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DÉCOUVERTES . FESTIVALS . CINÉMA . PARTICIPATION . MARCHÉS . CENTRE-VILLE . PROPRETÉ . SANTÉ . COMMERCES . DÉVELOPPEMENT DURABLE . EXPOSITIONS ASSOCIATIONS . DÉMARCHES . SOLIDARITÉS . SÉCURITÉ . ACTUALITÉS . LOGEMENT . ACTIVITÉS . QUARTIERS . INTERACTIVITÉ . MULTIMÉDIA . PARENTS ENFANTS . RENCONTRES . PATRIMOINE . TOURISME . SOCIAL . PROJETS . ÉCONOMIE . HANDICAP . VACANCES . ÉDUCATION . NATURE . ENTREPRISES . FAMILLE TRAVAUX . MUSIQUE . SERVICE PUBLIC . SPORT . EMPLOI . EXPRESSION . HISTOIRE . CITOYENNETÉ . VIE QUOTIDIENNE Q Q . LOISIRS . DÉMARCHES . TRANSPORTS
WWW.VIVRE-A-NIORT.COM / Le magazine municipal d’information AVRIL 2015 / N°246

AIDER LES USAGERS À SE DÉPLACER
Le centre communal d’action sociale propose désormais aux personnes âgées de les accompagner dans leurs déplacements. P.13

DANS CE NUMÉRO

SORTIE P.20
Le cinéma russe à l’affiche
Une nouvelle association, EDA-FR, crée un festival de cinéma russe au méga CGR du 13 au 18 avril. En présence, le 16 avril, de Marina Vlady.

REGARD SUR P.16
Participer à la vie de la cité
Conseils de quartiers, réunions publiques, consultations par Internet : les Niortais ont la parole. Découvrez les évolutions de la vie participative.


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Retour en images
CHAQUE MOIS, RETROUVEZ EN IMAGES LES ÉVÉNEMENTS QUI ONT FAIT VOTRE ACTUALITÉ.
Retrouvez l'actualité des élus sur le site vivre-a-niort.com

1. Récompense. La Ville s’est vue décerner le 16 février un “Ruban du Patrimoine” pour la réhabilitation de la Villa Pérochon. Ce concours national est organisé par la Fédération française du bâtiment, l’Association des maires de France, la Fondation du patrimoine et la Caisse d'épargne.

2. Entreprendre localement. À l’invitation d’étudiants de l’IUT, six entrepreneurs ont témoigné de leur parcours et de leur rôle sur notre territoire lors d’une conférence, le 10 mars dernier au Pôle universitaire

3. Récompense. L’équipe de France de foot fauteuil, championne d’Europe, était à l’espace VIP des Chamois le 23 février pour présenter son trophée.

4. Plantations au Clos des 4 saisons. Dans le quartier de Sainte-Pezenne. le tout nouveau Clos des 4 saisons comprend un verger ouvert à tous et des jardins pédagogiques. Avec l’aide d’élèves et de lycéens, les jardiniers de la V ille ont planté le 12 février dernier 39 arbres, dont 24 fruitiers et 90 arbustes sur une parcelle de 2200 m2.

5. Insertion professionnelle. La Ville a signé le 17 février la convention Handic’Apte avec le Fonds pour l'insertion des personnes handicapées dans la fonction publique (lire VAN n° 244).

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AVANT-PROPOS

Ce mois-ci, il n’y aura pas d’édito, car vous trouverez encartée dans le magazine municipal la lettre du maire, intitulée “Un an d’actions”.

VOS RUBRIQUES / AVRIL 2015 / N°246

P.4 - AVANT-PREMIÈRE
P.4 - SIX SORTIES NATURE EN 2015
Apprendre à reconnaître les oiseaux et les arbres.
MAIS AUSSI : les autres actus du mois : café archi et voitures de collection.

P.5 - TERRITOIRE
P.5 - LES FILIÈRES DE L’APPRENTISSAGE
Des formations concrètes au campus des métiers.
MAIS AUSSI : devenir ambassadeur des Deux-Sèvres, le niveau relevé du plan Vigipirate.

P.6 - VILLE OUVERTE
P.7 - PROPRETÉ URBAINE
Des sanctions pour les déjections

P.8 - URBANISME
Le Plan facades, le passage du commerce, des réunions publiques.

P.9 - CIMETIÈRES
Redonner sa place à la végétation
MAIS AUSSI : les nouvelles conditions de circulation au Clou-Bouchet, des travaux à la piscine de Pré-Leroy, la semaine du sport, deux réunions de première scolarisation, la maison des adolescents, un nouveau service au CCAS, des rencontres, des appels à artistes et à bénévoles…

PAROLES D’ÉLUS - P14

NOTRE HISTOIRE - P15
ILS ÉTAIENT DÉPORTÉS
Se souvenir des victimes de la déportation.

REGARD SUR - P16
LA PAROLE AUX NIORTAIS
Point sur les évolutions de la vie participative.

ÉCOUTEZ-VOIR - P20
RANDO CHALLENGE - P.20
Avec les randonneurs souchéens le 12 avril.

DÉSIR D'ART - P.21
Le collectif d’artistes s’est installé place du Pilori.
MAIS AUSSI : le Festival de cinéma russe, les 21es rencontres de la jeune photographie internationale et toutes les sorties du mois.

ENTRETIEN - P28
KLAVDIJ SLUBAN
L’invité d’honneur de l’édition 2015 des Rencontres photographiques.


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POUR TOUT RENSEIGNEMENT
PERMANENCES DES ADJOINTS
Vous pouvez joindre les adjoint(e)s au Maire en composant le : 05 49 78 75 09 ou 05 49 78 73 47
BOITE AUX LETTRES
Vous pouvez adresser un courrier à Monsieur le Maire en le déposant dans la boîte aux lettres, place de l’Hôtel-de-Ville ou par e-mail : secretariatdumaire@mairie-niort.fr

MAGAZINE MUNICIPAL D’INFORMATION
Direction de la communication de la Ville de Niort - Hôtel de Ville, place Martin-Bastard - CS 58755 - 79027 Niort Cedex. Tél. 05 49 78 74 87.

Directeur de la publication : Jérôme Baloge, Maire de Niort Directeur de la rédaction : Bruno Paulmier Rédactrice en chef : Véronique Duval Rédacteur en chef adjoint : Karl Duquesnoy Journaliste : Jean-Philippe Béquet Assistante de rédaction : Anne-Cécile Rescourio Ont participé à ce numéro : Christophe Bernard (photos), David Birot, Jacques Brinaire, Darri (photos), Alexandre Giraud (photo), Peter Mauduit (photo) Photographe : Bruno Derbord Création / Réalisation : Agence Capsule / Agence Glyphes - Niort Impression : Imaye Graphic - Laval Distribution : Adrexo - Niort Numéro d’ISSN : 1261 - 8705. Dépôt légal à parution.

CE MAGAZINE EST DIFFUSÉ À 35 000 EXEMPLAIRES.


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AVANT-PREMIÈRE

10 AVRIL PAR VÉRONIQUE DUVAL

L’ALOUETTE ET LE FAUCON
EN 2015, LA VILLE VOUS PROPOSE SIX SORTIES NATURE, À PARTIR DU 10 AVRIL. ELLES SONT ANIMÉES PAR PLUSIEURS ASSOCIATIONS.
L'alouette des champs fréquente la plaine niortaise.
Ce mois-ci, apprenez à reconnaître les oiseaux de la plaine niortaise : alouette, faucon crécerelle, milan noir et le rare oedicnème criard. En mai, venez découvrir la mare des sources. En juin, faites connaissance avec les arbres du château de Chantemerle et en septembre, revisez vos savoirs avec ceux du parc de la société d'horticulture. À l’automne, construisez des nichoirs et écoutez les oiseaux nocturnes. Ce programme piloté par la Ville est animé par quatre associations : Deux-Sèvres nature environnement, le groupe ornithologique des Deux-Sèvres, le CSC des chemins blancs et la société d’horticulture. Les inscriptions se font maintenant auprès de ces partenaires. “Ce programme est en lien avec les enjeux du territoire, comme la trame verte et bleue ou la qualité de l’eau”, précise Mélanie Lucas, animatrice à la Ville. Ces sorties, qui permettent de découvrir et de mieux connaître la biodiversité et le patrimoine local, sensibilisent un public familial à la préservation de cette biodiversité.

LE PROGRAMME DES SORTIES NATURE 2015
VENDREDI 10 AVRIL
Plaine d’oiseaux. Rendez-vous à L’Acclameur de 18 h à 20 h 30. Animateur : GODS. Nombre de personnes limité à 15. Âge minimum : 5 ans. Inscriptions au 05 49 09 24 49.

SAMEDI 16 MAI
La mare des Sources. Inscriptions : 05 49 73 37 36 ou contact.dsne@yahoo.fr

DIMANCHE 28 JUIN
Arbres du parc de Chantemerle. Inscriptions : 05 49 73 37 36 ou contact.dsne@yahoo.fr

SAMEDI 12 SEPTEMBRE
Comme un arbre dans la ville. Inscriptions : 05 49 04 58 82 ou sh79@orange.fr

SAMEDI 19 SEPTEMBRE
Atelier de construction de nichoirs. Inscriptions : 05 49 09 24 49.

SAMEDI 10 OCTOBRE
La nuit porte conseils. Inscriptions : 05 49 09 24 49.

Sorties gratuites, sur inscription, accessibles aux enfants à partir de 5 ans. Nombre de places limité. Prévenir en cas de désistement.

RENDEZ-VOUS
18 ET 19 AVRIL //
Rallye Classic Val de Sèvre. Top départ de la 10e édition du rallye départemental le 18 avril à partir de 13 h 45, place de la Brèche. Quatre-vintgs voitures de collection de plus de 15 ans s’élanceront pour un périple de 200 kilomètres sur les routes de campagne. Exposition à partir de 10 h avec Ferrari et roadsters des années 50. Gratuit.
24 AU 26 AVRIL //
Belles d’antan. Le Club des amateurs de voitures anciennes des Deux-Sèvres (Cavads) est rôdé à l’organisation de sa grande randonnée annuelle. Plus de 40 spécimens de 1900 à 1939 s’exposeront le 24 avril de 15 h à 18 h place du Donjon. Départ le samedi à 7 h 30 des établissements Rouvreau à St-Florent.

14 AVRIL PAR KARL DUQUESNOY
Café archi, en phase avec les éléments
Il faudrait plus réfléchir avant de se lancer dans la construction de sa maison. Penser aux matériaux, à l’implantation, à l’orientation, aux ouvertures, c’est simplement faire preuve de bon sens”, présente Yann Le Diméet, architecte au conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement (CAUE). Il co-animera le café-archi du 12 avril à l’Arrosoir, sur le thème :
En compagnie de Clément Baraton, du Centre régional des énergies renouvelables (CRER), il répondra aux questions concrètes sur le confort climatique et les économies d’énergie des constructions. Si vous avez un projet, profitez-en ! La formule conviviale favorise les échanges. “Elle correspond aux objectifs du Mois de l’architecture : faire connaître nos métiers, les rendre accessibles à différents publics”, explique Virginie Baubriaud, chef de projet éducation-formation du CAUE.
Le 14 avril à l’Arrosoir, à 19h. Gratuit. Toute la prog. du mois de l’architecture sur www.caue79.fr



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TERRITOIRE

FORMATION PAR DAVID BIROT
DE L'APPÉTIT POUR L’APPRENTISSAGE
La filière des métiers de bouche forme des jeunes d'horizons variés.
Étudier tout en travaillant ou travailler tout en étudiant, la recette a fait ses preuves. L’appétit des jeunes pour la formation en alternance ne se dément pas… notamment dans les métiers de bouche. “La filière offre de très bons débouchés, note Florence Tavard-Favrelière, la directrice du campus des métiers. On y apprend par exemple la profession de boucher ou de charcutier-traiteur. Et ce, de manière concrète, en pratiquant alternativement au campus et dans une entreprise avec un maître d’apprentissage.” Du certificat d’aptitude professionnelle (CAP) au bac pro, en passant par la mention complémentaire en chocolaterie ou en confiserie, ceux qui s’engagent dans la filière viennent d’horizons très variés. “Il n’existe aucun prérequis, si ce n’est avoir au moins 16 ans, l’envie d’apprendre et la passion pour un métier”, précise-t-elle. L’hôtellerie-restauration a également les faveurs des apprentis, certains de trouver un emploi une fois leur diplôme en poche. “Nous proposons des cursus adaptés au niveau de nos jeunes. Cela permet à nombre d’entre eux de reprendre goût aux études. Le côté concret donne un vrai sens à l’acquisition de connaissances en français ou en maths.”
Des jeunes, des formations, mais aussi des entreprises, “le troisième acteur qui rend possible les parcours proposés”. Des contenus qui s’adaptent aux besoins des employeurs. Voilà un autre ingrédient du succès : “Plus de 80 % de nos jeunes trouvent un emploi dès la fin de leurs études”, conclut Florence Tavard-Favrelière.

Six filières et une nouvelle formation
Le campus des métiers de Niort délivre 57 diplômes allant du CAP au BTS. Près d’un millier de jeunes, ainsi qu’une cinquantaine d’adultes, y suivent une formation par alternance à l’un des 32 métiers proposés. Ceux-ci couvrent six grands secteurs : les métiers de bouche, l’hôtellerie-restauration, la mécanique auto, l’électrotechnique, le bâtiment et les services (coiffure, vente, assurance, pharmacie). À compter de septembre, le campus proposera aux adultes l’acquisition de nouvelles compétences en écoconstruction, ainsi qu’un BTS assurances en un an, également pour adultes.
Pour tout renseignement : 05 49 33 07 60.

