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DÉCOUVERTES . FESTIVALS . CINÉMA . PARTICIPATION . MARCHÉS . CENTRE-VILLE . PROPRETÉ . SANTÉ . COMMERCES . DÉVELOPPEMENT DURABLE . EXPOSITIONS ASSOCIATIONS . DÉMARCHES . SOLIDARITÉS . SÉCURITÉ . ACTUALITÉS . LOGEMENT . ACTIVITÉS . QUARTIERS . INTERACTIVITÉ . MULTIMÉDIA . PARENTS ENFANTS . RENCONTRES . PATRIMOINE . TOURISME . SOCIAL . PROJETS . ÉCONOMIE . HANDICAP . VACANCES . ÉDUCATION . NATURE . ENTREPRISES . FAMILLE . TRAVAUX . MUSIQUE . SERVICE PUBLIC . SPORT . EMPLOI . EXPRESSION . HISTOIRE . CITOYENNETÉ . VIE QUOTIDIENNE . LOISIRS . DÉMARCHES . TRANSPORTS
WWW.VIVRE-A-NIORT.COM / Le magazine municipal d’information FEVRIER 2015 / N°244

DES SIGNES D'ATTENTION
La halte-garderie à petits pas est à l’origine d’un projet de formation à la langue des signes pour mieux communiquer avec les jeunes enfants. P.11

DANS CE NUMÉRO

REGARD SUR P.14
Le Budget 2015
Le budget 2015 a été voté en conseil municipal le 19 décembre dernier. Le maire répond aux questions de la rédaction et présente les contraintes, les priorités et les choix de cet exercice.

ÉCOUTEZ-VOIR P. 19
Marée noire sur la ville
La 6e édition de ce festival dédié au polar prend une ampleur nouvelle. Une vingtaine d’auteurs seront présents. Romans, BD, films, expos, web, tous les médias seront convoqués entre le 5 et le 8 février.


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Retour en images
CHAQUE MOIS, RETROUVEZ EN IMAGES LES ÉVÉNEMENTS QUI ONT FAIT VOTRE ACTUALITÉ.

Retrouvez l'actualité des élus sur le site vivre-a-niort.com

1. Contrat de ville. Le 18 décembre, le Préfet et le président de la Communauté d’agglomération du Niortais ont signé le protocole d'intentions relatif à l'élaboration du contrat de ville 2015-2020.

2. Victoire du paysage. Niort est lauréate d’or des Victoires du paysage 2014 dans la catégorie Espace public urbain pour les jardins de la Brèche, conçus par le studio Milou. La remise des prix a eu lieu le 11 décembre à Paris.

3. Spectacles et lumières de Noël. Les illuminations, spectacles et autres festivités de Noël ont offert de beaux moments de magie aux Niortais. Notamment le 12 décembre, lors de la visite des Atlantes de la compagnie Task.

4. Rassemblement républicain. Samedi 10 janvier, 6 000 Niortais ont participé au rassemblement républicain devant l’Hôtel de Ville, contre le terrorisme et en mémoire des victimes des attentats des 7, 8 et 9 janvier à Charlie Hebdo, à Montrouge et à la Porte de Vincennes.

5. Prix sport et handicap. Le concours “Handicaps et réussites 2014” organisé par la Région a récompensé le 3 décembre la Ville pour son activité Handiglisse à la patinoire. L’association Cirque en scène a également été récompensée pour ses ateliers. (lire page 8)

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AVANT-PROPOS

Un budget de redressement

Avec une dette multipliée par trois en seulement six ans, des dépenses de fonctionnement augmentées de 24 % sur la même période et des annuités d’emprunts croissantes et pesant de plus en plus lourdement, l’héritage financier de la ville était très mauvais. À cette situation, s’ajoute la baisse des recettes de l’État depuis 2014.
Le rapport de la Chambre régionale des comptes, qui vient d’être rendu public, développe son analyse jusqu’en 2012. Il souligne notamment le caractère “insoutenable” du “rythme de progression de l’endettement”. La préparation du budget 2015 a donc exigé des mesures exceptionnelles. Elles ont été prises sans attendre. Fallait-il plutôt augmenter les impôts comme certains l’ont suggéré ? Non. Cette solution de facilité aurait été largement insuffisante et aurait inutilement pénalisé les habitants.
Nous avons fait le choix des économies de dépenses de fonctionnement et pris des décisions à la hauteur de la situation.
Depuis avril 2014, la nouvelle équipe municipale travaille à rétablir les comptes de la Ville. Avec elle, c’est toute une collectivité et ses agents qui se sont mobilisés pour répondre à l’urgence et aux économies nécessaires. C’est grâce à cet effort collectif et partagé que le budget 2015 a pu être présenté et voté lors du conseil municipal du 19 décembre dernier.
Ce budget 2015 aura été un tour de force, mais c’est un vrai budget de redressement de nos finances qui nous permet d’avancer et de construire l’avenir.
Un effort tout particulier de clarté et de transparence a été fait dans ce numéro de Vivre à Niort pour que chacun soit en mesure de comprendre et d’apprécier les enjeux financiers de notre ville.
Face à ces enjeux importants pour notre ville et pour nous tous, un cap a été fixé pour rétablir nos finances et il sera tenu.
JÉRÔME BALOGE MAIRE DE NIORT PRÉSIDENT DE L’AGGLO DU NIORTAIS

VOS RUBRIQUES / FEVRIER 2015 / N°244
Territoire : page 4
Plan local d'urbanisme > P.4
Le temps de la concertation.

Avant première : page 6
PORTES OUVERTES AU PÔLE UNIVERSITAIRE : page 6
Et les autres actualités.

VILLE OUVERTE : page 7
UNE CLASSE DE THÉÂTRE ADOS AU MOULIN DU ROC > P.7
Reportage

Paroles d'élus : page 13
Regard sur : page 14
Le budget 2015, Le maire présente les enjeux de ce budget.

ÉCOUTEZ-VOIR : page 18
Tournoi national de patinage > page 18
Et les sorties du mois.

RENCONTRE : page 24
François Gabart > P.24
Interview.

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PERMANENCES DES ADJOINTS
Vous pouvez joindre les adjoint(e)s au Maire en composant le : 05 49 78 75 09 ou 05 49 78 73 47
BOITE AUX LETTRES
Vous pouvez adresser un courrier à Monsieur le Maire en le déposant dans la boîte aux lettres, place de l’Hôtel-de-Ville ou par e-mail :
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MAGAZINE MUNICIPAL D’INFORMATION
Direction de la communication de la Ville de Niort - Hôtel de Ville, place Martin-Bastard - CS 58755 - 79027 Niort Cedex. Tél. 05 49 78 74 87.

Directeur de la publication : Jérôme Baloge, Maire de Niort Directeur de la rédaction :
Bruno Paulmier Rédactrice en chef : Véronique Duval Rédacteur en chef adjoint :
Karl Duquesnoy Journaliste : Jean-Philippe Béquet Assistante de rédaction :
Anne-Cécile Rescourio Ont participé à ce numéro : Véronique Amans, Christophe Bernard (photos), Darri (photos), Marie Delage (photos), Olivier Drilhon (photos), Maria Guillon
Photographe : Bruno Derbord Création / Réalisation : Agence Capsule / Agence Glyphes - Niort Impression :
Imaye Graphic - Laval Distribution : Adrexo - Niort Numéro d’ISSN : 1261 - 8705. Dépôt légal à parution.
Photo de couverture : Cie Turbul © François Trancart / Montage : Agence Capsule

CE MAGAZINE EST DIFFUSÉ À 35 000 EXEMPLAIRES.


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TERRITOIRE

REUNIONS PUBLIQUES PAR VÉRONIQUE DUVAL
Concertation sur le Plan local d’urbanisme

LE 9 FEVRIER, LA VILLE INVITE LES NIORTAIS À PARTICIPER À DEUX RÉUNIONS PUBLIQUES SUR SON PLAN LOCAL D’URBANISME.

C’est un document essentiel pour la collectivité et ses citoyens qui s’élabore depuis plusieurs mois : le Plan local d’urbanisme (PLU) dessine et organise la ville de demain. Il délimite les différents espaces : naturels, agricoles, urbains et à urbaniser.
Il précise où et comment construire, autrement dit, il définit le droit d’occupation des sols.
Avant son approbation définitive, prévue pour la fin de l’année, la Ville organise des temps de concertation en direction des habitants et des acteurs économiques. Lundi 9 février, de 18h30 à 20h30, les Niortais sont conviés à rencontrer des élus, des techniciens municipaux ainsi que des professionnels du cabinet d’urbanisme Aire publique, situé à Angers.
Ces réunions permettront de répondre à des interrogations. Par exemple, où seront localisées les futures zones de développement ? Quelles seront les règles pour la protection du patrimoine naturel ? Ces rendez-vous viendront aussi alimenter cette étape à l’issue de laquelle seront finalisés le règlement et le plan de zonage. Lequel délimite les zones naturelles, inondables, constructibles...
Après un diagnostic, en 2013, puis la présentation en conseil municipal du Projet d’aménagement et de développement durable (PADD) en novembre dernier, le PLU entre donc dans une phase concrète. Sa validation passera par plusieurs étapes : il sera arrêté en conseil municipal, en mai. Les collectivités concernées seront ensuite consultées. Une enquête publique d’un mois se déroulera à la rentrée. L’adoption définitive est prévue fin 2015.
Pour participer aux réunions, inscrivez-vous sur vivre-a-niort.com

REUNIONS PUBLIQUES EN FÉVRIER ET MARS
REUNIONS PUBLIQUES LE 9 FÉVRIER de 18 h 30 à 20 h 30 au centre Du Guesclin et à la salle du CSC du Clou-Bouchet.
REUNION RÈGLEMENT LOCAL DE PUBLICITÉ à destination des acteurs économiques et des conseillers de quartier, le 16 février à 18 h 30 au centre Du Guesclin.
EN MARS : ATELIERS PLU destinés aux agriculteurs, aux architectes et aux entreprises, le 23 mars à Du Guesclin. RÉUNION AVAP (Aire de valorisation de l’architecture et du patrimoine) le 30 mars à 18 h 30 à l’Hôtel de Ville.

INNOVATION PAR CECILIA ROCHEFORT

DARVA 1988 DATE DE CREATION 122 NOMBRE DE SALARIES 22,5 MILLION D'EUROS CHIFFRE D'AFFAIRE EN 2013 ACTIONNAIRES LES PRINCIPALES SOCIÉTÉS D’ASSURANCE EN FRANCE DONT MACIF, MAIF, MAAF ET POUR L’ASSISTANCE IMA

Jean-Claude Wozna, président du Directoire (en haut) avec une partie de l'équipe qui a développé le e-constat.

LE CONSTAT SUR SMARTPHONE

UNE NOUVELLE APLICATION PERMET DE REMPLIR UN CONSTAT DE SINISTRE AUTO SUR SON SMARTPHONE ET DE LE TRANSMETTRE DIRECTEMENT À SON ASSURANCE.

