON
64 rue Paul-François-Proust, 05 49 24 58 18.
Stage. “Rangement et classement”, le 14 mars toute la journée.
Worshop. “Développer une écriture photographique personnelle” par O. Culman, du 20 au 22 mars.

SPECTACLES

CENTRE DUGUESCLIN
Place Chanzy, Amphi 3. Réservations au 05 49 04 05 03.
Les mardis d’Aline, le 10 mars à 20h15.

CENTRE NATIONAL DES ARTS DE LA RUE
3 rue de la Chamoiserie, 05 49 28 01 83.
“La Beauté du monde” par la Cie Quality Street, le 20 mars à 19h. (lire p.22)

L’ACCLAMEUR
50 rue Charles-Darwin, 05 49 75 13 44.
Variété. Magic System, le 21 mars à 20h.
Humour. Jeff Panacloc, le 26 mars à 20h30.

L’AGAPE
365 avenue de La Rochelle, 05 49 78 07 61.
Country-folk-rock. Two of us, le 12 mars à 19h.
Musique du monde. Galère, le 13 mars à 21h.
Blues-rock. Blues father, le 19 mars à 19h.
Blues-rock. Fisher & lit-cornes, le 20 mars à 21h.
Soul-pop. FriBen’Z, le 26 mars à 19h.
Blues-pop. Calhan, le 27 mars à 21h.

L’ALTERNATEUR
Place Denfert-Rochereau, 05 49 09 11 68.
Boeuf musical, le 4 mars à 20h.
Théâtre musical amplifié. Hybride une femme P, le 5 mars à 20h.
Techno. Hollograùùe, le 6 mars à 21h30.
Funk. Harper’s Trio + Soulbirds, le 7 mars à 21h30.
Soirée jeux de plateau, le 10 mars à 19h.
Lectures musicales. Le mot et l’ouïe, le 12 mars à 20h30.
DJ set. DJ Samsoul + Fritz, le 13 mars à 21h30.
Dîner concert, le 24 mars à 19h30.
Punk-rock. Guerilla poubelle + Johk, le 27 mars à 21h30.

LE CAMJI
3 rue de l’Ancien-Musée, 05 49 17 50 45.
Rock sixties. Bikini machine + the buns, le 6 mars à 21h.
Rock progressif. Oniz, le 13 mars à 21h. (lire p.24)
Recycling project. Rock. The Struts + Late monkeys, le 14 mars à 21h. (lire p.6)

MOULIN DU ROC
9 boulevard Main, 05 49 77 32 32.
Opéra. “Armida” de J. Haydn, le 10 mars à 20h30.
Performance. “Germinal”, de H. Goerger et A. Defoort, le 18 mars à 20h30. (lire p.25)
Théâtre. “Micro”, de P. Rigal, le 19 mars à 20h30.
Slam. Grands Corps malade, le 26 mars à 20h30.

PATRONAGE LAÏQUE
40 rue de la Terraudière.
Toujours amis ! ? par la Cie l’Antonnoir, du 26 au 28 mars à 20h30. (lire p.24)
“Projets personnels”, par les élèves du conservatoire Auguste Tolbecque, du 30 mars au 3 avril.

THÉÂTRE JEAN-RICHARD
202 avenue Saint-Jean-d’Angély.
Cabaret Saint-Flo, les 6, 7, 13, 14, 20, 21, 27, 28 mars et les 3 et 4 avr. (lire p.23)

SALLE DES FÊTES DE SAINTE-PEZENNE
Rue du Moulin-d’Âne.
Du rififi chez les grenouilles par les Baladins de Sainte-Pezenne les 20, 21, 26, 27 et 28 mars à 20h30 et les 22 et 29 mars à 15h. (lire p.24)

À découvrir à L'Agape le 19 mars.

EXPOSITIONS

ESPACE EXPRESSIONS MACIF-SMIP
13 rue de l’Hôtel-de-Ville, 05 49 09 30 25.
Peinture. Empreinte intuitive par Peggy Lurton, jusqu’au 11 mars.
Peinture. Madalina Dina, du 11 mars au 13 mai.

LE GRAND FEU
74 rue de la Verrerie, 05 49 32 38 06.
Peinture. Les femmes du monde, d’ici et d’ailleurs par F. Loiseau, du 2 au 30 mars.

