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DÉCOUVERTES . FESTIVALS . CINÉMA . PARTICIPATION . MARCHÉS . CENTRE-VILLE . PROPRETÉ . SANTÉ . COMMERCES . DÉVELOPPEMENT DURABLE . EXPOSITIONS ASSOCIATIONS . DÉMARCHES . SOLIDARITÉS . SÉCURITÉ . ACTUALITÉS . LOGEMENT . ACTIVITÉS . QUARTIERS . INTERACTIVITÉ . MULTIMÉDIA . PARENTS ENFANTS . RENCONTRES . PATRIMOINE . TOURISME . SOCIAL . PROJETS . ÉCONOMIE . HANDICAP . VACANCES . ÉDUCATION . NATURE . ENTREPRISES . FAMILLE TRAVAUX . MUSIQUE . SERVICE PUBLIC . SPORT . EMPLOI . EXPRESSION . HISTOIRE . CITOYENNETÉ . VIE QUOTIDIENNE Q Q . LOISIRS . DÉMARCHES . TRANSPORTS
WWW.VIVRE-A-NIORT.COM / Le magazine municipal d’information MAI 2015 / N°247

PLUS DE MONDE EN CENTRE-VILLE
Les nouvelles mesures tarifaires des parkings du centre-ville ont un impact positif sur leur fréquentation, en particulier à la Brèche. P.10

DANS CE NUMÉRO

NIORT-TERMINAL P. 8
À la rencontre du 3e site
À Saint-Florent, le 3e site de Niort Terminal sera bientôt opérationnel pour le fret longue distance rail-route. Les travaux seront terminés en juin, pour une mise en service après l’été

NOTRE HISTOIRE P.20
Nos ancêtres du Moyen-Âge
À côté de l’église Saint-Florent, des archéologues ont découvert un cimetière médiéval avec des tombes datées du VIIIe au XIIe siècle. Les fouilles menées par l’Institut national de recherches archéologiques préventives se sont achevées fin avril.


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Retour en images
CHAQUE MOIS, RETROUVEZ EN IMAGES LES ÉVÉNEMENTS QUI ONT FAIT VOTRE ACTUALITÉ.
Retrouvez l'actualité des élus sur le site vivre-a-niort.com

1. Takavoir. Les ateliers du festival Takavoir ont fait le plein, samedi 28 mars au Moulin du Roc.

2. 19 mars. Le 19 mars, comme partout en France, Niort a célébré la journée nationale du Souvenir de la guerre d'Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc.

3. Niort Numéric. Affluence à Niort Numéric, le 27 mars à l'Acclameur.

4. Chasse aux oeufs. Top départ de la chasse aux oeufs, le 28 mars aux jardins de la Brèche.

5. Métiers d’art. Les artisans d'art ont montré leur savoir-faire, les 28 et 29 mars place du Donjon.

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AVANT-PROPOS

CONSTRUISONS ENSEMBLE LA VILLE DE DEMAIN

Le Plan Local d’Urbanisme (ou PLU) a fait l’objet d’une phase de concertation ces derniers mois et vous avez déjà été très nombreux à y participer. Le 18 mai prochain, le conseil municipal va arrêter un projet qui fera l’objet d’une enquête publique au cours de laquelle vous pourrez une nouvelle fois formuler vos remarques. À travers ce PLU, notre objectif est d’éviter l’étalement urbain et de construire la ville sur la ville. Les Niortais pourront profiter d’infrastructures adaptées à leurs besoins, en particulier en matière de déplacements. Par ailleurs, le périmètre de protection de notre patrimoine bâti va être étendu. Nos richesses naturelles seront mieux prises en compte et mieux préservées. Certains terrains seront restitués à l’agriculture. Les espèces animales et végétales seront mieux protégées par la prise en compte de la trame verte et bleue. La vallée Guyot conservera sa vocation de vallée sèche. Le prochain aménagement du site de la Cale du Port préfigurera la création d’un Parc naturel urbain, véritable poumon vert pour notre ville.
Niort tient pleinement compte de son intégration au sein du Parc Naturel Régional (PNR). Aussi, le futur règlement local de publicité permettra une amélioration de la qualité du paysage urbain et la préservation des grands espaces libres, des abords des monuments historiques et des zones classées.
L’ensemble de ces mesures et les futurs aménagements qui en découleront participeront à la préservation de notre qualité de vie, ainsi qu’au renforcement de l’attractivité de notre ville aujourd’hui Porte du Marais, et demain...
Porte de l’Atlantique.
JÉRÔME BALOGE MAIRE DE NIORT PRÉSIDENT DE L’AGGLOMÉRATION DU NIORTAIS

VOS RUBRIQUES / MAI 2015 / N°247

P.4 - AVANT-PREMIÈRE
LE SALON DU PRINTEMPS > P.4
La journée du développement durable et autres actualités.

P.8 - TERRITOIRE
ALL'OCCASION > P.8
Une entreprise qui dépanne et recycle l'électroménager.

P.10 - VILLE OUVERTE
VACANCES D'ÉTÉ > P.17
Inscriptions du 20 au 22 mai.

P.19 - PAROLES D'ÉLUS

P.20 - NOTRE HISTOIRE
UN CIMETIÈRE DU MOYEN-ÂGE > P.20
Les fouilles viennent de s'achever.

P.22 - ÉCOUTEZ-VOIR
VOLLEY : L'ÉQUIPE DE FRANCE FÉMININE À L'ACCLAMEUR > P.22
Cirque à Du Guesclin, spectacles au CNAR et les autres sorties.

P.22 - RENCONTRE
THOMAS ROGAUME > P.28
Portrait d'un scientifique.


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POUR TOUT RENSEIGNEMENT
PERMANENCES DES ADJOINTS
Vous pouvez joindre les adjoint(e)s au Maire en composant le : 05 49 78 75 09 ou 05 49 78 73 47
BOITE AUX LETTRES
Vous pouvez adresser un courrier à Monsieur le Maire en le déposant dans la boîte aux lettres, place de l’Hôtel-de-Ville ou par e-mail : secretariatdumaire@mairie-niort.fr

MAGAZINE MUNICIPAL D’INFORMATION
Direction de la communication de la Ville de Niort - Hôtel de Ville, place Martin-Bastard - CS 58755 - 79027 Niort Cedex. Tél. 05 49 78 74 87.

Directeur de la publication : Jérôme Baloge, Maire de Niort Directeur de la rédaction : Bruno Paulmier Rédactrice en chef : Véronique Duval Rédacteur en chef adjoint : Karl Duquesnoy Journaliste : Jean-Philippe Béquet Assistante de rédaction : Anne-Cécile Rescourio Ont participé à ce numéro : Bruno Ahime, Véronique Amans, David Birot, Jacques Brinaire, Darri (photos), Olivier Drilhon (photos) Photographe : Bruno Derbord Création / Réalisation : Agence Capsule / Agence Glyphes - Niort Impression : Imaye Graphic - Laval Distribution : Adrexo - Niort Numéro d’ISSN : 1261 - 8705. Dépôt légal à parution.

CE MAGAZINE EST DIFFUSÉ À 35 000 EXEMPLAIRES.


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AVANT-PREMIÈRE

RENDEZ-VOUS

DU 1er AU 10 MAI //
Dix jours de fête foraine. 70 stands et manèges seront installés à Noron du 1er au 10 mai. Les plus jeunes auront droit à leurs indémodables pêche aux canards, trampoline et jeux d’adresse. Les plus grands pourront y retrouver les incontournables : labyrinthe, chenille et petite montagne russe. Quant aux amateurs de sensations fortes, ils apprécieront des attractions décoiffantes comme la “techno power” et ses bras articulés qui vous font passer les pieds par-dessus tête ou “l’extazy jump” qui vous secoue de haut en bas. Sachez que mercredi 6 mai, des tarifs réduits sur certains manèges seront proposés tout au long de l’après-midi et de la soirée. Dimanche 10 mai, journée de clôture, certaines attractions seront accessibles au tarif unique de 2 euros.
Les vendredi, samedi et dimanche, la fête foraine sera ouverte de 14 h à minuit. Du lundi 4 au jeudi 7 mai, ouverture de 14 h à 22 h.

DU 1er AU 4 MAI PAR KARL DUQUESNOY
L’automobile veut aussi faire le printemps
D’habitude, l’événement est imbriqué dans la Foirexpo. En son absence, le conseil national des professionnels de l’automobile des Deux-Sèvres (CNPA 79) a eu l’idée d’organiser ce salon de Printemps de l’auto”, présente Sarah Tirebois, membre de l’organisation de l’événement. Il aura lieu à Noron du 1er au 4 mai. “On y trouvera toute la gamme de véhicules neufs disponibles sur le marché aujourd’hui.” Des citadines, des routières, des berlines, des SUV (véhicule utilitaire sport), des 4X4… “Il y aura même des remorques, des camping-cars…” Le projet a rencontré l’adhésion des concessionnaires. Ils sont quatorze à participer, représentant plus de vingt marques. “Nous serons plus nombreux qu’à l’occasion de la foire”, préciseXavier Tirebois, président de la branche concessionnaires du CNPA 79. 200 véhicules seront exposés sur 8 800 mètres carrés. “L’objectif est de permettre aux gens de se rendre compte de tout ce qui se fait, très concrètement. On oublie souvent ceux qui ne vivent pas connectés à leur ordinateur pour découvrir les nouveautés.” Dans un marché en crise, les concessionnaires “entendent ici marquer leur territoire et rappeler qu’ils génèrent emplois et revenus”.
Du 1er au 4 mai, de 10 h à 20 h. Entrée libre.

DU 1er AU 4 MAI PAR DAVID BIROT
LE SALON DU PRINTEMPS S’ÉPANOUIT EN MAI
CE NOUVEL ÉVÉNEMENT AUTOUR DE LA MAISON, DU JARDIN ET DU BIEN-ÊTRE SE TIENDRA AU PARC DES EXPOS DE NORON DU 1er AU 4 MAI.
200 exposants sont attendus. Dont la Communauté d'Agglomération du Niortais, avec un stand et la Ville, avec une vidéo sur le Plan local d'urbanisme.

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AVANT-PREMIÈRE

DU 1er AU 4 MAI PAR DAVID BIROT
LE SALON DU PRINTEMPS S’ÉPANOUIT EN MAI
CE NOUVEL ÉVÉNEMENT AUTOUR DE LA MAISON, DU JARDIN ET DU BIEN-ÊTRE SE TIENDRA AU PARC DES EXPOS DE NORON DU 1er AU 4 MAI.
Vous le savez, en attendant le retour de la foire en 2016, c’est un nouveau rendezvous, le salon du printemps, qui est organisé en ce début de mai. Nous vous proposons une visite en avant-première de cette manifestation. “La thématique centrale tourne autour de l’habitat au sens large du terme”, indique d’emblée Pierrick Neaud, président d’Habitat 79, l’association organisatrice de l’événement. À votre entrée dans la halle de la Sèvre, vous découvrirez la première partie du salon, celle consacrée à l’habitat. “Les visiteurs y trouveront des idées pour rénover, agrandir ou encore construire leur maison. Près de 70 exposants professionnels seront à l’écoute des visiteurs pour leur apporter conseil et expertise.” En vous dirigeant vers la halle du Galuchet, vous traverserez l’espace animation et restauration du salon. “Dans ce Tivoli de 1 200 m², un restaurant, quatre bars et une scène accueilleront les visiteurs dans un décor et une ambiance printanière. Ce sera le lieu convivial idéal pour faire une pause, mais aussi pour dîner en soirée. Nous y proposerons des animations musicales dans un esprit guinguette.”
JARDIN, DÉCO, BIEN-ÊTRE
La pause terminée, direction la halle du Galuchet, où les visiteurs trouveront quatre thématiques différentes. “Puisque nous sommes en plein coeur du printemps, une saison propice aux projets, il sera question de jardin et de loisirs, ou comment aménager l’extérieur de sa maison. Il y sera aussi question de déco et d’ameublement. Un espace-conseil et un autre autour du bienêtre seront également proposés.”
Que vous ayez donc pour projet de rénover une maison, de repenser votre jardin ou de changer votre ameublement, les 9 500 m² du salon de printemps et ses 200 exposants professionnels sauront répondre à vos questions.
“Je précise qu’il ne s’agira donc pas d’un salon de l’habitat bis, mais plus largement d’un rendez-vous convivial axé autour du bien-être chez soi, souligne le président de l’association habitat 79 qui organise le salon du même nom depuis 37 ans en octobre. “Nous sommes heureux de pouvoir proposer cet événement qui se tiendra exclusivement en intérieur. Ce fut un beau défi à relever, car nous n’avons eu que quatre mois pour le préparer. Le délai était court. Mais le pari est réussi”, conclut Pierrick Neaud.

INFOS PRATIQUES
Salon du printemps : ouvert vendredi 1er et samedi 2 mai de 10 h à 20 h, dimanche 3 et lundi 4 mai de 10 h à 19 h.
L’espace animation et restauration restera ouvert jusqu’à 23 h les 1er, 2 et 3 mai et jusqu’à 21 h lundi 4 mai.
L’entrée du salon sera au tarif unique de 1 euro.
Le parking sera gratuit. Les visiteurs pourront aussi se rendre sur place en bus TAN.

DU 29 AVRIL AU 7 MAI PAR VÉRONIQUE DUVAL
Les 29 avril et 13 mai 1945, les élections municipales qui se déroulèrent en France furent les premières depuis la Libération du pays et les premières auxquelles les Françaises purent voter.
Afin de célébrer cet anniversaire, la Ville nous invite le 29 avril à partir de 17 h à l’Hôtel de ville. Nous y découvrirons une évocation de cet événement, à travers des reproductions de photos et documents. En particulier, l’ordonnance ratifiée le 21 avril 1944 à Alger, par Charles de Gaulle, qui régissait le fonctionnement du gouvernement provisoire de la République française et dont l’article 17 précisait “les femmes sont électrices et éligibles dans les mêmes conditions que les hommes”. Deux vidéos de l‘INA, de 1945 et de 1965 compléteront cette évocation. Toujours dans le salon d’honneur, une exposition prêtée par la Maison des peuples et de la paix d’Angoulême permettra de découvrir des planches de l’album Olympe de Gouge, de Catel et Bocquet, publié chez Casterman. Cette femme de lettres et femme politique, auteur de la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, est morte guillotinée en 1793, à l’âge de 45 ans.
Plusieurs interventions se succéderont à partir de 18 h 30 : Daniel Courant situera le contexte de l’époque et le rôle des femmes dans la vie municipale à Niort depuis 1945. Florence Villes, de l’association Soroptimist, présentera le rôle des clubs de femmes. Enfin, l’association Impulsions femmes proposera une lecture à plusieurs voix de textes illustrant la lente conquête de ces droits civiques.
La conseillère municipale chargée de l’égalité des droits entre les femmes et les hommes, Yvonne Vacker, souligne que ce droit constitue “un acquis qui a engendré tous les autres, tant sur le plan public que privé”.
Les Françaises ont pu voter et être éligibles pour la première fois en 1945, à la fin de la guerre.
Expositions du 29 avril au 7 mai. Inauguration et interventions le 29 avril à partir de 17 h, salon d’honneur.