E-constat auto ; c’est le nom d’une application qui promet de simplifier la vie des conducteurs. Créée par la société DARVA, située à Chauray, elle permet aux usagers de remplir leur constat de sinistre auto sur leur smartphone et de le transmettre directement à leur assurance avec d’éventuelles photos.
Jean-Claude Wozna, président du directoire de la société DARVA, explique : “Notre vocation, c’est de simplifier les relations entre les systèmes informatiques des assureurs et ceux de leurs partenaires, dans les domaines de la santé, l’automobile, l’habitation. À ce titre, nous gérons chaque année un flux de plus de 195 millions de messages informatiques depuis notre site de Chauray. Forts de ce savoir-faire, en 2013, nous avons soumis l’idée à nos partenaires d’une solution permettant à l’usager de dématérialiser son constat automobile en cas de sinistre sans blessures corporelles. Les assureurs, réunis au sein de l’Association française de l’assurance, ont été séduits par l’idée et nous ont confié la mission de réaliser une application gratuite compatible avec les environnements iOS (Apple) et Androïd.” Remplir un constat en version papier dans une situation de stress n’est déjà pas chose facile : il faut éviter les ratures, ne pas se tromper de case, écrire lisiblement... Sur un écran aussi petit que le smartphone, le défi était de concevoir un outil facile à utiliser qui permette aussi une restitution au plus près des circonstances de l’accident.
36 000 TÉLÉCHARGEMENTS EN 4 JOURS
Le pari semble réussi puisque l’application, qui aura nécessité 18 mois de travail à une équipe d’une trentaine de personnes, est intuitive. L’usager peut aisément compléter les informations, réaliser un croquis, ajouter des photos. Le lieu exact de l’accident peut être géolocalisé grâce au GPS du téléphone. Une fois validé, le e-constat est envoyé à la compagnie d’assurance ainsi qu’à l’assuré qui en recevra une copie par SMS.
“C’est une avancée dans le traitement des sinistres, pour l’usager, mais aussi pour l’assureur”, précise Jean-Claude Wozna. Cinq millions de constats papier sont réalisés chaque année. Quatre jours après son lancement, e-constat auto avait été téléchargé 36 000 fois et faisait l’objet de 266 déclarations. Un début prometteur.
DARVA - 1988 DATE DE CRÉATION - 122 NOMBRE DE SALARIÉS - 22,5 MILLIONS D’EUROS CHIFFRE D’AFFAIRES EN 2013 - ACTIONNAIRES LES PRINCIPALES SOCIÉTÉS D’ASSURANCE EN FRANCE DONT MACIF, MAIF, MAAF ET POUR L’ASSISTANCE IMA

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ENTREPRISES

Entrepreneurs : des formations à la carte

C’était la dernière séance de 2014 : lundi 1er décembre, un petit groupe se retrouvait à la pépinière d’entreprises face à Thierry Dubois, de la chambre des métiers et de l’artisanat, pour deux heures de formation consa- crées à “Adopter des outils simples de suivi de son activité”.
Au-delà des connaissances techniques, ces sessions sont l’occasion pour les participants, installés depuis moins de cinq ans sur le territoire du Niortais ou en cours de création, d’échanger sur leurs pratiques.
“Ah oui, mais ça c’est le comptable qui le fait, pas moi !”
“Attention, il est important que vous preniez les bonnes habitudes dès le départ, les documents comptables retracent le passé de votre activité, il vous faut mettre en place des outils pour anticiper.” Entre apports d’expériences et notions théoriques, chacun semblait y avoir trouvé des réponses : “Pendant plusieurs mois, j’ai enregistré chaque jour la fréquentation de mon magasin et la météo du jour ; utile pour anticiper le comportement des consommateurs”
Suzanna Teixeira s’est inscrite aux six modules proposés dans ce programme. “Pour moi, il s’agissait d’acquérir des connaissances sur la gestion d’une entreprise en général, car j’ai rejoint mon conjoint depuis un an dans le quotidien du bar-restaurant La Détente à Niort. Auparavant, j’étais serveuse, autant dire que j’ai tout à apprendre ! Avec cette formation, j’ai pu appréhender différents domaines comme la mise en place d’un tableau de bord de suivi de gestion, des notions de management. Mais il me faudra aller plus loin dans la démarche car nous avons sept salariés. D’ailleurs, j’ai pris contact avec la chambre des métiers pour mettre en place un programme plus complet.”
Jean-Luc Merceron est menuisier à la Foye-Monjault. Il exerce seul son métier depuis 2013 et a assisté aux trois derniers modules : sur l’organisation administrative, les documents comptables et les outils de suivi d’activité. “Cette formation m’a permis de rafraichir certaines notions de base. Et puis, c’est aussi un temps d’échanges entre nous. Chacun apporte ses interrogations, ses anecdotes, une parenthèse plutôt sympathique en fin de journée et qui nous permet de lever un peu la tête du guidon !”
DES THÈMES EN FONCTION DES ATTENTES

Une entreprise sur deux ferme dans les trois années de sa création. En cause, bien souvent, des lacunes dans la gestion et le suivi d’activité. Fortes de ce constat, la Communauté d’agglomération du niortais et les chambres consulaires (chambre de commerce et d’industrie et chambre des métiers et de l’artisanat) ont décidé, il y a trois ans, de créer ces six modules et de les prendre en charge. Les thèmes sont choisis en fonction des attentes des entrepreneurs et les formations sont dispensées par des professionnels.
Contact pour les prochaines formations : Laurence Gilles à la CCI au 05 49 28 79 89 ou l.gilles@cci79.com

Les nouveaux dirigeants du Niortais renforcent leurs compétences et échangent sur leurs pratiques.


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AVANT-PREMIÈRE
14 FÉVRIER PAR KARL DUQUESNOY
Pôle universitaire : l’ouverture en étendard

À L’OCCASION DE SES TROISIÈMES PORTES OUVERTES, LE PÔLE UNIVERSITAIRE NIORTAIS REÇOIT DES VISITEURS DE TOUTE LA FRANCE.

Maquillage, coiffure, vêtements… Pendant la semaine de la beauté du 15 au 19 décembre, venez glaner conseils et astuces pour s’apprêter en un clin d’oeil. Le samedi 20 à midi, chacun apporte son panier, place Jacques-de-Liniers. On partagera le repas de fêtes dans la bonne humeur. L’après-midi, des ateliers permettront aux enfants de fabriquer des petits cadeaux et de la déco pour la maison, en attendant le Père Noël. Il devrait passer avec son lutin à l’heure du goûter…
Maison de quartier, 7 avenue de Limoges, 05 49 24 35 44.

Après le Salon de l’étudiant du mois de novembre, les filières post-bacs font à nouveau l’événement à Noron. Le 14 février, c’est l’antenne niortaise de l’université de Poitiers qui organise ses portes ouvertes. ”Il faut compter 3 000 étudiants à Niort. Il y en a un tiers chez nous, à l’université”, indique Jean-Michel Passerault, coordonnateur au PUN (Pôle universitaire niortais). L’institution a des atouts pour séduire les titulaires du bac et leurs parents. Elle est installée sur un campus à taille humaine. Ici, tout le monde se connaît. ”Le PUN entend se développer, mais sans nécessairement grandir. Dès sa construction, nous avons surtout eu le souci de la cohérence. Au fond, toutes les formations proposées ici se rejoignent, se complètent.” Par ailleurs, l’université niortaise est connectée au monde de l’entreprise. ”La plupart de nos cursus se font en alternance. Sous forme d’apprentissage ou de contrat de professionnalisation.” Ce qui explique en partie le taux d’insertion professionnelle supérieure à 80 %, six mois après la fin des études. ”Et pas forcément à Niort, dans les mutuelles locales, Nous n’intéressons pas que le secteur tertiaire.” En effet, l’industrie est ouverte aux profils d’experts en prévention des risques environnementaux, en santé du travail, en statistique et informatique décisionnelle... formés au PUN.
Ces troisièmes portes ouvertes auront lieu simultanément à Poitiers. Ainsi, les visiteurs en provenance de la France entière (25 % ne sont pas de la région), auront le temps d’appréhender les deux campus dans la journée. ”Les inscrits des premières années de la faculté de Droit et de l’IUT, sont en général du coin. Après, dans les niveaux supérieurs, spécialisés, les étudiants viennent de partout”, précise Jean-Michel Passerault. Créée il y a une quarantaine d’années, l’antenne universitaire niortaise ”est aussi un atout social pour Niort et sa région. Elle offre un accès aux études supérieures dont cer-tains ne profiteraient pas s’il fallait s’installer ailleurs”.

Portes ouvertes le 14 février, de 9h à 17h.
Au programme : visites, conférences, entretiens...
Élu référent à la CAN : Éric Persais.

NOUVEAUTÉS DU CAMPUS
La cité universitaire sera prête pour la rentrée prochaine : 80 logements à prix modérés seront accessibles.
Le master IPHD (Intégration des personnes handicapées et en difficulté) va s’installer sur le campus tout comme l’École supérieure de professorat et d’éducation (ex-IUFM).

7 ET 8 FÉVRIER
Mariez-vous comme vous aimez

Le nouveau président du Salon du mariage niortais, Romuald Goudaud, l’affirme : “Les gens se marient en fonction de ce qu’ils sont. À nous de satisfaire le plus large public possible, entre ceux qui suivent la tradition et ceux qui aspirent à plus de modernité.” Les 7 et 8 février se tiendra le 23e salon du mariage. Une véritable insti- tution, avec ses codes, ses bons plans qu’on se passe d’année en année. Mais une institution qui sait se mettre au goût du jour.
Une cinquantaine d’exposants garnira le Dôme de Noron. Les grands classiques : coiffeurs, traiteurs, photographes, Disc jockeys... Les “plus” animations : structures gonflables, calèches... Les innovants : programmes forme, box enterrement de vie de jeune fille ou de garçon... Le succès de la manifestation, qui reçoit plus de 1 000 visiteurs chaque année, tient aussi au caractère local de ses exposants et à la chaleur de l’ambiance, ponctuée notamment par des défilés de créateurs.
Ouverture de 10 h à 19 h, les 7 et 8 février à Noron.


15 FEVRIER
Le moment de faire le beau

C’est qui hein ? C’est qui ? C’est Kiki qui sera le plus beau du concours international de beauté canine, organisé le 15 février à Noron. On vient de très loin pour participer à cette manifestation, instituée depuis des décennies par la société canine des Deux-Sèvres. “On peut compter jusqu’à 2 000 chiens à pedigree, qui viennent de partout en France. Ils sont classés par groupes : chiens de berger, molossoïdes, lévriers, chiens de compagnie...”, explique Marie-Noëlle Géron, présidente depuis trois ans. Le public pourra assister, toute la journée, aux présentations des concurrents canins, sur les trente rings dressés pour l’occasion. En plus, des démonstrations d’obé rythmée (chorégraphie chien-maître), sont prévues.
Le 15 février à Noron, de 8h30 à 18h. Renseignements au 06 45 51 87 37. Gratuit.
Élue référente : Marie-Chantal Garenne.


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VILLE OUVERTE

CULTURE PAR KARL DUQUESNOY
LA JEUNESSE APPORTE DE L’EAU FRAICHE AU MOULIN
LE MOULIN DU ROC A OUVERT UNE CLASSE DE THÉÂTRE ADOS. REPORTAGE AU CŒUR D’UNE SÉANCE INTENSE, ORCHESTRÉE PAR LE COMÉDIEN HÉDI TILLETTE DE CLERMONT-TONNERRE.

Le comédien Hédi Tillette de Clermont-Tonnerre (au centre) est l'un des quatre artistes à intervenir pour cette nouvelle classe de théâtre.
Allez on s’echauffe... Marchez, occupez l’espace, tout l’espace ! Détendez votre regard. Ne parlez pas. Tout le monde s’arrête quand Augustin s’arrête... Soyez ensemble. Oubliez-vous, sentez-vous les uns les autres. Allez, on prend des risques ! Faites-vous confiance...” Ce lundi soir, ils sont neuf, quatre garçons et cinq filles, âgés de 14 à 18 ans. Ils vont passer trois heures dans la galerie du Moulin du Roc, sous la direction d’Hédi Tillette de Clermont-Tonnerre, comédien, auteur et metteur en scène de la compagnie du Théâtre Irruptionnel. Il intervient au même titre qu’Hélène Arnaud, du Théâtre de l’Esquif, Magalie Caillol et Nicolas Kerszenbaum, de la compagnie Franchement-tu. Chacun prend en charge l’un des cycles de formation de cette classe de théâtre, mise en place pour la première fois par la scène nationale. Chacun a sa méthode. Ce jour-là, on joue avec son corps. “Vous allez vous allonger, fermer les yeux... Respirez profondément. Concentrez-vous sur ce que vous entendez. À l’extérieur de la pièce d’abord... Dans la salle maintenant... À l’intérieur de votre corps... Relâchez-vous, vous serez deux fois plus toniques après...” L’échauffement durera ainsi cinquante minutes : souplesse, respiration, articulation... “babebibobu”. Une mise en condition physique, sportive, avant un travail plus spécifique sur la création, l’imaginaire.
DÉPASSER LE “J’AIME - J’AIME PAS”
Défendre les Droits de l’Homme. Chaque année, pour célébrer l’anniversaire de la déclaration universelle des Droits de l’Homme, Amnesty International, organise “Dix jours pour signer”. L’association espère récolter un maximum de soutiens à travers le monde pour aider des victi mes de dictatures ou des minorités ethniques. Les signatures seront ensuite envoyées aux dirigeants des pays concernés. À Niort, les bénévoles seront présents dans le hall du Moulin du Roc, de 10 h à 18 h. Il est aussi possible de signer en ligne sur www.amnesty.fr, du 3 au 17 décembre.