TOURISME PAR ANNE-CÉCILE RESCOURIO
Devenir ambassadeur d’ici
Installée à Niort depuis peu, Sylvie reçoit régulièrement des amis ou de la famille. Pour connaitre et faire découvrir les richesses de notre département, elle a demandé sa carte d’ambassadeur des Deux-Sèvres délivrée gratuitement par l’Agence de développement du tourisme (ADT). Le sésame lui offre la gratuité sur de nombreux sites touristiques, des remises sur certains loisirs ou encore des réductions dans des boutiques et restaurants. Une étude de l’Insee révèle que 80 % des touristes en Deux-Sèvres séjournent dans la famille ou chez des amis. C’est donc naturellement que l’ADT a privilégié les habitants eux-mêmes pour promouvoir leur territoire. Considérés en VIP, les ambassadeurs reçoivent régulièrement des invitations à des ateliers, des visites privées, des vernissages ou encore des informations grâce à une newsletter mensuelle. L’Agence de développement du tourisme recense aujourd’hui 2600 ambassadeurs. Elle espère mobiliser encore plus les Deux-sévriens cette année. D’ici peu, la carte sera proposée aux salariés et de nouveaux partenaires devraient étoffer l’offre d’avantages.
Renseignements sur www.tourisme-deux-sevres.com ou par téléphone 05 49 77 87 79.

SÉCURITÉ PAR KD
Vigipirate relevé
Depuis les attaques terroristes survenues à Paris début janvier, les services de l’État ont relevé le niveau du plan Vigipirate sur l’ensemble du territoire. À Niort, il est passé à l’échelon “vigilance renforcée”. Dans les écoles publiques, pendant les temps scolaire et périscolaire, il induit la mise en place d’adultes aux entrées et sorties, le contrôle des accès et celui des sacs. Il est également demandé d’éviter la formation d’attroupements aux abords des établissements et d’informer la préfecture des manifestations et déplacements importants organisés avec les enfants. Par ailleurs, les voyages et sorties en Ile-de-France et en Picardie sont suspendus. À la gare, la vigilance des voyageurs est également requise : rester avec ses bagages, les étiqueter, signaler les colis semblant abandonnés… Un numéro d’assistance téléphonique a été mis en place : le 3117.


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VILLE OUVERTE

CLOU-BOUCHET PAR SYLVIE MÉAILLE
NOUVELLES CONDITIONS DE CIRCULATION
AU CLOU-BOUCHET, DE NOUVELLES CONDITIONS DE CIRCULATION POUR BUS, VOITURES, VÉLOS ET PIÉTONS SONT EN PLACE DEPUIS LA MI-MARS.
Depuis la mi-mars, au Clou-Bouchet, les bus, mais aussi les taxis ou encore les véhicules de secours circulent sur les voies centrales. Aux intersections, ils ont la priorité de passage. Respectez la signalisation !
Les travaux de voirie engagés dans le cadre du Projet de rénovation urbaine et sociale (Prus) se sont achevés en janvier avec la construction d’un giratoire au carrefour des rues Jules-Siegfried, Henri-Sellier et Denis-Papin. Sur la portion du boulevard de l’Atlantique comprise entre l’avenue de La Rochelle et le rond-point du 1er Régiment-des-tirailleursalgériens, et sur toute la longueur de la rue Jules-Siegfried, les voies centrales sont réservées aux bus du réseau des TAN et du Réseau des Deux-Sèvres (RDS), aux taxis, aux véhicules de secours, d’incendie et de police ainsi qu’aux véhicules d’intervention de la Semtan et de la Communauté d’agglomération du Niortais. Tous les autres véhicules roulent sur les voies latérales. Des zones partagées cyclistes-piétons ont été aménagées sur les trottoirs.
Les conditions de circulation sont les mêmes rue Henri-Sellier, sur la portion comprise entre la rue Jules-Siegfried et la rue Laurent-Bonnevay. Seule différence : les vélos disposent d’une bande cyclable dédiée, de chaque côté de la chaussée.
Les véhicules autorisés à emprunter les voies centrales ont la priorité de passage à chaque intersection, sur les giratoires et à chaque fois qu’ils se réinsèrent dans le trafic.

Regardez la vidéo en ligne sur le site vivre-a-niort.com


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SPORTS D’EAU PAR KARL DUQUESNOY
La piscine de Pré-Leroy en travaux
Cinquante ans, c’est l’âge des changements de coiffure et des petites réparations. Pour la piscine Pré-Leroy, construite en 1965, il s’agira plutôt de travaux de sécurisation. “La couverture et la charpente au-dessus du bassin nécessitent une intervention, indique Valérie Brunet, directrice des sports d’eau à la Communauté d’Agglomération du Niortais (CAN). Nous allons également remplacer les étais bois situés sous les plages, à l’extérieur, par des renforts en acier galvanisé et réparer les parties en béton, dégradées.” Le coût s’élève à 750 000 euros. En conséquence, la piscine sera close pendant six mois, du 27 avril au 25 octobre.
Compenser la fermeture de l’un des équipements les plus fréquentés de l’agglomération avec 120 000 usagers par an, ne fut pas une mince affaire. Valérie Brunet estime le challenge relevé : “Nous avons choisi cette période estivale pour pénaliser le moins possible les écoliers et les associations qui utilisent le bassin.” 16 500 entrées scolaires sont enregistrées chaque année et les membres de quatre clubs sont concernés : le Cercle des Nageurs, les plongeurs d’Apnée et de 1 000 bulles ainsi que le Stade niortais triathlon. Tout l’enjeu fut donc de redéployer leurs créneaux sur les autres piscines de la CAN : principalement celles de Champommier, celle de Magné et le centre des Fraignes à Chauray. Le bassin de Magné, par exemple, ouvrira dès le 11 mai et fermera le 18 octobre. Comme Champommier, il sera ouvert 7 jours sur 7 en juin, juillet et août. “Ainsi, les usagers grand public disposeront eux aussi des créneaux élargis dans les bassins voisins ; il ne faut pas oublier ceux de Mauzé-sur-le Mignon et de Sansais.” Il est à noter que les activités estivales du Pré-Leroy ne seront pas gênées par le chantier.

Rens. Champommier : 05 49 24 59 19.
Pré-Leroy (jusqu’au 26 avril) : 05 49 24 09 96.

L'ACTU DU WEB
Les bonnes infos sur les travaux
Cliquez sur le petit cône proposé sur le site vivre-a-niort.com : la rubrique travaux vous informe des travaux publics dans la ville, à travers trois onglets : “chantiers en cours” présente les plus impor tants qui se déroulent dans le mois et ceux à venir. “Infos riverains” reprend les informa tions pratiques distribuées dans les boites aux lettres des habitants situés dans le périmètre immédiat, avec les conséquences sur la circulation, le stationnement et la collecte des déchets. Enfin, un clic sur “chantiers terminés” donne accès à une présentation des principaux travaux achevés récemment.

Les maîtres responsables ramassent les déjections de leur chien.
DES SANCTIONS POUR LES DÉJECTIONS
LA VILLE PART À LA CHASSE AUX DÉJECTIONS CANINES. IL EN COÛTERA DÉSORMAIS 35 € AUX PROPRIÉTAIRES DE CHIENS PRIS EN FLAGRANT DÉLIT DE DÉPOSE INCONVENANTE.
Depuis le 30 janvier, les policiers municipaux verbalisent les propriétaires de chiens qui “s’oublient” et abandonnent leur obole sur la voie publique. Une mesure qui touche à la recherche de l’excellence en matière de propreté urbaine prônée par les élus. Les appels au civisme, les campagnes de sensibilisation et de médiation n’ayant pas été suivis d’effets probants, la Ville passe donc au stade de la sanction en s’appuyant sur un arrêté municipal de janvier 2006. Lequel stipule que les chiens doivent être tenus en laisse, ne doivent pas souiller l’espace public, et interdit leur accès aux aires de jeux. Dominique Six, adjoint à la voirie et à la propreté urbaine, rappelle l’environnement favorable qui a pourtant été mis en place : “On a remis en ordre les canisites, les distributeurs de sachets et les poubelles pour les jeter. On a fait une grande campagne de communication, organisé trois matinées de sensibilisation à l’éducation et à la propreté canines ; les commerçants ont joué le jeu avec la distribution de sacs et l’affichage sur leurs vitrines. Avec tout ça, on ne peut pas dire que les gens ne savent pas ou n’ont pas compris.” En conséquence : “C’est quand on touche au portefeuille que les comportements rétifs commencent à changer.”
LES JEUNES À LA RESCOUSSE
La police municipale s’appuie sur l’article R632-1 du code pénal qui sanctionne la dépose et l’abandon, sur la voie publique, des ordures, déchets, matériaux… passibles d’une amende de 35 euros. Même tarif pour un chien en état de divagation et 11 euros s’il est promené sans laisse.
Les jeunes Niortais prennent eux aussi les choses en main. Le conseil municipal enfants a conçu un projet de sensibilisation à base de silhouettes accompagnées d’un animal qui seront implantées dans certains quartiers sensibles. L’Agility club se rendra dans les écoles Jules-Ferry, Paul-Bert et Jules-Michelet pour des séances d’information sur le temps périscolaire.


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VILLE OUVERTE
CENTRE-VILLE PAR KARL DUQUESNOY
Plan façades 2, extension du domaine des travaux
Pour accompagner la rénovation du centreville, la municipalité demande aux propriétaires, les sociétés comme les particuliers, de veiller à l’entretien de leurs façades. La direction du développement urbain et de l'habitat avec l’architecte des bâtiments de France déterminent les obligations en la matière. La phase 2 du “plan façades” vient d’être lancée. Elle concerne les rues Sainte-Marthe, du Rabot,Clouzot, du Petit-Saint-Jean et Saint-Jean. D’après une première estimation, une centaine de maisons sont concernées sur les cent-vingt du secteur. Les travaux peuvent se rapporter à la réfection des volets, de la zinguerie, la nécessité d’un ravalement… Les propriétaires concernés ont reçu une prescription, qui leur demande d’agir dans les six mois. L’opération a débuté en 2013, sur un premier secteur de l’hyper-centre, s’étendant des Halles à la place du Temple. Une phase qui arrive à terme. Plus de 80 % de ces façades ont fait l’objet d’une prescription. A noter que la majorité des propriétaires (60%) ne sont pas Niortais. La plupart d’entre eux ont fait le nécessaire ; les autres s’exposent à des démarches coercitives auprès du Tribunal de grande instance. La municipalité est déterminée à agir sur la valorisation du patrimoine, un enjeu décisif pour le développement économique du centre-ville. La deuxième phase s’étendra jusqu’en 2017. Le secteur de la colline Saint-André fera l’objet d’une étape suivante.
La rue Saint-Jean est dans le périmètre de la phase 2 du plan façade.

PASSAGE DU COMMERCE PAR KD
La Ville veut débloquer la situation
Nantes a son passage Pommeraye, Bordeaux sa galerie bordelaise… Nous, nous avons le passage du Commerce, construit lui aussi au XIXe siècle (en 1820), qui relie la place du Temple et la rue Victor- Hugo. L’élégance de cet élément du patrimoine pâtit d’une verrière en mauvais état, depuis qu’un incendie s’y est déclaré… en 2005. Il pose aussi des problèmes de sécurité : si les vents dépassent 80 km/h, il doit être fermé. Les bâtiments et la verrière sont privés, seul le passage au sol est public. Des travaux auraient dû être réalisés depuis longtemps, mais le dossier était bloqué. Pour sortir de l’immobilisme, la municipalité a proposé de remplacer l’ouvrage. Elle prendrait à sa charge la moitié du coût global estimé à 550 000 euros. En contrepartie, la Ville deviendrait propriétaire de ladite verrière. La participation demandée aux 31 copropriétaires privés serait établie en fonction du pas-de-porte et de la surface des biens. Selon une première estimation, il en coûterait, en moyenne, 9 000 euros par parcelle.
Si la proposition était acceptée, la verrière pourrait être changée au premier semestre 2017. Au cours d’une seconde étape, la Ville proposera au syndicat de copropriétaires de travailler sur une charte d’embellissement pour la mise en valeur du passage. Celui-ci pourra alors s’intégrer dans le quartier rénové, aux côtés de la future galerie marchande du Donjon qui reliera rue Victor-Hugo et rue Sainte-Marthe.

SOUTIEN
Café-deuil
Les associations l’Estuaire, Vivre son deuil et Jonathan Pierres vivantes proposent un café-deuil samedi 18 avril de 15 h à 16 h 30 au bistrot de la Mude. Martine Piton, psychologue, animera ce temps de paroles. Autour d’un café ou d’un verre, chacun pourra parler librement de ses deuils et de ses difficultés, partager sans juger ou écouter. Partagé autrefois par la collectivité et balisé par des rites, le deuil se vit aujourd’hui dans l’intime, avec souvent un énorme décalage entre ce que l’on donne à voir et ce qui se passe à l’intérieur de soi. Le deuil fait traverser des émotions troublantes : colère, culpabilité, honte… Notre époque donne l’impression d’occulter cette épreuve et les endeuillés peuvent ressentir une grande solitude. Le but de cette proposition est d’aller vers eux sans attendre de demande.
Le 18 avril au bistrot de la Mude à Bessines. Gratuit.

EN BREF
Réunions publiques //
Deux réunions sur l’urbanisme sont prévues ce mois-ci : - Le règlement local de publicité, le 7 avril dans le salon d’honneur de l’Hôtel de ville à 18 h 30. Ouvert à tous. Rens. : 05 49 78 77 27.
- Le projet Ilôt Champommier, le 14 avril à 20 h à la maison de quartier de Goise. Ouvert à tous. Rens. : 05 49 78 75 44.