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AVANT-PREMIÈRE

29 MAI PAR VÉRONIQUE DUVAL
La fête, entre voisins
Les Niortais ont adopté il y a plus de dix ans cette opération conviviale lancée par l’association “Immeubles en fête”. Vendredi 29 mai prochain, la fête des voisins sera l’occasion d’échanger autour d’un verre ou d’un repas. Cela permettra a minima de mettre des prénoms sur des visages croisés toute l’année et de faire plus ample connaissance. Pour organiser l’événement dans les règles, le service municipal d’occupation du domaine public vous informe et vous aide. Si vous prévoyez de fermer votre rue ou votre impasse, donc d’occuper le domaine public, une demande d’arrêté municipal est nécessaire. Vous pourrez déposer cette demande du lundi au vendredi, de 9 h à 11 h 30 et de 14 h à 16 h, ou envoyer un courriel. Si vous souhaitez des cartons d’invitation, affichettes, t-shirts et des gobelets estampillés “fête des voisins”, vous pourrez récupérer ce matériel, uniquement le 18 mai de 9 h à 14 h et le 19 mai de 12 h à 18 h, dans la limite des quantités disponibles. Ne tardez pas pour accomplir ces démarches : vous devez vous inscrire avant le 13 mai.
Service d’occupation du domaine public, 9 rue de l’Ancien-Musée, 1er étage. Tél. : 05 49 78 73 50 ou 05 49 78 73 51. Courriel : FetedesVoisins@mairie-niort.fr

30 MAI
Montrons nos binettes
Dans le prolongement de la fête des voisins, la municipalité invite les conseils de quartier et les habitants à embellir les abords de leur logement. “Nous souhaitons motiver les Niortais pour qu’ils se réapproprient le trottoir devant chez eux”, indique Dominique Six, adjoint au maire, qui compte évoquer le sujet lors des réunions des conseils de quartier. Les habitants volontaires sont invités à fleurir des pieds d’arbres et de murs, à biner les herbes folles s’ils le jugent nécessaire. “Bien entendu, sans utiliser de produits phytosanitaires”, souligne l’élu, qui précise que les services municipaux sont disponibles pour informer et conseiller les habitants sur les bonnes pratiques. Le lendemain de la fête des voisins, ce samedi 30 mai pourrait donc voir naître… la fête à la binette.

30 MAI PAR VÉRONIQUE DUVAL
DES PIERRES, DES PLUMES ET LA SÈVRE
SAVIEZ-VOUS QU’UN COUPLE DE FAUCONS NICHAIT AU DONJON ? VOULEZ-VOUS DÉCOUVRIR AUTREMENT LA SÈVRE ? LA JOURNÉE DU DÉVELOPPEMENT DURABLE VISITE LES LIENS ENTRE NATURE ET PATRIMOINE, LE 30 MAI, AU MOULIN DU ROC.
Samedi 30 mai, tout l’après-midi, un riche programme consacré à la relation entre nature et patrimoine attendra le public au Moulin du Roc, pour la Journée du développement durable. Expositions et animations, visites et jeux, conférences et ouvrages en exploreront différentes facettes. “Le patrimoine naturel, comme le patrimoine bâti constituent des biens communs, légués par les générations passées et que nous devons transmettre aux générations futures”, souligne Sophie Breton, chargée de mission développement durable de la Ville. De nombreux partenaires contribuent au programme de la journée, qui s’inscrit dans le cadre de la semaine européenne du développement durable, du 30 mai au 5 juin.
Le thème central sera abordé par différents canaux : “la faune, la flore et les constructions” ; “les matériaux naturels dans les constructions” ; “l’action publique de la Ville et du Parc naturel régional”, ou encore “autour de la Sèvre”. Notre fleuve sera particulièrement à l’honneur : un parcours à plusieurs voix, avec la guide Agnès Dupont-Brillatz, une exposition et une conférence lui seront notamment consacrés. Les oiseaux seront présents à travers de nombreuses propositions. Parmi elles, une vidéo sur le couple de faucons venu nicher au Donjon en 2013 et 2014. Observez l’intimité de leur nichée, de la couvée à l’envol, grâce à cette co-réalisation du Groupe ornithologique des Deux-Sèvres (GODS) et des Musées de la Communauté d’agglomération.
Les stands seront installés sur le parvis du Moulin du Roc, sur la placette et dans la galerie. Des services de la Ville présenteront la biodiversité niortaise, l’aménagement urbain, la nature et les cimetières (lire VAN n° 246) ou encore le patrimoine immobilier. Sur la pelouse, des partenaires aborderont des questions comme l’utilisation des matériaux naturels et locaux dans le bâtiment ou la construction de nichoirs à oiseaux et chauves-souris. Un espace jeux et détente sera aménagé pour les familles. Petits et grands pourront s’exercer à créer une ville imaginaire à l’aide de matériaux recyclés, avec Créa-solidaire, ou encore dessiner avec l’atelier graff nature de l’artiste Tony Mimeau. La journée est ouverte à tous et gratuite, cependant il est conseillé de réserver pour les rendez-vous (visites, conférences, etc.) qui se succèderont de 14 h à 19 h (lire encadré).
Retrouvez tout le programme sur le site vivre-a-niort.com
Le photographe a surpris ce héron en train de se chauffer l'aile au soleil, à Saint-Liguaire.
Ce couple de rapaces s'est choisi un pied à terre classé aux Monuments historiques.


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Page 7

AVANT-PREMIÈRE
LE PROGRAMME
SORTIES
14 h 15 : Plumes, nids et bâtiments / Observez les oiseaux en Ville. Départ stand du GODS.
15 h 30 : Nature et patrimoine en bord de Sèvre / Redécouvrez la ville de siècle en siècle et au fil de l’eau / JeRegarde. Départ stand accueil.

CAFÉ-DÉBAT, CONFÉRENCES ET DÉDICACE
14 h : Café-débat “Accueillir la nature chez soi” par le Conseil d’architecture et d’urbanisme et Deux-Sèvres Nature Environnement. Bar l’Entr’Acte.
14 h 30 : Conférence “La gestion et l’entretien de la Sèvre, une rivière étagée et aménagée” par l'Institution interdépartementale du Bassin de la Sèvre niortaise. Auditorium.
16 h : Conférence “L’influence de l’environnement urbain sur les oiseaux” par le CNRS de Chizé. Auditorium.
17 h 30 : Conférence “Le patrimoine et la nature à Niort” par Daniel Courant. Petite salle cinéma, billets à retirer au Moulin du Roc à partir du 27 mai.
19 h : Dédicace de l’ouvrage Histoire de Niort par Daniel Courant. Placette du Moulin du Roc.

LECTURE ET GOÛTER
Lecture pour enfants. Médiathèque.
17 h : Goûter à partir de produits locaux, offert par la Ville. Placette du Moulin du Roc.

Pour tous ces rendez-vous, sauf dédicace, lecture, goûter, il est conseillé de réserver par téléphone au 05 49 78 76 90 / 07 86 11 04 38 ou courriel sur Agenda21@mairie-niort.fr

RENDEZ-VOUS

28 MAI //
Saint-Florent. L’inauguration officielle des travaux de réfection de la cour du centre socioculturel Les Chemins blancs, financés par le conseil de quartier, débutera à 18 h 30. La soirée se prolongera par un temps festif autour du verre de l’amitié animé par Les Traine-Savates et les jeunes de l’école de musique de rue installée dans le quartier. Maison de quartier, 189 avenue Saint-Jean d’Angély.

30 ET 31 MAI //
Pink day printemps. Vêtements, bijoux, accessoires et déco “made in moi-même” s’affichent tout le week-end au parc des expositions. En plus des 80 créateurs, vous profiterez au fil des allées d’un modelage japonais, d’un atelier nail art (sur les ongles). Vous pourrez aussi vous faire croquer par une caricaturiste. Chaque jour, un couturier confectionnera devant vous une robe simplement à partir de tissus et d’épingles.
Marché de créateurs organisé par le collectif Slip et dentelle, tout le week-end de 10 h à 19 h.

31 MAI PAR KARL DUQUESNOY
L’hippodrome sur son 31
La saison des courses repart au... trot. Première réunion de l’année ce 31 mai, dans un hippodrome rénové. “Les travaux sont terminés. Côté professionnels, notre équipement, avec ses soixante boxes, ne souffre aucune comparaison avec ceux de même catégorie, se félicite Michel Moulin, président de la Société des courses. Nous avons également amélioré le confort des jockeys, celui des femmes notamment de plus en plus nombreuses sur les courses.” Côté public, le coup de frais concerne la halle de jeux, le coin restauration, le rond de présentation des chevaux. La tribune a été repeinte par les services de la Ville. Sur la piste, de nouvelles lisses de protection ont été installées et les six obstacles de brande synthétique d’un mètre dix de haut et 90 centimètres d’épaisseur ont été changés. “Ce sont les mêmes haies qu’à l’hippodrome d’Auteuil”.
Dimanche 31 mai, nous assisterons à huit courses de trot, attelé et monté. Les partants tourneront sur la partie intérieure de la piste – les quinze mètres dévolus à la discipline – sur 1 100 mètres de distance. Comme toujours, les enfants auront de quoi s’amuser : manèges, structures gonflables et baptêmes de poneys sont prévus, tout comme un défilé de voitures anciennes
Romagné, le 31 mai à partir de 14 h. Gratuit pour les dames et les enfants.


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TERRITOIRE
AÉRODROME PAR JPB
Prévenir avant d’atterrir
Comme les avions, les ULM devront demander l’autorisation, temporaire ou permanente, d’atterrir et décoller de l’aérodrome Niort Marais poitevin. Une formalité qui vient en conséquence de la mise en service, en septembre dernier, du système IFR d’approche et d’atterrissage aux instruments (lire VAN n° 243).
Le formulaire peut être demandé à l’aérodrome qui le fera suivre par voie postale ou électronique, ou téléchargé sur www.vivre-a-niort.com. “L’avis favorable est quasi systématique, sauf pour les pilotes réputés non respectueux des règles de l’air ou qui auraient créé des problèmes de manière volontaire et répétée”, précise Olivier Dupont, responsable de l’aérodrome.
Les ULM, qui auront à communiquer avec la tour de contrôle, devront obligatoirement être équipés de radio. Ils pourront se poser, à leur choix, sur la piste revêtue ou celle en herbe et bénéficieront de toutes les prestations de l’aérodrome aux mêmes tarifs que les autres aéronefs.
L’aérodrome accueille plus de 400 ultras légers motorisés par an, venant principalement du Poitou-Charentes, de l’Aquitaine et de Bretagne. Un chiffre en augmentation de 27% depuis la réouverture de la tour de contrôle, il y a trois ans. “On a des pilotes qui relient les aérodromes entre Bretagne et bassin d’Arcachon. Ils s’arrêtent ici pour faire une étape, ravitailler, visiter, se restaurer…” indique le responsable.
Aérodrome Niort-Marais poitevin. Avenue de Limoges. 79000 Niort. Tél. : 05 49 17 13 96. Courriel : olivier.dupont@mairie-niort.fr
Les ULM sont désormais soumis aux mêmes règles que les avions.
Téléchargez les formulaires sur le site vivre-a-niort.com

ÉCONOMIE PAR VÉRONIQUE AMANS
All’Occasion, les techniciens du recyclage
Jonathan Chuette et Damien Roy se sont rencontrés lors de leurs études de technicien de maintenance en électroménager au Lycée Saint-François-d’Assise, de La Rochesur-Yon. Après leur bac professionnel, ils ont travaillé durant plusieurs années au poste de dépanneur dans les grandes enseignes nationales spécialisées. De la cafetière au four à micro-ondes, du fer à repasser au lave-linge ou lave-vaisselle, de la diversité des réfrigérateurs à la multiplicité des plaques de cuisson, ils n’ignorent rien de la technologie électroménagère... Et n’ignorent rien non plus du gaspillage des machines, souvent mises au rebut alors qu’elles ont encore la capacité à servir.
De cette évidence est née leur entreprise, il y a quatre ans. All’Occasion dépanne, recycle, rénove et revend toute la gamme. Diagnostic gratuit, dépannage, vente de pièces détachées d’occasion, revente de machines, toute une logique professionnelle permet d’offrir une plus longue durée de vie au matériel. La Communauté d’Agglomération du Niortais les autorise par contrat à récupérer le matériel récent (de moins de dix ans) dans les déchetteries afin de le recycler. Ils collectent et achètent aussi auprès des particuliers, offrant le double service de proposer ensuite des machines d’occasion rénovées et garanties six mois. Dans l’espace atelier magasin qu’ils ont ouvert rue des Charmes à Bessines, à deux pas de la zone de la Mude, un troisième collaborateur, rencontré lui aussi lors de leurs études est venu récemment répondre aux besoins croissants de main-d’oeuvre de l’entreprise.
All’Occasion est lauréate 2014 dans la catégorie Artisanat du Top des entreprises des Deux-Sèvres décerné par la Nouvelle République en partenariat avec la Chambre de Métiers.
L'entreprise, située à Bessines, limite le gaspillage.

RAIL-ROUTE PAR JEAN-PHILIPPE BÉQUET
BIENTÔT NIORT TERMINAL NIORT TERMINAL, LA PLATEFORME DE TRANSPORT RAIL-ROUTE EST AUJOURD’HUI UNE RÉALITÉ. LES TRAVAUX SERONT TERMINÉS EN JUIN, POUR UNE MISE EN SERVICE APRÈS L’ÉTÉ. Six mois après son lancement, en octobre 2014, le chantier de la plateforme Niort Terminal touche à sa fin et l’ancien site ferroviaire de Saint-Florent s’apprête à une nouvelle vie, dite “multimodale” car combinant les transports rail et route. En mars, le quai de 1 500 m2 a étécoulé et recouvert d’enrobé. 750 mètres linéaires de voies ferrées ont été installés de part et d’autre, rails et traverses ont, en grande partie, été récupérés des anciens équipements. Longue de 500 mètres, la plateforme permettra de charger et décharger des trains entiers, par conséquent de limiter les temps de manoeuvre et de baisser les coûts de manutention. La maîtrise des budgets est un axe fort du projet dont l’enveloppe globale avoisine les 7 millions d’euros. “On n’avait pas le droit de passer à côté de l’opportunité d’un tel site, explique Karine Pillot, directrice de ce projet porté par un syndicat mixte ouvert qui réunit la Communauté d'agglomération du Niortais, la Communauté de communes du Haut Val de Sèvre et la CCI 79. S’il avait fallu acheter 19 ha ailleurs, construire des voies, une plateforme, une gare de triage, ça aurait coûté 150 millions d’euros au bas mot. Là, on le fait avec 7 millions. C’est un projet très raisonnable.”
Le site de Niort Saint-Florent, une plateforme de transport combiné.


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TERRITOIRE

UNE OFFRE GLOBALE SUR TROIS SITES
Niort Terminal, c’est aussi la complémentarité de trois sites inscrits dans un projet de territoire pour une offre de transport globale (lire VAN n° 235). Les plateformes de la Crèche et Prahecq assurent le fret conventionnel (bobines d’acier, céréales, engrais, liquides…). Saint-Florent sera spécialisé dans le combiné de conteneurs maritimes et de caisses mobiles, en lien étroit avec le port de La Rochelle/Pallice. Autant d’atouts propices à l’implantation de nouvelles entreprises sur le territoire. Unique dans l’ouest, Niort Terminal vient doter les transporteurs et les chargeurs régionaux d’un outil performant visant à renforcer leur compétitivité sur le fret de longue distance. Des enjeux bien compris puisqu’ils assureront eux-mêmes l’exploitation des lignes au travers de la SAS Modal Ouest dont ils seront actionnaires majoritaires. “La collectivité met l’outil à leur disposition, à eux de le prendre en charge. Niort Terminal, permet aux transporteurs d’aller plus loin au meilleur coût, car au-delà de 500 kilomètres, le ferroviaire est moins cher que la route”, précise Karine Pillot. Un train complet c’est 1 200 tonnes de fret chargées sur 20 wagons, 40 camions de moins sur les routes, moins de carburant consommé et de CO2 émis, et plus de sécurité pour tous. Contact. CCI 79. Karine Pillot au 05 49 28 79 05. Courriel : k.pillot@cci79.com

TROIS QUESTIONS À DENIS BAUDOUIN
PDG des Transports Baudouin, à Prahecq.