LE PILORI
Place Mathurin-Berthommé, 05 49 78 73 82.
Dessin, sculpture, performance. Les narcissiques par J. Bouissou, du 17 fév. au 14 mars.
Photographie. Paysages habités par Sabine Delcour, du 24 mars au 25 avril.

MÉDIATHÈQUE PIERRE-MOINOT
9 boulevard Main.
Installation interactive. Les mots migrateurs par A. Denize, du 17 mars au 3 avril.

MUSÉE BERNARD-D’AGESCI
28 avenue de Limoges, 05 49 78 72 00 ou 04.
“Redécouverts”, documents du camp de concentration de Holzen, jusqu’ au 24 mai.
“Lumières”, du 10 mars au 7 juin.

MUSÉE DU DONJON
Place du Donjon, 05 49 28 14 28.
Expos permanentes : “Donjon, 1000 ans d’histoire”, “Collections archéologiques”, “La nécropole mérovingienne du Prieuré Saint Martin”, “Collection ethnographiques”.

Expo au Grand Feu du 2 au 30 mars.

FESTIVALS

IMPULSIONS
Spectacles, débats, concerts… du 7 au 15 mars, au musée d’Agesci, au Moulin du Roc, au CSC du Clou Bouchet. (lire p.7). Plus d’infos sur www.impulsionsfemmes.fr.

CAMPUS EN FESTIVAL
Les 18 et 19 mars sur le campus et au centreville. (lire p.6)

NOUVELLE(S) SCÈNE(S)
Concerts, théâtre, conférence en ville… du 17 au 21 mars. (lire p.23)

RENCONTRES DE LA JEUNE PHOTOGRAPHIE INTERNATIONALE.
Expositions, au Moulin du Roc, Conseil Général, Pilori, Villa Pérochon… à partir du 7 mars. (lire p.24)

TAKAVOIR
Festival du film par téléphone portable, le 28 mars de 10h à 18h, au Moulin du Roc. (lire p.22)

SORTIES

ENVIRONNEMENT
Groupe ornithologique des Deux-Sèvres, 48 rue Rouget-de-Lisle, 05 49 09 24 49.
Causerie ornitho. “Deux cyclistes à la découverte des oiseaux d’Europe, d’Asie..”, le 6 mars à 18h30.

CENTRE-VILLE
Chasse aux oeufs des chocolatiers dans les jardins de la Brèche, le 28 mars à 11h et 16h.
Journées européennes des métiers d’art les 28 et 29 mars. Démonstrations place du Donjon, et visites du Donjon. Renseignements : 05 49 73 01 88 (36 quai des arts) et 05 49 28 14 28 (musée).

PARC DES EXPOS
Noron, 05 49 78 71 00.
Bourse aux oiseaux, le 8 mars, toute la journée. (lire p.4)
Puces motos, les 21 et 22 mars. (lire p.4)
América Niort, les 28 et 29 mars. (lire p.5)
Fête des plantes, les 28 et 29 mars. (lire p.7)
Salon du vin, de la gastronomie et du chocolat, les 28 et 29 mars. (lire p.4)

VISITES GUIDÉES
Déambulations et visites de l’Hôtel de Ville, par S. Laplace, le 1er, 8 et 15 mars à 16h. Rdv au Pilori.
Agnès Brillatz, guide national, 06 77 02 88 89.
Les Matinales, tous les dimanches à 10h.
Visite surprise en famille, le 1er et 15 mars à 15h.
L’église Notre-Dame en famille, le 21 mars à 16h.
Balade aux flambeaux, le 21 mars à 20h.

CINÉMA

MOULIN DU ROC
Renseignements, 05 49 77 32 32.

MEGA CGR
Renseignements, 0892 688 588.