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VILLE OUVERTE

CIMETIÈRES PAR VÉRONIQUE DUVAL
REDONNER VIE À NOS CIMETIÈRES
C'est le "Petit Père Lachaise” de Niort, selon le conservateur Dominique Bodin (à droite). La partie droite du cimetière ancien est entretenue sans pesticide et végétalisée.
LES CHIFFRES
12 CIMETIÈRES COMMUNAUX
20 HA DE SUPERFICIE TOTALE
20 000 CONCESSIONS EN TOUT (INHUMATIONS ET URNES)
60 000 À 65 000 PERSONNES Y REPOSENT (L’ÉQUIVALENT DE LA POPULATION NIORTAISE)
15 AGENTS AU SERVICE DE CONSERVATION DES CIMETIÈRES (4 AGENTS ADMINISTRATIFS ET ENCADREMENT ET 11 AGENTS TECHNIQUES POLYVALENTS SUR L’ENSEMBLE DES CIMETIÈRES ET DU CREMATORIUM)

ENGAZONNEMENT, PLANTATIONS ET SEMIS : LA CONSERVATION DES CIMETIÈRES AGIT POUR RÉDUIRE L’USAGE DES PRODUITS PHYTOSANITAIRES.
Jusqu’aux années 50, nos cimetières étaient entretenus par la main de l’homme, qui régulait la végétation avec la binette et quelquefois la faux.” Dominique Bodin est conservateur des cimetières niortais depuis 37 ans. Il raconte : “Mes prédécesseurs m’expliquaient qu’il n’était pas rare, il y quelques décennies, de voir des tas de foin dans le cimetière et d’y croiser les papis venus ramasser des lumas.” Après-guerre, l’apparition des herbicides a contribué à transformer le cimetière en un lieu minéral. “Le regard des usagers a changé et toute présence de végétation dans les cimetières est devenue indésirable. Mais en la supprimant, on a supprimé en même temps toute la biodiversité, animale et végétale.”
Depuis plusieurs années, on mesure les dégâts causés par l’utilisation excessive de ces produits phytosanitaires tant sur la qualité de l’eau, sur la biodiversité que sur la santé publique et sur celle des professionnels. Les règles ont aujourd’hui changé. “Il faut peu à peu inverser la tendance pour redonner vie à nos espaces funéraires”, souligne le conservateur. La démarche n’est pas simple. Elle implique de changer notre regard. Et de se doter des moyens, techniques et humains, de cette alternative.
Dans le sillage de Versailles, Fontainebleau, Nantes ou Angers, Niort a entamé depuis 2011 une telle démarche. La Ville a réduit de plus de 30 % l’usage des substances chimiques dans ses espaces funéraires. Les tests ont commencé dans le cimetière ancien, rue de Bellune : la partie droite, que Dominique Bodin surnomme “mon petit Père-Lachaise”, est entretenue sans pesticide et entièrement végétalisée. “Nous avons aussi engazonné tous les espaces non attribués des cimetières Buhors, Grand-Croix,Vieux-Souché”, poursuit le conservateur. Il prévoit cette année de semer du gazon dans les cimetières autour de l’église de Saint-Florent. Les premiers tests ont suscité des réactions contrastées des usagers : “Quelques-uns ont associé la présence du végétal à un manque d’entretien. D’autres ont souligné l’intérêt et le bienfondé de la démarche.”
Les essais se sont poursuivis avec la plantation de bulbes, de plantes couvre-sol et le semis de prairies fleuries. Un schéma directeur est en cours d’élaboration au bureau d’études des espaces publics. “La population accepte mieux la végétation si on trouve aussi des fleurs, des arbustes. Mais dans un premier temps, ce serait bien de pouvoir tout engazonner”, indique Eve-Marie Ferrer, la technicienne qui conduit cette étude. Les agents sont aujourd’hui convaincus de la pertinence de la démarche. “En honorant nos morts, on peut aussi respecter les vivants et le cadre de vie”, conclut le conservateur.
À l’heure de partir en retraite, il se prend à rêver d’une démarche étendue au-delà des limites communales. Peut-être, dans quelques années, pourronsnous à nouveau ramasser des lumas dans ces lieux de mémoire.


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VILLE OUVERTE
CULTURE PAR KARL DUQUESNOY
POUR D’ART D’ART, FAUT PAS TRAÎNER
LA 2e ÉDITION DU MARCHÉ D’ART CONTEMPORAIN “L’ART DESCEND DANS LA RUE” SE PRÉPARE. CLÔTURE DES INCRIPTIONS LE 30 AVRIL.
Souvenez-vous. Il faisait chaud sur la place du Donjon. Nous étions fin juin 2013. Des plasticiens de tous poils avaient enchanté l’espace minéral de leurs étals multicolores. Deux ans après, l’association D’art d’art remet ça : un authentique marché d’art contemporain, en plein air, à deux pas… du marché. Vous avez des oeuvres à exposer ? N’hésitez pas à vous manifester auprès des organisateurs. La date limite de dépôt des dossiers est fixée au 30 avril. Pour le public, réservez votre 5 juillet, entre 9 h et 19 h. Après, ou avant de remplir votre panier à roulettes d'une botte de carottes et d'un crottin de chèvre aux Halles attenantes, vous vous nourrirez de beauté, de créativité et peut-être y craquerez-vous pour la toile, la sculpture qui fera si bien dans votre salon.
Le nom de l’événement “L’art descend dans la rue” est chargé de sens : “À Niort, il y a peu de lieux qui accueillent de l’art. Ici, il se rend accessible, il vint rencontrer le public dans la rue”, explique Patricia Véniel, membre de l’organisation. Il y aura de la place pour une quarantaine d'artistes, venus d’horizons les plus divers. “Nous voulons ouvrir au maximum, pour se nourrir de nouveautés. C’est aussi un moment pour les artistes, pour qu’ils se rencontrent entre eux”, ajoute Patricia, elle-même plasticienne. D’art d’art milite pour le circuit court, à l’image de ce qui se passe sous les Halles dans le domaine alimentaire. “Le propos est aussi de court-circuiter les intermédiaires. Tout le monde s’y retrouve. À priori, les artistes proposeront leurs oeuvres à des prix moins élevés. L’association ne prendra pas de pourcentage sur les ventes. On demande juste 30 euros pour exposer.”
Pour postuler : 06 81 98 88 54 et assodartdart@gmail.com. Des infos sur Facebook association DartDart.

ERRATUM • Une erreur s’est glissée dans l’article “150 jeunes concertistes à héberger” paru en page 12 du Vivre à Niort 245. Le courriel de la personne à contacter, Véronique Giraud, est le suivant : vero-giraud@wanadoo.fr. Le téléphone est bien le 06 11 79 21 38.

À droite, la création en cagettes de Philippe Collonge-Sens, pour l'édition 2013 de l'Art descend dans la rue.

APPEL À BÉNÉVOLES PAR VD
Quelques jours avec plein de clowns
Le Très grand conseil mondial des clowns, septième du nom, se tiendra à Niort les 13 et 14 juin et la caravane des clowns sillonnera les Deux-Sèvres dès le 1er juin. Plus de 18 000 spectateurs sont attendus à Niort lors de ce sommet de l'internationale burlesque : 12 compagnies étrangères, 10 troupes françaises, 400 musiciens, plasticiens et burlesques amateurs… L’association qui organise l’événement imaginé par la compagnie niortaise les Matapeste cherche de nombreux bénévoles. C’est l’occasion de vivre un festival de l’intérieur, pour quelques jours ou quelques heures. Les volontaires pourront assurer l’accueil du public, tenir la buvette, s’occuper des loges ou de l’accueil des artistes. Mais aussi participer au montage du festival durant la semaine du 8 juin, ou au démontage les 15 et 16 juin. Ou encore préparer en amont la décoration et la signalétique. Toutes les bonnes volontés sont invitées à rencontrer l’équipe organisatrice lors de la prochaine réunion des bénévoles, le 15 avril à 20 h 30 au Patronage laïque.
Contact : asso-conseil-des-clowns@laposte.net.
Site : www.festival-mondial-clowns.com


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CONCOURS DE PLAIDOIRIES PAR KD
On peut être sérieux quand on a 17 ans
Les sujets sont on ne peut plus sérieux : la prison de Guantanamo, le mariage forcé, l’homophobie, la lapidation, les enfants battus… “Les lycéens qui participent au concours de plaidoiries s’emparent de cas graves”, confie Chantal Hérin, responsable du service jeunesse et vie associative de la ville.
Le quatrième concours de plaidoiries aura lieu à l’Hôtel de Ville, le 9 avril. Le public est le bienvenu. Les élèves retenus présenteront, seul, à deux ou en trio, leur plaidoirie de quinze minutes devant le jury. Ce dernier est composé d’un journaliste, un juriste, un élu et un représentant d’Amnesty international. Un temps d’échanges aura lieu après l’argumentation. “Les jeunes font des recherches, citent des textes de loi… Ils sont jugés sur la solidité de la démonstration, le talent oratoire…” Des prix seront remis aux lauréats.
Le 9 avril à 14 h, à l’Hôtel de Ville. Gratuit.

SEMAINE DU SPORT PAR KD
DES VACANCES ACTIVES
Les vacances de printemps surgissent, la semaine du sport aussi, sur quatre jours du 27 au 30 avril. Les enfants âgés de 9 à 12 ans pourront choisir deux activités dans le programme concocté par Niort associations, les clubs participants et la Ville. Chacun doit choisir parmi ces six disciplines, celle qu’il voudra pratiquer le matin : ultimate (frisbee), pêche, gym rythmique, baseball, football, patinage sur glace. L’après-midi, cinq pratiques sont proposées : taekwondo, athlétisme, squash, escalade ou tennis.
Voilà de quoi acquérir de nouvelles compétences, selon que vous soyez plutôt jeu de balle, jeu de mains, en salle ou au grand air, adepte des trajectoires horizontales ou verticales. Les jeunes sportifs seront accueillis salle de la Venise-verte, chaque matin dès 8 h 30. Les séances matinales débutent à 9 h, se terminent à 11 h 30. Tout le monde se retrouve pour déjeuner, puis le sport reprend ses droits dès 14 h jusqu’à 16 h 30. Enfin, retour à la salle de la Venise-verte, ouverte jusqu’à 17 h.
Inscriptions auprès de Niort associations. Renseignements : 05 49 09 06 09. Tarifs basés sur le quotient familial.

Plus de détails et formulaire d'incription sur le site vivre-a-niort.com

EN BREF
Première rentrée, posez vos questions //
Plus d'informations sur le site vivre-a-niort.com
Votre enfant va rentrer à l’école maternelle et vous vous posez des questions ? Venez rencon trer les différents professionnels de l’Éducation Nationale, de la Ville et du CCAS aux réunions organi sées mercredi 8 avril, à la maison de quartier de la Tour Chabot, rue de la Tour-Chabot de 18 h à 19 h 30 et jeudi 9 avril, à la maison de quartier Nord, 1 place de Strasbourg, de 20 h à 21 h 30. Inscrivez-vous en ligne sur le site de la ville ou par téléphone au 05 49 78 73 03. Pour plus d’informations, envoyer vos questions à : education@mairie-niort.fr


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VILLE OUVERTE
COMMERCE PAR JEAN-PHILIPPE BÉQUET
AU BONHEUR DES JOUEURS
Dans l'après-midi et en soirée, l'As qui court est l'antre du jeu niortais.
Ce n’est ni Macao ni Las Vegas, pourtant ici aussi on a la fièvre du jeu. Niché dans l’une des cellules rénovées de la rue Brisson, l’As qui court conjugue restauration et récréation. On doit ce lieu atypique et unique à Niort à Genc Gojka et Alain Voisembert, deux passionnés d’échecs. Passé l’heure du déjeuner, les cartes du menu font place à celles des jeux pour des parties impromptues ou des tournois organisés. Le restaurant, dont les formules simples de tartines chaudes et salades portent le nom de jeux oubliés (Le Pamphile, L’Ambigu, La Sizette…), se mue en bar à jouer. Traditionnels, de société, de stratégie, de plateau, coopératifs, d’ambiance, pour enfants... Plus d’une centaine de jeux sont mis gratuitement à disposition des consommateurs. Chaque jeudi, à 20 h, c’est poker. L’As qui court ouvre son espace à Red Cactus, organisateur de tournois avec classement national. Les novices peuvent profiter de ces soirées pour s’initier. Le magasin Sortilèges, partenaire de l’établissement, propose quant à lui, des soirées pour se mesurer dans des parties endiablées ou découvrir de nouveaux jeux.
À partir de 18 h, L’As qui court propose une formule de grignotage en jouant. “À l’heure de l’apéro, on ne met pas de couverts pour laisser plus d’espace aux jeux sur la table”, explique Genc Gojka.
Les rendez-vous et les horaires d’ouverture sur : www.lasquicourt.com

ÉPICERIE DU MARAIS
Dans la cellule voisine, l’épicerie du Marais, installée par le Parc régional, a fermé ses portes début février. Un appel d’offres a été lancé pour désigner en mars un nouveau gérant qui assurera la même offre, dans le même esprit. On retrouvera des produits bio et locaux, et de l’artisanat régional dès début avril.

JEUNESSE PAR VD
La Maison des adolescents… aussi pour les parents !
Bienvenue dans les nouveaux locaux de l’Agora – Maison des adolescents situés au 5, de l’avenue de Limoges. Dans la salle d’attente aux couleurs lumineuses, une jeune fille accompagnée de ses amies a rendez-vous pour un dépistage de grossesse. Ici, les 11-25 ans sont reçus gratuitement et anonymement par des professionnels de la santé pour toute question relative au couple ou à la sexualité. Plus qu’un centre de planification familiale, la structure portée par le conseil général, le centre hospitalier de Niort et l’hôpital Nord Deux-Sèvres constitue aussi un lieu d’écoute et de prévention pour les jeunes et les parents. On vient avec ses souffrances ou de simples questionnements. Psychologue, assistante sociale, conseillère conjugale renseignent, rassurent, soulagent. Au besoin, elles accompagnent vers des structures partenaires. L’Agora-MDA organise aussi des rencontres avec un spécialiste des addictions ou encore une diététicienne. En 2014, près de 1 800 jeunes et 160 parents ont sollicité l’aide de la structure. Agora MDA, 5 av. de Limoges, 05 49 28 41 55. Ouvert lundi, mardi, mercredi et vendredi de 9 h à 12 h et de 13 h à 17 h. Le jeudi de 14 h à 17 h. Fermeture le 3e jeudi du mois.