Vivre à Niort. Qu’attendez-vous de Niort Terminal ?
Denis Baudouin. La plateforme viendra répondre aux besoins que nous avons de créer de l’activité sur le territoire et régionaliser nos trafics, car on a perdu nos transports nationaux et internationaux à coups de main d’oeuvre bon marché. C’est aussi nous inscrire dans une politique environnementale globale et nous projeter dans l’avenir.

Un train, c’est 40 camions qui ne roulent pas. Que fait-on des chauffeurs ?
Denis Baudouin. Le métier va devoir se réorganiser. Les chauffeurs qui faisaient de la zone longue vont se transposer sur de la zone courte où il y aura plus d’activité. Il faut nous recentrer sur notre territoire, c’est là qu’on gagnera de la productivité et qu’on maintiendra l’emploi. Donc, non il n’y aura pas de conséquences sociales en termes d’effectifs, juste des modifications d’organisation du travail.

Vous êtes quasiment en train de réinventer votre métier.
Denis Baudouin. Il faudra qu’on soit bon à chaque bout de la ligne. La plus-value, on ne la fera que sur notre capacité à dispatcher efficacement la marchandise. Pour l’instant, le marché du cabotage n’est pas totalement ouvert et l’Europe veille à cela. Il faut qu’on axe notre discours sur la qualité de nos services, qu’on soit performant en termes de tarifs et qu’on mette en avant l’aspect environnemental du ferroviaire.

Retrouvez l'interview complète sur le site vivre-a-niort.com

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VILLE OUVERTE
PARKING PAR JEAN-PHILIPPE BÉQUET
10 000 VOITURES DE PLUS À LA BRÈCHE
LES NOUVELLES MESURES TARIFAIRES ONT UN IMPACT SUR LA FRÉQUENTATION DES PARKINGS DU CENTRE-VILLE. CELLE DE LA BRÈCHE A FAIT UN BOND DE 60 %.
Depuis la mise en place de la gratuité de la première heure, en juin 2014, la fréquentation du parking de la Brèche a fait un bond appréciable. 250 000 véhicules en avaient franchi les barrières en 2013, ils ont été plus de 308 000 en 2014, soit un gain de 24 %. La hausse est particulièrement sensible à partir de la mise en place de la nouvelle tarification avec + 40 % de fréquentation de juillet à septembre. Ce qui a fait bondir le taux d’occupation de 10 % en 2013 à 50 % en 2014.
Les premiers mois de 2015 sont à l’avenant avec une hausse moyenne de 10 000 véhicules en janvier et février. La Brèche absorbe quasiment à lui seul l’augmentation du stationnement sur les cinq parkings gérés par la So Space en centre et hyper centre-ville (Roulière, Marcel-Paul, Moulin du Milieu, Espace Niortais, Brèche). “L’opération première heure gratuite fait revenir énormément de monde en centre-ville, affirme Sébastien Portet, directeur de la So Space stationnement. Forcément, ça se fait un peu au détriment des autres parkings comme Marcel-Paul dont la vocation est moins horaire que La Brèche. Mais il faut relativiser, on perd 200 voitures d’un côté, on en gagne 10 000 de l’autre.”
À La Roulière, si la fréquentation horaire stagne, les abonnements sont en nette hausse (+ 25 %) depuis la mise en place de la journée à un euro pour les actifs et les résidents du centre-ville. Quant au Moulin du Milieu, l’installation des barrières automatiques semble en avoir renforcé l’attractivité si l'on se réfère à l'importance de son occupation.

“L’EFFET BRÈCHE” SUR LE COMMERCE
Les commerçants reconnaissent eux aussi l’effet booster de la première heure gratuite au parking de La Brèche. “Il est évident qu’il y a un regain d’activité dû, en partie, à cette mesure tarifaire. Beaucoup de commerçants sont ravis de l’initiative”, déclare Philippe Favreau, président de l’association Niort en ville. Avec un “effet Brèche” qui semble porter au-delà de l’hypercentre.
Le caviste de la rue de la gare en fait le constat : “Ma clientèle habituelle n’utilise pas vraiment le parking de La Brèche, peut-être trop éloigné. Or, depuis quelque temps je vois venir de nouvelles personnes dans mon magasin et je pense qu’ils profitent du stationnement moins cher pour rayonner plus large autour de La Brèche.”

ZONE ORANGE, LES RUES CONCERNÉES
AVENUE DE VERDUN
PLACE ET RUE DE LA COMÉDIE
RUE BARBEZIÈRE
RUE BAUGIER
RUE DU GUESCLIN
RUE ERNEST-PÉROCHON
RUE RABELAIS
RUE SAINT-GAUDENS
RUE JEANNE-D’ARC
PARVIS NOTRE-DAME
RUE BION
RUE DE LA CURE
RUE DU TOURNIQUET
RUE DU GÉNÉRAL-LARGEAU
PLACE SAINT-JEAN
RUE DU 24-FÉVRIER
PLACE MELLAISE
PLACE DU ROULAGE ET DÉBUT DE LA RUE DE LA GARE (AU DROIT DE LA RUE RABELAIS)


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VILLE OUVERTE
STATIONNEMENT PAR JPB
Ces rues qui passent à l’orange
Depuis lundi 30 mars, plus de 200 cases de stationnement dans 18 rues de l’hyper-centre ont changé de tarification. Le parking y est gratuit dès 18 h (19 h auparavant) et une nouvelle zone, orange, a été créée pour l’occasion. Cette mesure vise à renforcer l’attractivité commerciale du centre-ville en incitant les Niortais à profiter de cette heure gratuite pour effectuer leurs derniers achats de la journée. La nouvelle zone orange s’étend du secteur piétonnier aux places Saint-Jean et du Roulage.
Ce dispositif vient compléter les mesures déjà en place pour favoriser le stationnement en centre-ville et en renforcer l’attractivité commerciale. En juin 2014, la première heure devenait gratuite au parking de la Brèche et en janvier 2015 était instauré l’abonnement à 1 euro/jour au parking de La Roulière pour les actifs et les résidents du centre-ville.

TARIFS DE LA ZONE ORANGE
En journée, le stationnement est limité à deux heures consécutives de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h. 30 minutes : 0.60 euro. 1 heure : 1.20 euro. 1h30 : 1.80 euro. 2 heures : 2.40 euro.

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VILLE OUVERTE
AVENUE DE PARIS PAR SYLVIE MÉAILLE
POUR LA SÉCURITÉ DES PIÉTONS
EN HAUT DE L'AVENUE DE PARIS, ENTRE MAX MUSIQUE ET LA TRÉMIE, LA VILLE DE NIORT ENTREPREND DÈS FIN AVRIL DES TRAVAUX POUR SÉCURISER LA TRAVERSÉE PIÉTONNE.
Plus on s’éloigne du centre-ville de Niort, plus l’avenue de Paris perd son caractère urbain. Passé le tunnel sous la bretelle d’accès au boulevard de l’Europe, elle s’élargit à deux fois deux voies : 30 000 véhicules y circulent par jour. C’est l’axe le plus fréquenté du département des Deux-Sèvres. L’avenue de Paris, qui marque la séparation entre les quartiers Nord et Souché, devient alors une frontière presque infranchissable à pied.
Le passage protégé situé juste avant la trémie est mal placé : à cet endroit, les automobilistes qui doivent se ranger dans la bonne file en fonction de la direction choisie ont les yeux rivés sur le rétroviseur. En concertation avec les conseillers des quartiers Nord et Souché et avec l’association des riverains de la rue du Moulinà-Vent, la Ville a donc décidé de le supprimer. À la place, trois traversées sécurisées, réduite chacune à une seule voie, vont être créées. Un cheminement piétonnier, accessible aux personnes à mobilité réduite, reliera ces trois passages protégés. L’itinéraire cyclable sera renforcé à partir du Chemin de Versailles. Ce chantier sera également l’occasion d’améliorer l’accessibilité du trottoir côté Souché, entre la rue Newton et la rue des Fontenelles. Les travaux se déroulent du 20 avril au 13 mai, en partie de nuit. L’intervention sur la bretelle d’accès au boulevard de l’Europe nécessitera la fermeture de la circulation.
Le coût du chantier s’élève à 90 000 euros. Il est pris en charge par la Ville de Niort qui bénéficie d’une participation financière du Département à hauteur de 18 000 euros.

QUARTIER NORD PAR SM
Aménagement rue du Vivier
Entre juin et septembre, la Ville va réaliser d’importants travaux afin d’améliorer la sécurité des piétons rue du Vivier. Le trottoir est déjà présent, côté pair ou impair de la rue du Vivier, mais certaines portions sont trop étroites et peu confortables. Les opérations consistent à l’élargir pour protéger les piétons de la circulation et à le rendre accessible aux personnes à mobilité réduite. Elles concernent la totalité de la rue, du carrefour avec les rues du Vieux-Fourneau et Sarrazine jusqu’à l’intersection avec le chemin du Pissot. Deux nouvelles traversées piétonnes seront créées. Le stationnement longitudinal, va être réorganisé. Les zones vont être réduites et positionnées en alternance. L’objectif est de réduire la vitesse de la circulation. Le projet élaboré entre 2013 et 2014, en concertation avec les conseillers de quartier Nord et les riverains, voit enfin son aboutissement. La Ville va profiter de ce chantier pour refaire la chaussée en posant un nouveau tapis en enrobé. Coût total des travaux, entièrement pris en charge par la Ville : 220 000 euros. De janvier à avril, ERDF, le Syndicat des eaux du Vivier et le service assainissement de la Communauté d’agglomération du Niortais ont réalisé les interventions nécessaires sur leurs réseaux enterrés.

TOUR-CHABOT PAR J-P. BÉQUET
Travaux rue du Galuchet
En parallèle du boulevard de Wellingborough, la rue du Galuchet va connaître d’importants aménagements sur un tronçon compris entre l’impasse du même nom et la rue Salvador-Allende. On y construit actuellement la résidence universitaire qui hébergera 90 étudiants. Les travaux ont démarré le 17 avril dernier par l’effacement des réseaux électriques et téléphoniques.
La Communauté d’agglomération du Niortais (CAN) y installe deux bassins de prétraitement des eaux pluviales, entre la rue et le boulevard, pour répondre aux besoins de préservation de ce site sensible en bordure du marais de Galuchet. “Ces bassins enterrés récupèreront les eaux de ruissellement, les traiteront pour que ne soient envoyées à la rivière que les eaux de pluie et pas les pollutions accidentelles”, explique Fabrice Dartayet, du service aménagement des espaces publics.
Les travaux de voirie démarreront le 18 mai avec la création de trottoirs de chaque côté de la chaussée qui sera calibrée à 6 mètres. Deux plateaux surélevés seront installés au niveau de l’impasse du Galuchet et de la crèche Babilou pour casser la vitesse des véhicules dans cette rue qui sera désormais en sens unique et en zone 30. Un parvis sera, de plus, aménagé devant la crèche pour sécuriser la dépose des enfants. De nouvelles zones de stationnement unilatérales seront créées, ainsi qu’un cheminement piétonnier jusqu’au restaurant universitaire et parking du boulodrome distants de quelques centaines de mètres, via la rue Allende. La traversée du rond-point du PUN sera mise aux normes PMR (Personnes à mobilité réduite) et la circulation à contresens sera autorisée pour les vélos.
Le coût de ces travaux s'élèvent à 215 000 euros, financés à 75 % par la CAN et 25 % par la Ville. Ils s’achèveront fin juillet.
Consultez le plan sur le site vivre-a-niort.com

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VILLE OUVERTE

CHAMPOMMIER PAR VÉRONIQUE DUVAL
UN PROJET IMMOBILIER À LA PLACE DE LA CASERNE
L’ANCIENNE CASERNE DES POMPIERS, RUE BAUJET, VA ÊTRE DÉMOLIE APRÈS DÉSAMIANTAGE. LA VILLE A CONFIÉ L’AMÉNAGEMENT DU SITE AU PROMOTEUR NEXITY, QUI PRÉVOIT D’ÉDIFIER CINQ RÉSIDENCES.
Le programme propose environ 85 logements avec un jardin public, à 800 m. de la place de la Brèche.
Propriété de la Ville, le terrain de 7 500 m2, situé à l’angle de la rue Eugène-Baujet et de la rue Champommier, est appelé à une nouvelle vocation. Sur la base d’un cahier des charges élaboré par le service Urbanisme, un programme immobilier prévoit d'édifier cinq petites résidences et d’aménager un parc public dans cet îlot situé àl’arrière de l’avenue de Limoges, à 800 mètres de la place de la Brèche. La Ville a confié l’aménagement du site au promoteur Nexity pour une opération qui mêle habitat privé et habitat social. Prévue en trois tranches (lire encadré), celle-ci proposera à terme environ 85 logements, du T2 au T4, avec terrasse ou balcon et stationnement. Le parc attenant conservera cinq beaux arbres, auxquels s’ajouteront des plantations nouvelles. La proximité d’établissements scolaires, de commerces et de la piscine contribue à rendre l’offre attractive pour des familles, mais aussi pour des investisseurs. “Ce projet valorise le quartier et va le dynamiser”, souligne la directrice de l’urbanisme, Marielle Golfier. Conduite d’études, acquisitions foncières… Les services municipaux travaillent depuis plusieurs années sur ce projet d’aménagement, qui s’inscrit dans la politique municipale de renouvellement urbain. Le 14 avril dernier, le programme a été présenté aux habitants du quartier lors d’une réunion publique à la maison de quartier de Goise.
Entre mai et novembre, l’ancienne caserne va être démolie. La première étape consistera dans le désamiantage des bâtiments, dont certains éléments contiennent de l’amiante non volatil.La Ville cédera ensuite la parcelle libérée à Nexity. Après le dépôt du permis de construire de la première tranche, envisagé en fin d’année, la commercialisation débuterait au printemps 2016 dès l’obtention du permis de construire. Les travaux s’engageront ensuite. L’achèvement total de l’opération est prévu pour 2020. Une partie des appartements fera l’objet d’une commercialisation privée par Nexity. Au moins 30 % des logements seront réservés à l’habitat social.

Découvrez les photos du site aujourd’hui et le plan d’aménagement sur le site vivre-a-niort.com
Désaffectée en 2009, l’ancienne caserne du Service départemental d’incendie et de secours (SDIS) servait de support d’expression aux graffeurs.

TROIS TRANCHES PRÉVISIONNELLES
TRANCHE 1 - Deux résidences, avec 23 logements en accession dans l’une et 15 en locatif dans l’autre.
TRANCHE 2 - Deux résidences, de 18 logements à la vente et de 15 logements en locatif.
TRANCHE 3 - Une résidence d’apparte ments en accession et l’aménagement du parc.
Architecte : l’Atelier d’architecture Claude Blanchet, de Tours.