3 ET 7 DÉCEMBRE PAR KARL DUQUESNOY
“Nous en sommes à la 11e séance. Le groupe qui s’est constitué travaille bien. Les élèves sont en confiance. Ils sont bienveillants, enthousiastes. Ils savent porter un regard de travail les uns sur les autres.” C’est important, surtout à cet âge-là, de pouvoir se lancer, se lâcher sans craindre le jugement d’autrui. “Le groupe n’est pas une bande de copains venue s’offrir du bon temps, ça travaille”, se félicite Myriam Hamet, de la direction de la médiation culturelle et de l’éducation artistique du Moulin du Roc.
“Mais c’est ludique. On s’amuse beaucoup, j’y tiens !”, ajoute le professeur.
La formation s’accompagne d’un parcours de neuf spectacles à découvrir dans la programmation du Moulin du Roc : “des propositions différentes, voire antagonistes. Nous leur proposons une ouverture maximum, pour les aider à dépasser le j’aime – j’aime pas. Faire en sorte que leur regard s’aiguise.” Cette initiative de la scène nationale s’inscrit dans une démarche plus large lancée à la rentrée : des tarifs attractifs, des rencontres avec les artistes, des parcours thématiques, des comités de lectures... “Avec cette école, le Moulin du Roc se projette vers l’avenir, prépare le public de demain. C’est un endroit vivant, qui veut mettre la jeunesse au cœur de son projet.”
Quant à la question du rendu, elle n’est pas primordiale. Bien sûr, il y aura un spectacle en fin d’année. “Mais l’essentiel n’est pas là. Ce qui compte, c’est le chemin, plus que le but”.


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VILLE OUVERTE

L'ACTU DU WEB
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TRAVAUX
La route du Moulin à vent, après

Les travaux d’aménagement de la route du Moulin-à-Vent, dans le quartier nord, prennent fin. Ils visaient à sécuriser le cheminement des piétons et des personnes a mobilité réduite que la configuration de la chaussée et de ses trottoirs rendait dangereux.
Ils ont commencé, fin novembre 2014, avec la création d’un plateau ralentisseur au croisement des rues des Vanelles et Charles-Dullin, afin de réduire la vitesse des véhicules.
Ils se sont poursuivis par la suppression du stationnement côté pair, de ce carrefour jusqu’au bas de la rue, en direction de la voie ferrée. Pour empêcher le retour des voitures sur le trottoir, des potelets en bois ont été posés et des hibiscus plantés. De nouvelles zones de stationnement ont été créées sur la partie la plus large de la chaussée.
Conséquence, les véhicules ne peuvent plus se croiser, la circulation se fait en alternance, donc à vitesse réduite.

EN BREF
Nouveaux horaires à l’accueil administratif
Pendant l’année scolaire, l’accueil est ouvert du lundi au vendredi de 8h30 à 17h30, le samedi de 9h30 à 11h30.
Pendant les vacances scolaires, l’accueil est ouvert du lundi au vendredi de 8h30 à 12h30 et de 13h30 à 17h30, le samedi de 9h30 à 11h30 (sauf pendant les vacances d’été).

ACCESSIBILITÉ PAR JEAN-PHILIPPE BEQUET
LA VILLE S’ENGAGE POUR L’ACCESSIBILITE

LA VILLE S’ENGAGE DANS UN AGENDA D’ACCESSIBILITÉ PROGRAMMÉE (AD’AP) QUI, D’ICI SIX ANS, PERMETTRA L’ACCÈS DE SES BÂTIMENTS À TOUS.

La Loi Handicap du 11 février 2005 obligeait tous les bâtiments recevant du public à être accessibles aux personnes handicapées, au plus tard le 1er janvier 2015, sous peine de sanctions. Faisant le constat que cette promesse ne pourrait être tenue, le gouvernement a légiféré en faveur du rallongement du délai imposé.
En contrepartie, il demande aux propriétaires, publics et privés, de s’engager dans un agenda d’accessibilité programmée (Ad’AP) qui planifie sur trois ou six ans les travaux à réaliser.
Ce à quoi s’est engagée la Ville de Niort qui, comme toutes les collectivités et les propriétaires privés de lieux recevant du public, a jusqu’au 27 septembre 2015 pour déposer son Ad’AP en Préfecture.
“C’est un dossier dans lequel on présente les travaux déjà effectués, ceux restant à réaliser, l’agenda selon lequel on va les mener.
Il faut aussi un engagement financier indiquant les montants répartis sur les différentes années que vont durer les travaux”, explique Rozenn Augereau, chargée de mission handicap. Nouveau, il n’est plus question d’accessibilité aux seules personnes handicapées, mais à tous ceux qui peuvent connaitre des difficultés à se mouvoir : personnes âgées, femmes enceintes, enfants en poussette...
UN PLANNING SERRÉ
La phase de concertation avec les acteurs de l’accessibilité se déroulera de février à avril 2015.
Les mois de mai et juin seront consacrés à la rédaction du document, avant sa présentation au conseil municipal et son dépôt en Préfecture le 27 septembre.
La Ville a également engagé une concertation au sein de ses propres services.
“Un service situé au 2e étage, qui reçoit du public, peut très bien être déménagé au rez-de-chaussée pour le rendre plus facilement accessible et ainsi éviter l’installation d’un ascenseur”, précise Rozenn Augereau.

UNE NOUVELLE COMMISSION POUR L’ACCESSIBILITÉ
La Commission communale pour l’accessibilité des personnes handicapées prendra une part active dans l’élaboration de l’Ad’AP.
Mais ne l’appelez plus ainsi. La Loi Handicap révisée élargit sa représentation à tous ceux qui connaissent des difficultés pour se déplacer en ville et accéder aux bâtiments publics et privés.
Elle devient : Commission communale pour l’accessibilité.
Mise en place vendredi 28 novembre dernier, elle a vu la participation d’une cinquantaine de représentants des associations et institutions en lien avec le handicap, des personnes âgées, des acteurs économiques, des usagers, du Grand Feu...
Passé le temps de mobilisation sur l’Ad’AP, elle poursuivra ses missions habituelles : dresser un état de l’accessibilité dans la ville, faire remonter les difficultés, proposer des solutions.
Élues référentes : Jacqueline Lefebvre et Cécilia San Martin Zbinden.


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VILLE OUVERTE
Niort primée pour ses activités handiglisse
La Ville a reçu le prix “Sport et handicap” du concours “Handicaps et réussites 2014” organisé par la Région.
Il vient récompenser l’activité Handiglisse mise en place à la patinoire début 2014 qui permet aux personnes en situation de
handicap d’accéder aux plaisirs de la glace pendant les heures d’ouverture au public ou sur des créneaux réservés. L’association Cirque en scène a également été
mise à l’honneur pour ses ateliers en faveur des personnes déficientes sensorielles, mentales ou présentant des troubles graves de la personnalité.
Une convention pour soutenir l’emploi handicapé
La Ville a signé une convention avec le FIPHFP (Fonds pour l’insertion des personnes handicapées dans la fonction publique).
Baptisée Handic’Apte et dotée de 355 752 €, elle va permettre à la Ville et au CCAS de poursuivre leurs actions en faveur de leurs personnels en situation de handicap (7,2 % de l’effectif total) sur une période de trois ans.
Une autre convention a été signée avec Cap Emploi, qui œuvre à l’insertion professionnelle des personnes handicapées. Toutes les offres émises par la Ville sont désormais envoyées à Cap Emploi pour information auprès de son public en recherche d’un travail.


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Page 10

VILLE OUVERTE

CITOYENNETE PAR JEAN-PHILIPPE BEQUET
LA FEUILLE DE ROUTE DU CONSEIL MUNICIPAL ENFANTS
Réunis pour la première fois, les 48 jeunes conseillers municipaux se sont livrés à un intense brainstorming, mercredi 10 décembre. Il s’agissait de faire fuser les idées pour définir les quatre commissions dans lesquelles ils travailleront durant leur mandature. Très inspirés, ils ont pris la parole à tour de rôle pour exprimer leurs envies pour la ville. Donner des couleurs à la cité. Créer un miniguide du patrimoine pour les enfants. Introduire plus d’animaux dans les écoles. Sécuriser les abords des établissements scolaires. Faire une maison des jeux vidéo. Multiplier les pistes cyclables… Cette profusion d’idées a pu être classée en quatre grands thèmes qui donneront les quatre commissions requises : communication, sécurité routière, environnement, solidarité/handicap. Sur ce dernier thème, ils souhaitent se rapprocher des associations caritatives (Resto du coeur, Emmaüs…) et des personnes âgées. Pour l’environnement, ils aimeraient organiser des opérations propreté dans la ville. La commission sécurité routière est motivée par le développement du vélo en ville. Enfin, sensibles au patrimoine local, ils souhaitent consacrer la commission communication à la création d’un mini-guide de la ville et d’une signalétique compréhensibles par les enfants. En ce début d’année, ils sont déjà à l’oeuvre, chaque mercredi après-midi, pour porter ces beaux projets.
Élue référente : Rose-Marie Niéto.

EN BREF
Tarifs en baisse au parking de la Roulière
Les tarifs des abonnements au parking de la Roulière ont baissé depuis le 1er janvier dernier. Les abonnements “résident” et “actif” sont désormais fixés à 30 euros mensuels (au lieu de, respectivement, 40 et 50 euros) et à 300 euros annuels. Après l’heure gratuite au parking de la Brèche, La Ville et la So Space se sont associées pour renforcer l’attractivité du centre-ville.
Plus de renseignements sur www.so-space.com.

SEMAINE DU SPORT PAR KARL DUQUESNOY

L’heure du choix
Informations sur les tarifs et formulaire d’inscription à télécharger sur le site vivre-a-niort.com

Quand on est jeune à Niort, on a toutes les chances de trouver chaussure de sport à son pied. Du 2 au 6 mars, soit la deuxième partie des vacances d’hiver, Niort associations et la Ville organisent la bien nommée Semaine du sport. Les enfants âgés de 9 à 12 ans sont invités à choisir deux activités parmi les dix proposées : patinage sur glace, tir à l’arc, escalade, escrime, karaté, natation, tennis de table, gymnastique, danse et volley-ball. Chacun pratique une discipline le matin et une autre l’après-midi. L’accueil est possible dès 8 h 30, salle de la Veniseverte. Les séances du matin débutent à 9 h, se terminent à 11 h 30. Ensuite, les groupes se retrouvent pour déjeuner et se détendre. Le coup d’envoi de l’activité de l’après-midi est sifflé à 14 h ; retour à 16 h 30, mais l’accueil est assuré jusqu’à 17 h. Voilà une façon dynamique de passer ses vacances, de faire de nouvelles rencontres et de se donner des idées de pratiques sportives avant le printemps…
Inscriptions auprès de Niort associations, jusqu’au 13 février. Renseignements au 05 49 09 06 09. Tarifs basés sur le quotient familial.


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PETITE ENFANCE PAR VERONIQUE DUVAL

LA LANGUE DES SIGNES, PRESQUE UN JEU D’ENFANT
DES PROFESSIONNELS DE LA PETITE ENFANCE S’INITIENT À LA LANGUE DES SIGNES POUR MIEUX COMMUNIQUER AVEC LES BÉBÉS. UN PROJET CONÇU À LA HALTE-GARDERIE À PETITS PAS.

Le 4 décembre dernier, dans un parfait silence, huit professionnels de la petite enfance, tous agents du centre communal d’action sociale (CCAS), ne quittent pas des yeux un homme au visage ouvert, très expressif, qui dialogue par gestes et mimiques avec le petit groupe.
Pour clôturer ce premier jour d’initiation à la langue française des signes, Christophe Fonteny signe les couleurs.
Le rouge s’énonce par la bouche, le noir se trace sur le front, le marron s’enroule sur le menton.
Pour l’orange, agiter la main entrouverte à hauteur de la tempe... et pour le bleu, c’est comment déjà ?
Avec son confrère Daniel Palcy qui intervient le lendemain, il fait partie des sept formateurs diplômés du centre de recherche, de formation et de promotion de la langue des signes, sis à Poitiers. Madame Billy, interprète et médiatrice, a repris l’organisme en 2009, avec son mari, formateur et sourd. Elle souligne : “Tous nos formateurs sont sourds. Notre centre est agréé. Nous formons des professionnels des hôpitaux et des creches, des parents, des étudiants. Une partie des publics vient de Pôle emploi. Nous avons aussi passé des conventions avec des prisons pour former des gardiens et des éducateurs. La langue française des signes est reconnue depuis 2005 comme une langue à part entière.”