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11 AVRIL PAR JPB
Des clés pour bien vieillir
Des étudiantes de 2e année de BTS Économie sociale et familiale de l’ICSSA (Institut catholique supérieur de Saint-André), organisent le Salon du bien vieillir, le samedi 11 avril. Une trentaine de prestataires publics et privés présenteront leurs savoir-faire ainsi que l’éventail des services pour les personnes âgées et les aidants. Des conférences aborderont les thèmes de la succession et de la sexualité des personnes dépendantes. Une table ronde traitera de l’alimentation et la dénutrition des seniors. Un pôle de formation exposera les cursus de la santé et du social. Toute la journée, des ateliers formeront et informeront sur la prévention, l’aide sociale, le sport adapté, les loisirs… Le salon, gratuit et ouvert à tous, se déroulera dans les locaux de l’ICSSA, 17 rue des Quatrevents, de 10 h à 17 h.
Contact : Melissa Judde au 06 75 29 99 69 ou Marie Metais au 06 28 55 63 71. Courriel : salon-du-bien-vieillir@laposte.net

INSERTION PAR KARL DUQUESNOY
L’Irva, pour aller mieux
L’Institut régional du vivre avec (Irva), est une association qui tend la main à ceux qui rencontrent des problèmes d’insertion sociale, de toute nature. “Les difficultés peuvent être d’ordre administratif, liées à la santé, le handicap, la formation… explique Juline Jourdain, médiatrice socioculturelle. Animateurs et adhérents trouvent des solutions ensemble, à chaque situation.” Le 18 avril, l’Irva organise des Portes ouvertes, dans ses locaux “Relais” de l’avenue de Limoges. Mise en place depuis une année, la formule fonctionne et suscite l’intérêt. “Le nombre d’adhérents croît. Nous avons récemment ouvert de nouveaux Relais à Poitiers et à Surgères.” Au programme des Portes ouvertes : la présentation des activités et des ateliers de l’Irva, des retours d’expériences, de la convivialité.
Le 18 avril, de 10 h à 17 h, 110 avenue de Limoges, (locaux de la Mutualité française). Infos au 06 78 76 45 24.

SOCIAL PAR JEAN-PHILIPPE BÉQUET
LE CCAS AIDE À LA MOBILITÉ
LE CCAS AIDE DÉSORMAIS À LA MOBILITÉ DES PERSONNES ÂGÉES POUR RÉPONDRE À LEURS BESOINS DE DÉPLACEMENTS.
Pour faire des courses ou se rendre à un rendez-vous, le CCAS vous accompagne.
Un questionnaire a été remis aux 350 usagers de plus de 60 ans du CCAS, les invitant à lister leurs besoins. Dans les réponses prédominent l’aide à certains déplacements telles les courses, les visites au cimetière, chez les professionnels de santé et les instances administratives. Liste non exhaustive.
En conséquence, dès le 1er avril, le CCAS a mis en place un nouveau service d’accompagnement de ses usagers. La prestation est facturée au même titre que le service de maintien à domicile. Proposé en après-midi, il utilise les véhicules du service de soins à domicile qui visite les usagers le matin. “Ça permet aussi de respecter le rythme des personnes âgées qui sont plus sur leur intérieur le matin et à l’extérieur l’après-midi”, ajoute Élisabeth Monget, directrice du CCAS. Ce service pourrait permettre de lutter contre l’isolement de cette tranche d’âge si des personnes se regroupaient pour effectuer les mêmes déplacements. Pour l’heure, le service fonctionne du lundi au vendredi, mais il n’est pas exclu de l’étendre au week-end.
PORTAGE DE REPAS
Le CCAS intensifie également ses portages de repas à domicile. Leur extension à la commune de Chauray (voir VAN n° 245) a permis d’optimiser l’organisation. “Nous sommes maintenant en capacité d’accueillir de nouveaux usagers niortais. Ce que nous ne pouvions faire il y a encore quelques mois”, déclare Sophie Sabiron, responsable du service maintien à domicile. Très souple, la formule permet la livraison à la carte des repas, temporairement ou durablement, avec des tarifs indexés sur les revenus des bénéficiaires. Le service peut être activé sous 24 heures.
Contacts. Pour l’aide aux déplacements : 05 49 78 72 68. Pour le portage des repas : 05 49 78 72 61.


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PAROLES D’ÉLUS
NIORT, C’EST ENSEMBLE !
ET LE PRINTEMPS EST ARRIVÉ !
Le printemps était déjà là il y a un an. Souvent synonyme de renouveau, il l’a particulièrement été pour Niort. Voilà en effet un an que nous oeuvrons pour une ville épanouie et que vous nous accordez votre confiance ; déterminés à sortir de l’impasse dans laquelle nous ont menées les politiques partisanes ; déterminés à dire stop aux difficultés financières de la ville et à l’augmentation des impôts locaux ; déterminés à mettre fin à un règne qui n’avait que trop duré. Déterminés, mais aussi conscients ! Conscients que cela ne serait pas simple de mettre fin à six ans d’une gestion hasardeuse et même périlleuse de la ville. Pour qu’après la pluie vienne le beau temps, nous devons chaque jour nous rappeler que courage, transparence et ambition sont les maîtres mots lorsqu’il s’agit de l’avenir de notre ville.
Courageux, nous l’avons été en façonnant un redressement budgétaire plutôt que des projets chimériques, nous le sommes en préférant reporter une foire exsangue afin qu’elle puisse renaître de ses cendres, et nous le resterons.
Transparents, nous l’avons été en renouvelant notre confiance aux conseils de quartier, nous le sommes en donnant la parole à chacun par l’intermédiaire des réunions publiques (notamment sur les activités périscolaires, sur le plan local d’urbanisme, sur le règlement local de publicité), et nous le resterons. Ambitieux, nous l’avons été et en engageant le chantier de la mutualisation avec l’agglomération, nous le sommes, en particulier pour notre centre-ville, et nous le resterons.
Véritable poumon de la ville, le centre historique a plus que jamais besoin d’une bouffée d’air frais pour retrouver son attractivité. Nous nous y attelons chaque jour grâce à une politique volontariste et raisonnée. Pour préserver et protéger notre patrimoine, le “plan façades” est déployé et va permettre de dévoiler tout le potentiel esthétique d’un bâti aujourd’hui pour partie défiguré ; les bâtiments remarquables profiteront d’une protection accrue avec un classement aux monuments historiques et le passage du commerce sera restauré. Pour notre tranquilité, les forces de l’ordre bénéficieront d’équipements modernes avec la vidéo protection. Chacune de ces améliorations participe au réveil de notre centre-ville et les Niortais le confirment en profitant toujours plus nombreux des nouveaux tarifs de stationnement.
Persuadés que chacun joue un rôle primordial dans l’essor de notre ville, ces choix, nous les faisons car ils répondent à vos attentes.
Notre ville porte toujours les stigmates de ses maux passés. Ne l’oublions pas et continuons à oeuvrer pour que les beaux jours ne soient plus simplement le fait d’une saison, mais deviennent une constante du paysage niortais.
Majorité municipale :
Marc Thébault, Rose-Marie Nieto, Alain Baudin, Christelle Chassagne, Alain Grippon, Jacqueline Lefebvre, Michel Pailley, Dominique Jeuffrault, Luc Delagarde, Anne-Lydie Holtz, Lucien-Jean Lahousse, Jeanine Barbotin, Dominique Six, Agnès Jarry, Romain Dupeyrou, Carole Bruneteau, Simon Laplace, Yamina Boudahmani, Sébastien Parthenay, Cécilia San Martin Zbinden, Éric Persais, Sylvette Rimbaud, Guillaume Juin, Marie-Paule Millasseau, Florent Simmonet, Christine Hypeau, Marie-Chantal Garenne, El Mano Martins, Yvonne Vacker, Fabrice Descamps, Elisabeth Beauvais, Jacques Arthur, Catherine Reyssat, Dominique Desquins, Valérie Bely-Volland.

GROUPE DES ÉLUS RÉPUBLICAINS ET SOCIALISTES
DÉCROCHAGE
Bien qu’opposants à la majorité municipale, nous aimerions de temps en temps être fiers d’avancées significatives portées par la Ville. Le Maire ne nous en donne malheureusement pas l’occasion, surfant sur les réalisations des mandats précédents et des postures médiatiques sans lendemain. Pendant ce temps, les trains passent sans s’arrêter à Niort.
Il en est ainsi du TGV pour lequel la promesse de la SNCF de Niort à 2 h de Paris semble s’évaporer de jour en jour. La Rochelle est mobilisée, Niort point. Et pendant que M. Baloge fait des moulinets avec ses bras pour garder le Crédit Agricole à Niort, que doit-on penser des restructurations en cours dans certaines mutuelles et de ce qu’elles signifient pour l’avenir ? Pendant que la municipalité autorise des milliers de mètres carrés nouveaux en périphérie, se préoccupe-t-on du centre-ville et du dossier Leroy-Merlin ? Pendant que 99 communes françaises profitent de fonds d’État pour aménager des transports collectifs, que fait la centième pour trouver une éventuelle alternative au TCSP alors même que les bouchons augmentent en entrée de ville ? Alors même que nous sommes tous Charlie, pourquoi supprimer un outil d’émancipation culturelle comme le CNAR ? Alors que l’on inaugure la Maison de l’Économie Sociale et Solidaire, que fait la Mairie pour les structures d’insertion ?
Et pendant ce temps, loin des beaux discours, le chômage augmente de + 10 % et nous place parmi les 15 premières villes en France (Journal du Net), l’insécurité ne baisse pas, le service public oui. Niort décroche, M. Baloge.

NIORT L’HUMAIN D’ABORD, LA GAUCHE DE COMBAT AVEC LES NIORTAIS
S'ATTAQUER AU CNAR, C'EST S'ATTAQUER À LA LIBERTÉ D'EXPRESSION !
Pourquoi une telle aversion pour les arts de la rue de la part de Jérôme Baloge et de son équipe ?
L'explication remonte au 17 octobre 2009, place des Halles, quand la Compagnie Kumulus a présenté son spectacle Les Squames, étranges créatures enfermées dans des cages... L'événement artistique avait pour objectif d'inviter le public à réagir et à échanger. La droite niortaise, à l'époque, s'était dite extrêmement choquée par la prestation. Mais choquée par quoi au juste ? Selon Barthélemy Bompard, le créateur des Squames, cette performance théâtrale questionne sur le regard que nous portons sur l'autre, sur la manière dont on traite la différence et dénoncesans les nommer les multiples formes de racisme. Fermer le CNAR, c'est priver les artistes d'un espace public d'expression et les Niortais d'une lecture originale et subversive de notre société.
Nathalie Seguin et Isabelle Godeau. http://www.niortlhumaindabord.fr/

NIORT VERT L’AVENIR
DÉFENDRE CHAQUE JOUR LA LIBERTÉ D’EXPRESSION
Boris Nemtsov a été assassiné. Ses positions sur l'Ukraine et Poutine étaient justes, mais je ne partageais pas ses idées ultralibérales. Mais en tant que défenseur convaincu de la liberté d’expression, je défends le droit de tous à s’exprimer. Clamer “Je suis Nemtsov” ou “Je suis Charlie” n’est pas une question d’opinions, c’est une question de principes. Toute atteinte à la liberté fondamentale d’un homme est une atteinte à notre liberté à tous. Nous ne devons tolérer ni grandes violences, ni petites entorses quotidiennes aux libertés. Quotidiennement, notre responsabilité de citoyens est d’agir pour que les droits de chacun soient respectés.
Amaury BREUILLE amaury.breuille@gmail.com

NIORT BLEU MARINE
UNE VILLE PLUS FORTE
Au lendemain de ces élections, Niort et son Agglomération seront très représentés. Au niveau départemental on observera que 14 conseillers départementaux sur 34, représenteront le territoire de la Communauté d’Agglomération Niortaise, dont le Président est Mr Baloge. Beaucoup de pouvoirs, de décisions, de subventions, permettront alors à notre Ville, de sortir du brouillard épais dans lequel l’ont plongée nos prédécesseurs. L’importance de l’aide sociale distribuée, sera de nature à remettre bon nombre de nos compatriotes sur la voie de l’espoir et de la sortie de la précarité. L’image de notre ville commence à changer, tournant le dos aux utopies du passé, devant nous inciter à prioriser l’accès au logement, à condition de ne plus accepter prioritairement toute la misère du monde.
Jean-Romée Charbonneau.

EXPRESSION DES GROUPES POLITIQUES REPRÉSENTÉS AU CONSEIL MUNICIPAL DE NIORT


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NOTRE HISTOIRE
ILS ÉTAIENT DÉPORTÉS
DIMANCHE 26 AVRIL, LA JOURNÉE NATIONALE DU SOUVENIR DES VICTIMES DE LA DÉPORTATION HONORERA LA MÉMOIRE DE TOUS LES DÉPORTÉS SANS DISTINCTION. LE NIORTAIS PIERRE ROPIQUET, TÉMOIGNE DE CE DRAME HISTORIQUE. UNE EXPOSITION AU MUSÉE D’AGESCI ET UNE CONFÉRENCE LUI FONT ÉCHO.

EXPOSITION PAR JPB
Portraits de prisonniers
Le trait est fin et précis, mais ce n’est pas pour autant une exposition d’art. Le musée d’Agesci présente, jusqu’au 24 mai, 150 dessins, dont 130 portraits de déportés réalisés en cachette de ses geôliers, au péril de sa vie, par Camille Delétang, résistant français emprisonné au camp d’Holzen. Baptisée Redécouverts, cette exposition est un poignant témoignage de la vie (et de la mort) dans les camps, la plupart des déportés représentés ayant péri lors de leur captivité. Perdus lors du massacre de Celle, dans la province de Hanovre, le 8 avril 1945, ces dessins réapparaissent en juin 2012, avec les notes et le journal écrit par le docteur Armand Roux, déporté lui aussi à Holzen. Cette exposition témoignage est présentée sous le patronage de l’Union nationale des associations de déportés, internés et familles de disparus (Unadif).
Ouvert tous les jours (sauf lundi) de 10 h à 17 h. Gratuit chaque 1er dimanche du mois.

HOMMAGE PAR JEAN-PHILIPPE BÉQUET
TÉMOIGNER DEBOUT POUR RESPECTER LES MORTS
A bientôt 91 ans, Pierre Ropiquet a vécu la majeure partie de sa vie avec le souvenir des mois passés dans les camps de Dachau, Neckarelz, et Vaihingen. Une douloureuse parenthèse dans sa vie de jeune adulte qu’il n’aura de cesse de partager avec de nombreux collégiens et lycéens qui ont entendu ses récits de la déportation et de la barbarie nazie. Car le témoignage est, à ses yeux, essentiel. “Oui, c’est très très important. Même encore de nos jours. Quand on sera tous partis (les anciens déportés, NDLR) c’est la mémoire de cette époque qui s’éteindra. Je dois avouer que j’ai toujours peur, surtout quand je vois ce qui se passe, en France et dans le monde, depuis quelques années. Cette idéologie-là n’est pas éteinte et il y aura toujours des gens pour reprendre le flambeau.”
Pierre Ropiquet a cessé de se rendre dans les établissements scolaires, sa santé ne lui permettant plus de rester debout trop longtemps. “Je pourrais témoigner assis, mais ça ne va pas. Il faut que je sois sur mes jambes, face aux gens. On a un devoir de mémoire, certes, mais aussi un devoir de respect envers ceux qui y sont restés.” Si le corps accuse des faiblesses, la mémoire est encore très vive. Il sait citer les noms de tous ses camarades d’infortune, les dates, les lieux de tous les événements qui ont émaillé plus d’une année de terreur, de son arrestation par la Gestapo, le 22 mars 1944, à sa libération du camp de Vaihingen, le 8 avril 1945. Entre temps, il y a eu la prison de la Pierre-Levée, à Poitiers, le camp de transit de Compiègne, le transport à Dachau par le “train de la mort”, les camps de Neckarelz et Vaihingen. Pour le courage dont il sut faire preuve, pour sa pugnacité à témoigner, pour son investissement dans de nombreuses associations d’anciens déportés, Pierre Ropiquet a reçu, le 21 février dernier, la médaille de vermeil avec bélière laurée du Souvenir Français.