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VILLE OUVERTE

PATRIMOINE
CINQ BÂTIMENTS REMARQUABLES
Plusieurs bâtiments remarquables de notre ville ne sont aujourd’hui ni classés, ni inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. C’est pourquoi la Ville a proposé à la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC) une liste de sept édifices pour assurer leur protection sous l’égide du ministère de la Culture. Cinq d’entre eux ont reçu un avis favorable pour la poursuite de la procédure de protection. Il s’agit de l’Hôtel de Ville, l’église Saint-André, l’église Saint-Hilaire, le Temple et l’ancienne station de pompage des eaux du Vivier (voir photo). Les sites non retenus sont le Jardin des Plantes et le Fort Foucault. La période d’instruction qui va s’ouvrir peut durer de quelques mois à plusieurs années. Elle déterminera le classement ou la simple inscription à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques pour chacun des édifices. En fonction de la décision de la DRAC, les autorisations, la nature et le pilotage des travaux varieront. Cette démarche permet à la Ville de valoriser son patrimoine, de percevoir une aide pour financer la rénovation et la mise en valeur des édifices à hauteur de 35 % du montant des travaux de la part de l’État, de 15 % de la part de la Région et un forfait de 15 000 euros de la part du Conseil départemental.
LES BÂTIMENTS DÉJÀ CLASSÉS À NIORT
L’église Notre-Dame (1575) classée depuis 1908.
Le Pilori (1530-1535) classé en 1879.
Le Centre du Guesclin (1734), bâtiment A inscrit à l’inventaire des monuments historiques en 1994 et classé en 2002 pour ses façades et les toitures.
Le Donjon (fin XIIe) classé depuis 1840 et les abords du Donjon.

EN BREF

Togo 79 sur la toile //
L’association Togo Deux-Sèvres informe sur les actions des nombreux comités de jumelage avec des villes du Togo. Notre département présente en effet la particularité d’avoir noué des liens durables avec ce pays d’Afrique de l’Ouest, peuplé de 7 millions d’habitants. Une quinzaine de structures travaillent sur des projets de collaboration et de développement divers. À Niort, on connait l’Anjca (jumelage avec Atakpamé et Covè au Bénin), citons également le Cajca (avec Anié) à Coulon, l’AJPG (avec Gléi) à Prahecq… La brochure éditée par Togo Deux-Sèvres, qui présente l’actualité des jumelages, est désormais disponible en ligne à l’adresse : www.a-bon-escient.com/togo79

TRAVAUX PAR KARL DUQUESNOY

Réparations et futurs aménagements
Véritable vaisseau de verre, de fer, de fonte et de béton, nos halles de type Baltard avancent dans le temps depuis 1871, une rareté en France. Quelques travaux sont ponctuellement nécessaires pour pallier les phénomènes d’usure. Un diagnostic a révélé des signes de dégradation des pignons, soit les deux façades transversales, côté Sèvre et côté parvis. Les ouvriers de l’entreprise Armonie Deco ont procédé au remasticage de tous les carreaux et remplacé quelques vitres brisées : “le dernier entretien de ce type datait de 1988”, rappelle Jean-François Verdon, conducteur d’opérations à la direction patrimoine et moyens de la Ville. L’évaluation du bâti a également montré des traces d’oxydation sur la poutre transversale et centrale intérieure. “Ici, l’enjeu est de procéder aux travaux sans gêner l’activité du marché. Ils seront effectués avant fin juin.” Le coût des deux chantiers est estimé à environ 20 000 euros. D’autre part, à l’usage des commerçants du marché, un local de réserves est en cours d’études dans l’une des cellules de la rue Brisson. Et à plus long terme, “une solution définitive au tri sélectif sera mise en place, dans les caves, sous les Halles, avec un système de monte-charges”, explique Jean-François Verdon. Depuis 2012, les commerçants des Halles doivent procéder au tri sélectif de leurs déchets ; ils utilisent un local provisoire réfrigéré pour les déchets carnés.


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VILLE OUVERTE

DANSE PAR VÉRONIQUE DUVAL
PANIQUE AU DANCING, PRÉPAREZ-VOUS
LES 2 ET 3 OCTOBRE, LA COMPAGNIE VOLUBILIS FERA DÉBOULER LA DANSE DANS LA VILLE, AVEC PANIQUE AU DANCING. ELLE NOUS INVITE À UNE FLASH MOB GÉANTE, SUR LA BRÈCHE.

Inviter le public à rencontrer la danse différemment, c’est le fil rouge de la compagnie niortaise Volubilis et de sa chorégraphe Agnès Pelletier. Souvenez-vous de “Danse à tous les étages”, en mars 2012 : solos, duos et autres formes chorégraphiques avaient fait irruption dans le centre-ville. La grande flashmob avait réuni 180 danseurs et non-danseurs. Les 2 et 3 octobre prochains, Panique au dancing propose un événement d’une densité inédite, du vendredi soir au samedi dans la nuit. “Nous voulons faire danser les gens qui ne sont pas danseurs”, affirme Agnès Pelletier.
Volubilis prépare ce projet depuis plus d’un an. La compagnie a invité des artistes de Marseille et de Nantes, de Tours, de Lyon, de Belgique et d’ailleurs pour nous étonner, pour suspendre nos pas dans les rues et les places, sur les bancs publics ou au milieu des passants… Ces rencontres avec le paysage chorégraphique contemporain feront exister différemment notre ville et son patrimoine. À la nuit tombée, le Moulin du Roc et le Centre national des arts de la rue accueilleront artistes et publics.
Danseurs ou non, jeunes et adultes, les Niortais seront invités à participer à la “flash mob” géante place de la Brèche, le samedi en fin d’après-midi. Plusieurs collèges et lycées ainsi que les écoles de danse seront invitées à rejoindre la manifestation. Le défi : être plus nombreux qu’en 2012. “Nous pourrons accueillir jusqu’à 300 danseurs”, précise Agnès Pelletier. Pour en être, il est conseillé de s’inscrire dès maintenant, puis de venir à l'une des deux séries de répétitions organisées en septembre.
Répétitions au CNAR, soit en soirée les 22, 23 et 24 septembre de 19 h à 22 h, soit le week-end du 26-27 septembre. Contact au 06 80 42 04 81 ou paniqueaudancing@orange.fr
Avant-programme des 2 et 3 octobre
Du vendredi soir jusqu’au milieu de la nuit du samedi, Panique au dancing accompagnera la rentrée culturelle niortaise. Duos, solo et performances nous surprendront dans différents lieux du centre-ville le jour, au Moulin du Roc et au Cnar en soirée. Parmi les spectacles annoncés, Volubilis présentera My system for ladies and gentlemenaussi et Le Pardi. Mais aussi sa nouvelle création, pour bus et abribus. Les transports de toutes sortes ont inspiré les artistes, tels la compagnie Beau Geste et ses Transports exceptionnels, ou encore Ke cosa, avec 500, un duo dans une Fiat 500. Notre cité accueillera en tout une dizaine de compagnies. On retrouvera les Marseillais d’Ex nihilo et le poitevin de Pic la Poule. On en découvrira bien d’autres, comme Androphyne, Denis Lecat, À propos… et Raphaël Dupin, qui interprétera sa partition pour un danseur, un mur et un ballon. Danseurs et non-danseurs, tous se retrouveront sur la Brèche pour la flash mob géante, samedi après-midi. Et le soir, rendez-vous au bal, puis place au concert et au DJ.


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VILLE OUVERTE

PÉRISCOLAIRE PAR JEAN-PHILIPPE BÉQUET
LA SOPHROLOGIE, POUR UN MIEUX-ÊTRE
LES ÉLÈVES DE L’ÉCOLE ÉLÉMENTAIRE LA MIRANDELLE ONT PU CHOISIR DE DÉCOUVRIR LA SOPHROLOGIE DANS LE TEMPS PÉRISCOLAIRE.
En position du lotus ou indienne, au choix, sept élèves de l’école primaire La Mirandelle attendent les instructions de Christine Baudry, l’intervenante sophrologue. C’est le début de la séance hebdomadaire mise en place sur le temps périscolaire, le jeudi de 16 h 15 à 17 h 15. Une première que la direction de l’éducation de la Ville a mise en test sur le deuxième trimestre dans les écoles La Mirandelle (le jeudi) et Pierrede-Courbertin (le mardi).
Arrivé à son terme, ce galop d’essai se révèle très positif. "Ça leur plaît beaucoup, explique Élise Parant, référente périscolaire. Nous les accueillons en garderie après la séance, on les sent alors plus posés, ils nous disent que ça leur fait du bien." Même bilan pour la sophrologue : "En dix séances, on n’a pas fait de miracle, mais on a planté des petites graines. Des enfants m’ont dit refaire certains exercices à la maison, de respiration en particulier. L’un m’a dit qu’il avait appris à sa maman à crier pour que ça lui fasse du bien parce qu’elle était énervée. Je me dis que j’ai gagné, ça circule, c’est le principal."
La sophrologie est une méthode d’exercices corporels basés sur la contraction et la décontraction musculaire, la respiration profonde et entière, la visualisation positive. "On fait aussi des exercices physiques pour être dans le ressenti corporel de sa propre émotion." La finalité : aboutir à un mieux-être et une meilleure connaissance de soi. "Car quand on se connaît bien, on peut soit faire face, soit appréhender différemment les choses de telle manière qu’on n’a plus besoin de faire face," conclut Christine Baudry.

La peluche Gipsy est l'assistante des exercices des enfants.

EN BREF
4e mur, la suite //
Le graffeur Agostino Iacurci va peindre dans la cour de l’école primaire Jean-Macé, du 11 au 17 mai. L’intervention de l’artiste romain, initialement programmée pendant le festival 4e mur, en automne 2014, avait dû être reportée.

JEUNESSE PAR KARL DUQUESNOY
Contre le baby-sitting blues

Eh non, pour ce soir désolé, on n’a personne pour garder les petits…" Confier ses enfants, même le temps d’une soirée, quoi de plus délicat ? Pour trouver la personne ad hoc, celle avec qui la confiance s’établira naturellement, le Centre d’information jeunesse (Cij) organise des baby-sittings dating. Le prochain aura lieu le 20 mai. Le rendez-vous consiste en un enchaînement de courts entretiens, entre parents et candidats à la garde de chérubins. "Nous organisons trois événements de ce type par an, c’est le neuvième, témoigne Nicole Gousseau, du Cij. La formule fonctionne bien, les gens préfèrent ça aux sites internet d’organisation de baby-sittings. Rien ne vaut le contact." En moyenne, ils sont sept couples ou parents seuls à s’inscrire, face à une trentaine de jeunes. Les échanges durent une dizaine de minutes, "il faut que ça tourne. Et on en profite pour informer sur la législation du travail, rappeler que les baby-sitters doivent être âgés de seize ans minimum." Candidats, n’oubliez pas vos curriculum vitae.
Le 20 mai de 17 h 30 à 19 h 30, au Cij 3 rue de l’Ancien-Musée. Renseignements au 05 49 17 50 53. Gratuit.


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VILLE OUVERTE
VACANCES D’ÉTÉ PAR KARL DUQUESNOY
LES INSCRIPTIONS APPROCHENT
LA DIRECTION DE L’ÉDUCATION A CONCOCTÉ UN PROGRAMME DE SÉJOURS ET D’ANIMATIONS DESTINÉS AUX JEUNES POUR LES VACANCES D’ÉTÉ. INSCRIPTIONS IMMINENTES.
Je fais quoi cet été ? La question fuse comme ça, sans prévenir, au petit déjeuner… Pour ne pas être démuni, procurez-vous le guide de l’été, disponible à la mairie puis participez au temps fort annuel des inscriptions, du 20 au 22 mai à l’Hôtel de Ville. La première matinée sera consacrée aux séjours. Attention, nombre de places limité. Trois destinations sont proposées aux 8-14 ans, en juillet. Le plus lointain, le plus long, c’est celui du Béarn. Douze jours d’aventure, avec voyage en train, passage par l’Espagne (penser à sa carte d’identité)… Les deux autres sont plus locaux et sur cinq jours. En forêt de l’Hermitain pour faire les Robin des bois, ou à la mer, sur l’île d’Yeu pour découvrir la plongée, notamment. Les séjours sont agréés pour une prise en charge par les comités d’entreprise et sont éligibles au dispositif Passeport enfants de la Caisse d’allocations familiales.
Vous pourrez aussi vous inscrire à la semaine, dans l’un des trois centres de loisirs niortais, entre le 6 juillet et le 28 août. Chantemerle, les Brizeaux ou George-Sand seront ouverts aux enfants, dès 2 ans (s’ils sont déjà scolarisés) et jusqu’à 11 ans. Deux animateurs seront présents dans chacun des bus qui sillonneront la ville matin et soir pour transporter tout ce petit monde. Si les programmes d’activités – manuelles, sportives, culturelles… – débutent à 9 h 30 et se terminent à 16 h 30, les centres sont ouverts dès 7 h 30 et jusqu’à 18 h 30. Tous les enfants sont les bienvenus, niortais ou non. Les élèves des écoles Emile-Zola et Pierre-de-Coubertin pourront retrouver les poules avec lesquelles ils cohabitent toute l’année ; les dix cocottes seront en villégiature au château de Chantemerle. Quant à celles des Brizeaux, elles restent à demeure.
Du 20 au 22 mai, de 8 h à 17 h 30.
Renseignements au 05 49 78 73 03.
Consultez la rubrique centres de loisirs et téléchargez les formulaires d'inscription sur le site vivre-a-niort.com

VACANCES DE PRINTEMPS PAR ANNE-CÉCILE RESCOURIO

Le plein d’activités
Patinoire, piscine, cinéma… en plus des loisirs habituels, les petits curieux ont rendez-vous au musée. Le 5 mai, les 6-8 ans découvriront l’exposition temporaire Lumières. Un atelier photo et un goûter. Même séance le 7 mai pour les 9-12 ans. Le 6 mai, Agnès Dupont- Brillatz, guide-conférencière raconte la ville autrement. Les plus jeunes découvriront "La légende des dragons", les ados suivront la piste des graffs niortais pendant 2 heures.
Du côté de Souché, la maison de quartier propose toute la semaine un atelier créatif. Astrid Laviéville qui expose Le peuple des Chimères au Lambon partagera ses techniques pour sculpter des animaux extraordinaires. Les artistes en herbe exposeront leurs oeuvres au public lors du verni’stage prévu le jeudi 7 mai à 18h. À l’Arc musical, les enfants dès 6 ans se régaleront toute la semaine d’activités manuelles autour du livre de Pierre Gripari Roman d’amour d’une patate. Les créations agrémenteront le spectacle de fin d’année de l’association, en juin. Pour les sportifs, la Compagnie de danse E.go organise un stage de hip-hop. Les sessions sont accessibles aux enfants dès 10 ans, mais aussi aux ados et adultes, débutants ou initiés. Et pour les plus téméraires, La Verticale de L’Acclameur devrait combler le besoin de sensations. Venez en famille pour une séance de grimpe libre, une initiation ou un cours particulier.
Toutes ces activités nécessitent une inscription préalable auprès de l’organisateur. Musée Bernard d’Agesci au 05 49 78 72 00.
Agnès Dupont-Brillatz au 06 77 02 88 89.
CSC de Souché au 05 49 24 50 35. L’arc musical au 05 49 28 10 14. Cie E.Go au 06 60 52 95 04.
La Verticale au 05 49 78 01 87.