LE PROJET DE TOUTE UNE EQUIPE
“Cette formation à Niort est le projet de la halte-garderie À petits pas”, expliquent d’une meme voix Marie-Christine, Fabienne et Sylvie. Au départ,l’accueil de deux enfants sourds amène l’équipe à s’investir dans l’apprentissage de la langue des signes pour comprendre leurs besoins. Très vite, les agents font une découverte : “Nous nous sommes aperçus que les autres enfants accueillis signaient avec nous ! Certains signaient entre eux. Nous nous sommes alors intéressés à la langue des signes comme langage préverbal.”
L’équipe prend alors l’initiative de s’adresser aux enfants en associant la parole et le geste, sur des questions simples : “Veulent-ils que l’on change leur couche, ont-ils fait pipi, caca, veulent-ils de la compote ? Pour signifier aussi « c’est interdit », ou encore « c’est impossible ».”
Convaincue des bénéfices d’associer la langue des signes à la parole pour l’accueil des jeunes enfants, l’équipe de la halte- garderie veut aller plus loin et demande un temps de formation commun.
Convaincue des bénéfices d’associer la langue des signes à la parole pour l’accueil des jeunes enfants, l’équipe de la haltegarderie veut aller plus loin et demande un temps de formation commun. Des collègues d’autres structures, éducatrices de jeunes enfants, assistants maternels ou auxiliaires puériculture, les rejoignent. Mélanie se déclare motivée par un éventuel accueil d’enfants sourds, mais aussi “pour signer avec des enfants qui ne parlent pas encore”. Marie estime que “cette formation demande une attention très particulière. Cela oblige à une communication corporelle, visuelle, à entrer vraiment dans la relation avec l’autre. On ne fait pas 36 choses à la fois.”
“C’est très intense et difficile de tout retenir”, confirment Liliane et Jonathan à l’heure des adieux, aussi silencieux que chaleureux, avec le formateur.

EN BREF
Parlons d'ados

La maison de quartier du Clou-Bouchet propose régulièrement des matinées d’échanges parentalité.
Celles-ci s’adressent à tous les parents, futurs parents, grands-parents à la recherche d’échanges, de soutien et d’information sur les questions relatives à la famille. Jeudi 12 février, de 9h30 à 11h30, on parlera d’ados avec des mots simples.
Ces matinées sont co-animées par Liliane Lapomme, formatrice en relations humaines et Marie, bibliothécaire de la CAN. Gratuit. Possibilité de garde d’enfants.
Ados... et alors ? Maison de quartier du Clou-Bouchet, jeudi 12 février, de 9 h 30 à 11 h 30.
Christophe Fonteny (au fond) a initié les agents à la langue des signes. Une langue très corporelle et visuelle.


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VILLE OUVERTE

COOPÉRATION INTERNATIONALE PAR DAVID BIROT
ESPRIT D’ENTREPRISE AU FEMININ
LES MARCHÉS CRÉÉS PAR DES FEMMES STIMULENT L’ÉCONOMIE D’ATAKPAMÉ AU TOGO. ILS INSPIRENT COVE AU BENIN. L’ANJCA S’EN FELICITE.
Une délégation de l’association niortaise pour le jumelage et la coopération avec Covè et Atakpamé (Anjca) a effectué en novembre dernier un voyage au Bénin et au Togo. Un 29 séjour marquant pour André Pineau, son président. “Le marché aux céréales d’Atakpamé déborde d’activités. Des camions y chargent des centaines de sacs de 150 kilos à destination de tout le Togo, mais aussi du Bénin, du Ghana et du Gabon. Bravo aux femmes togolaises qui gèrent ce marché et aussi à la commune d’Atakpamé. Jamais nous n’avions imaginé pareil résultat à l’origine du projet en 1997.” Les sacs de céréales récoltés de la région des plateaux étaient alors entreposés partout en ville. Les pertes s’avéraient conséquentes à cause des intempéries ou d’actes de malveillance. “C’est un groupement de femmes qui a pris l’initiative de contacter le maire d’Atakpamé afin de créer ce marché”, rappelle le président fondateur de l’Anjca.
L’activité ne cesse donc depuis de se développer.

UN CERCLE VERTUEUX

Et ce succès a fait des émules. D’autres groupements de femmes ont créé des marchés spécialisés pour les fruits, les ignames et les légumes. “Et que dire du marché aux poissons frais ! Pêché dans le lac de Nangbéto à une heure de piste d’Atakpamé, le poisson est acheminé dans de grands paniers remplis de glace jusqu’à Atakpamé. On vient même de Lomé, ville portuaire située à 150 kilomètres, pour en acheter. Et un marché aux poissons fumés vient aussi d’être inauguré !” se réjouit le président. Les volailles devraient avoir bientôt leur lieu de vente. “C’est un véritable cercle vertueux qui est en marche. La ville y gagne financièrement au travers des taxes et peut ainsi créer des infrastructures publiques. Surtout les femmes togolaises m’ont dit pouvoir, grâce à ces marchés, permettre à leurs enfants de suivre leur scolarité.” La réussite d’Atakpamé inspire Covè, ville jumelle du Bénin, où un marché aux oranges est en cours de réalisation. À l’Anjca, le jumelage est important, la coopération encore plus. “Je n’aime pas les échanges nord-sud tels qu’ils existent depuis trop longtemps, précise André Pineau. Notre action s’oppose à ces actions post-colonialistes. Pour l’Anjca, la coopération prime. Nous encourageons celle engagée entre Covè et Atakpamé. Ces deux municipalités nous ont d’ailleurs confié un message. Elles tiennent à remercier la Ville de Niort et tous les Niortais qui ont permis ces belles réussites.”

EN BREF
Le rapport développement durable 2014 de la Ville de Niort a été établi par le service municipal en charge de l'Agenda 21 et de l'évaluation des politiques publiques, avec la contribution des autres services. Il a été présenté au conseil municipal le 24 novembre 2014 en amont du débat d’orientations budgétaires 2015, et adopté.
Consulter le rapport développement durable 2014 de la Ville sur le site vivre-a-niort.com

ENVIRONNEMENT PAR JEAN-PHILIPPE BEQUET

Des poteaux pour les rapaces

La disparition des haies dans les zones de plaines prive les rapaces des points hauts nécessaires pour assurer leur cycle de vie (chasse, alimentation, repos...). Conséquence, ces oiseaux très utiles se font rares dans nos campagnes.
En concertation avec le GODS (Groupe ornithologique des Deux-Sèvres), la Ville a installé cent poteaux en châtaignier sur ses plaines ouest et nord-ouest, à l’aérodrome et le long du chemin du 3e millénaire. “Le rapace fait office d’auxiliaire de culture par sa chasse des campagnols, rats, mulots et autres petits mammifères. Plus les rapaces les chassent, moins il y a de dégâts sur les cultures et moins les agriculteurs devront employer de produits chimiques pour les éradiquer”, précise Marie Barribaud, chargée de mission biodiversité.
Les poteaux ont été plantés sur le domaine public communal, en veillant à ce qu’ils ne gênent pas l’activité agricole.
Élus référents : Michel Pailley et Carole Bruneteau.

LE LABEL “3 LIBELLULES” RECONDUIT
La Ville a obtenu, pour la troisième année consécutive, le label “Ville nature 3 libellules” pour ses bonnes pratiques en matière de développement durable et de préservation de la biodiversité. Il valorise les actions tels la trame verte et bleue, l’engagement dans la charte Terre saine, la gestion responsable des espaces publics, les sorties nature...


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PAROLES D’ELUS
NIORT, C’EST ENSEMBLE !
Dans la vie municipale comme dans la vie de chacun, il est des héritages qui sont particulièrement lourds à porter.
Le legs financier de la précédente majorité est de ceux-là.
Durant les six années qui ont précédé la dernière élection municipale, elle a en effet laissé filer les dépenses de la Ville, dégrader les marges de manœuvre financières, alourdir le poids de la dette. Avec une légèreté incroyable – “Après nous le déluge” aurait pu être leur devise. L’ancienne majorité a mené une politique irresponsable de dépense publique, là où il aurait fallu digérer les grands travaux et anticiper l’avenir.
Cette légèreté, c’est Niort qui en a payé le prix : une dette de 90 millions d’euros, des capacités d’autofinancement dans le rouge, une ville au bord du gouffre financier. Notre équipe en a pris toute la mesure en arrivant aux responsabilités.
Face à de tels enjeux, un seul défi s’impose : celui du Redressement.

Il s’agit d’un défi exaltant, mais difficile. Difficile, car le Gouvernement a annoncé une baisse notable des dotations de l’État aux collectivités, qui amputera nos recettes d’environ 3,5 millions d’euros sur trois ans.
Difficile, car il ne saurait être question de pratiquer une coupe aveugle et irrationnelle dans les dépenses, ni de réduire la qualité du service public.
Difficile, car il n’est pas non plus question d’alourdir le poids des impôts qui pèsent sur les Niortais.
Comme l’a rappelé avec raison notre collègue Simon Laplace : “Il n’y a pas de planche à billets à l’Hôtel de Ville.” Le redressement financier impose donc un nouvel esprit de responsabilité aux élus municipaux.
Cet esprit de responsabilité est tout entier résumé par le budget pour l’année 2015, discuté et adopté en décembre dernier. Après le budget 2014, hérité de la précédente majorité et modifié à la marge en juin, ce budget 2015 pose les bases du redressement. Tout en maintenant des dépenses d’investissement permettant de préparer l’avenir, il réduit pour la première fois les dépenses de fonctionnement.
Cette maîtrise de nos dépenses permettra de rétablir une capacité d’autofinancement satisfaisante pour préparer l’avenir.
Les Niortais sont et seront les premiers bénéficiaires de cet effort, à double titre. D’une part parce que ce budget responsable pose les jalons du rétablissement financier tout en actant une amélioration du service public (cantine le mercredi, première heure gratuite au parking de la Brèche...).
D’autre part parce qu’il ne repose pas sur une hausse des impôts locaux et sanctuarise au contraire le principe du “stop fiscal”.
Mesure de justice légitimement réclamée par les Niortais, ce “stop fiscal” prendra également toute sa part au Redressement en encourageant l’attractivité de la Ville de Niort, en particulier pour les jeunes ménages.
Et il sera la preuve que des élus responsables peuvent sauver leur collectivité de la banqueroute sans nécessairement saigner leurs administrés aux quatre veines.
Majorité municipale :
Marc Thébault, Rose-Marie Nieto, Alain Baudin, Christelle Chassagne, Alain Grippon, Jacqueline Lefebvre, Michel Pailley, Dominique Jeuffrault, Luc Delagarde, Anne-Lydie Holtz, Lucien-Jean Lahousse, Jeanine Barbotin, Dominique Six, Agnès Jarry, Romain Dupeyrou, Carole Bruneteau, Simon Laplace, Yamina Boudahmani, Sébastien Parthenay, Cécilia San Martin Zbinden, Éric Persais, Sylvette Rimbaud, Guillaume Juin, Marie-Paule Millasseau, Florent Simmonet, Christine Hypeau, Marie-Chantal Garenne, El Mano Martins, Yvonne Vacker, Fabrice Descamps, Elisabeth Beauvais, Jacques Arthur, Catherine Reyssat, Dominique Desquins, Valérie Bely-Volland.

GROUPE DES ÉLUS RÉPUBLICAINS ET SOCIALISTES
NIORT TOURNE LE DOS À SON AVENIR !

Nous y sommes.
Les deux premiers budgets de la droite niortaise fixent immanquablement le cap pour les prochaines années : droit dans le mur et chacun pour soi !
Pour faire face au désengagement de l’État (- 1,1 million), la majorité fait le choix d’une baisse des dépenses publiques équivalente (- 1,2 million). Les principales victimes de cet ajustement budgétaire par le bas ? Le lien social et la solidarité !
Dans un budget en forte baisse, l’effort demandé n’est pas équitablement distribué.
L’enseignement privé catholique, la propreté, les espaces verts, le patrimoine, la vidéosurveillance bénéficient de moyens accrus en 2015. À l’opposé, les associations et les CSC font face à une baisse importante des subventions (- 500 000 €), tout comme l’action sociale municipale (- 130 000 €) ou les conseils de quartiers qui devront fonctionner...
sans budget de fonctionnement et avec un budget d’investissement en baisse de... 160 % !!! Aux premiers rangs des grands perdants, la culture (-45 000 €), l’action socioculturelle, etc.
Quant aux services publics et aux agents qui en assurent la qualité et la continuité, 20 à 30 postes de moins en 2015, c’est la réponse de la droite à la situation de crise et d’incertitude qu’affrontent quotidiennement les Niortais. À la CAN, la même majorité fait le même choix de la rigueur avec un désinvestissement massif : - 47 % entre 2014 et 2015 !
Aucun relais de croissance, d’emplois ni d’activités en perspective avec la nouvelle CAN. Un territoire fort de son budget, mais faible de ses projets, qui sacrifie en partie son avenir.