Entretien avec Pierre Ropiquet sur le site vivre-a-niort.com

CONFÉRENCE
Jean-Luc Cartron présentera son livre La vie de Marcel Chichery, publié en mars aux éditions Geste, le 15 avril à 17 h à l’Hôtel de ville. La conférence portera sur son grand-père, Marcel Chichery (1910-1945), enseignant et résistant. Responsable régional du réseau Libération Nord, il est arrêté le 18 février 1944. Incarcéré à Poitiers, il est déporté au camp de Neuengamme en Allemagne. Il disparait en avril 1945, au cours de l’évacuation du camp par les Nazis. Il était le beau-frère d’Emile Bèche.


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REGARD SUR
LA PAROLE AUX NIORTAIS Par Véronique Duval

Devant la maison de quartier de Goise.
LES NIORTAIS PEUVENT S’EXPRIMER ET PARTICIPER À LA VIE DE LA CITÉ À TRAVERS LES CONSEILS DE QUARTIERS ET LES RÉUNIONS PUBLIQUES. DEPUIS QUELQUES MOIS, LA CONSULTATION PASSE AUSSI PAR LES OUTILS NUMÉRIQUES. POINT SUR LES ÉVOLUTIONS DE LA VIE PARTICIPATIVE.
L’équipe municipale a souhaité, dès 2014, faire évoluer les modes de consultation et de concertation des habitants. Le service de la vie participative a interrogé les Niortais sur leurs attentes lors d’une enquête en juin. Les résultats (lire page 19) ont été communiqués le 16 octobre, au cours d’une réunion publique qui a rassemblé 300 personnes. À côté des conseils de quartiers, d’autres formes de participation émergent, via des outils numériques, des rencontres informelles… (lire page 18). L’attachement exprimé au périmètre de la ville permet d’envisager la concertation à l’échelle du territoire, suivant des entrées thématiques. Et la notion d’espace de vie place les Niortais dans leur posture d’usager de l’espace et des services publics.
50 % DE RENOUVELLEMENT
Les conseils de quartier évoluent aussi dans leur fonctionnement. Ces instances ont été créées en 2002, en même temps que la loi sur la démocratie de proximité du 27 février de cette même année, qui les rend obligatoires dans les communes de plus de 80 000 habitants.
Bien que non concernée, Niort met alors en place des conseils dans neuf quartiers. Ces assemblées sont ouvertes à tout volontaire, résidant ou travaillant dans le quartier et âgé de 16 ans minimum. Les conseils ont été mis en sommeil avant les élections municipales. Les premières assemblées de la nouvelle mandature se sont déroulées en novembre et décembre. Bénédicte Gabriel, responsable du service vie participative, indique : “En moyenne, nous avons un peu plus de 50 % de renouvellement des conseillers de quartier. Mais c’est très différent d’un quartier à l’autre. En centre-ville par exemple, le taux de renouvellement atteint près de 80 %.”
Désormais, le budget est mutualisé et chaque conseil comporte au moins deux commissions : cadre de vie et animation. Certains ont constitué une troisième commission dédiée à la valorisation du patrimoine, ainsi que des groupes de travail spécifiques.
La quasi-intégralité des commissions s’est réunie en janvier. Les samedis de février et mars, les conseillers ont parcouru leur quartier en bus et à pied lors des visites organisées par la Ville. Ils ont pu voir les réalisations passées. “Les visites ont permis de se rendre compte sur le terrain des réalités ; d’élargir la vision des choses, du riverain à l’usager, précise la responsable. L’objectif était d’établir un début d’état des lieux des demandes et des dossiers en attente, tout en créant un temps convivial entre nouveaux, anciens conseillers de quartier et les élus présents.”
Les services municipaux ont ensuite travaillé sur ces demandes, qui sont examinées par les élus. La Ville fera lors des réunions de ce moisci, un premier retour sur les états des lieux et orientations (les dates page 19). En mai et juin, le maire viendra rencontrer les conseillers et les habitants. Enfin, le rendez-vous interquartiers de la vie participative niortaise se tiendra en octobre.


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REGARD SUR
TROIS QUESTIONS À ANNE-LYDIE HOLTZ
Adjointe au maire chargée des quartiers, de la vie participative, des outils numériques et de la médiation sociale.

Vivre à Niort. Pouvez-vous nous présenter la politique municipale en ce qui concerne la vie participative ?
Anne-Lydie Holtz. Notre politique dans ce domaine, c’est tout d’abord de donner la parole aux Niortais. Cela répond à un engagement de l’équipe municipale d’être au plus proche des habitants. En tant qu’élus, nous nous devons d’être dans tous les quartiers, dans toutes les rues et de répondre à toutes les préoccupations. Être à l’écoute nous permet d’être au plus près des Niortais et d’améliorer leur cadre de vie. Notre politique consiste à agir dans l’intérêt général des Niortais, malgré un budget restreint.

Cette politique s’appuie sur les conseils de quartiers, mais d’autres modes de participation ont été mis en place, à la suite de l’enquête réalisée l’été dernier. Pouvez-vous nous les présenter ?
Anne-Lydie Holtz. Les réunions sont très importantes. Mais le sondage nous a confirmé une évolution de société, à savoir une forte demande de consultation numérique. Les Niortais veulent qu’on leur demande leur avis sur des sujets de la vie quotidienne. Or, beaucoup de personnes ne peuvent pas se rendre aux réunions, en raison de leur emploi du temps et de leur situation familiale. Nous allons donc les consulter par internet. Nous avons eu près de 800 réponses à notre premier sondage sur la vie participative : c’est un très bon retour. Nous allons aussi proposer des rencontres thématiques de type “afterworks”, c’est-à-dire des réunions informelles autour de 18 h. Nous venons d’instaurer un comité de consultation et d’observation de la vie participative, à l’échelle de plusieurs quartiers. C’est une instance de partage, un lieu de mise en relation des priorités de l’équipe municipale avec les différents projets portés par les conseils de quartiers. C’est nouveau. En effet, nous avons maintenant un budget mutualisé. La vie de chaque Niortais dépasse le cadre de son seul quartier. Le comité va se réunir trois fois par an.

Quel premier bilan tirez-vous des visites dans les quartiers et quelles seront les prochaines étapes ?
Anne-Lydie Holtz. Après les premiers conseils en décembre et les commissions en janvier, l’objectif des visites était de faire un point sur les réalisations à l’initiative des conseils de quartier et d’établir un état des lieux. Lors des sept visites en février (date de l’interview, NDLR) nous avons eu un taux de participation élevé. Des élus étaient présents dans tous les quartiers. Le bilan est positif. Les conseillers sont très motivés et ils sont écoutés. Nous comptons maintenant sur le travail en commissions, parce que les habitants sont à même de faire des propositions sur les lieux où ils vivent. J’ajouterai que le souhait du maire est que les quartiers travaillent sur l’accessibilité. Nous avons des conseillers qui vivent cette question-là au quotidien. Les prochaines assemblées auront lieu en avril. Le maire sera présent lors des réunions qui auront lieu entre mai et juin. Nous inaugurerons d’ici l’été des projets réalisés à l’initiative des conseils de quartier : comme la place Henri-Lambert à Sainte-Pezenne, la place Jacques-de-Liniers en centre-ville, le jardin des petits fruits à Souché, la rue de Comporté à la Tour-Chabot ou encore la liaison entre le côteau et les venelles de Strasbourg ainsi que la rénovation de la cour de la maison de quartier de Saint-Florent. Cette année sera aussi l’occasion de célébrer le cinquantenaire du rattachement de Sainte-Pezenne à Niort, lors d’un événement à la rentrée.

Le sondage nous a confirmé une évolution de société, à savoir une forte demande de consult ation numérique.

LES CONSEILS DE QUARTIERS EN CHIFFRES
9 CONSEILS DE QUARTIERS : CENTRE-VILLE, CLOU-BOUCHET, GOISECHAMPOMMIER-CHAMPCLAIROT, NORD, ST-FLORENT, ST-LIGUAIRE, STE-PEZENNE, SOUCHÉ, TOUR-CHABOT-GAVACHERIE.
2 COPRÉSIDENTS PAR CONSEIL : 1 CONSEILLER MUNICIPAL ET 1 HABITANT.
360 CONSEILLERS DE QUARTIERS FIN FÉVRIER.
1 BUDGET MUTUALISÉ : 200 000 € D’INVESTISSEMENT 91 000 € DE FONCTIONNEMENT


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REGARD SUR

L'école primaire de Saint-Liguaire.
6e PETIT MARCHÉ
Dimanche 12 avril, venez flâner en famille au petit marché de Souché. Une vingtaine de producteurs installeront leurs stands de produits locaux rue de la mairie et plusieurs animations ponctueront la manifestation. À 11 h, rassemblement : Kiki, de la compagnie KL risquera bien d’étonner le public avec son spectacle de jonglerie atomique, 45° sans eau. L’association les amis des oiseaux aidera petits et grands à construire des nichoirs, à installer dans son jardin. L’association Post-scriptum proposera des livres et encore des livres. L’exposition d’Astrid Laliéville sera à deux pas, à l’espace Lambon (lire p. 23). Créateur du marché, le conseil de quartier tiendra aussi son stand. Rue de la mairie, de 9 h à 13 h.
LES DIFFÉRENTS MODES DE PARTICIPATION
À LA SUITE DE L’ENQUÊTE, LA VILLE DÉVELOPPE PLUSIEURS MODES DE PARTICIPATION.
Neuf conseils de quartiers : L’inscription est possible toute l’année. Chaque conseil se réunit en plénière plusieurs fois par an, en soirée. Chacun comporte des commissions thématiques, dédiées au cadre de vie, à l’animation et parfois à la valorisation du patrimoine. Des groupes de travail spécifiques ont aussi vu le jour.

Un rendez-vous des Niortais avec la vie participative se tient chaque année en octobre.

Des consultations thématiques :
- via les outils numériques : questionnaires en ligne, forums sur le site Internet municipal ;
- via des enquêtes dans l’espace public ;
- via des rencontres : tables rondes, concertation informelle type “afterworks”, rencontres sur le terrain.

Des concertations réglementaires : l’article L300-2 du code de l’urbanisme prévoit une concertation préalable lors de l’élaboration et de la révision des grands documents d’urbanisme et pour la réalisation d’opérations d’aménagement ou de projets de renouvellement urbain. Des réunions et des enquêtes publiques ont accompagné dernièrement l’élaboration du Projet d’aménagement et de développement durable (PADD) du Plan local d’urbanisme (PLU)… De plus, l’État prévoit l’instauration de conseils citoyens qui seront consultés dans les opérations de rénovation urbaine des quartiers sensibles.


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REGARD SUR

LES ATTENTES DES NIORTAIS
VOICI LES RÉSULTATS DE L’ENQUÊTE “RÉINVENTONS LA FAÇON DE SE PARLER” ORGANISÉE DU 17 JUIN AU 5 JUILLET 2014.
LA PARTICIPATION
774 Niortais ont répondu aux questionnaires accessibles en ligne, en mairie et dans la rue :
56 % sont des femmes,
44 % sont des hommes,
48 % sont âgés de 31 à 50 ans,
29 % ont plus de 50 ans,
23 % ont moins de 31 ans,
21 % ont déjà participé à un conseil de quartier. Sur les 79 % restants, plus de la moitié ne connaissaient pas les conseils.

Contacter la vie participative par téléphone au 05 49 78 75 44

L’OBJET DE LA CONCERTATION
58 % sur les projets d'aménagement dans la ville,
42 % sur des thématiques plus générales de politiques publiques.

LE PÉRIMÈTRE SOUHAITÉ
6 % p our ma rue,
21 % pour mon quartier, 20 % pour mon espace de vie (domicile-travail-loisir),
34 % pour ma ville,
19 % pour mon agglo.

LES FORMES PRIVILÉGIÉES
26 % pour les outils numériques,
10 % pour les réseaux sociaux,
19 % pour les réunions sur le terrain,
18 % pour les réunions informelles après le travail,
18 % pour des réunions après 20 h,
8 % pour des réunions le samedi matin.

Informez-vous sur les consultations en cours et les consultations récentes. Lisez la charte de la vie participative et les relevés de conclusion des conseils de quartier sur le site vivre-a-niort.com

En février et mars, les conseillers ont parcouru leur quartier en bus et à pied lors des visites organisées par la Ville.
RÉUNIONS PUBLIQUES DES CONSEILS EN AVRIL
TOUR-CHABOT-GAVACHERIE
1er avril à 20 h à la maison de quartier, rue de la Tour-Chabot.

SOUCHÉ
2 avril à 20 h à la maison de quartier, 3 rue de l'Aérodrome.

SAINT-LIGUAIRE
8 avril à 20 h à la salle des fêtes, 25 rue du 8-mai-1945.

CENTRE-VILLE
9 avril à 20 h au centre Du Guesclin, salle 8.

GOISE-CHAMPOMMIER-CHAMCLAIROT
14 avril à 20 h à la maison de quartier de Goise, 56 rue de Massujat.

CLOU-BOUCHET
15 avril à 20 h à la maison de quartier, boulevard de l'Atlantique.

NORD
16 avril à 20 h à la maison de quartier de Cholette, 63 rue de Cholette.

SAINTE-PEZENNE
21 avril à 20 h à la salle des fêtes, 9 rue du Moulin-d’âne.

SAINT-FLORENT
23 avril à 20 h à la maison de quartier, avenue Saint-Jean-d’Angély.