Pour (déjà) tout savoir sur la rentrée scolaire
Vous êtes parents de l’un ou de plusieurs des 4 300 élèves des écoles maternelles et élémentaires de la ville ? L’équipe de la direction de l’éducation a conçu LE guide pratique de la rentrée. Vous y trouverez une mine d’informations sur les modalités d’inscriptions, la restauration, l’accueil périscolaire, les centres de loisirs des mercredis et des petites vacances et même des renseignements sur le conseil municipal enfants. Il vous sera remis avec le dossier de réinscription. Notez qu’un seul guide est nécessaire par famille.


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VILLE OUVERTE

SANTÉ PAR BRUNO AHIME
LES GENÊTS EN PAIX
DESTINÉ À ACCUEILLIR LES PERSONNES HANDICAPÉES PHYSIQUES, OU CÉRÉBRO-LÉSÉES, LE FOYER DE VIE LES GENÊTS S’ADAPTE AUX BESOINS VARIÉS DES RÉSIDENTS.

Depuis 2003, Les Genêts ont pris la place de l'ancienne clinique obstétrique Combret. Aujourd’hui, les 44 employés (assistante sociale, infirmières, éducateurs spécialisés, psychologues ou encore ergothérapeutes) veillent au bien-être de la cinquantaine de résidents, handicapés physiques, ou cérébro-lésés. Leur mission consiste à les accueillir dans le respect de leurs droits fondamentaux, à savoir : dignité, intégrité, respect de la vie privée et sécurité. “Il existe quatre types de prestations”, présente le directeur Jonathan Jubien. Un accueil permanent (32 chambres), qui apporte une réponse aux besoins de la personne en termes d'hébergement, de socialisation, d'épanouissement et de soins. Un accueil de jour (dix places) qui s'adresse à ceux qui vivent seuls ou au domicile de leur famille. “Il favorise la mise en contact avec d'autres personnes en vue de rompre l'isolement. Des places sont disponibles.” Il existe aussi un accueil temporaire, qui répond aux demandes comme la préparation à un changement d'établissement ou les situations d'urgences. Et enfin, une structure intermédiaire, visant à accompagner dans la prise d'autonomie. “Nous disposons d'un appartement de deux places et d'une maison adaptée pour accueillir trois personnes à mobilité réduite, plus un studio d'expérimentation à la vie autonome”, ajoute encore le directeur.

MOSAÏQUES ET PEINTURES
Les résidents, désireux d’exprimer leurs dons créatifs sont rassemblés au coeur de l’association Art’Oser. Mosaïques et peintures font régulièrement l’objet d’expositions et de ventes. Les recettes sont utilisées pour une sortie annuelle. Experts en matière de récupération, les résidents ont par exemple confectionné le bar du salon et le patio extérieur de l’établissement. “Cela les valorise beaucoup”, ajoute l'assistante sociale, Sophie Brunet. Depuis 2013, les Genêts ont rejoint le groupe Melioris, aux côtés du centre de rééducation du Grand-Feu et de l’établissement de soins, de suite et de réadaptation le Logis des Francs à Cherveux. Centre des Genêts, 17, rue André-Georges-Lasseron. Rens. 05 49 77 89 91.

Les arts créatifs sont au coeur du projet d'accueil des Genêts.

HANDISPORT PAR KARL DUQUESNOY
L’ASN basket au top régional
François Leroux, le président de l’ASN basket depuis quatre ans, avait pour objectif de développer son club. Pari tenu : les effectifs ont plus que doublé, l’élite est remontée en régionale 1 (lire Vivre à Niort n° 245) et, dernière bonne nouvelle en date, deux handibasketteurs ont rejoint la sélection qui nous représentera au tournoi interrégional des 23 et 24 mai à Agen. Lucille Thibaudeault, 20 ans et Émilien Body, 23 ans ont été retenus suite à un stage effectué en février. L’ASN est le seul club départemental de basket à disposer d’une section handi, les plus proches voisins sont à Poitiers ou Angoulême. “Depuis l’arrivée de Pascal Taveau au poste d’entraîneur voici deux ans, la section commence à obtenir des résultats, à gagner des matches”, souligne Jean-Luc Thibaudeault, le papa de Lucille, agent de développement du club.
Quelques minutes passées à observer l’entraînement de ce mercredi soir au gymnase du Grand-Feu et nous constatons l’exigence requise par le handibasket : la précision, la rapidité, la force. “Les règles sont les mêmes qu’au basket valide, la hauteur des paniers identique, précise Pascal Taveau. Il faut beaucoup de puissance en haut du corps pour propulser la balle en position assise.” La section compte quinze licenciés, dont Lucille et Émilien qui pratiquent depuis peu (un an pour l’une et deux pour l’autre), mais montrent de sérieuses aptitudes. Avant sa blessure, la jeune fille était une patineuse artistique prometteuse. Sa reconversion est en bonne voie.

Lucille Thibaudeault et Émilien Body s’entrainent au gymnase du Grand-Feu. Ils espèrent bientôt y jouer leurs matches de championnat car il est plus adapté que la salle de Goise actuellement utilisée.


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PAROLES D'ÉLUS

NIORT, C’EST ENSEMBLE !

RÉALISTES ET AMBITIEUX
Construire la ville de demain ne dispense pas d’être réalistes, c’est pourquoi nous sommes pragmatiques tout en étant ambitieux pour notre ville.
C’est en étant conscients des réalités auxquelles nous sommes quotidiennement confrontés que nous pourrons remettre Niort sur les bons rails.
La baisse accrue et sans précédent de 11,75 % (soit 1 612 623 €) de la Dotation Globale de Fonctionnement (DGF) pour 2015 et de 16,5 % depuis 2014 (soit 2 362 000 € sur les 2 ans) va nous contraindre davantage et nous obliger à des arbitrages pour maintenir notre capacité à investir, tout en préservant le pouvoir d’achat des Niortais par le “stop fiscal”. Dans ce contexte, peut-on attendre une opposition municipale responsable, qu’elle cesse d’être dans le déni de la réalité financière après qu’elle a mené notre ville dans le mur ?
Rappelons que les choix gouvernementaux réduisent à néant les marges de manoeuvre financières des collectivités.
Rappelons aussi que nos décisions viennent rattraper le manque de courage et les incohérences de l’ancienne majorité municipale qui a triplé la dette et laissé filer les dépenses de 25 %.
C’est bien cela que les Niortais ont sanctionné il y a maintenant un an et que l’opposition gaillardiste refuse d’accepter avec force d’invectives.
Les Niortais ont préféré le pragmatisme et rejeté ces postures idéologiques et passéistes. Force est de constater que l’opposition persiste dans cette posture qui ne permet pas un débat démocratique de qualité auquel les citoyens aspirent.
Vous avez fait le choix du changement, Niort change, malgré les persiflages, la volonté d’immobilisme et l’instrumentalisation de nos décisions. C’est regrettable et politicien, mais c’est ainsi…
Certains font de la communication, nous opposons la transparence.
De notre côté rien ne nous détournera de nos engagements et nous avançons dans les projets. C’est cela qui nous donne au quotidien le courage de vous dire la réalité de la situation de notre ville et à mettre en oeuvre la politique pour laquelle nous avons été élus.
Plus que jamais, nous tenons le cap.

Majorité municipale :
Marc Thébault, Rose-Marie Nieto, Alain Baudin, Christelle Chassagne, Alain Grippon, Jacqueline Lefebvre, Michel Pailley, Dominique Jeuffrault, Luc Delagarde, Anne-Lydie Holtz, Lucien-Jean Lahousse, Jeanine Barbotin, Dominique Six, Agnès Jarry, Romain Dupeyrou, Carole Bruneteau, Simon Laplace, Yamina Boudahmani, Sébastien Parthenay, Cécilia San Martin Zbinden, Éric Persais, Sylvette Rimbaud, Guillaume Juin, Marie-Paule Millasseau, Florent Simmonet, Christine Hypeau, Marie-Chantal Garenne, El Mano Martins, Yvonne Vacker, Fabrice Descamps, Elisabeth Beauvais, Jacques Arthur, Catherine Reyssat, Dominique Desquins, Valérie Bely-Volland.

GROUPE DES ÉLUS RÉPUBLICAINS ET SOCIALISTES

L’adresse de l’Observatoire du Balogisme ayant scandaleusement été censurée dans la dernière tribune de notre collègue élu écologiste d’opposition, nous la reprenons dans notre propre tribune au nom de la liberté d’expression…
http://observatoiredubalogisme.fr
… en regrettant que l’esprit du 11 janvier 2015 n’ait pas perduré chez Monsieur Baloge et son équipe.
Pascal Duforestel, Josiane Métayer, Alain Piveteau, Élodie Truong, Christophe Poirier.

NIORT L’HUMAIN D’ABORD, LA GAUCHE DE COMBAT AVEC LES NIORTAIS

POURQUOI SOMMES-NOUS RESTÉES AU CONSEIL MUNICIPAL DU 10 AVRIL 2015 ?
OUI, J.Baloge refuse de répondre à nos questions. OUI, son équipe fait preuve d’agressivité à en taper du point sur la table quand nous intervenons. OUI, la majorité municipale se moque de la démocratie et nous manque de respect. Pour autant, nous devons résister aux provocations, défendre les idées auxquelles nous croyons et porter la parole de ceux qui ne cautionnent en rien la politique de droite de J.Baloge. La politique de la chaise vide n’est pas digne de notre mission. Ce soir-là, les agents de la collectivité avaient besoin de nous pour soutenir leurs légitimes revendications (revalorisation des salaires et refus de la précarité). C’est pour eux que nous sommes restées, pour défendre leur emploi, ceux-là mêmes qui ont manifesté récemment pour dénoncer les suppressions de postes et la dégradation de leurs conditions de travail.
Nathalie Seguin et Isabelle Godeau. http://www.niortlhumaindabord.fr/

NIORT VERT L’AVENIR

LES ÉCOLOGISTES, À VOTRE SERVICE Notre conception de la démocratie locale, c’est que les élus sont au service des citoyens. Si vous rencontrez des difficultés, si vous vous posez des questions, si vous voulez réagir à l’actualité municipale, n’hésitez pas à nous contacter : amaury.breuille@gmail.com. Vous pouvez aussi lire nos propositions et nos réactions à l’actualité municipale sur nos sites : http://niortvertlavenir.eelv.fr et http://observatoiredubalogisme.fr. Nous n’avons pas de baguette magique, mais chaque fois que nous pourrons agir pour aider les habitants de cette ville à vivre mieux, nous le ferons !
Cordialement, Amaury Breuillé Conseiller Municipal Écologiste

NIORT BLEU MARINE
BON ANNIVERSAIRE AUX NIORTAIS
Il y a tout juste un an que la majorité des Niortais fit le bon choix en changeant d’équipe municipale, dès le premier tour. Balayant l’idéologie de ceux qui depuis plus de soixante ans géraient les affaires, dans le désordre, avec des querelles de clans, dépensant l’argent des contribuables dans des projets utopistes, avec du personnel dont les compétences ne sont pas bien reconnues. Le nouveau conseil municipal ayant hérité de dettes faramineuses, la marge de manoeuvre demeure très courte. L’image de marque de la ville doit évoluer grâce à une meilleure modulation du stationnement gratuit, une pause fiscale durable, en réalisant d’autres économies. Rétablir partout la sécurité, empêcher de nouvelles vagues migratoires, demeure nos souhaits pour que les Niortais vivent en paix.
Jean-Romée Charbonneau.

EXPRESSION DES GROUPES POLITIQUES REPRÉSENTÉS AU CONSEIL MUNICIPAL DE NIORT


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NOTRE HISTOIRE

FOUILLES ARCHÉOLOGIQUES PAR VÉRONIQUE DUVAL - PHOTOS : OLIVIER DRILHON
UNE FENÊTRE DANS UN CIMETIÈRE DU MOYEN-ÂGE
À CÔTÉ DE L’ÉGLISE SAINT-FLORENT, DES ARCHÉOLOGUES DE L’INRAP ONT DÉCOUVERT UN CIMETIÈRE MÉDIÉVAL AVEC DES CENTAINES DE TOMBES, DATÉES DU VIIIE AU XIIE SIÈCLE.

Onze coups sonnent au clocher de l’église Saint-Florent toute proche. La lumière d’un soleil printanier éclaire une scène inhabituelle : sur un terrain creusé et retourné de toutes parts, environné de jardins, de maisons et bordé par le mur du cimetière, une dizaine d’hommes et de femmes s’absorbent en silence dans leur tâche. Penchés sur la terre nue, au bord d’un trou, parfois dedans, ils exhument, dégagent, brossent délicatement, numérotent. Tout autour d’eux, des fosses, entourées de pierres plates où est ménagé un espace pour la tête, ou simplement creusées à la forme d’un corps humain. Grandes ou petites tombes où reposent des squelettes, depuis des siècles. Certaines sont masquées par des bâches. Des gilets fluo, des outils, brouettes, pinceaux, pelles et seaux, parsèment le chantier. Mais aussi des cahiers, des stylos, et des sachets de plastique transparent. Un homme aux mains gantées dépose des ossements dans ces sachets. C’est un anthropologue. Dans le dessin des os du bassin, des indices lui permettent de déterminer un sujet féminin. Il travaille près de l’entrée du terrain, à la limite du périmètre de fouilles. À cet endroit, la différence de niveau entre le sol intact et le premier terrassement n’est que de quelques dizaines de centimètres. Mais plusieurs tombes alignées sont déjà apparentes, certaines enlacées de racines d’arbres. À côté des coffrages de pierre, un magnifique sarcophage, probablement celui d’un haut personnage, semble surgi d’une autre époque.

PAS UN SCOOP
Nous sommes sur une parcelle privée, appartenant à un jeune couple qui a prévu d’y faire construire sa maison. Les archéologues travaillent ici sous la responsabilité d’Annie Bolle, de l’Inrap, l’Institut national de recherches archéologiques préventives. L’institut est intervenu en 2014 pour établir un diagnostic, comme c’est la règle avant tout projet d’aménagement, public comme privé. Les tranchées ouvertes ont révélé des tombes. "Pas un scoop" selon Bernard Farago, l’un des anthropologues présents, qui rappelle qu’au Moyen Âge, les cimetières étaient autour des églises. Or un édifice religieux à l’emplacement de Saint-Florent est mentionné dans des textes dès le milieu du IXe siècle. La découverte a donc confirmé ce que l’on pressentait.

1 - Les fouilles sur cette parcelle proche de l'église Saint-Florent se sont déroulées de janvier à avril 2015.
2 - Après un premier terrassement, les archéologues creusent à la main ou à l'aide d'une mini-pelle.
3 - Chaque apparition de vestige est observée avec attention.
4 - Le travail d'exhumation se poursuit à la pelle et à la balayette.
5 - Émouvant face à face à travers les siècles.
6 - C'est au pinceau que s'achève la toilette des squelettes.
7 - Placés dans des sachets, les vestiges seront étudiés en laboratoire.