NIORT L’HUMAIN D’ABORD, LA GAUCHE DE COMBAT AVEC LES NIORTAIS
En acceptant de signer un accord avec les “établissements d’enseignement privés” sous contrat d’association avec l’État (les 6 écoles élémentaires privées de Niort) pour régulariser une situation que les deux mandatures précédentes ont sciemment laissée en l'état, la majorité actuelle va grever un budget déjà mis à mal par la situation d'austérité.
Les écoles privées sont financées également par les familles et par des dons privés (défiscalisation) alors que l'école publique n'a que le budget alloué par la commune.
Où trouver ces 845 000 € ? En amputant le budget de l'éducation ? Celui de la culture ? En augmentant les impôts des Niortais ?
Nous dénonçons le caractère injuste de cette loi. Dans un contexte de crise économique et budgétaire, la priorité doit être l’École de la République, la seule garante de l’égalité des droits pour tous et de la mixité sociale.
Isabelle Godeau et Nathalie Seguin. http://www.niortlhumaindabord.fr/

NIORT VERT L’AVENIR
LES CONSEILS DE QUARTIER AU REGIME SEC
En 2001, la gauche avait mis en place les conseils de quartier. C’était un progrès démocratique visant à faire participer les citoyens à l’action publique.
Pour pouvoir agir, ces conseils s’étaient vus attribuer des budgets participatifs.
Ces budgets de quartier ont permis d’agir concrètement pour améliorer le quotidien des habitants et mener beaucoup de projets utiles.
Aujourd’hui, dans le huis clos de son bureau, Jérôme Baloge a tout simplement décidé... de supprimer ces budgets de quartier.
De même que la brusque décision sur la Foire expo (sans consulter personne), ce choix montre une façon de faire de la politique où les élus se croient seuls détenteurs de la vérité.
Tout le contraire des promesses de campagne du même Jérôme Baloge.

NIORT BLEU MARINE
BUDGET MUNICIPAL
Les Niortais devront se rappeler long-temps que leur ville a subi une gestion catastrophique par les équipes municipales précédentes.
Les décisions précipitées sans réflexions approfondies, entre autres sur l’aménagement, se sont révélées coûteuses, laissant la ville à l’abandon, empêchant la nouvelle équipe d’y remédier immédiatement pour le renouveau souhaité par nos concitoyens.
De graves dépenses se profilent en matière de “Politique de la Ville”, sous prétexte de “Mixité sociale”, qui aggraveront les maux d’une immigration mal contrôlée, aux dépens des Niortais qui attendent des efforts pour leur sécurité et leur bien-être ! C’est pour favoriser un nouveau progrès qu’il faut économiser dans chaque domaine, cesser le gaspillage afin que revienne la prospérité à Niort.
EXPRESSION DES GROUPES POLITIQUES REPRÉSENTÉS AU CONSEIL MUNICIPAL DE NIORT


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REGARD SUR
LE BUDGET 2015

Par Véronique Duval. Photos : Bruno Derbord. Graphiques : Agence Capsule.
OBJECTIF : LE REDRESSEMENT

LE MAIRE RÉPOND AUX QUESTIONS DE VIVRE À NIORT SUR LE BUDGET 2015, QUI A ÉTÉ PRÉSENTÉ EN CONSEIL MUNICIPAL LE 19 DÉCEMBRE APRÈS LE DÉBAT D’ORIENTATIONS BUDGÉTAIRES LE 24 NOVEMBRE.

LA VISION BUDGÉTAIRE DE LA MAIRIE EN QUATRE POINTS CLÉS :

1 UN CONSTAT
Des recettes en baisse
Une dette en augmentation
> Donc une capacité d’autofinancement réduite

2 DES PRIORITÉS
Restaurer la capacité d’autofinancement
Maintenir la qualité du service public

3 DES CHOIX
Stop fiscal
Réduction des dépenses de fonctionnement
Des investissements ciblés
Un emprunt a minima

4 DES PERSPECTIVES
Lancement de nouvelles études d’urbanisme : Boinot, secteur pôle gare santé, site de Noron
Une nouvelle politique de la Ville avec la CAN en 2015 (lire VAN n° 242)


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"Je souhaite souligner la gravité de la situation. C’est pour y répondre que des mesures exceptionnelles ont été prises. Et c’est parce que ces mesures exceptionnelles sont prises que les Niortais peuvent avoir aujourd’hui l’espoir que la situation économique sera redressée."

JEROME BALOGE - MAIRE DE NIORT
Vivre à Niort.
Vous avez présenté ce budget au conseil municipal comme un budget de redressement, destiné en priorité à restaurer la capacité d’autofinancement de la Ville,
dans un contexte d’endettement et de baisse des recettes. Pouvez-vous expliquer aux Niortais en quoi est-ce si important de restaurer cette capacité d’autofinancement ?

Jérôme Baloge.
C’est très simple : la capacité d’autofinancement, c’est ce qui reste quand on fait la différence entre les recettes et les dépenses de fonctionnement. Normalement, elle permet à la Ville d’investir en évitant de trop emprunter et également de rembourser l’amortissement de l’emprunt. Aujourd’hui, le poids du remboursement de la dette tend à être plus important que notre capacité d’autofinancement. Il est nécessaire de retrouver une marge positive, d’autant que les dépenses ont augmenté ces dernières années plus vite que les recettes. Il n’y a pas de solution miracle : on ne peut pas dépenser plus qu’on ne gagne et il doit être fait le nécessaire pour retrouver cette capacité d’investir. Si rien n’avait été fait, nous aurions eu une capacité négative de deux millions d’euros. Or nous avons déjà réalisé près de 2,5 millions d’économie depuis avril 2014.

Pour 2015, les recettes de fonctionnement sont en baisse de 1%, à quoi est-ce dû ?

Jérôme Baloge.
Cela est dû principalement aux baisses des dotations de l’État. Ces moyens financiers avaient été accordés pour accompagner les transferts de compétences de l’État en direction des collectivités. Aujourd’hui, ces compétences sont toujours à notre charge, mais les dotations sont en baisse pour toutes les collectivités locales, au prorata de leur population. À Niort, cela représente une baisse de 3,5 millions d’euros de la dotation globale de fonctionnement sur la période 2014-2017(1). Les impôts locaux des ménages reposent sur des bases réévaluées chaque année par l’Etat et ils sont constitués non seulement par la fiscalité municipale, mais aussi par celle du Département et de la Région. Dans un contexte économique difficile pour tous, la Ville a choisi de ne pas augmenter le taux de fiscalité.

Les dépenses de fonctionnement baissent de 1,5%. Comment se traduit concrètement cet effort ?

Jérôme Baloge.
C’est une première. Il nous a fallu prendre des décisions difficiles, mais nécessaires, qui nous ont conduit à réduire une partie de nos dépenses de fonctionnement. C’est notamment Téciverdi, pour un montant de 470 000 euros. Ou la Foirexpo, dont le déficit d’exploitation pour 2014 était de 507 000 euros. Cette dernière est reportée en 2016, mais sur la base d’un nouveau modèle économique. Enfin, c’est un effort tout particulier qui est demandé à l’ensemble de la collectivité ; les agents, mais aussi les élus. Les élus ont réduit leurs indemnités de 210 000 euros, soit - 32 %. Un gros travail a été fait par les directions, pour répondre à des objectifs de rationalisation et d’économie. La lettre de cadrage que j’avais adressée dès le mois de juin aux services a été parfaitement respectée, permettant de tenir les objectifs fixés.
Dès juin, j’ai aussi demandé aux services de rationaliser les moyens pour répondre aux objectifs d’économies globales. Ce travail concerne, par exemple, la maîtrise des coûts de l’énergie et d’entretien de nos bâtiments. La Ville possède une superficie de bâti deux fois supérieure à une commune de même taille. Il faudra à terme se déssaisir d’une partie de ce patrimoine.

LA CAPACITÉ D'AUTOFINANCEMENT EN 2015
87 millions d'€ Recettes de fonctionnement - 80,3 millions d'€ Dépenses de fonctionnement = 6,7 MILLIONS D'€ DE CAPACITÉ D'AUTOFINANCEMENT
Permet l'amortissement de l'emprunt à hauteur de 6,7 millions d'€

RECETTES DE FONCTIONNEMENT : -1% PAR RAPPORT À 2014
87 millions d'euros
73 % Impôts locaux
20 % Dotations de l'Etat
6 % Recettes provenant des usagers
1 % Autres
(1) Dont une baisse de 861 000 euros en 2014 et de 800 000 euros en 2015.


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REGARD SUR
"Si un pôle a été préservé, c’est le Centre communal d’action sociale."

Qu’en est-il des subventions aux associations ?

Jérôme Baloge.
Les associations participent également, à hauteur de 200 000 euros, à l’effort de redressement budgétaire, soit - 4%. Les subventions ont été réduites en veillant à préserver au mieux les structures associatives. Cet effort devra être reconduit en 2016.

Et pour ce qui est du CCAS ?

Jérôme Baloge.
Si un pôle a été préservé, c’est le Centre communal d’action sociale. Des efforts de gestion ont été réalisés pour ne pas nuire aux prestations. Mais l’objectif est de maintenir un service de qualité. En période de crise, c’est un outil de solidarité précieux pour les Niortais.

La Ville va investir 17 millions d’euros en 2015. Quels seront ces investissements ?

Jérôme Baloge.
Il faut penser à l’avenir. En ce début de mandature, plusieurs études sont engagées. Quatre projets nouveaux sont intégrés au budget 2015. L’aménagement d’un parc naturel urbain est une réponse urbanistique à l’intégration de Niort dans le label du parc naturel régional du Marais poitevin. Il s’agira de créer autour de Boinot et le long de la Sèvre un ensemble vert qui traverse la ville. Plus de 2 millions d’euros cette année seront consacrés à la réparation de l’ouvrage hydraulique. De plus, 50 000 euros seront affectés aux études pour la requalification du site Boinot. En 2015-2016, nous devrions bénéficier du soutien de la Région et de l’État dans le cadre du contrat de plan État-Région.
Des sièges au Moulin du Roc : 350 000 euros. Cet investissement valorise la scène nationale. Il montre notre volonté d’améliorer cet équipement et de permettre aux spectacles d’être appréciés dans les meilleures conditions. Les fauteuils actuels dataient de 1986.
La vidéoprotection en centre-ville : 350 000 euros. Des caméras vont être installées d’abord à la Brèche. C'est un élément de sécurité en regard des actes de délinquance, notamment au niveau du haut de Brèche ou des bus. Ce dispositif est fait pour répondre à une demande exprimée à la fois par la population, par les forces de police et plus généralement par l’État. En 2015, cela représente un premier investissement de 350 000 euros qui ne prend pas en compte les recettes attendues de l’État.
Un terrain synthétique au stade René-Gaillard : 380 000 euros. Celui qui existe a fait son temps et sert à plusieurs équipes des Chamois. L’équipe de joueurs professionnels ne peut plus jouer dessus. Or un terrain synthétique permet de s'entraîner dans des conditions normales sans dégrader le terrain principal en cas de fortes pluies. Les vestiaires du stade Grand-Croix : 317 000 euros. Ils étaient attendus depuis longtemps. Ce projet bénéficie de financements croisés qui nous incitent à saisir cette opportunité.

DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT : -1,5% PAR RAPPORT À 2014
80,3 millions d'Euros
52% Masse salariale
22% Charges à caractère général (énergies, etc.)
17% Subventions et contributions
6% Autres charges
3% Intérêts de la dette

DEPENSES D'INVESTISSEMENT : +3% PAR RAPPORT À 2014
DEPENSES RÉCURRENTES 9 millions d'€
(dont espaces publics, patrimoine, foncier, informatique, autre)

PROJETS 6,6 millions d'€
(dont Opah-RU, Boinot, centre technique municipal, Moulin du Roc, vidéopro- tection et autres)

RAVAUX EN RÉGIE ET AUTRES 1,4 million

17 MILLIONS D’EUROS (M€) EN 2015 (15 M€ en 2014)


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REGARD SUR

Quels sont les investissements concernant l’accessibilité ?

Jérôme Baloge.
L’accessibilité, c’est pour tous et pas seulement pour le handicap. On peut être malade, ou âgé. On peut aussi être embarrassé avec un chariot, une poussette. L’accessibilité de la voirie c’est une ville plus facile à vivre. Ce sont aussi des échéances légales auxquelles nous devons répondre.