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ÉCOUTEZ-VOIR
CINÉMA PAR VÉRONIQUE DUVAL
Montages russes
UNE NOUVELLE ASSOCIATION, EDA-FR, CRÉE UN FESTIVAL DE CINÉMA RUSSE, AU MÉGA CGR DU 13 AU 18 AVRIL. EN PRÉSENCE, LE 16 AVRIL, DE MARINA VLADY.
Connaissez-vous le cinéma russe ? Souvent de très grande qualité, les films de ce pays sont pourtant peu distribués en France, hormis dans des festivals dédiés, à Honfleur, Paris, Nantes… et maintenant à Niort. La jeune association EDA-FR (Entente pour le développement de l’amitié franco-russe) nous invite à découvrir quelques sommets du 7e art. “Pour cette première édition, nous avons sélectionné des films des années 50”, explique le président, Jean-Marc Batsch. La trésorière, Aline Tourre Efimova, complète : “Après la mort de Staline, il y a eu un souffle nouveau sur le cinéma, mais aussi la littérature, la peinture…” Le 16 avril, Marina Vlady, marraine du festival tiendra le haut de l’affiche. Née en France de parents russes, l’actrice a gardé sa liberté d’esprit. Elle dédicacera deux livres : 24 images/secondes, sur ses souvenirs, et Vladimir ou le vol arrêté, consacré à Vladimir Vissotski, icône de la poésie russe. Le méga CGR diffusera dans deux salles dix longs-métrages en version originale sous-titrée, prêtés par la Fondation nationale des archives de films de Russie, le Gosfilmofond. Grâce à ces partenaires, les tarifs seront très accessibles. Des lycéens russophones viendront de Niort, Thouars et Bressuire pour l’occasion.

PARMI LA SÉLECTION, À VOIR DU 13 AU 18 AVRIL
Les Zazous (2008) de Valeri Todorovski, comédie musicale qui se déroule dans les années 50 (affiche ci-contre).
Quand passent les cigognes (1957) de Mikhaïl Kalatozov, palme d'or au Festival de Cannes en 1959.
Le quarante et unième (1956) de Grigori Tchoukhraï, prix spécial du jury à Cannes en 1957.
Le printemps dans la rue Zaretchnaia (1956) de Marlen Khoutsiev.
Les nuits blanches (1957) de Luchino Visconti d’après un roman de Dostoïevski.
Les deux Fédor (1958) de Marlen Khoutsiev.
Soirée Marina Vlady. Deux films projetés, dont la Sorcière (1956) d’André Michel.
En clôture : dîner-concert au Billon le 18 avril avec Dasha Baskakova, musicienne née en Sibérie qui vit à Bordeaux.
Programmation détaillée et pass festival au CGR de Niort.

Du rock, avec Excès
Les Excès d’Rock ont dix ans. Venez fêter cette décennie avec l’association Accès Rock qui promotionne et soutien les groupes niortais, met à leur disposition des studios de répétition, prête du matériel. Le Camji accueillera quatre groupes de cette “écurie” qui en compte une quarantaine, samedi 11 avril, pour une soirée anniversaire. Au programme : le quatuor Skwer, qui alterne mélodies rock et envolées atmosphériques ; O’Tone qui fait voyager son auditoire entre rock, folk et blues ; le jeune quintet The Blue Shoes et son registre funk ; Phase et sa brit pop sautillante. La soirée démarre à 20h.
Au Camji, samedi 11 avril.

Nouvelles tribulations du groupe Chanson
Le groupe vocal Chanson présente son nouveau spectacle intitulé Tribu. Les 24 vocalistes et comédiens, accompagnés de trois musiciens professionnels s’installeront au Patronage laïque pour six représentations. Comme chaque année, Gérard Favriou en est le chef de choeur et Joël Picard le metteur en scène. “Il ne s’agit pas d’une chorale statique, mais bien d’un spectacle à part entière”, explique Lydia Métayé, l’une des interprètes. Le public sera transporté dans un monde imaginaire, pavé d’inattendu. La bande son reprendra des airs de tango, de jazz et de musette. On y reconnaitra les pattes de Pierre Vassiliu, Jacques Higelin ou Michel Fugain et on se rappellera (ou pas) de titres du répertoire de Castafiore Bazooka, “groupe de filles des années 90”.
Au Patronage laïque, les 17, 18, 23, 24 et 25 avril à 20 h 30 et le 18 avril à 14 h 30.

RANDO-CHALLENGE PAR KARL DUQUESNOY
Faire marcher ses jambes et sa tête
LES RANDONNEURS SOUCHÉENS ORGANISENT UNE RANDO-CHALLENGE DANS LA VALLÉE DU LAMBON.
Le décollage sera donné du Bar des ailes, avenue de Limoges. “Un pas de plus”, la section randonnée du SA Souché et le comité départemental de la discipline organisent une rando challenge, le dimanche 12 avril, dans la vallée du Lambon. “Une pratique encore méconnue, qui consiste à marcher de façon ludique, en levant la tête”, présente Claude Crémault, membre du bureau de l’association. La tête et les jambes sont donc les préoccupations des adeptes de la discipline, de plus en plus nombreux, parmi les 39 clubs de randonnée du département et leurs 2 600 licenciés. “Au départ, une carte du parcours, d’environ 10 kilomètres, sera remise aux équipes, de deux à quatre personnes. Elle leur indiquera le positionnement des balises”, explique Michel Fenioux, vice-président du club souchéen. À chaque jalon, une carte à poinçonner et des questions de tous ordres : sur votre environnement immédiat, de culture très générale. “L’objectif, c’est la convivialité, pas la compétition.” Même si un score sera calculé à l’arrivée, tenant compte du respect de la vitesse moyenne demandée, de la justesse des réponses. Ce jour-là, tout le monde sera le bienvenu, licencié ou non, experts et débutants, parents et enfants. Rendez-vous le 12 avril, entre 8 h et 9 h, au Bar des ailes, 558 av. de Limoges.
Contact : 05 49 33 09 51, s.clergeaud@dbmail.com

LABELLISÉE RANDO-SANTÉ
“Un pas de plu” a reçu de la commission médicale de la fédération française de la randonnée pédestre (FFRP), le label rando-santé. Depuis, des personnes leur sont adressées sur prescriptions médicales. “Nous encadrons des gens qui ont besoin de reprendre une activité douce”, précise Michel Fenioux. C’est la seule structure du genre du département.


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EXPOSITION PAR KARL DUQUESNOY
La galerie du désir
LE COLLECTIF DE PLASTICIENS DÉSIR D’ART S’EST INSTALLÉ DANS LA GALERIE DU PILORI.
Elle a pignon sur rue, en plein centre-ville, face à un monument emblématique du patrimoine, devenu lieu de culture. La galerie du Pilori comble un vide dans le paysage. Un lieu joliment mis en scène, où s’exposent les oeuvres d’une trentaine d’artistes plasticiens, locaux pour la plupart. “Au regard de la fréquentation, nous répondons manifestement à une demande”, se félicite Désirée Roua, coordinatrice de l’association Désir d’art qui chapeaute la structure. Peinture, sculpture, photo, “nous sommes ouverts, y compris géographiquement. Nous envisageons de faire des échanges avec les villes alentour et d’autres galeries associatives”. Aujourd’hui, ils sont une soixantaine à adhérer à Désir d’art, “Niort est un bon vivier”. Comme il n’y a pas de place pour tout le monde, les exposants tournent, autour d’une quinzaine de permanents. “Chacun est chez lui et paie sa partie de mur, c’est comme cela que nous règlons le loyer.” Et les artistes, professionnels pour la plupart, tiennent des permanences à la galerie. “Il est d’ailleurs possible de les voir à l’oeuvre à cette occasion”, ajoute Désirée Roua. L’association fourmille d’idées et entend sortir régulièrement de ses murs. Des projets d’expositions itinérantes sont prévus à Niort et ailleurs, comme le salon d’automne organisé salle de la place du Port en novembre dernier. La galerie est également ouverte les dimanches après-midi, pour des rendez-vous lecture et musique.
15 place du Pilori. Ouvert tous les jours, sauf le lundi et le dernier dimanche de chaque mois. En semaine, de 11 h à 19 h et le dimanche de 15 h à 19 h. Contact : 06 58 90 56 97.

APPEL À PROJETS
Vous avez des poèmes, des petites nouvelles, une collection d’aphorismes ? Le collectif Désir d’art peut vous accueillir les dimanches aprèsmidi (sauf le dernier de chaque mois) pour de petites représentations publiques dans la galerie.

Des finales très inter-académiques
Tous les mercredis de l’année scolaire, les collégiens et lycéens se donnent à fond sur les stades. Les meilleurs se qualifient pour des rencontres avec leurs homologues du pays tout entier. Prochaine étape le mercredi 8 avril, avec les championnats interacadémiques de sports collectifs : nos équipes UNSS (union nationale de sport scolaire) seront opposées à celles de la région bordelaise. Les vainqueurs participeront aux championnats de France, en mai. Les équipements niortais seront mis à contribution : les stades Pissardant et Grand Croix pour le football, la salle de la Venise-verte pour le volley-ball, la salle omnisports rue Barra, les gymnases de Souché, de Barbusse et de Goise pour le handball… “38 équipes s’affronteront”, précise Martine Guélou, directrice du service départemental UNSS. La semaine suivante, les épreuves de futsal, basketball et rugby auront lieu sur l’académie de Bordeaux.
Le mercredi 8 avril, de 12 h 30 à 17 h. Gratuit.

Pêche à deux
Rendez-vous récurrents depuis 25 ans, le marathon de pêche s’installe sur le parcours de Noron, le 12 avril. Une compétition par équipe de deux personnes, sur six heures. “L’épreuve est ouverte à tous, licenciés ou non. Il faut juste s’acquitter d’une carte de pêche, qui peut être prise à la journée”, explique Jean-Michel Grignon, qui organise l’épreuve avec l’association Niort pêche compétition. C’est le poids des prises qui déterminera les vainqueurs. Tous partiront sur un pied d’égalité, les cannes ne pourront pas excèder 13 mètres de longueur, les esches (asticots, vers de vase…) un litre. “L’an passé, une soixantaine d’équipes s’était inscrite. Le plus jeune compétiteur avait onze ans. C’est une manifestation conviviale, familiale.”
Le 12 avril. Insc. au Parc expo à partir de 7 h. Départ à 10 h. Rens. 06 85 89 47 24. Gratuit pour les étudiants et les scolaires.


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THÉÂTRE
Le Rafiot fait sonner Camus
La troupe de théâtre amateur du Rafiot s’est attelée à l’adaptation d’un texte d’Albert Camus État de siège. La pièce sera jouée du 23 au 25 avril, sous le chapiteau de la ville installé devant les locaux La Chaloupe. “Le totalitarisme et les entraves à la liberté d’expression sont au coeur du sujet, explique Nicolas Beauvillain, le metteur en scène. Plus que jamais, il faut jouer ce Camus là.” Les comédiens se retrouvent toutes les semaines depuis le mois d’octobre et des week-ends de répétitions sont organisés : “Cette oeuvre est un gros bébé. Les comédiens amateurs se sont mis au niveau d’exigence requis.” État de siège, dont le thème est hurlant d’actualité, bénéficiera ici d’une bande originale très actuelle, très rock aussi, “composée exclusivement de titres du groupe Noir Désir”.
Les 23, 24 et 25 avril à 20 h 30, 30 chemin des Côteaux-de-Ribray. Informations et réservations au 05 49 73 53 17.

François Pignon, ce cher trésor
Jeudi 9 avril prochain, l’Acclameur se fait théâtre. Les trois coups résonneront pour la pièce Cher trésor. Fidèle à ses précédentes créations, l’Emmerdeur et Le dîner de cons, Francis Veber confie le personnage récurrent de François Pignon à Gérard Jugnot. Il est, cette fois, chômeur de longue durée. Loin de se laisser abattre, pour exister aux yeux des autres et espérer mettre fin à ses turpitudes, Pignon réclame un contrôle fiscal. La suite est une divertissante fable qui se joue de sujets grave comme la crise, le chômage, l’argent… La critique est unanime ; après Jacques Brel, Pierre Richard, Jacques Villeret, Daniel Auteuil qui ont, eux aussi, campé le personnage, Gérard Jugnot endosse à merveille le rôle du gaffeur attachant.
À l’Acclameur, jeudi 9 avril, à 20 h 30.

Du Baluchon sortent des trésors
Les ateliers du Baluchon se posent au petit théâtre Jean-Richard pour présenter “un mini-festival de pièces, sur le thème de l’enfance et de la relation parents-enfants”, explique Patrice Massé, fondateur et directeur artistique. Passée professionnelle voici trois ans, la compagnie compte toujours plus d’adhérents : “Cette année, 150 comédiens, répartis en 14 ateliers, classés par catégories d’âge et par années de pratique.” Au cours de ce mois d’avril, sept spectacles seront proposés, des sorties d’ateliers de genres différents. “Des créations à partir d’échanges avec les enfants et des textes d’auteurs comme Luc Boulanger, Joël Pommerat, Jean-Michel Ribes ou Laurent Bénégui…”
Au théâtre Jean-Richard, le 10 avril à 20 h 30, le 11 avril à 19 h et les 24 et 25 avril à 20 h 30.

SPECTACLES
Les poulettes font l’oeuf
Deux authentiques poulettes élevées au grain et en plein air installeront leur poulailler sur la scène du Moulin du Roc, mercredi 22 avril, à 15h. Odile Bertotto et Emmanuelle Saby, de la compagnie EPA, se glissent dans la peau de nos chères gallinacées pour leur spectacle enfants Brin de poulettes qui alterne comptines, textes et chansons. Des poules elles adoptent la gestuelle et le “phrasé” particulier pour 45 minutes d’un spectacle un peu fêlé, comme les oeufs qu’elles pondent. Elles caquettent, jouent du sens et du son des mots, pour s’inventer un monde joyeux, plein de vie et de folie, drôle et poétique, qui sait faire glousser petits et grands. À picorer sans modération et en famille, à partir de 3 ans.
Au Moulin du Roc, mercredi 22 avril à 15 h.