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NOTRE HISTOIRE

D’autant que dans les années 70, des sarcophages avaient été exhumés lors de la construction d’une maison voisine. À l’issue du diagnostic, les services de l’État ont mandaté l’Inrap pour fouiller la parcelle de 8 000 m2, de janvier à avril 2015, avant de rendre l’espace aux aménageurs. "Il s’avère qu’on a ouvert une fenêtre dans le cimetière du Moyen Âge. On a des tombes aux quatre coins. Le cimetière s’étend jusque là-bas, se poursuit à côté. Il est beaucoup plus vaste que la parcelle. Il y a des tombes partout," indique l’anthropologue. Le chantier a commencé par un premier terrassement, avec une grosse pelle mécanique, pour enlever la terre végétale jusqu’aux premiers indices. Les scientifiques fouillent ensuite les tombes au fur et à mesure qu’elles apparaissent et en recueillent les vestiges : ossements, céramiques et objets éventuels. "À l’époque médiévale, les gens sont enterrés très simplement, nus dans un linceul. Il n’y a pas d’offrandes dans les tombes, contrairement à l’époque gauloise ou galloromaine. C’est le christianisme qui veut ça. Pas d’objet, à ceci près qu’on trouve de temps en temps des vases, qui sont utilisés lors de la cérémonie de funérailles… Notre collègue, spécialiste de la céramique médiévale, les date du XIe - XIIe, cela colle parfaitement avec nos typologies de tombes."
Bernard Farago précise que les tombes du XIIe, qui sont les plus proches de la surface, sont aussi les plus récentes sur ce terrain. "Postérieurement au XIIe, le cimetière a dû se déplacer. Ce qui fait qu’on a la chance de pouvoir fouiller un cimetière médiéval qui n’est pas perturbé par toutes les tombes des siècles suivants. Ce n’est pas souvent."
UNE FORME DE TYPE CAROLINGIEN
Les tombes s’alignent et s’enchevêtrent sur plusieurs niveaux. Une fois fouillé le premier, l’équipe de l’Inrap accède aux couches plus profondes. Une mini-pelle dégage délicatement des épaisseurs de terre en fonction des besoins. Au fond de la parcelle, l’écart entre le niveau du sol initial et celui du chantier atteint presque deux mètres. Une énorme butte atteste du volume de terre déplacée. À l’endroit le plus excavé, des tonnelles blanches marquent l’emplacement de la future habitation. C’est là que les archéologues ont concentré leurs efforts pour atteindre les tombes les plus anciennes, situées juste au-dessus du niveau géologique et tout près de la nappe phréatique. "Quand on arrive là, il ne peut plus rien y avoir en dessous, mis à part un site paléolithique." Le scientifique montre une fosse en forme du corps humain. "Voyez cette logette ménagée dans la terre, pour la tête. C’est un type de forme carolingien, du VIIIe ou Xe siècle." Et il révèle que le sarcophage, découvert des dizaines de mètres plus loin, à l’entrée du terrain, date de la même époque. "Il est du IXe ou Xe, maisil apparaît au niveau des tombes du XIIe : c’est un peu incohérent. Il vient probablement de la partie la plus ancienne, mais il a été exhumé quelques siècles après et réemployé. Ce qui est fréquent dans les cimetières paroissiaux."
Les archéologues estiment que la parcelle contient à elle seule entre 600 et 800 tombes, avec une population composée d’adultes des deux sexes et d’enfants. Le temps des fouilles, les scientifiques sont restés discrets afin de ne pas attirer des pillards. Mais leur découverte passionne le voisinage et les propriétaires, qui viennent régulièrement leur rendre visite.
APRÈS LE TERRAIN, LA PHASE D’ÉTUDE
L’équipe de l’Inrap a travaillé de janvier à avril dans des conditions très humides. Elle est descendue plus bas que prévu et a dû pomper pour évacuer l’eau remontant de la nappe proche. Une partie du futur jardin conservera certainement des secrets. Au vu de certains indices, les scientifiques estiment probable que l’endroit fut aussi occupé par un site beaucoup plus ancien, datant de l’époque gallo-romaine.
Après la phase terrain, viendra celle d’étude des vestiges, et notamment des squelettes. "Chaque sujet est numéroté. On déterminera en laboratoire le sexe des adultes, l’âge au décès des enfants, précise l’anthropologue. On peut également faire une étude sur les pathologies, sur les régimes alimentaires. Éventuellement, sur des apparentements entre tombes voisines. On récupère également tout ce qui est céramique. En revanche, les pierres restent sur place." Une présentation des découvertes du cimetière médiéval de Saint-Florent est prévue à l’issue de l’élaboration du rapport de fouilles, probablement pas avant 2016. D’ici là, une nouvelle maison va s’édifier sur ce site à l’humanité très ancienne.

“Ce sarcophage daté de l'époque carolingienne a été découvert à l'entrée du terrain.”

1 - Les fouilles sur cette parcelle proche de l'église Saint-Florent se sont déroulées de janvier à avril 2015.
2 - Après un premier terrassement, les archéologues creusent à la main ou à l'aide d'une mini-pelle.
3 - Chaque apparition de vestige est observée avec attention.
4 - Le travail d'exhumation se poursuit à la pelle et à la balayette.
5 - Émouvant face à face à travers les siècles.
6 - C'est au pinceau que s'achève la toilette des squelettes.
7 - Placés dans des sachets, les vestiges seront étudiés en laboratoire.


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ARTS DE LA RUE PAR KD
Du déluge et des frigos aux Usines Boinot
SCÈNE MUSICALE MOBILE ET LA BALEINE CARGO PRÉSENTERONT TROIS SPECTACLES DE GENRES DIFFÉRENTS ET MONTRERONT LA PALETTE D’EXPRESSIONS DES ARTS DE LA RUE.
Ils sont en résidence pendant douze jours au Centre national des arts de la rue. Ils peaufinent et mettent la dernière main à deux spectacles en constante évolution, qu’ils présenteront le 12 mai aux Usines Boinot. Les Strasbourgeois de la compagnie Scène musicale mobile proposeront d’abord Néo Noé. Une déambulation circassienne, avec un acteur et quatre acrobates. “Elle raconte un adieu pour un nouveau monde, les préparatifs avant l’embarquement, présente Alexis Thépot, le directeur artistique. Qu’emporte-t-on pour ce voyage sans retour ? Que choisit-on de transmettre aux générations suivantes ? Des structures en métal seront installées dans la rue et donneront lieu à des performances poétiques ; un spectacle pour tous. Le soir, Cabaret du déluge s’appuie sur la même thématique, mais dans une version destinée à un public plus âgé : “un spectacle plus intime, plus littéraire et multiforme, avec de la musique, du texte, des marionnettes…” Entre temps, vers 20 h, la compagnie rochelaise La Baleine cargo proposera 10 000 pas sans amour, également travaillé en résidence au Cnar. Une adaptation moderne d’un texte d’Aristophane, Lysistrata, écrit 400 ans avant Jésus-Christ. “L’histoire de femmes qui font la grève du sexe, pour contester le départ à la guerre de leurs maris”, explique Françoise Guillaumond, l’auteur. Sur scène, on retrouve six frigos mobiles et sonorisés qui se transforment. “Une comédie qui traite de choses sérieuses.” Après deux séjours dans deux collèges niortais, les comédiens de la Baleine cargo devraient proposer, le jeudi 14 mai vers 16 h place de la Brèche, une sortie impromptue, pour public non averti.
Le 12 mai à partir de 19 h aux Usines Boinot. Rens. 05 49 28 01 83.
La compagnie Scène musicale mobile.

Entre football et rugby
Les Niort Gaels organisent un tournoi majeur de football gaélique au stade Espinassou, samedi 9 mai, toute la journée. Quinze équipes masculines et féminines en provenance de la France entière sont attendues pour cette journée compétition, dans une ambiance festive autour de ce sport national irlandais, mélange de rugby à quinze et de football. Les matches se dérouleront dans les deux catégories de 10 h à 18 h. Si, au terme de cette journée, le football gaélique vous démange, les Niort Gaels s’entraînent tous les mardis soir à partir de 19 h 30, au stade de Souché. L’entraînement est ouvert à tous ceux qui souhaitent découvrir ce sport.
Contact : www.niortgaa.com ou sur Facebook Niort Gaels. Gratuit.

Le Cabaret en couleurs
L’Association niortaise de jumelage avec Covè et Atakpamé (l’Anjca) aime s’ouvrir au monde, partager avec les autres associations. Le 30 mai, au théâtre Jean-Richard, elle présente une grande soirée spectacles, intitulée le Cabaret en couleurs. “Ce titre est un clin d’oeil à notre autre manifestation, le Salon des couleurs (une expo de plasticiens en octobre - ndlr)”, explique Gilles Hervé, vice-président de l’Anjca. Il s’agit donc de la deuxième manifestation du genre. De nombreuses associations se sont fédérées bénévolement autour de l’Anjca, pour plus de trois heures de spectacle : danses du monde, sketchs, chansons…
Le 30 mai à 20 h 30. Renseignements au 05 49 09 07 12.

ÉQUIPE DE FRANCE PAR KARL DUQUESNOY
La route de l’Euro passe par l’Acclameur
NOTRE ÉQUIPE NATIONALE DE VOLLEY-BALL FÉMININ AFFRONTE LA SLOVÉNIE À L’ACCLAMEUR. EN JEU : UNE QUALIFICATION POUR LE CHAMPIONNAT D’EUROPE.
C'est à l’Acclameur, le 23 mai, que l’équipe de France féminine de volley-ball vient jouer sa qualification pour l’Euro 2015, qui se déroulera en Belgique et aux Pays-Bas cet été. Elle y affrontera la Slovénie en double confrontation : l’aller à Niort, le retour une semaine plus tard chez leurs adversaires. “Au niveau des chances, c’est du 50/50”, estime Jacques Chaboisssant, notre monsieur volley-ball, à la fois président du club phare de la région – le VBPN – élu de la Ligue et responsable local de l’organisation de l’événement. Les Françaises ne font pas partie du gotha européen. Cette qualification aux barrages serait l’occasion de retrouver les meilleures nations : Italie, Russie, Allemagne… Pour ce match à fort enjeu, la fédération française a été séduite par la salle de l’Acclameur, que l’on verra en configuration inédite, “avec la totalité des gradins déployés, soit 3 000 places disponibles”, confie Nicolas Fredon directeur du lieu. Voilà vingt ans que la région n’avait pas accueilli d’équipe nationale de volley. “L’organisation doit être parfaite. C’est un élément de valorisation locale.”
Samedi 23 mai à 15 h, à l’Acclameur.

LE LABEL DE L A FÉDÉRATION
L’organisation de cet événement international vient corroborer la cote actuelle des Niortais auprès de la fédération. “Notre pôle d’entraînement régional bénéficie désormais du label parcours d’excellence de la FFVB”, confie Jacques Chaboissant. Une décision qui fait suite à la visite du directeur technique national, en janvier 2015 (lire Vivre à Niort n° 245).


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CIRQUE PAR JEAN-PHILIPPE BÉQUET
Circo Tranzat, fusion franco-uruguayenne LE BAZAR FORAIN PLANTE SON CHAPITEAU AU CENTRE DU GUESCLIN ET PRÉSENTE SON PROJET CIRCO TRANZAT. TROIS SPECTACLES ET UNE QUINZAINE DE REPRÉSENTATIONS....
À la fois spectacle et troupe, Circo Tranzat est, avant tout, un beau projet de coopération artistique et technique, qui a posé un pied en France, l’autre en Uruguay. La compagnie Bazar Forain, basée dans le Limousin, a ainsi rejoint le Picadero uruguayen pour créer une salle itinérante et un spectacle commun qui marie cirque et musique. Après une vingtaine de représentations données en Uruguay, le projet Circo Tranzat vient de traverser l’Atlantique. En partenariat avec la Ville, il sera présenté aux Niortais du 2 au 17 mai, associé à deux autres spectacles du Bazar Forain : Delirium Saga Circus (Bazar Forain) et Enivrez-vous (Mini Compagnie). Au total, quinze représentations données sous un chapiteau de 250 places planté au centre Du Guesclin. Les artistes vous proposent de les rencontrer et d’échanger autour du projet Circo Tranzat, sa dimension artisticohumanitaire, chaque soir avant les spectacles, devant une pizza cuite au feu de bois et quelques boissons locales. Cette petite restauration est assurée par les compagnies elles-mêmes.
Le spectacle Circo Tranzat sera donné les dimanches 3, 11 et 17 mai à 15 h, ainsi que les vendredis 8 et 15 mai, à 20 h. Enivrez-vous et Delirium Saga Circus seront joués les samedis 2, 10 et 16 mai, ainsi que les jeudis 7 et 14 mai, à 19 h et 21 h.
Les enfants des écoles et des centres de loisirs seront conviés à certaines représentations et les ados de Cirque en scène auront des séances de travail avec les artistes franco-uruguayens.
Programme détaillé sur vivre-à-niort.com.
Réservations au 06 25 67 20 56 (Thomas).

À toiles et à moteurs
Les plasticiens de Désir d’art s’installent sur le mail des Martyrs de la Résistance, place de la Brèche, le samedi 30 mai, pour leur Salon du printemps. Ils sortiront toiles et volumes de leur Galerie du Pilori et les exposeront hors les murs et sous tivolis. Dispositif original : les artistes se sont associés aux pilotes du Vespa club pour créer l’animation. Les visiteurs pourront monter à l’arrière des deux-roues stylisés années 50 et effectuer une balade en centre-ville, sur le parcours de la navette gratuite. Désir d’art sera également présente sur l’autre Salon du printemps, du 1er au 4 mai, à Noron (lire p.4). “Nous y proposerons des démonstrations de techniques d’arts plastiques et nous ferons participer les gens”, présente Désirée Roua, la coordinatrice de l’association.
Du 1er au 4 mai au Salon du Printemps de Noron. Le 30 mai, de 10 h à 19 h, place de la Brèche.

Entre nous, avec les autres
L’association Bia Bia clôture sa saison de danse africaine avec une soirée, samedi 16 mai, à la salle du CSC du Clou-Bouchet. Un repas aux saveurs camerounaises vous y attend, suivi d’un spectacle par le groupe de danse de l’association, avec la participation de la chanteuse Célia Mel. Pour la suite de la soirée, vous danserez le bikutsi, la rumba congolaise, le zouk… et ce que vous voudrez, avec les DJ Titi 2 Paris et JBS. Présidée et animée par Hortance Mendomo, l’association Bia Bia (entre nous) oeuvre pour le rapprochement culturel franco-camerounais par la danse, la gastronomie, l’art.
Contact : Hortance Mendomo au 06 59 12 25 31. Courriel : hmendomo@yahoo.fr


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THÉÂTRE
Paroles aux jeunes
Le Moulin du Roc et l’association Postures incitent les collégiens et les lycéens à découvrir et apprécier l’écriture théâtrale. “Ceci dans la droite ligne de la politique d’éducation artistique et de développement du sens critique que nous avons initiée”, explique Myriam Hamet, directrice du service médiation et de l’éducation artistique du Moulin du Roc. Le dispositif des plus jeunes s’appelle Collidram, celui des lycéens L’Inédit théâtre. Le principe est grosso modo le même. Au cours de l’année scolaire, les jeunes ont lu, échangé, joué, partagé divers textes, et ont choisi leurs préférés. Les 11 et 19 mai au Moulin du Roc, le public pourra assister à la remise des prix décernés par ces lecteurs engagés, en présence des auteurs-lauréats. Chacun témoignera de son expérience. Enfin, les jeunes qui sentent vibrer en eux la fibre de la comédie ont rendez-vous le lundi 18 mai à 18 h 30 au Moulin du Roc, pour assister à une séance de classe théâtre ados (lire Vivre à Niort n° 244) et rencontrer l’intervenant Nicolas Kerszenbaum.
Petite salle du Moulin du Roc à 19 h, le 11 mai avec les lycéens et le 19 mai avec les collégiens.
Classe de théâtre, galerie du LMDR, le 18 mai à 18 h 30.