Un volume d’emprunts nouveaux, de l’ordre de 8 millions, est nécessaire. Comment peut-on comprendre cette décision alors que la Ville est endettée à hauteur de 90 millions d’euros au 1er janvier ?

Jérôme Baloge.
Moins on arrive à dégager de solde positif, plus on est obligé d’emprunter. D’où la nécessité de retrouver de la capacité d’autofinancement. La première étape, l’enjeu fondamental, c’est d’être en capacité de digérer la dette. Et la deuxième, ce ne sera pas le cas cette année, c’est d’être en capacité, en regagnant de la marge, d’emprunter moins. Il y a des emprunts, car Niort a besoin d’investir. Pour investir, il y a aussi des financements croisés. La Ville n’est pas seule, d’autres institutions investissent à ses côtés : l’État, la Région. J’ajoute qu’en 2015, on rembourse 6,5 millions d’euros de capital plus les intérêts, de 2,8 millions. Depuis 2013, les remboursements de la dette pèsent de façon croissante sur le budget. Nous sommes comme dans un avion qui se rapprocherait du sol dangereusement : il fallait reprendre les commandes et il y a une période de plat, avant de reprendre l’envol. D’abord, nous avons réussi à faire en sorte que la capacité d’autofinancement ne soit pas négative ; et ensuite nous redresserons la situation, c’est-à-dire que nous arriverons à réduire notre recours à l’endettement.
"Un plan d’accessibilité est prévu pour septembre 2015, il concerne les collectivités, mais aussi les entreprises, commerces et autres."
Tout le détail des dépenses et recettes de la Ville en 2015 sur le site vivre-a-niort.com

RECETTES D'INVESTISSEMENT : +2% PAR RAPPORT À 2014
SUBVENTIONS D'ÉQUIPEMENT 3,6 millions d'€
(Subventions versées par l'État et les autres collectivités locales, ainsi que les produits des amendes de police)

DOTATIONS ET AUTRES 3,6 millions d'€
(Fond de compensation de la TVA et de la taxe d'aménagement)

AUTRES 1,5 million

8,7 MILLIONS D’EUROS (M€) EN 2015
(7,2 M€ en 2014)

EQUILIBRE DE L'INVESTISSEMENT

DÉPENSES D'INVESTISSEMENT
17 MILLIONS D’EUROS

RECETTES D'INVESTISSEMENT
8,7 MILLIONS D’EUROS

NOUVEL EMPRUNT
8,3 MILLIONS D’EUROS


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ECOUTEZ-VOIR

PATINAGE ARTISTIQUE PAR KD
Glissades vers les sommets

DES PATINEURS EN PROVENANCE DE TOUTE LA FRANCE CONCOURRONT DURANT DEUX JOURS ET DEMI, EN VUE D’UNE QUALIFICATION POUR LES CHAMPIONNATS DE FRANCE.

L’avènement de Niortglace, le plus gros club de patinage sur glace de la région Poitou-Charentes, n’a pas fait fondre les manifestations très installées : le challenge René-Gaillard (en décembre) et le Trophée de l’Angélique qui se déroulera du 13 au 15 février à la patinoire.
“Comme il y a trois ans, la compétition sera le support d’un Tournoi de France, pour les catégories National 1, 2 et 3”, détaille Stéphane Gaubert, le président de Niortglace. 220 patineurs en provenance de toute la France feront le déplacement pour tenter de glaner les dernières places pour les championnats de France qui auront lieu en mars et en avril pour toutes les catégories. “On y verra donc des programmes de très haut niveau. Pour les N1, on est juste en dessous de celui des stars de la télé.” Les Niortais seront représentés dans les catégories N2, avec les juniors Valentine Gaubert et Suliman Zaïdi et en N3 avec Mathilde Boucher, Manon Mathé-Chapenoir et Lilou Morin. Le public est dûment invité à venir les soutenir.
L’organisation d’un tel événement “est une vraie reconnaissance du club par la Fédération”. Niortglace a atteint les 270 licenciés.
Il est support d’une section sportive patinage artistique, en partenariat avec le collège Jean-Zay et le lycée de la Venise-Verte.
“Et l’année prochaine, nous devrions ouvrir une section free style”, annonce le président.
Le vendredi 13 février après-midi, le samedi 14 de 7h30 à 22h30, le dimanche 15 de 7h30 à 17h. Gratuit.

BAROQUE PAR JEAN-PHILIPPE BEQUET
Des adieux musicaux

JEAN MAILLET QUITTERA LA DIRECTION MUSICALE DE L’ENSEMBLE BAROQUE MENSASONORA À L’OCCASION D’UN CONCERT D’ADIEUX EXCEPTIONNEL JEUDI 19 FÉVRIER.
La soirée sera chargée d’émotion et le concert prendra un relief particulier. L’ensemble baroque Mensa Sonora se produira jeudi 19 février, à 20 h 30, dans le salon d’honneur de l’Hôtel de Ville.
Jean Maillet y fera sa dernière apparition en qualité de directeur musical de la formation qu’il a créée en 1989. Violoniste féru de musique baroque, à l’issue de ce concert il passera la main à Gabriel Grosbard (violon) et Matthieu Boutineau (clavecin et orgue), tous deux musiciens professionnels de l’ensemble.
Mensa Sonora a inscrit au programme de cette soirée exceptionnelle des Airs pour Farinelli et le Stabat Mater de Pergolèse. Des nombreuses œuvres écrites pour le célèbre castrat italien, l’ensemble a extrait : Abbandonata et sola, ainsi que Alto Giove de Nicola Antonio Porpora ; Ombra fedele de Riccardo Broschi ; Lascia ch’io pianga et Cara sposa de George Frideric Haendel.
Les voix seront tenues par Isabelle Poulenard (soprano) et Jean-Michel Fumas (haute-contre). Jean Maillet dirigera une dernière fois l’ensemble composé, pour l’occasion, de Gabriel Grosbard, Emmanuelle Barré et Béatrice Dental (violons), Isabelle Langlet-Marillot (alto), Steinuun Stefansdottir et Sabine Louys (violoncelles), François Ducroux (contre-basse), Ronaldo Lopes (théorbe) et Matthieu Boutineau (orgue).
Le 19 février à 20h30, à l’Hôtel de Ville. Réservation au 05 46 00 13 33.
Courriel : cathymensasonora@wanadoo.fr

Les foulées de l’IUT
Elles sont devenues un rendez-vous régulier du calendrier établi par la commission départementale des courses hors stades.
Le 8 février, les 6e Foulées de l’IUT démarreront de Noron, pour un parcours très roulant de 10 kilomètres, le long de la Sèvre. Un tracé que les joggeurs niortais connaissent, tant il est idéal pour les entraînements. La course, qui rassemble jusqu’à 300 participants, présente la particularité d’être organisée par un groupe d’étudiants de l’IUT Gestion des entreprises et des administrations. Chaque année, sa mise en place fait l’objet d’un projet tutoré qui compte dans la validation du diplôme. L’ensemble des bénéfices sera reversé à l’association 5E, qui soutient les enfants polyhandicapés.
Départ à 10 h devant l’IUT à Noron. Rens. sur la page Facebook Les Foulées de l’IUT 2015. Tel. 06 87 13 23 81.
S’initier à la sculpture
L’association Autour de la Sculpture organise un stage, le premier week-end de chaque mois. En décembre, onze personnes se sont initiées à l’art du bronze et en janvier au modelage sur terre. Les 7 et 8 février, l’association propose à douze stagiaires adultes, débutants ou confirmés, de travailler sur la sculpture d’un buste de femme d’après un modèle vivant. Le stage animé par les membres de l’association se déroulera à la salle des fêtes de Saint-Liguaire, de 9 h à 12 h 30 et de 14 h à 18 h. Le matériel et la terre seront fournis, l’adhésion (16 € pour l’année) sera demandée aux nouveaux participants.
Inscrip. : Babette Richard au 06 12 52 32 44 ou Minh-Thu Ngo au 06 49 12 41 12.


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POLAR PAR KARL DUQUESNOY

Marée noire sur la ville
LE FESTIVAL DE POLAR REGARDS NOIRS PREND UNE AMPLEUR INÉDITE POUR SA 6e ÉDITION. ROMANS, BD, FILMS, EXPOS, WEB, TOUS LES MÉDIAS SERONT CONVOQUÉS, ENTRE LE 5 ET LE 8 FÉVRIER.
C’est une véritable vague de polar qui va déferler sur la ville du 5 au 8 février. Le festival Regards noirs s’étoffe pour sa sixième édition. Plus de lieux, plus de partenaires, plus d’opérations et plus d’auteurs. Des locaux comme Sébastien Acker, qui a sorti On ne réveille pas le dragon de Niort fin 2014, des confirmés comme Marin Ledun ou Dominique Sylvain... “De cinq écrivains, nous passons à une vingtaine cette année”, soulignent Florence Laumond et David Audouit, du service culture de la Ville, organisateur de l’événement. La référence, c’est “Quais du polar” à Lyon, on s’en rapproche.

UNE TOUCHE DE RÉEL
Le cœur du festival sera fixé au centre Du Guesclin, mais nombre de partenaires sont associés et le noir va essaimer partout. Dans les salles de cinéma : au multiplex CGR avec la projection du court-métrage de Pierre Renverseau Niort-Aubagne, en plus de films récents comme La French. Le Moulin du Roc programme trois films, dont le déjanté Fargo des frères Cohen.
A la médiathèque, Michel Sapanet, le directeur de l’unité de médecine légale du CHU de Poitiers, donnera de l’intensité au noir ambiant, en apportant sa touche de réel.
On y verra des expos : des planches du Dahlia noir de Miles Hyman au Pilori, des crayonnés d’Antonnio Altarriba, auteur de Moi, assassin, primé par l’association des critiques et journalistes de BD (ACBD).
L’ex-psychanalyste Pierre-Alain Mageau pré-sentera Samaël, un thriller interactif dont la sortie est prévue début mars sur internet. Le public pourra participer grâce à l’association Hors Champs, qui a ouvert un atelier de réalisation par téléphone portable sur le thème “Série noire”. Le film sera diffusé en clôture du festival, le 8 février, à Du Guesclin.

Les narcissiques de Julien Bouissou
Le Pilori ouvre son espace aux créations de l’artiste plasticien Julien Bouissou, qui présente ses dernières créations, des sculptures baptisées “Les narcissiques”.
Des œuvres qui s’interpellent et se répondent, déclinées en séries, sans cependant se soumettre à la répétitivité des formes et des couleurs. “Ma démarche comprend une forte dimension graphique”, précise l’artiste qui sait aussi se faire commissaire d’expositions et collaborateur de livres artistiques.
Au Pilori du 17 février au 14 mars. Vernissage le vendredi 20 février à 18 h 30. Gratuit.
> Takavoir, vos films avant le 25 février
Cette année, pour sa 6e édition, Takavoir propose un thème libre. Si la plus petite once de créativité vous effleure, jetez-vous sur votre téléphone portable et réalisez la vidéo qui fera peut-être de vous le gagnant de l’un des cinq prix distribués le jour de la cérémonie officielle, le 28 mars 2015. À minima, si elle remplit tous les critères de sélection, votre œuvre sera projetée ce jour-là, au Moulin du Roc. Les contraintes, car il en faut bien : le court-métrage ne doit pas excéder les trois minutes et sa date butoir de remise est le 25 février, sur le site takavoir.fr.


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ECOUTEZ-VOIR
MUSIQUE
Nouvel élan pour l’Agape
L’Agape, le restaurant-bar musical de l’avenue de La Rochelle, prend un nouvel élan. Jean-Charles Fritz (la voix des Beer Ten- ders) vient renforcer l’équipe et développer le volet diffusion musicale du lieu. Le salon de coiffure a laissé la place à une scène équipée (sono et éclairage) qui accueille groupes et artistes solo, principalement régionaux.
Tous les jeudis, de 19 h à 22 h, c’est apéro acoustique et le vendredi, dès 21 h, l’Agape passe en mode plus énergique avec un registre rock, blues, pop, soul...
Consultez le programme de février en page 23.
L’Agape, 365 av. de La Rochelle. Rés. au 05 49 78 07 61.