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CONCERTS
Ils ont écrit leurs chansons
À la chorale “La Clef des chants”, les personnes hospitalisées et les soignants de l’hôpital de Niort chantent ensemble, sous la direction de leur chef de choeur, Monique Page, infirmière et psychothérapeute. Leur nouveau spectacle, Histoires de vie, est une création originale. Les patients chanteurs en ont écrit les onze chansons dans le cadre d’ateliers d’écriture mis en place à l’hôpital depuis deux ans. Un enregistrement se prépare pour cet automne. Pour écouter les histoires de vie de la Clef des chants, rendez-vous les 7, 8 et 9 avril au Cloître de l’hôpital.
Les 7 et 8 avril à 20 h 30 et le 9 avril à 18 h au Cloître de l’hôpital, gratuit pour les moins de 12 ans.

Trio et orchestre aux couleurs latines
La diversité des musiques d’Amérique latine a inspiré le concert que préparent l’Orchestre à vent de Niort (OVNi) et ses partenaires. Le 24 avril à 20 h 30, près de 75 musiciens se retrouveront sur le plateau de la scène nationale. À l’OVNi, dirigé par Anne-Laure Lucas et aux différentes classes d’orchestres du conservatoire Auguste-Tolbecque se joindront des batucadas niortaises, ainsi que le Trio Valdès. Composé de trois frères, Juan, Mario et Germain, ce trio niortais de musiciens professionnels s’est fait une spécialité des sons rumba, boléro et autre chachacha. Le spectacle sera rejoué à Chauray le 20 juin. Auparavant, le conservatoire invite les futurs musiciens et leurs parents à découvrir les instruments et à rencontrer les enseignants lors des portes ouvertes, samedi 11 avril.
Le 24 avril à 20 h 30 au Moulin du Roc. Rens. Véronique Giraud, tel. 06 11 79 21 38, courriel vero-giraud@wanadoo.fr
Portes ouvertes au conservatoire, le 11 avril de 10 h à 16 h sur les sites de Niort, Chauray et Vouillé. Plus d’infos sur le site www.agglo-duniortais.fr

EXPOSITION
Vous avez dit biz’art ?
Portée par son imaginaire, inspirée de la culture asiatique, Astrid Laviéville peint, grave et sculpte. L’artiste reconnue en France et à l’étranger présentera Le peuple des chimères, une série de peintures mais surtout des sculptures de porcelaine à l’espace Lambon. Le matériau combiné à d’autres donne parfois un aspect bronze ou vert-de-gris, toujours d’une grande finesse. Les 18 et 19 avril, l’artiste partagera ses techniques lors d’ateliers destinés aux adultes amateurs ou néophytes. D’autres séances sont prévues pour les 8-11 ans pendant les vacances scolaires. Chacun pourra sculpter un animal extraordinaire qui sera exposé lors du verni’stage de fin d’expo, le 7 mai à 18 h.
Expo du 7 avril au 7 mai. Le mer. de 14 h à 18 h, le ven. de 16 h à 18 h et le sam. de 9 h 30 à 12 h 30 et de 14 h à 17 h. Ouv. exceptionnelle le 12 avril de 9 h à 13 h.

JEUNESSE
Les livres pour bébés de Kimiko
Peuplés d’animaux, les albums colorés de Kimiko ont participé depuis plus de 20 ans à l’éveil de nombreux enfants. Née d’une mère japonaise et d’un père français, l’auteur et illustratrice a d’abord été styliste avant de quitter la mode pour l’édition. Dans le cadre du concours “Kimik'animaux”, mené par la Librairie des Halles en partenariat avec l'École des Loisirs, quarante classes du département ont travaillé autour des livres de Kimiko. Ils ont réalisé des productions plastiques qui ont été exposées en mars à la librairie, une remise de prix a lieu en avril. L’auteur rencontrera le public le 11 avril à la Librairie des Halles lors d’une séance de dédicaces. À l’occasion de sa venue, les médiathèques de l’Agglo proposent tout le mois des séances de bébés lecteurs dédiées à ses albums. Les moins de trois ans et les adultes qui les accompagnent suivront les aventures des héros du quotidien comme Nao, Croque-bisous et d’autres. Ils découvriront ses livres pop-up ou encore ses adaptations de contes traditionnels.
Séance de dédicaces à la Librairie des Halles, le 11 avril à partir de 11 h.
Bébés lecteurs, à la médiathèque Pierre-Moinot le 1er avril à 10 h 30 et 11 h, à la médiathèque du Lambon le 2 avril à 10 h et à la média-ludothèque tous les jeudis, à 10 h et à 11 h. À la médiathèque du Clou-Bouchet le 8 avril à 10 h.


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Vacances scolaires du 27 avril au 10 mai.

AU MOULIN DU ROC
"Bliss"
La compagnie Rêvolution nous invite en boite de nuit le 2 avril à 20 h 30.
Une expérience mouvementée où le lâcher-prise et la folie de l'instant s'emparent des danseurs. En savoir plus sur www.moulinduroc.asso.fr

QUARTIERS

CHAMPOMMIER-CHAMPCLAIROT
Maison de quartier, place Germaine-Clopeau, 05 49 28 35 46.
Accueil de loisirs, du 27 avril au 7 mai.
Embarquement culturel, le 10 avril à 18h30.
Réunion groupe animations et loisirs, le 13 avril à 18h30.
Carnaval, le 18 avril à 14h.
Soirée karaoké le 18 avril à 20h.
Rendez-vous du lundi, le 20 avril à 13h30.
Rencontre avec une éducatrice jeunes enfants, le 21 avril à 9h.

CLOU-BOUCHET
Maison de quartier, boulevard de l’Atlantique, 05 49 79 03 05.
“Cité” par la Cie Le clan des songes, le 1er avril à 15h.
Parentalité. “Changements, crises, turbulences au sein de la famille…”, le 23 avril à 9h30.
Le Préau, du 27 avril au 1er mai.

GOISE
Maison de quartier, 56 rue de Massujat, 05 49 08 14 36.
Bourse à l’enfance, le 12 avril de 9h à 13h.
Le coin des (re)trouvailles, le 17 avril de 17h à 20h.

SAINT-FLORENT
Maison de quartier, 189 avenue Saint-Jeand’Angély, 05 49 79 23 89.
L’atelier du samedi, les 11 et 27 avril de 14h à 17h.

SOUCHÉ
Maison de quartier, 3 rue de l’Aérodrome, 05 49 24 50 35.
Atelier cuisine avec un chocolatier, le 2 avril de 9h à 12h.
Marché de Souché, avec spectacle, atelier, expo, le 12 avril de 9h à 13h. (lire p.18)

ENFANCE ET JEUNESSE

LA LIBRAIRIE DES HALLES
1 bis rue de l’Hôtel-de-Ville, 05 49 04 05 03.
Rencontre littéraire. Kimiko, le 11 avril à 11h. (lire p.23)

MÉDIATHÈQUE DU CLOU-BOUCHET
Square Galilée, 05 49 79 12 23 ou 05 49 06 58 63.
Bébés lecteurs (0-3 ans). Spécial Kimiko, le 8 avril à 10h. (lire p.23)

MÉDIATHÈQUE DU LAMBON
2 bis rue de la Passerelle, 05 49 33 12 53.
Bébés lecteurs (0-3 ans). Spécial Kimiko, le 2 avril à 10h. (lire p.23)

MÉDIA-LUDOTHÈQUE
Centre Du Guesclin, place Chanzy, 05 49 06 58 63.
Bébés lecteurs (0-3 ans), tous les jeudis à 10h et 11h.
Gamovore, à partir de 12 ans, le 4 avril à 14h.

MÉDIATHÈQUE PIERRE-MOINOT
9 boulevard Main, 05 49 78 70 73.
Bébés lecteurs, (0-3 ans), le 1er avril à 10h30 et 11h.
L’Heure du conte, (5-8 ans), les 1, 8, 15 et 22 avril à 16h.

MOULIN DU ROC
9 boulevard Main, 05 49 77 32 32.
Intrigue musicale. “Sur les traces du Itfo” par Import’nawouak … orke’stars, le 8 avril à 19h.

MUSÉE BERNARD-D’AGESCI
28 avenue de Limoges, 05 49 78 72 00.
Visite en famille. “Pâques au musée”, le 5 avril à 14h.

MUSÉE DU DONJON
Place du Donjon, 05 49 28 14 28.
Les vacances au Donjon. “Lumières de l’Antiquité”, le 28 avril pour les 6-8 ans, et le 30 avril pour les 9-12 ans.

VISITES GUIDÉES
Agnès Brillatz, guide national, 06 77 02 88 89.
La légende du dragon contée aux enfants, le 29 avril à 16h.

SPORT

Service municipal des Sports, 05 49 78 77 91.

ATHLÉTISME
Complexe sportif des Gardoux, 50 rue de la Levée-de-Sevreau.
Les foulées du Lions, le 12 avril à 8h.

BASKET
Gymnase de Goise, rue de la Plaine.
ASN/ASPTT Poitiers, le 18 avril à 21h.

FOOTBALL
Stade René-Gaillard, 105 av. de la Venise-verte.
L2 : Chamois niortais/Arles, le 3 avril à 20h.
L2 : Chamois niortais/Nîmes, le 17 avril à 20h.
L2 : Chamois niortais/Châteauroux, le 28 avril à 20h.

HANDBALL
Salle omnisports, rue Barra.
N3 : NHBS/Épernon, le 18 avril à 19h.

HIPPISME
Centre équestre, 400 route d’Aiffres, 05 49 28 28 28.
Concours de sauts d’obstacles, les 7, 8 et 12 avril toute la journée.
Concours de voltige amateurs, le 19 avril toute la journée.

HOCKEY SUR GLACE
Patinoire municipale, 103 avenue de la Venise-verte.
Trophée Jacky-Braud, les 25 et 26 avril.

PÊCHE
Plan d’eau de Noron, 06 85 89 47 24.
Marathon de pêche, le 12 avril de 10h à 16h. (lire p.21)

RANDONNÉE
Départ du Bar des ailes, 558 av. de Limoges.
Rando-challenge, le 12 avril à partir de 8h. (lire p.20)

UNSS
Salle de sports Barbusse, 18 rue Gustave-Eiffel, 05 49 79 20 57.
Finale inter-académique des sports collectifs le 8 avril à 12h30. (lire p.21)

VOLLEY-BALL
Salle de sports Barbusse, 18 rue Gustave-Eiffel, 05 49 79 20 57.
N2F : VBPN/Saint-Cyr, le 4 avril à 20h.
N3F : VBPN/Cep Saint-Benoit, le 5 avril à 14h.
N3M : VBPN/Mesplede, le 5 avril à 16h.
N3F : VBPN/JSA Bordeaux, le 26 avril à 14h.
N3M : VBPN/JSA Bordeaux, le 26 avril à 16h.

CONFÉRENCES ET ATELIERS

AUTOUR DE LA SCULPTURE
Salle des fêtes de Saint-Liguaire, 06 12 52 32 44.
Stage de sculpture, les 11 et 12 avril toute la journée.

CONNAISSANCE DU MONDE
Méga CGR.
“Archipels sauvegardés de Polynésie”, de M. Aubert, du 7 au 9 avril.

HÔTEL DE VILLE
Place Martin-Bastard.
Concours de plaidoiries des lycéens, le 9 avril de 14h à 17h. (lire p.11)

LA LIBRAIRIE DES HALLES
1 bis rue de l’Hôtel-de-Ville, 05 49 04 05 03.
Rencontre littéraire. D. Flaumenbaum, le 2 avril à 18h.

LES AMIS DES ARTS
Amphithéâtre Euclide, Smacl, rue Euclide, 05 49 73 30 48.
“Poussin et Dieu”, par M. Szanto, le 16 avril à 20h30.

LES AMIS DES MUSÉES DE NIORT
Musée Bernard-D’Agesci, 28 av. de Limoges.
“Les émeaux” par V. Notin, le 23 avril à 20h30.


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Page 25

ÉCOUTEZ-VOIR
CONFÉRENCES ET ATELIERS

MÉDIATHÈQUE PIERRE-MOINOT
9 boulevard Main, 05 49 78 70 94.
Rencontre musicale. “Rameau” par Ch. Fulminet, le 11 avril à 17h.
Du tempo pour les tympans, le 24 avril à 12h30.

MUSÉE BERNARD D’AGESCI
28 avenue de Limoges, 05 49 78 72 00.
Conférence. “L’instituteur au travers de l’oeuvre de E. Perochon” par C. Béguier, le 14 avril à 20h30.
L’art au menu. “Newton et l’arc en ciel”, le 16 avril à 12h30.
Dimanche au musée. “Redécouverts”, le 19 avril à 15h.
L'art comme moyen de résistance et de survie dans les camps, le 29 avril de 9h à 17h15.

MUSÉE DU DONJON
Place du Donjon, 05 49 28 14 28.
Dimanche au musée. “Les fenêtres”, le 26 avril à 15h.

SOCIÉTÉ HISTORIQUE ET SCIENTIFIQUE
Maison des associations, 12 rue Joseph-Cugnot.
“Les retables et tabernacles du pays Mellois…” par N. Gaillard, le 15 avril à 18h.

UNIVERSITÉ INTER-ÂGES
Au Méga CGR, 05 49 73 00 59.
“Indira Gandhi : prémices de l’Inde moderne” par RP. Guillot, le 2 avril à 14h30.
“L’histoire de la Belgique depuis le Moyen-Age”, par D. Anterion, le 9 avril à 14h30.
“Le français parlé” par P. Cappeau, le 16 avril à 14h30.
“Farinelli et l’âge d’or des castrats” par P. Barbier, le 23 avril à 16h30.

VILLA PÉROCHON
64 rue Paul-François-Proust, 05 49 24 58 18.
Worshop. “Colorimétrie et tirage numérique d’exposition” par Ch. Jouvet, le 4 avril.

SPECTACLES

CENTRE DUGUESCLIN
Place Chanzy, Amphi 3. Réservations au 05 49 04 05 03.
Les mardis d’Aline, le 7 avril à 20h15.