Les Rafiots jettent l’encre
Après une saison de travail, voici venu le moment de monter sur les planches pour les apprentis comédiens du Rafiot de la compagnie La Chaloupe. Les 15 et 16 mai, les ados de Florent Picard s’installeront au Patronage laïque pour interpréter Un riche trois pauvres, comédie à l’humour grinçant. Trois textes seront proposés, du 28 au 30 mai, à la ferme de Chey. Les adultes de Florent Picard reprendront Providence café : en Amérique, un bar, repaire d’âmes seules ; puis une célébrité franchit la porte… Les ados de Jean-Pierre Pouvreau se sont attelés au Mauvais oeil : des élèves sont soumis à une expérience sociologique, mais dans quel but ? Alain Fritsch a fait travailler les enfants sur Moustique, une pièce sur les interrogations qui traversent les petites têtes en ébullition.
Les 15 et 16 mai au Patronage laïque, à 20 h 30.
À la ferme de Chey, les adultes : 28, 29 et 30 mai à 20 h 30, les ados : 28 mai à 19 h et 30 mai à 16 h, les enfants : 29 mai à 18 h 30 et 30 mai à 14 h.

Le retour d’Ulysse
Ulysse est amoureux. "Ta chair entière ô ma beauté / ton âme entière me sont joie…” par ce poème de Pasternak, il retrouve la parole. Pour la femme aimée, il parle, il se mettra au travail, s’y égarera, luttera… Cet amoureux obstiné, c’est Ulysse Bataille, incarné par Francis Lebarbier, des Matapeste, que l’on pourra (re)voir au Moulin du Roc le 6 mai à 20 h 30. Ulysse ne sera pas seul. Jonny Berouette, le clown errant et sa vieille brouette bleue l’auront précédé, le 5 mai à 20 h 30 et le 6 mai à 15 h. Jonny, créé en 2007, a fait le tour du monde. Ulysse, né il y a deux ans, trace aussi sa route de Nantes à Canton. Ces deux personnages, aux quêtes universelles, ont été rarement vus à Niort. Francis/Ulysse/Jonny est de retour au pays, courez-y.
Jonny Berouette, le 5 mai à 20 h 30 et le 6 mai à 15 h. Ulysse Bataille, le 6 mai à 20 h 30.

CONCERTS
Le conservatoire sonne le Gong
La classe de musiques actuelles du conservatoire Auguste-Tolbecque poursuit son exploration du répertoire des groupes rock progressif des années 70. Après Magma, les jeunes musiciens nous proposent un hommage à Gong, jeudi 28 mai. Ils joueront des extraits de Camembert électrique, le deuxième album du groupe sorti en 1971, de la trilogie Radio Gnome : Flying Teapot, Angel's Egg, You, ainsi que de Shamal et Gazeuse. Créé par l’australien Daevid Allen, en 1967, Gong a traversé quatre décennies avec son univers onirique nourri de space rock psychédélique et progressif, de free jazz et de jazz rock.
Au Camji, jeudi 28 mai, à 19 h. Gratuit.

FESTIVAL
LGBTI en toute visibilité
L’association OUT'rageantEs, qui lutte contre toutes les formes de discriminations liées au sexe, au genre et à l’orientation sexuelle, organise un Printemps des Visibilités, du 22 au 25 mai. Vendredi 22 mai, à 20 h, au centre Du Guesclin : conférence-débat avec Arnaud Alessandrin, sociologue, autour de son ouvrage Genre ! L’essentiel pour comprendre. Samedi 23 mai, concert à l’Alternateur avec Paulo Transpire et David Courtin à partir de 21 h. Dimanche 24 mai, projection de deux films au Moulin du Roc. À 17 h : San Francisco 1985, de Chris Mason Johnson, et à 20 h 30 : The smell of us, de Larry Clark. Lundi 25 mai : piknik electronik au Pré-Leroy, de 11 h à 17 h 30. Apportez votre pique-nique, Bonnie Braun se chargera de la musique. Dans la salle des Estoilettes, la compagnie Et Si… présentera ses installations, l’Atelier Emulsion des sérigraphies et les OUTrageantES une grande fresque sur le thème de la lesbophobie. Les Ang’Elles X feront une démonstration de roller derby et les Marauders d’Angoulême proposeront une initiation au football américain. L’association AIDES, partenaire de l’événement, procèdera à des dépistages du VIH et à la prévention de la maladie.
Contact : Gaëlle Decombes (présidente) Courriel : outrageantes@gmail.com


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ÉCOUTEZ-VOIR

CONCERTS
Les Joyaux de la couronne
L’ensemble vocal de l’abbaye aux dames, de Saintes, nous offrira bel et bien Les joyaux de la Couronne, dimanche 31 mai à 17 heures, au Salon d’Honneur de l’Hôtel de Ville. Ce concert déploiera les richesses de la création musicale de l’Angleterre, de l’âge d’or élisabéthain, au XVIe siècle jusqu’à l’esthétique baroque et les splendeurs d’Henry Purcell. (1659-1695) Le programme conçu pour toutes les oreilles mêlera pièces intimistes et monumentales. La première partie proposera des compositions courtes évoquant l’amour, la joie, le printemps… tandis que la seconde sera composée d’extraits des plus grandes oeuvres de Purcell, dont certaines sont très populaires, comme le Génie du froid. Les interprètes seront dirigés par Manuel Simonnet. Aux dix-sept choristes de l’ensemble et aux quatre solistes professionnels se joindront une dizaine d'instrumentistes sur instruments d’époque et des jeunes musiciens issus du Centre d’études supérieures de musique et de danse de Poitiers.
Le 31 mai à 17 h au Salon d’Honneur. Information et réservation sur le site de l’ensemble vocal : evad-ensemble.fr

SPORTS
Futsal : un tournoi et un anniversaire
Ce sera la grande fête du futsal à la salle Barra, les 23 et 24 mai prochains. L’ASL Smacl Futsal organise la 8e édition de son tournoi national. Seize équipes sont attendues dans la catégorie seniors et six pour les U15 (joueurs de -15 ans). Double tenante du titre, l’équipe du Diamant Evry (91) remettra sa couronne en jeu et ne manquera pas de briguer une troisième victoire consécutive. Une sélection des Deux-Sèvres et le FC Pexinois représenteront le département. Les rencontres seniors se dérouleront le samedi de 9 h à 19 h 30 et le dimanche matin au gymnase Barbusse et au complexe omnisports de la rue Barra. La catégorie U15 disputera la Teen’s Cup, dimanche 24, à la salle Barra. Elle rassemblera six équipes du département : Chamois Niort, Thouars 1 et 2, Saint-Liguaire, Saint-Florent et Échiré Saint-Gelais. Toutes les finales auront lieu le dimanche à partir de 15 h 30, au complexe omnisports. Ce 8e tournoi marquera le dixième anniversaire de l’ASL Smacl Futsal. Une décennie qui l’a vu passer de 6 licenciés en 2005, à 35 cette année, accéder à la division 1, disputer la finale de la Coupe des Deux-Sèvres et la finale du championnat de D1.
Les 23 et 24 mai à la salle Barra et au gymnase Barbusse. Gratuit.

EXPOSITIONS
Dans le monde des rêves
Ludovic Debeurme présente Hidden Park, au Pilori, une exposition qui mêle dessins, sculptures, films d’animation et installations. Illustrateur, auteur de BD, plasticien, l’artiste a été maintes fois récompensé, en particulier au festival d’Angoulême. Son oeuvre explore le monde des rêves et de l’inconscient, touche au bizarre. Le trait est épuré, frappé d’une certaine candeur, son inspiration est marquée par son rapport à la psychanalyse et à l’expression des fantasmes. Hidden Park fait suite à l’exposition Hidden Club qu’il a présentée au Lieu unique, à Nantes, en avril 2014.
Du 5 au 30 mai, au Pilori. Vernissage mardi 5 mai, à 18 h 30.

Des frigos pour les petiots
“Entrez, entrez, tous les petiots ! Entrez, et vous verrez que la curiosité est sans conteste, le plus joli de nos défauts !” La compagnie OPUS installera son Frigoscope, cabinets de curiosités pour les petiots et les moins petiots, du 12 au 29 mai à la médiathèque Pierre-Moinot. “On y accèdera par un frigo magique, comme Alice passe de l’autre côté du miroir”, annonce Pascal Rome, directeur d’OPUS. Sa compagnie vient de donner une nouvelle jeunesse à son installation, créée il y 20 ans pour un salon du livre jeunesse et qui avait remporté un succès inattendu. Les cabinets de curiosité de La ménagerie mécanique sont ses descendants. OPUS fait son miel de la transformation d’objets du quotidien. Cette année, elle a initié des élèves des collèges Jean-Zay et Rabelais et du lycée Jean-Macé à cet art du détournement. En famille ou pas, entrez dans le Frigoscope.
Médiathèque Pierre-Moinot. Exposition en visite libre du 12 au 29 mai, entrée aux horaires d'ouverture de la médiathèque

Les surprises du labyrinthe
Les artistes de la Roussille ouvrent les portes de leurs ateliers. Les 23, 24 et 25 mai, entre 15 h et 20 h, pénétrez entre les murs de l’ancienne chamoiserie Rousseau, à Saint-Liguaire. Ses bâtiments abritent peintres, plasticiens, graveurs, musiciens… Par ordre alphabétique : Aline Decrouez, Michaël Feral, Valérie Gavaud, Martine Hoyas, Olivier Le Nan, Hervé Louis, Cédric Neau, Jean-Luc Renaud, Thierry Quitté, Anne Vergnault… Plus quelques invités. Et l’atelier de Lola. “Cette année, quelques-uns d’entre nous participent à une installation collective dans la cour”, révèle Valérie Gavaud. Les visiteurs seront invités à entrer dans cette création sur le thème du labyrinthe, qui leur réservera plusieurs surprises.
76 rue du Moulin, les 23, 24 et 25 mai de 15 h à 20 h. Entrée libre.


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ÉCOUTEZ-VOIR
GOLF DE ROMAGNÉ
"Championnat de France”
Du 7 au 10 mai, le parcours de golf de Romagné accueille le championnat de France par équipe de 3e division. Les meilleures équipes de la région Sud-Ouest vont s'affronter dans le but d'accéder à la division supérieure. Gratuit.
AGENDA
Vacances scolaires du 27 avril au 10 mai

QUARTIERS

CHAMPOMMIER-CHAMPCLAIROT
Maison de quartier, place Germaine-Clopeau, 05 49 28 35 46.
Accueil de loisirs, jusqu’au 7 mai.

CLOU-BOUCHET
Maison de quartier, boulevard de l’Atlantique, 05 49 79 03 05.
Fête de quartier. “Les couleurs”, le 30 mai à partir de 14h.
Vide-greniers, le 30 mai de 9h à 18h.
Le Préau, du 4 au 7 mai.

GOISE
Maison de quartier, 56 rue de Massujat, 05 49 08 14 36.
Le coin des (re)trouvailles “Jardin se créer”, les 19 et 22 mai de 16h à 19h.
Vide jardin et ateliers autour du jardinage, le 22 mai de 17h à 20h.

SAINT-FLORENT
Maison de quartier, 189 avenue Saint-Jeand’Angély, 05 49 79 23 89.
“En route pour la rue”, par l’école de musique de rue des Traîne-Savates, le 28 mai à 19h30. (lire p.7)

SOUCHÉ
Maison de quartier, 3 rue de l’aérodrome, 05 49 24 50 35.
Atelier enfants du 4 au 7 mai.
Vide-grenier à l'école Edmond-Proust le 31 mai toute la journée.

ENFANCE ET JEUNESSE

CIRQUE EN SCÈNE
30 chemin des Coteaux-de-Ribray, 05 49 35 56 71.
Stages d’initiation aux arts du cirque, du 4 au 7 mai. (lire p.17)

COMPAGNIE E.GO
Galerie du Moulin du Roc, 06 60 52 95 04.
Stage de break danse à partir de 10 ans, du 4 au 7 mai. (lire p.17)

L’ARC MUSICAL
22 avenue Bujault, 05 49 28 10 14.
Stages d’activités manuelles, du 4 au 7 mai de 10h à 12h. (lire p.17)

LE CAMJI
3 rue de l’Ancien-Musée, 05 49 17 50 45.
Beat box. Box office, le 20 mai à 14h.

MÉDIATHÈQUE DU CLOU-BOUCHET
Square Galilée, 05 49 79 12 23 ou 05 49 06 58 63.
Bébés lecteurs (0-3 ans), le 13 mai à 10h.

MÉDIATHÈQUE DU LAMBON
2 bis rue de la Passerelle, 05 49 33 12 53.
Bébés lecteurs (0-3 ans), le 21 mai à 10h.

MÉDIA-LUDOTHÈQUE
Centre Du Guesclin, place Chanzy, 05 49 06 58 63.
Bébés lecteurs (0-3 ans), les jeudis à 10h et 11h.
Gamovore, à partir de 12 ans, le 16 mai à 14h.

MÉDIATHÈQUE PIERRE-MOINOT
9 boulevard Main, 05 49 78 70 73.
Bébés lecteurs, (0-3 ans), le 20 mai à 10h30 et 11h. L’Heure du conte, (5-8 ans), les 13, 20 et 27 mai à 16h.
Expo. “Frigoscope, cabinet de curiosités pour les petiots”, par la Compagnie Opus, du 12 au 29 mai. (lire p.25)

MOULIN DU ROC
9 boulevard Main, 05 49 77 32 32.
Nouveau cirque. Lento par la Compagnie Nuua, le 27 mai à 19h.

MUSÉE BERNARD D’AGESCI
28 avenue de Limoges, 05 49 78 72 00.
Vacances au musée. “Lumières” et atelier photo, les 5 et 7 mai. (lire p.7)

VISITES GUIDÉES.
Agnès Brillatz, guide national, 06 77 02 88 89.
Les graffs en ville pour les ados, le 6 mai à 10h.(lire p.7)
La légende du dragon contée aux enfants, le 6 mai à 16h.

SPORT


ATHLÉTISME L’Acclameur, 50 rue Charles-Darwin.
Les filles de Niort, le 30 mai à 16h.

FOOTBALL
Stade René-Gaillard, 105 avenue de la Venise-Verte.
L2 : Chamois niortais/Auxerre, le 8 mai à 20h.
L2 : Chamois niortais/Laval, le 22 mai à 20h.

FOOTBALL GAÉLIQUE (lire p.22)
Stade Espinassou.
Tournoi des Niort Gaels, le 9 mai toute la journée.

FUTSAL
Salle omnisports et complexe Barbusse.
Tournoi national de futsal, les 23 et 24 mai toute la journée. (lire p.25)

GOLF
Golf de Romagné, Chemin du Grand-Ormeau.
Championnat de France de golf par équipes de 3e division, du 7 au 10 mai.

HANDBALL
Salle omnisports, rue Barra.
N3 : NHBS/Épernon, le 16 mai à 19h.

HIPPISME
Centre équestre, 400 route d’Aiffres, 05 49 28 28 28.
Concours de sauts d’obstacles, les 10 et 17 mai toute la journée.
Concours de voltige, le 24 mai toute la journée.