Un mix'imum de DJ's
Pas moins de cinq DJ’s se succèderont sur la scène du Camji, vendredi 27 février, pour la soirée “High in light” aux accents électro. Aux platines : Jennifer Cardini, l’une des premières DJ à jouer, en France, le son minimaliste de Berlin, aujourd’hui versée dans le défrichage de tendances.
Chrijs est lui aussi bercé de l’ambiance des nuits berlinoises, version dansante.
Ses mix mélangent sans complexes classiques et nouveautés. Issu de l’univers des raves parties, Rick Shaw surfe entre house et techno en y impulsant groove et psychédélisme.
Le Rochelais Itrema compose et mixe depuis 1998. Pour cette soirée, il mixera une sélection de sons issus de labels indépendants.
Que présentera Dig or Die ? Surprise. Le duo niortais a l’humeur changeante et aime entre- tenir le mystère. Techno, électro, nu disco... ils mêlent désormais l’image au son avec, en arrière-plan, des projections psychédéliques, kitchs, voire déviantes.
Au Camji, vendredi 27 février, à 22 h.

THEATRE
Le Rafiot explore les fantasmes
Ils sont huit comédiens de la troupe amateur du Rafiot de La Chaloupe à participer à ce concept appelé 4A : art, audace, aventure, ancrage.
C’est dans ce cadre que le 6 février, le public est invité à voir : “Le rôle de mes rêves, to be or not to be...
You talking to me ?”. Un défi artistique lancé aux interprètes, guidés par le metteur en scène et comédien professionnel Jean-Pierre Pouvreau.
Le thème à camper : les fantasmes de jeu, enfin révélés, que chaque acteur cache au fond de lui, le rôle qu’il a toujours rêvé d’interpréter, celui qui a déclenché sa vocation.
Salle de la compagnie La Chaloupe, 30 chemin des Coteaux-de-Ribray. Rés. au 05 49 73 53 17. Le 6 février à 20h30, le 7 à 11h. Entrée libre.

Les Tréteaux, il n’est pas trop tard
La dernière mouture créative de la troupe amateur des Tréteaux de Sainte-Pezenne s’appuie sur un vaudeville contemporain Tout le plaisir est pour nous, écrit par Ray Cooney et John Chapman.
La mise en scène pexinoise est assurée par Jean-Paul Gachignard. En résumé : trois rendez-vous amoureux (et illégitimes) sont donnés le même soir, dans le même appartement, celui d’un éditeur de livres pour enfants.
Là-dessus arrive une auteure à succès, très à cheval sur les bonnes mœurs. Le décor est planté, quiproquos, malentendus et perles de dialogues peuvent s’enfiler...
À la salle des fêtes de Sainte-Pezenne, les 29, 30 et 31 janvier à 20 h 30, le 1er février à 15h. Rés. au 06 08 95 68 68.

SPECTACLES

Le muet monte le son

En décembre 1958, Claude Chabrol, Jean-Luc Godard, Jacques Rivette, Éric Rohmer et François Truffaut désignaient L’Aurore, le film de Friedrich Wilhelm Murnau, “meilleur film de tous les temps”.
87 ans après sa sortie en salle, la compagnie Vagu'Only s’empare de ce film muet pour lui donner un relief sonore.
Mardi 10 février, dans la grande salle du Moulin du Roc, au pied de l’écran, le pianiste Jeff Cohen, le ténor Fabrice Schenck et la mezzo-soprano Isabelle Druet interprèteront Poulenc, Fauré, Britten, Brassens, Philipp Glass et des créations de Jeff Cohen, au gré de la projection. Un surprenant ciné-concert dans lequel chanteurs et musiciens improvisent aussi les bruitages des scènes et prêtent voix aux comédiens.
Au Moulin du Roc, mardi 10 février, à 20 h 30.


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ÉCOUTEZ-VOIR

SPECTACLES

Piaf, ses amis, ses amours
La môme Piaf aurait eu cent ans cette année.
En hommage à cette voix et à cette personnalité exceptionnelles, l’association Chansons divines a créé un spectacle musical et théâtral : Piaf, les hommes de sa vie, avec une tournée dans la région cette année. Première date à l’espace culturel Leclerc, vendredi 6 février à 20 h 30. Padam, Les amants d’un jour, Milord...
Myriam De Laroche se glissera dans la peau d’Edith Piaf. Elle sera accompagnée
de trois chanteurs, Lionel Evan's, Stéphane Querioux et Jonathan Morisset qui reprendront des chansons de Charles Aznavour, Gilbert Bécaud, Eddie Constantine, Yves Montand...
L’association Chansons divines a été fondée à Beurlay, en Charente-Maritime, par un passionné de chanson française, Francis Grizon.
le 6 février à 20h30 à l'Espace culturel Leclerc. Rés.au 0622896194 ou 0760251237.

Un fascinateur à l’Acclameur

Si vous aimez être fasciné, hypnotisé, magnétisé, si les transferts d’énergies vous transportent, alors laissez-vous percer par le regard d’acier de Messmer et bercer par sa voix de basse.
L’artiste canadien sera à l’Acclameur avec son spectacle Intemporel, le 22 février après-midi. De son vrai nom Eric Normandin, cet adepte de l’hypnose depuis son plus jeune âge prend le nom de Messmer – avec deux s – en hommage au père du magnétisme, l’Allemand Franz Anton Mesmer (1734-1815). Le fascinateur professionnel s’est rendu célèbre en hypnotisant des stars et des centaines de personnes au cours de ses tournées. Ses spectacles “garantis sans trucage” ont été primés à plusieurs reprises.
Dimanche 22 février à 16h. Rés. sur fnac.com

Entre les lignes avec Edmond Baudoin

Autour d’Edmond Baudoin, dessinateur et auteur d’une cinquantaine de livres de bande dessinée, plus de soixante artistes en herbe seront sur la scène du Moulin du Roc, mercredi 11 février à 19 h.
À la chorale du conservatoire et à ses classes de danse, guitare et saxophone se joindra
la classe musique et voix du collège Fon- tanes. Entre les lignes, c’est le titre de ce projet conçu avec tous les acteurs culturels de l’agglomération.
L’école d’arts plastiques exposera sur la placette des travaux d’élèves. La médiathèque organise le même jour à 13 h 30 un accueil café et dédicaces avec Edmond Baudoin.
L’artiste avait exposé au Musée d’Agesci en mai dernier. “Le dessin m’a emmené à la bande dessinée qui m’a fait découvrir le bonheur d’écrire, raconte-t-il dans sa biographie.
Par un chemin compliqué, la bande dessinée m’a emmené vers la danse contemporaine (...) La modernité de cet art a grandement influencé mon travail de narration avec les cases et les bulles.
La danse m’a fait aimer la musique.”
Le 11 février à 19 h au Moulin du Roc, entrée libre. Dédicaces à 13h30 à la médiathèque et exposition sur la placette.


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ÉCOUTEZ-VOIR

AU CAMJI
Cabadzi
Qualifiée d’inclassable, car si multiple et profonde qu’on n’ose l’enfermer dans un style, la musique de Cabadzi est un univers en soi.
La beat box y côtoie les instruments classiques et le flow libre et entêtant du chant. Au Camji,le 1er février à 18h. En savoir plus sur www.camji.com

QUARTIERS
CHAMPOMMIER-CHAMPCLAIROT
Maison de quartier, place Germaine-Clopeau, 05 49 28 35 46.
Accueil de loisirs du 23 fév. au 6 mars.
CLOU-BOUCHET
Maison de quartier, boulevard de l’Atlantique, 0549790305.
Parentalité. “Ados... et alors ?” par L. Lapomme, le 12 fév. à 9h30. (lire p.11)
GOISE
Maison de quartier, 56 rue de Massujat, 0549081436.
Le coin des (re)trouvailles, le 20 fév. Soirée boum, le 13 fév. de 17h à 22h. Accueil de loisirs, du 23 fév. au 6 mars.

QUARTIER NORD
Maison de quartier de Cholette, 63 rue de Cholette. Renseignements au 05 49 06 58 63. Lecture publique. “Monstre-toi !”, le 11 fév. à
15h30.
SAINT-FLORENT
Maison de quartier, 189 avenue Saint-Jean-d’Angély, 05 49 79 23 89.
Atelier du samedi, les 7 et 21 fév. à 14h. Accueil de loisirs, du 23 fév. au 6 mars.
ENFANCE ET JEUNESSE
MÉDIATHÈQUE DU CLOU-BOUCHET
Square Galilée, 05 49 79 12 23 ou0549065863.
Bébés lecteurs (0-3 ans), le 11 fév. à 10h.

MÉDIATHÈQUE DU LAMBON
2 bis rue de la Passerelle, 05 49 33 12 53.
Lecture publique. “Monstre-toi !”, le 4 fév. à 16h30.
Bébés lecteurs (0-3 ans), le 5 fév. à 10h.
MÉDIA-LUDOTHÈQUE
Centre Du Guesclin, place Chanzy, 0549065863.
Bébés lecteurs (0-3 ans), tous les jeudis à 10h et 11h.
Gamovore, à partir de 12 ans, le 7 fév. à 14h.
Lecture publique. “Monstre-toi !”, le 14 fév. à 10h30.
MÉDIATHÈQUE PIERRE-MOINOT
9 boulevard Main, 05 49 78 70 73.
Bébés lecteurs, (0-3 ans), le 4 fév. à 10h30 et 11h.
Vacances scolaires du 23 février au 8 mars.
L’Heure du conte, (5-8 ans), les 4, 11, 18 fév. à 16h.
MOULIN DU ROC
9 boulevard Main, 05 49 77 32 32.
Danse. Miravella, par Act2 Compagnie, le 3 fév. à 19h (à partir de 6 ans).
MUSÉE BERNARD D’AGESCI
28 avenue de Limoges, 05 49 78 72 00.
Les vacances au musée. “Bizarre, bizarre”, pour les 6-8 ans, le 24 fév. à 14h30, et pour les 9-12 ans, le 26 fév. à 14h30.
VISITES GUIDÉES.
Agnès Brillatz, guide national, 06 77 02 88 89.
“La Légende du dragon”, pour les 4-12 ans, le 25 fév. à 16h.
SPORT
Service municipal des Sports, 05 49 78 77 91.
ATHLÉTISME
Les Foulées de l’IUT, le 8 fév. à 10h. (lire p.18)
FOOTBALL
Stade René-Gaillard, 105 av. de la Venise-Verte.
L2 : Chamois niortais/Dijon, le 13 fév. à 20h. L2 : Chamois niortais/Troyes, le 27 fév. à 20h.
HANDBALL
Salle omnisports, rue Barra.
N3 : NHBS/Lesneven, le 15 fév. à 16h.
HIPPISME
Centre équestre, 400 route d’Aiffres, 0549282828.
Concours de sauts d’obstacles, le 22 fév. et du 27 fév. au 1er mars, toute la journée.
PATINAGE
Patinoire, 103 avenue de la Venise-Verte, 0549791108.
Tournoi de France des + de 13 ans, du 13 au 15 fév. (lire p.18)
RUGBY
Stade niortais rugby, stade Espinassou.
F2 : Stade niortais/Orsay, le 1er fév. à 15h. F2 : Stade niortais/Orléans, le 22 fév. à 15h.
VOLLEY BALL
Salle de sports Barbusse,
18 rue Gustave-Eiffel, 05 49 79 20 57.
N2F : VBPN/Illac, le 28 fév. à 20h.
CONFÉRENCES ET ATELIERS
AUTOUR DE LA SCULPTURE
Salle des fêtes de St-Liguaire, 06 12 52 32 44.
Atelier sculpture, les 7 et 8 fév. toute la journée. (lire p.18)
CONNAISSANCE DU MONDE
Méga CGR.
“La Perse”, de E. Canat-Robert, du 10 au 12 fév.
LES AMIS DES ARTS
Amphithéâtre Euclide, Smacl, rue Euclide, 0549733048.
“La victoire de Samothrace”, par L. Lauguier, le 12 fév. à 20h30.
MÉDIATHÈQUE PIERRE-MOINOT

9 boulevard Main, 05 49 78 70 94.
Café et dédicaces avec E. Baudouin, le 11 fév. à 13h30. (lire p.21)
“Du tempo pour les tympans”, le 20 fév. à 12h30.


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AGENDA

MUSÉE BERNARD D’AGESCI
28 avenue de Limoges, 05 49 78 72 00.
Conférence. “A Niort au temps du roi Henri et de la Régence” par E. Surget, le 13 fév. à 20h30. Conférence. “Thomas Gleb” par K. Sato-Kalman
et A. Zali, le 14 fév. à 15h.
L’art au menu. “L’innocence poursuivie par le
crime” de A.B D’Agesci, le 19 fév. à 12h30.
Les dimanches au musée. “Richard Texier, Les Droits de l’Homme, dessins et tapisseries”, le
15 fév. à 15h.
MUSÉE DU DONJON

Place du Donjon, 05 49 28 14 28.
Les dimanches au musée. “Le Prieuré Saint- Martin”, le 22 fév. à 15h.