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RENCONTRE
ÉCRIRE SANS PERDRE LE NORD PAR VÉRONIQUE DUVAL

Le rendez-vous est fixé à la maison de quartier nord, place de Strasbourg. Un lieu familier à bien des habitants. Une mère entre, son bébé dans les bras. Dans une grande pièce, trois femmes tricotent. Aux murs, des peintures, des photographies. Isabelle Grosse raconte que l’exposition date de l’ouverture des ateliers d’artistes, fin 2014. Elle s’arrête devant un petit format de Xavier Fleuriot : “J’ai proposé un atelier à partir de ses collages.” L’écrivain anime depuis plus de dix ans des ateliers d’écriture. Durant ces séances, la création de chacun s’exprime dans un contexte de bienveillance et de respect de l’autre. Quel que soit son âge : elle a un jour invité un poète et éditeur, Hervé Bougel, dans une classe de maternelle. À la suite de son intervention, les enfants ont créé des textes, dictés à l’adulte. Lorsqu’elle est devenue présidente du centre socioculturel, Isabelle Grosse a ouvert “La Gallery grand Nord”, pour exposer des oeuvres là où se rencontrent les habitants. Le regard est bleu, la parole directe, le flux rapide. “Je suis née à Parthenay et je suis arrivée à Niort pour mon entrée en CP. J’ai fêté mes 25 ans au CSC. Quand je suis partie de chez mes parents, c’est ici que je suis venue m’installer. Mon fils a grandi là. Il est allé à l’accueil de loisirs du centre. Cela fait des liens.” Isabelle apprécie ce quartier, “où on peut tout faire à pied”. Parmi ses repères : le conservatoire, la ludothèque, l’Alternateur, le supermarché à côté, les commerces aujourd’hui disparus… et la galerie du collectif Désir d’art, récemment ouverte près du Pilori. Dans un bureau tranquille à l’étage, la discussion s’engage sur le langage. Quel féminin au mot poète ? Isabelle cite Josette Rey-Debove, éminente linguiste qui avait participé au premier dictionnaire Le Robert. “Ce qui n’a pas de nom a peu d’existence.” Pour cette experte, “il n’y a aucune démarche à faire pour féminiser les noms, car la grammaire le fait naturellement : quand on s’adresse à une femme, on utilise le féminin, c’est la règle. On peut dire la juge, la commissaire et la ministre”. Pour l’écrivain, aucun mot n’est anodin. Ainsi, “Je ne dis pas poésie, je dis écriture poétique. Parce que quand tu dis poésie, les gens pensent jolies rimes, alexandrins, strophes. Ils ne savent pas ce que c’est, la poésie contemporaine.” Écrire est un processus souterrain et un chemin au long cours. Elle évoque Françoise Guillaumond, de la compagnie la Baleine cargo, qui lui a dit “vas-y”. Les années d’ateliers, avec l’association Aleph. Des heures et des jours à écrire, à partager avec d'autres la passion de l'écriture et de la lecture. Un jour, elle lit Un bruit de verre en elle, d’Albane Gellé, aux éditions Inventaire/Invention. “C’est une langue différente tout d’un coup que je découvre : pas de majuscule pas de point, des rectangles dans l’espace… Un choc littéraire, vraiment. Ce texte est le résultat d’une résidence qu’elle a faite dans un hôpital psychiatrique. C’est écrit tellement juste que tu ne peux pas le lire autrement que comme elle le dit.” La découverte est décisive : “Après, tu trouves une langue, ta langue ; puis tu vas explorer, explorer, explorer.” Les textes d’Isabelle sont remarqués par les jurys de plusieurs concours littéraires. Elle publie dans des revues et sur Internet. Après un premier recueil, Les chiens, elle s’attaque à un autre… Des voix contemporaines la touchent : Sophie G. Lucas, Cécile Guivarch… Et la “pâte-mot” de Christophe Tarkos. “Je me rends compte que mon écriture est de plus en plus orale. J’écris avec ça. Je dis, je parle, je répète. Aussi, je chante. Je mets en bouche les mots pour que ça aille jusqu’à l’oreille, jusqu’au cerveau.”
Cette année, le printemps des poètes s’empare du thème de l’insurrection poétique. Lire p 23.

Tu trouves une langue, ta langue ; puis tu vas explorer, explorer, explorer.

ISABELLE GROSSE
1966 Naissance à Parthenay
1972 Arrive à Niort
2000 Commence les ateliers d’écriture
2004 Entre à la maison des écrivains
2006-2013 Publie dans diverses revues Liqueur 44, comme en poésie, L’autobus… et sur Internet : 17 secondes, Le capital des Mots, Terre à ciel…


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