VOLLEY-BALL
Salle de sports Barbusse, 18 rue Gustave-Eiffel, 05 49 79 20 57.
N2F : VBPN/Saint-Cloud, le 3 mai à 15h.
Trophée Patrick Essomba, le 24 mai toute la journée.
L’Acclameur, 50 rue Charles-Darwin.
France-Slovénie, qualifications aller pour l’Euro féminin, le 23 mai à 15h. (lire p.22)



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ÉCOUTEZ-VOIR

CONFÉRENCES ET ATELIERS

AUTOUR DE LA SCULPTURE
Salle des fêtes de Saint-Liguaire, 06 12 52 32 44.
Stage de sculpture les 9 et 10 mai, toute la journée.

LA LIBRAIRIE DES HALLES
1 bis rue de l’Hôtel-de-Ville, 05 49 04 05 03.
Renc. littéraire. Sébastien Amiel, le 22 mai à 18h.

LES AMIS DES ARTS
Amphithéâtre Euclide, Smacl, rue Euclide, 05 49 73 30 48.
“Diego Vélasquez” par G. Kientz, le 21 mai à 20h30.

MUSÉE BERNARD D’AGESCI
28 avenue de Limoges, 05 49 78 72 00.
La nuit des musées, le 16 mai de 19h à minuit.
L’art au menu. “Faïences de Parthenay”, le 21 mai à 12h30.

MUSÉE DU DONJON
Place du Donjon, 05 49 28 14 28.
La nuit des musées, le 16 mai de 19h à minuit.
Dimanche au musée. “1000 ans d’histoire”, le 31 mai à 15h.

SOCIÉTÉ HISTORIQUE ET SCIENTIFIQUE
Maison des associations, 12 rue Joseph-Cugnot.
“La mer à Niort”, par M. Camuzard , le 20 mai à 18h.
“Journée pérégrine à Exoudun”, le 30 mai.

UNIVERSITÉ INTER-ÂGES
Au Méga CGR, 05 49 73 00 59.
“Le Portugal authentique” par Ch. Gameiro, le 21 mai à 14h30.
“Connaître et comprendre Twitter” par Y. Delmas, le 28 mai à 14h30.

SPECTACLES

Retrouvez photos, tarifs et infos actualisées sur toutes les sorties du mois sur vivre-a-niort.com

CENTRE DU GUESCLIN
Place Chanzy, Amphi 3. Réservations 05 49 04 05 03.
Circo transat, du 1er au 17 mai. (lire p.23)
Les mardis d’Aline, le 12 mai, à 20h15.

CENTRE NATIONAL DES ARTS DE LA RUE
La Baleine cargo et la compagnie Scène musicale mobile, le 12 mai à partir de 19h. (lire p.22)

ÉGLISE NOTRE DAME
1 rue de la Cure.
Le jour de l’orgue. Prestation d’élèves, le 16 mai à 17h.

FERME DE CHEY (lire p.24)
Chemin de Chey, 05 49 73 53 17.
“Le mauvais oeil” par l’atelier 13-15 ans du Rafiot, le 28 mai à 19h et le 30 mai à 16h.
“Moustique” par l’atelier 8-11 ans du Rafiot, le 29 mai à 18h30 et le 30 mai à 14h.
“La terre qui ne voulait plus tourner” par l’atelier 11-13 ans, le 29 mai à 19h30 et le 30 mai à 15h.
“Providence café” par l’atelier adultes du Rafiot, du 28 au 30 mai à 20h30.

HÔTEL DE VILLE
Place Martin-Bastard.
Concert de l’ensemble vocal de l’Abbaye aux dames, le 31 mai à 17h. (lire p.25)

L’AGAPE
365 avenue de La Rochelle, 05 49 78 07 61.
Jazz manouche. Verdine trio, le 7 mai à 19h.
Blues pop-rock. Parizot et FriBen’Z, le 14 mai à 19h.
Latino. Trio Valdès, le 15 mai à 21h.
Rock blues. Acoustics beans, le 21 mai à 19h.
LéZinnommables, le 22 mai à 21h.
Mix électro swing. Kris to swing, le 28 mai à 19h.
Blues rock. Blues fathers trio, le 29 mai à 21h.

L’ALTERNATEUR
Place Denfert-Rochereau, 05 49 09 11 68.
Ciné concert. Diallèle, le 6 mai à 20h.
Reggae. BI-BA + Swamp kiss, le 7 mai à 21h30.
Indie Rock. Irina Von Brazil + Waïss, le 8 mai à 21h30.
Boeuf de la Dynamo, le 9 mai à 21h30.
Sound System reggae. Doctor Red, le 14 mai à 21h30.
Electro sidérale. Tribal Elek + Didgeridoo le 15 mai à 21h30.
Rock alternatif. Culottes courtes + Seg Fault, le 22 mai à 21h30.
Hip Hop funk. DJ One up, le 29 mai à 21h30.

LE CAMJI
3 rue de l’Ancien-Musée, 05 49 17 50 45.
Pop Rock. Fatherkid, le 6 mai à 19h.
Blues. Rock garage. The legendary tigerman + Dead Combo, le 15 mai à 21h.
Electro. Christine + Das mortal + Perturbator + Carpenter brut, le 16 mai à 22h.
Soul. Ester Rada + Lehmanns brothers, le 21 mai à 21h.
Forever pavot + Western, le 22 mai à 21h.
Rock progressif. Hommage à Gong, le 28 mai à 19h. (lire p.24)

MOULIN DU ROC
9 boulevard Main, 05 49 77 32 32.
Clown. “Jonny Berouette” par Les Matapeste, le 5 mai à 20h30 et le 6 mai à 15h. (lire p.24)
Clown. “Ulysse bataille” par Les Matapeste, le 6 mai à 20h30. (lire p.24)
Théâtre. Restitution des ateliers Postures ados, les 11 et 15 mai. (lire p.24)
Théâtre. “Quand je pense qu’on va vieillir ensemble” par Les chiens de Navarre, le 12 mai à 20h30.
Danse. “Le Sacre du printemps” de M. Chouinard, le 19 mai à 20h30.
Music hall. “A queen of heart” de J. Deschamps, le 21 mai à 20h30.
Pintemps des visibilités par Les OUT’Rageantes, du 22 au 25 mai. (lire p.24)
Spectacle dégustation. “Meursault Choisis” de G. Chaillou et JM Roulot, le 29 mai à 20h30.

PATRONAGE LAÏQUE
40 rue de la Terraudière, 06 95 60 34 91.
Match d’impro. Aline vs Liqa (Québec), le 10 mai à 15h30.
“Un riche, trois pauvres” par l’atelier ados du Rafiot, les 15 et 16 mai à 20h30. (lire p.24)

TEMPLE
Place du Temple.
“Jeu de Motets” par l’ensemble Calisto, le 17 mai à 17h. Renseignements au 05 49 79 36 25.

THÉÂTRE JEAN-RICHARD
202 av. Saint-Jean-d’Angély, 05 49 09 07 12.
Le cabaret en couleurs, le 30 mai à 20h30. (lire p.22)

SALLE DES FÊTES DU CLOU-BOUCHET
Boulevard de l’Atlantique.
Dîner spectacle par l’association Bia Bia, le 16 mai à 20h. (lire p.23)

SALLE DES FÊTES DE SAINTE-PEZENNE
Rue du Moulin-d’Âne, 05 49 35 30 27 ou 06 87 74 69 66.
Dîner spectacle. Alain Ferry chante “Les années 60”, le 8 mai à 20h.

EXPOSITIONS

CENTRE SOCIOCULTUREL DU PARC
Rue de la Tour-Chabot, 05 49 79 16 09.
Dessin. Exposition de E. Pouyadou, jusqu’au 7 mai.

ESPACE LAMBON
2 bis rue de la Passerelle.
Peinture-Sculpture. “Le peulple des Chimères” de A. Laviéville, jusqu’ au 7 mai.

ESPACE EXPRESSIONS MACIF-SMIP
13 rue de l’Hôtel-de-Ville, 05 49 09 30 25.
Peinture. Madalina Dina, jusqu’au 13 mai.
“Hommages” par JP Asencio, du 14 mai au 7 juil.

GALERIE DU PILORI
15 place du Pilori.
Rendez-vous lecture et musique les 3, 10, 17 et 24 mai, à partir de 15h.

HÔTEL DE VILLE
Place Martin-Bastard.
70e anniversaire du vote des femmes jusqu'au 7 mai. (lire p.5)

LA ROUSSILLE
Ouverture d’ateliers d’artistes les 23, 24 et 25 mai. (lire p.25)

LE GRAND FEU
74 rue de la Verrerie, 05 49 32 38 06.
Peintures, arts créatifs. “Art Oser” par les résidents des Genêts du 5 au 31 mai.

LE PILORI
Place du Pilori, 05 49 78 73 82.
Illustration, installation. “Hidden Park” par L. Debeurme du 5 au 30 mai. (lire p.25)

MAIL DES MARTYRS DE LA RÉSISTANCE
Salon du printemps du collectif Désir d’Art, le 30 mai de 10h à 19h. (lire p.4)

MUSÉE BERNARD D’AGESCI
28 avenue de Limoges, 05 49 78 72 00 ou 04.
“Redécouverts”, documents du camp de concentration de Holzen, jusqu’au 24 mai.
“Lumières”, jusqu’au 7 juin.

MUSÉE DU DONJON
Place du Donjon, 05 49 28 14 28.
Expos permanentes : “Donjon, 1000 ans d’histoire”, “Collections archéologiques”, “La nécropole mérovingienne du Prieuré Saint Martin”, “Collection ethnographiques”.

RÉSIDENCE ORPEA
43 rue de la Burgonce 05 49 08 98 00.
Exposition Arts et Couleurs jusqu’au 30 mai.

Hommage par JP Asencio à l'Espace Expressions Macif-Smip.

Exposition d'oeuvres des résidents des Genêts au Grand-Feu. (lire p.18)

FESTIVALS

RENCONTRES DE LA JEUNE PHOTOGRAPHIE INTERNATIONALE
A la Villa Pérochon, au Pavillon Grappelli, au Conseil général et Moulin du Roc jusqu’au 30 mai.

SORTIES

HIPPODROME (lire p.7)
Chemin du Lac.
Courses hippiques, le 31 mai à partir de 14h

MOULIN DU ROC
Journée du développement durable, le 30 mai à partir de 14 h. (lire p.6)

PARC DES EXPOSITIONS
Salon du Printemps et de l’habitat, du 1er au 4 mai. (lire p.5)
Salon de l’automobile, du 1er au 4 mai. (lire p.4)
Pink days de printemps, les 30 et 31 mai. (lire p.7)

SORTIE NATURE VILLE
DSNE, 05 49 73 37 36.
“A la découverte de la mare des sources”, le 16 mai à 10h.
“Plumes nids et bâtiments”, le 30 mai à 14h15.(lire p.6)

VISITES GUIDÉES
Déambulations et visites de l’Hôtel de ville, par Simon Laplace, les 9, 10, 23 et 24 mai à 16h.
Agnès Brillatz, guide national, 06 77 02 88 89.
Les Matinales, tous les dimanches à 10h.
Visite d’un quartier du centre, les jeudis à 18h30.
La Sèvre à vélo, le 3 mai à 16h.
“Aux lampions le long de la Sèvre”, le 10 mai à 21h.
“L’église Notre Dame”, le 23 mai à 16h.
La ferronnerie d’art, le 24 mai à 16h.

CINÉMA

MOULIN DU ROC
Renseignements, 05 49 77 32 32.

MEGA CGR
Renseignements, 0892 688 588.


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RENCONTRE
IL BRÛLE DE PASSION PAR JACQUES BRINAIRE
THOMAS ROGAUME
1974 Naissance le 19 septembre.
2001 Soutenance de thèse “Caractérisation expérimentale et modélisation de l’émission de polluants lors de l’incinération de déchets ménagers”.
2003 Il devient Maître de conférences à l’Iriaf et au Laboratoire de combustion et de détonique (devenu en 2010 l’institut Pprime).
2010 Hestia, dont l’Iriaf a instigué le développement en 2002, s’intègre au Centre d’expertise PME-PMI du programme opérationnel Feder porté par l’Université de Poitiers.
2014 Le 12 novembre, l’Iriaf et ses partenaires universitaires ont organisé un important colloque sur les contraintes thermiques subies par les sapeurspompiers lors des exercices d’entraînement à la lutte incendie en caisson. Il a permis d’expliquer scientifiquement le ressenti physique des soldats du feu.
Le visage d’éternel adolescent du directeur de l’Institut des risques industriels assurantiels et financiers du Pôle universitaire de Niort a du mal à contenir la passion qui l’anime. Car Thomas Rogaume est un passionné et depuis toujours. “Petit, je vivais en milieu rural et j’allais en vacances dans une ferme à côté de Ligueil, en Indre-et-Loire. Alors je voulais être agriculteur.” Mais après ses études d’ingénieur, c’est davantage l’exemple de ses parents enseignants qu’il choisit.
En préparant son concours de professeur en éducation technique, il suit six mois de stage sur l’amélioration de l’incinération des déchets, au laboratoire de combustion et de détonique de Poitiers : “Je me suis régalé !” La passion bifurque alors sur sa route principale : l’IRIAF en général et la plate-forme incendie Hestia en particulier. “C’est une structure qui dépend à la fois de l’Université de Poitiers, de l’Iriaf, de l’Institut Pprime, du CNRS, de l’Institut supérieur de l’aéronautique et de l’espaceet de l’École nationale supérieure de mécanique et d’aérotechnique. Nous en sommes particulièrement fiers. Nous sommes partis de rien et aujourd’hui notre expertise est unique en France.”
Hestia (le feu ou le foyer dans la mythologie grecque) analyse des matériaux pour déterminer à quelle vitesse ils s’enflamment, se dégradent, la toxicité des fumées. “85 % des décès sur ce type de sinistre sont dus à desintoxications.”
Alors à Hestia, on brûle depuis d’infimes particules de housses de sièges, cloisons de train ou d’avion, jusqu’à des essais grandeur nature sur des maisons d’habitation : autant d’expériences intéressantes pour les industriels. Car des conclusions naîtront des améliorations significatives. “80 % de nos financements viennent du privé, depuis les toutes petites PME jusqu’à Areva en passant par la Fondation Maif.”
Quand le chercheur n’a pas l’oeil rivé sur son caisson de combustion, le maître de conférences transmet son savoir. “L’enseignement c’est merveilleux ! Surtout au sein de structures comme l’Iriaf et le Pôle universitaire niortais qui sont très en phase avec le monde socioprofessionnel. Ça m’oblige à toujours me remettre en cause, rester au fait des nouveautés pour que mes cours demeurent pertinents.”
Si son planning est plein comme un oeuf (trois jours à Niort, le restant à Poitiers), Thomas préserve toujours du temps à ses autres passions : son épouse, employée à IMA et ses deux filles aux noms de divas du jazz : Nina 12 ans et Ella 10 ans. Autant de sourires qui lui permettent d’évacuer presque toute la pression.
Le reste se dissout dans des heures de course à pied avec ses copains du Spiridon Club de La Crèche, ville où la famille Rogaume a élu domicile. En bon chercheur, Thomas fonctionne par objectif : “Si je prépare une compétition, je parviens mieux à bloquer une heure pour courir. Et plus je cours, plus je suis efficace au travail.” Si on en juge au chemin parcouru, Thomas Rogaume ne doit pas souvent quitter ses baskets !
Plus je cours, plus je suis efficace...


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