UNIVERSITÉ INTER-ÂGES
AuMégaCGR,0549730059.
“Effet de l’activité physique sur la santé céré- brale” par M. Audiffren, le 5 fév. à 14h30.
Visite au musée B. D’Agesci, le 6 fév.
“La guerre de 14-18 vue par les peintres” par J-P. Salles, le 10 fév. à 14h30.
“Le Louvre : palais des rois, palais des arts” par F. Conan, le 12 fév. à 14h30.
“Qu’est-ce que l’ADN ?” par C. Cherbonnel, le 19 fév. à 14h30.

SPECTACLES

CENTRE DUGUESCLIN
Place Chanzy, Amphi 3. Réservations au 0549040503.
Les mardis d’Aline, le 3 fév. à 20h15.

ESPACE CULTUREL LECLERC
37 rue Jean-Couzinet, 06 22 89 61 94.
“Piaf, les hommes de sa vie” par Chansons divines, le 6 fév. à 20h30. (lire p.21)

HÔTEL DE VILLE
Place Martin-Bastard.
Prestation professionnelle. “Hommage à Marin Marais” par le Conservatoire Auguste Tolbecque, le 6 fév. à 20h. Réservations au 05 17 38 79 70.

CONNAISSANCE DU MONDE - “La Perse” de E. Canat-Robert, du 10 au 12 février, au Mega CGR.

L’ACCLAMEUR

50 rue Charles-Darwin, 05 49 75 13 44.
Variété. Calogero, le 6 fév. à 20h.
Humour. Stéphane Rousseau, le 20 fév. à 20h30. Hypnose. Messmer, le 22 fév. à 16h. (lire p.21)

LA CHALOUPE
30 chemin des Côteaux-de-Ribray, 0549735317.
“Le rôle de mes rêves...” par Le Rafiot, le 6 fév. à 20h30, et le 7 fév. à 11h. (lire p.20)

L’AGAPE (lire p.20)
365 avenue de La Rochelle, 05 49 78 07 61.
Piano-bar. Bruno Terrière, le 5 fév. à 19h. Coffee and cigarettes, le 6 fév. à 21h. Blues.Calhan, le 12 fév. à 19h.
Rock pop. Les Quarks, le 13 fév. à 21h.
Blues rock. Mister Blackjack, le 19 fév. à 19h. Scène ouverte, le 20 fév. à 21h.
Apéro des humoristes, le 26 fév. à 19h.
Mix électro swing. Kris to swing, le 27 fév. à 21h.

L’ALTERNATEUR
Place Denfert-Rochereau, 05 49 09 11 68.
Bœuf musical, le 4 fév. à 20h.
Electro. Zédrine, le 5 fév. à 21h.
Hip-Hop. HHH, le 13 fév. à 21h30.
Accordéon, voix. Chloé, le 18 fév. à 20h.
Rock électro. Taïni & StroNgs, le 19 fév. à 21h. Rock punk. Between the Riots + 1 Dollar, le
20 fév. à 21h30.

LE CAMJI
3 rue de l’Ancien-Musée, 05 49 17 50 45.
Inclassable. Cabadzi, le 1er fév. à 18h.
Pop. Boys in Lilies + Colours in the street, le 6 fév. à 21h.
Cinéma. Les chats persans, le 10 fév. à 20h30.
Hip-Hop. Busdriver + Random recipe, le 12 fév. à 21h.
Electro. Jennifer Cardini, le 27 fév. à 22h. (lire p.20)

MOULIN DU ROC
9 boulevard Main, 05 49 77 32 32.
Récital. L’oreille de Proust, de A-L Gastaldi, le 5 fév. à 20h30 et le 6 fév. à 19h.
Ciné-lyrique. L’Aurore par la Compagnie Vagu’only, le 10 fév. à 20h30. (lire p.20)
Prestation d’élèves. “Entre les lignes”, le 11 fév. à 19h. Gratuit. (lire p.21)
Flamenco. Afectos, par R. Molina et R. La Tremendita, le 14 fév. à 20h30.
Théâtre. La place royale, par F. Rancillac, le 17 fév. à 20h30, le 18 fév. à 19h.
Chanson. Jeanne Cherhal, le 19 fév. à 20h30.

PATRONAGE LAIQUE
40 rue de la Terraudière. Réservations au0677377510.
Histoire d’un merle blanc, de A. de Musset, par le Théâtre Roger Blin, le 7 fév. à 20h30.
SALLE DU CLOÎTRE DE L’HOPITAL
40 avenue Charles-de-Gaulle.
Prestation d’élèves. “La maison du vieux Léon”, le 13 fév. à 20h. Gratuit. Réservations au 0517387970.

SALLE DES FÊTES DE SAINTE-PEZENNE
Rue du Moulin-d’Âne.
Théâtre. Tout le plaisir est pour nous, par les Tréteaux de Sainte-Pezenne, les 29, 30, et 31 janv. à 20h30 et le 1er fév. à 15h. Réservations au 06 08 95 68 68. (lire p.20)
Prestation d’élèves. “La maison du vieux Léon”, le 13 fév. à 20h. Gratuit. Réservations au 0517387970.
Concert. Les chansons d’amour par Alain Ferry, le 14 fév. à 20h. Réservations au 05 49 35 30 27.

EXPOSITIONS
ESPACE EXPRESSIONS MACIF-SMIP
13 rue de l’Hôtel-de-Ville, 05 49 09 30 25.
Peinture. Empreinte intuitive par Peggy Lurton, jusqu’au 11 mars.

LE PILORI
Place Mathurin-Berthommé, 05 49 78 73 82.
Bande dessinée. Le Dalhia noir par M. Hyman, jusqu’au 7 fév. (lire p.19)
Dessin, sculpture, performance. Les narcissiques par J. Bouissou, du 17 fév. au 14 mars. (lire p.19)
MUSÉE BERNARD D’AGESCI
28 avenue de Limoges, 05 49 78 72 00 ou 04.
“L’art de la tapisserie du XVIIe au XXe”, jusqu’au 22 fév.

“Redécouverts”, documents du camp de concen- tration de Holzen, du 21 février au 24 mai.
MUSÉE DU DONJON
Place du Donjon, 05 49 28 14 28.
Expositions permanentes : “Donjon, 1000 ans d’histoire”, “Collections archéologiques”, “La nécropole mérovingienne du Prieuré Saint-Martin”, “Collections ethnographiques”.
EXPO - Peggy Lurbon jusqu'au 11 mars à l'espace expression Macif-Smip.
SORTIES EN VILLE
Festival Regards noirs, du 5 au 8 fév. (lire p.19)
ENVIRONNEMENT
Groupe ornithologique des Deux-Sèvres, 48 rue Rouget-de-Lisle, 05 49 09 24 49.
Causerie nature. “A la recherche d’une concilia- tion entre agriculture et biodiversité”, le 6 fév. à 18h30.
Atelier nature. “Construction de cages traineaux pour les busards”, le 7 fév. à 9h.
PARC DES EXPOS
Noron, 05 49 78 71 00.
Salon du mariage, du 7 au 8 fév. (lire p.6) Expo canine, le 15 fév. (lire p.6)
VISITES GUIDÉES
Visites guidées de l’Hôtel de ville, par Simon Laplace, le 1er, 21 et 22 fév. à 16h.
Agnès Brillatz, guide national, 06 77 02 88 89.
Les Matinales, tous les dimanches à 10h.
Visite du centre-ville, les 5, 12 et 26 fév. à 18h30.
L’église Notre-Dame, le 21 fév. à 16h.
Visite au musée en famille, le 22 fév. à 15h. Balade aux flambeaux, le 28 fév. à 20h.

CINEMA
MOULIN DU ROC
Renseignements, 05 49 77 32 32.
MEGA CGR
Renseignements, 0892 688 588.
“Farinelli” par Mensa Sonora, le 19 fév. à 20h30. Réservations au 05 46 00 13 33. (lire p.18)


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RENCONTRE
PROPOS RECUEILLIS PAR JEAN-PHILIPPE BÉQUET ET KARL DUQUESNOY
ENCORE UN DÉFI MASSIF POUR FRANÇOIS GABART

APRÈS AVOIR RÉGNÉ SANS PARTAGE SUR LE VENDÉE GLOBE ET LA ROUTE DU RHUM DANS LA CATÉGORIE IMOCA(1), FRANÇOIS GABART TOURNE LA PAGE DU MONOCOQUE ET SE LANCE, AVEC LA MACIF, DANS UN AMBITIEUX PROGRAMME AUTOUR D’UN TRIMARAN GÉANT. ENTRETIEN.

Vivre à Niort. Vous vous lancez dans l’aventure du multicoque, est-ce à dire que vous tournez définitivement la page de la catégorie Imoca ?
François Gabart. Je tourne la page Imoca, pour quelques années sans aucun doute, sans aucun regret et avec beaucoup de plaisir, pour en ouvrir une autre en multicoque. Je suis ravi de ce choix. Après, il ne faut jamais dire jamais. Pourquoi ne pas revenir un jour sur le Vendée Globe ? Mais ce qui est sûr, c’est que ce ne sera pas dans les cinq prochaines années.

Vous avez le sentiment d’avoir fait le tour de la question Imoca ?
FG. Celui qui prétendrait avoir fait le tour de la question Imoca se tromperait. C’est un monde sans fin. Dans la course en solitaire, j’ai beaucoup appris et beaucoup progressé ces dernières années, mais j’ai encore plein de chose à explorer. Il est vrai que ma courbe de progression a été très rapide au début. C’était très intéressant, très excitant et j’aime bien cette dynamique de découvrir, de faire les courses pour la première fois. Je suppose que je vais vivre la même chose en multicoque.

Votre projet multicoque est-il un vœu personnel ou le souhait de la Macif de vous voir dans cette classe ?
FG. C’est un projet partagé. Ça part d’un rêve personnel, de la même façon que le Vendée Globe était un rêve depuis que je suis tout petit. C’est partagé, réfléchi, enrichi avec la Macif. On s’est rendu compte que les opportunités de communication et de développement qu’offre ce type de projet correspondent aux besoins de sponsoring de la Macif pour les années à venir.

Pouvez-vous nous détailler un peu plus ce projet ?
FG. On construit un trimaran de 100 pieds (30 mètres), conçu pour la navigation en solitaire. L’objectif est de refaire un tour du monde à l’hiver 2017- 2018 et de nous attaquer au record. Autour viendront des tentatives de records comme La Route de la découverte (Cadix-San Salvador), l’Atlantique Nord (New-York-Cap Lizard), la Méditerranée (Marseille-Carthage), ainsi que des courses et des opérations de relations publiques.
Pourquoi un trimaran plutôt qu’un catamaran ?
FG. Le trimaran correspond mieux à un programme en solitaire parce qu’il a une meilleure stabilité et est plus tolérant. Et il n’est pas for- cément moins rapide que le catamaran. Regardez, le record du monde, même en équipage, est détenu par le trimaran Banque Populaire. Son prédécesseur, Groupama, était lui aussi un tri.
Vous avez fait une entrée fracassante dans le palmarès des grandes courses au large. Y a-t-il eu crime de lèse-majesté vis-à-vis des anciens de la spécialité ?
FG. Je ne pense pas et pour plusieurs raisons. D’abord parce que mon sponsor, la Macif, était déjà très engagé dans la voile avec sa filière de détection, son programme Macif Course au large. Ils n’ont jamais eu de stratégie d’opportunisme et tout est construit dans la durée. J’étais jeune quand j’ai commencé avec eux, mais j’ai fait mes preuves par ailleurs, en dériveur, où j’ai démontré que j’étais capable de me débrouiller. La course au large est un sport dans lequel on peut être performant longtemps, où les p’tits jeunes ne chassent pas les anciens aussi vite que dans d’autres sports. On le voit bien avec Loïc Peyron, élu marin de l’année, qui vient de gagner la Route du Rhum à 55 ans.

Qu’est-ce qui vous attire tant dans la course en solitaire ?
FG. Je ne suis pas d’une nature solitaire, pas antisocial non plus. J’ai fait des courses en équipages et ça s’est très bien passé.
Disons qu’à une période de ma vie, j’ai plus particulièrement apprécié d’être seul sur le bateau. On est livré à nous-même et pour moi, c’est la meilleure école pour se connaître, apprendre et progresser.


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