CHAPITEAU MUNICIPAL
30 chemin des Coteaux-de-Ribray, 05 49 73 53 17.
“État de siège” par Le Rafiot, les 23, 24 et 25 avril à 20h30. (lire p.22)

CLOÎTRE DE L’HÔPITAL
40 avenue Charles-de-Gaulle.
“Histoires de vie” par La clef des chants, les 7 et 8 avril à 20h30 et le 9 avril à 18h. (lire p.23)

L’ACCLAMEUR
50 rue Charles-Darwin, 05 49 75 13 44.
Théâtre. “Cher Trésor” de F. Veber, le 9 avril à 20h30. (lire p.22)
Rap. Soprano, le 10 avril à 20h.
Humour. “Mado prend racine” par Noëlle Perna, le 11 avril à 20h30.
Chanson. Julien Clerc, le 17 avril à 20h.
Variété. Black M + invités du Wati B, le 19 avril à 18h.
Chanson. Alain Souchon et Laurent Voulzy, le 22 avril à 20h.
Humour. Kev Adams, le 25 avril à 20h30.

Retrouvez les photos, les tarifs et les infos actualisées sur toutes les sorties du mois sur le site vivre-a-niort.com

L’AGAPE
365 avenue de La Rochelle, 05 49 78 07 61.
Jazz, pop. Kevin + Antoine, le 2 avril à 19h.
Rock, pop. Liste rouge, le 3 avril à 21h.
Big mam et Olivier Savariau, le 9 avril à 19h.
Rock, folk. Tête de ouf, le 10 avril à 21h.
Piano, jazz. Bruno Terrière, le 16 avril à 19h.
Pop rock. Monsieur Bill, le 17 avril à 21h.
Folk, rock. Acoustic beans, le 23 avril à 19h.
Boeuf de l’Agape, le 24 avril à 21h.
Apéro des humoristes. Zigomat apéro, le 30 avril à 19h.

L’ALTERNATEUR
Place Denfert-Rochereau, 05 49 09 11 68.
Boeuf, le 1er avril à 20h.
Punk rock. Fabulous sheep + Suprem smile, le 4 avril à 21h30
Inclassable. Fjokra, le 10 avril à 21h30.
Hip-Hop. Tupan Mc Brazileiro + Hommes de l’ombre, le 11 avril à 21h30.
Soirée jeux de plateau, le 14 avril à 19h.
Rock indé. Hyperphonia, le 16 avril à 21h.
Rock électro. ChabiFönk experience, le 18 avril à 21h30.
Rock. The last train + Nocom, le 23 avril à 21h.
Hip-Hop. Twinztrack, le 24 avril à 00h30.
Reggae. General lion + Tropikal, le 25 avril à 21h30.
Soul & funk. Soul refreshment, le 30 avril à 21h30.

LE CAMJI
3 rue de l’Ancien-Musée, 05 49 17 50 45.
Excès de Rock. Skwer + O’Tone+ The blues shoes+ Phase, le 11 avril à 20h. (lire p.20)
Dub. Prince fatty vs Mad Professor + Culture
Dub sound & Sista Bethsabée, le 17 avril à 21h.
Rap. Demi Portion + Swift guad, le 24 avril à 21h.
Punk rock. Too many zooz + Zun Zun Egui + Epiq, le 30 avril à 21h.

MOULIN DU ROC
9 boulevard Main, 05 49 77 32 32.
Hip-Hop. “Bliss” par la Compagnie Rêvolution, le 2 avril à 20h30.
Poésie. “L’Oral et Hardi” de J. Bonnaffé, le 10 avril à 19h.
Danse. “Clameur des arènes” de S. Sanou, le 14 avril à 20h30.
Théâtre. “Les particules élémentaires” par J. Gosselin, le 17 avril à 19h.
Jazz. Vincent Peirani invite Michel Portal, le 22 avril à 20h30.
“Couleurs latines” par l’OVNi et les classes d’orchestre du conservatoire, le 24 avril à 20h30. (lire p.23)

JAZZ AU MOULIN DU ROC. Vincent Peirani invite Michel Portal, le 22 avril à 20h30.

PATRONAGE LAÏQUE
40 rue de la Terraudière, 06 95 60 34 91.
“Tribu” par le groupe Chanson, les 17 et 18 avril à 20h30, le 18 avril à 14h30, les 23, 24 et 25 avril à 20h30. (lire p.20)

THÉÂTRE JEAN-RICHARD
202 av. Saint-Jean-d’Angély, 06 65 40 41 26.
Cabaret Saint-Flo, les 3 et 4 avril à 20h15.
“Histoires de famille” par les ados du Baluchon, le 10 avril à 20h30. (lire p.22)
“Orphelin à temps partiel”, par les enfants du Baluchon, le 11 avril à 19h. (lire p.22)
“Cet enfant” + “Dimanche” + “Les femmes de la petite couronne…” par les adultes et ados du Baluchon, le 24 avril à 20h30. (lire p.22)
“Réunion de famille” + “Tout va bien” par les adultes et ados du baluchon, le 25 avril à 20h30. (lire p.22)

SALLE DES FÊTES DE SAINTE-PEZENNE
Rue du Moulin-d’Âne, 05 49 35 30 27 ou 06 87 74 69 66.
Dîner spectacle. Alain Ferry chante “Les années 60”, le 3 avril à 20h.

EXPOSITIONS

CENTRE SOCIOCULTUREL DU PARC
Rue de la Tour-Chabot, 05 49 79 16 09.
Dessin. Exposition de E. Pouyadou, jusqu’au 7 mai.

ESPACE LAMBON
2 bis rue de la Passerelle.
Peinture-Sculpture. “Le peulple des Chimères” de A. Laviéville, du 8 avril au 7 mai. (lire p.23)

ESPACE EXPRESSIONS MACIF-SMIP
13 rue de l’Hôtel-de-Ville, 05 49 09 30 25.
Peinture. Madalina Dina, jusqu’au 13 mai.

GALERIE DU PILORI
15 place du Pilori.
Rendez-vous lecture et musique les 5, 12 et 19 avril. (lire p.21)

LE GRAND FEU
74 rue de la Verrerie, 05 49 32 38 06.
Photo. Expo de Specy, du 2 au 30 avril.

LE PILORI
Place du Pilori, 05 49 78 73 82.
Photographie. “Paysages habités” par Sabine Delcour, jusqu’au 25 avril.

MÉDIATHÈQUE PIERRE-MOINOT
9 boulevard Main.
Installation interactive. “Les mots migrateurs”, par A. Denize, jusqu’au 3 avril.

MUSÉE BERNARD-D’AGESCI
28 avenue de Limoges, 05 49 78 72 00 ou 04.
“Redécouverts”, documents du camp de concentration de Holzen, jusqu’ au 24 mai. (lire p.15)
“Lumières”, jusqu’au 7 juin.

MUSÉE DU DONJON
Place du Donjon, 05 49 28 14 28.
Expos permanentes : “Donjon, 1000 ans d’histoire”, “Collections archéologiques”, “La nécropole mérovingienne du Prieuré Saint-Martin”, “Collection ethnographiques”.

FESTIVALS

RENCONTRES DE LA JEUNE PHOTOGRAPHIE INTERNATIONALE (lire p.26 à 28)
À la Villa Pérochon, au Pavillon Grappelli, au Conseil général et Moulin du Roc jusqu’au 30 mai.
À la Librairie des Halles et à la Galerie Atelier du Cadre, du 3 au 30 avril.

FESTIVAL DU CINÉMA RUSSE (lire p.20)
Cinéma Méga CGR.
Projections, rencontres, du 13 au 18 avril.

SORTIES

EN VILLE
Salon du Bien vieillir, le 11 avril à l’ICSSA, 17 rue des Quatre-vents. (lire p.13)
Café archi, le 14 avril à 19h, à l’Arrosoir, rue Brisson. (lire p.4)
Portes ouvertes au conservatoire de musique et de danse le 11 avril toute la journée. (lire p.23)
10e Classic Val de Sèvre, les 18 et 19 avril place de la Brèche. (lire p.4)
Les Belles d’antan, place du Donjon, le 24 avril à partir de 15h. (lire p.4)
Tournoi de poker tous les jeudis à 20h, à l’As qui court, 32 rue Brisson. (lire p.12)

SORTIE NATURE VILLE
Groupe ornithologique des Deux-Sèvres, 48 rue Rouget-de-Lisle. Inscriptions : 05 49 09 24 49.
La plaine des oiseaux, le 10 avril à 18h. (lire p.4)

VISITES GUIDÉES
Visite de l’Hôtel de ville, par S. Laplace, les 11 et 12 avril à 16h. Visite du Pilori les 25 et 26 avril à 16h.
Agnès Brillatz, guide national, 06 77 02 88 89.
Les Matinales, tous les dimanches à 10h.
Visite d’un quartier du centre les jeudis à 18h30.
Balade aux lampions, le 4 avril à 20h30.
La ferronnerie d’art, le 5 avril à 15h.
L’église Notre-Dame, le 11 avril à 15h
“Lumières” au musée Bernard D’Agesci, le 12 avril à 15h.
Atemporelle, 05 16 81 18 62.
L’église Sainte-Pezenne, le 12 avril à 15h.
Les grands magasins, le 19 avril à 15h.

CINÉMA

MOULIN DU ROC
Renseignements, 05 49 77 32 32.
“Parce que j'étais peintre : l'art d'un rescapé d'un camp nazi”, le 28 avril à 18h.

MEGA CGR
Renseignements, 0892 688 588.


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Page 26

ÉCOUTEZ-VOIR
ÉVÉNEMENT PAR JACQUES BRINAIRE
RENCONTRES PHOTOS : UN RÉVÉLATEUR DE TALENT
Haïti, 2002, photographie de Klavdij Sluban (lire entretien en page 28).
LES 21es RENCONTRES DE LA JEUNE PHOTOGRAPHIE INTERNATIONALE AURONT LIEU DU 4 AU 18 AVRIL. LEUR DIRECTEUR ARTISTIQUE, PATRICK DELAT, LÈVE LE VOILE.
Découvrez les photographes sélectionnés sur le site vivre-a-niort.com
Lorsque Patrick Delat a proposé à Klavdij Sluban d’être l’invité d’honneur de l’édition 2015 des Rencontres photographiques, la réponse a fusé : “Avec plaisir ! J’en entends parler depuis si longtemps !”
Il a pourtant promené son objectif un peu partout dans le monde, celui qui fut adoubé par Henri-Cartier Bresson pour son travail Entre parenthèses, réalisé à Fleury-Mérogis et dans l’univers carcéral des pays de l’Est. Cinquante photos de cette série seront d’ailleurs exposées pendant les Rencontres dans la galerie de la Villa Pérochon.
Le rendez-vous niortais est devenu incontournable dans le monde de la photo. “Nous avons reçu 165 candidatures pour les huit places disponibles de la résidence”, indique Patrick Delat. Le jury, composé de directeurs de galeries, de trois membres de l’association Pour l’instant et de l’invité d’honneur, a sélectionné cinq filles et trois garçons aux styles très prometteurs (lire ci-contre). Ils auront la chance d’échanger avec Klavdij Sluban. “C’est un photographe humaniste avec une forme esthétique très contemporaine, observe Patrick Delat. Nous n’avions pas eu depuis longtemps un artiste qui s’exprime en noir et blanc avec un travail poétique et dur, parfois de l’ordre du documentaire. Il a, de plus, une grande capacité de transmission.” Du 4 au 18 avril, ils auront pour objectif de vous surprendre, mais aussi de se surprendre eux-mêmes.

AUTOUR DE LA RÉSIDENCE
Cinq photographes confirmés exposent leur travail. Sabine Delcour participait aux rencontres de 1998 ; Mélania Avanzato et Charlie Jouvet à celles de 2008.Il y a aussi Virginie Plauchut et Marlous Van der Sloot.


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ÉCOUTEZ-VOIR

Les temps forts
SAMEDI 4 AVRIL
À 10 h 30 au Pavillon Grappelli, les artistes invités se présentent à Klavdij Sluban et au public devant un de leurs clichés. C’est l’occasion pour les Niortais de lier contact pour, éventuellement, les accompagner en prêtant un vélo, un décor, une robe de mariée, etc.

VENDREDI 17 AVRIL
Parcours-visites avec les photographes confirmés : 16 h 30 Mélania Avanzato au mail Lucie-Aubrac ; 18 h Marlous Van der Sloot à l’Atelier du Cadre 62 bis, av. de Limoges. À 19 h, les huit artistes en résidence au Pavillon Grappelli.

SAMEDI 18 AVRIL
Suite du parcours des photographes confirmés : 11 h 30 Virginie Plauchut à la Librairie des Halles ; 13 h : autour du travail de Klavdij Sluban avec Entre parenthèses et Transsibériades à la Villa Pérochon ; 15 h 30 Le temps de voir à l’Espace Du Guesclin ou 15 ans d’actions d’éducation à l’image par “Pour l’instant” en milieu scolaire ; 18 h Sabine Delcour au Pilori. 19 h : au pavillon Grappelli vernissage des oeuvres créées pendant la résidence ; 20 h 30 soirée festive sur place ou au Camji (réservation indispensable).
Réservation : accueil@cacpvillaperochon.com

ET AUSSI…
Au Pavillon Grappelli, du mercredi au samedi, de 13 h 30 à 18 h 30 :
Jusqu’au 17 avril, expo des oeuvres présentées au jury.
À partir du 18 avril, les oeuvres réalisées lors de la résidence.

L'OEIL DE PATRICK DELAT SUR LES RÉSIDENTS
JOSEPH GALLIX (FRANCE)
À 23 ans, il a suivi la lutte ouvrière chez Goodyear, méthodiquement, sous la forme d’un documentaire social, c’est impressionnant.

BOSTJAN PUCELJ (SLOVÉNIE)
Il présente un travail très ludique : 100 photos avec sur chacune une personne qui porte un tee-shirt numéroté de 1 à 100.

IDA JAKOBS (FRANCE)
Elle sort de l’ETPA de Toulouse. A mené un travail sur les femmes de sa famille autour de l’idée de maternité.

TRUTH LEEM (CORÉE DU SUD)
Elle mène une quête introspective autour de son enfance blessée par la mort de sa soeur et le fait d’avoir été placée dans des familles d’accueil.

EMANUELA MELONI (SARDAIGNE)
Elle a photographié la dernière mine de Sardaigne où son père avait travaillé.

JULIETTE MC CAWLEY (TRINIDAD ET TOBAGO)
Elle vient du cinéma. C’est un coup de coeur de Klavdij. Elle fait pas mal de scènes de rue.

DAVID FATHI (FRANCE)
Photos conceptuelles où réalité et fiction se mélangent. Son questionnement m’a emballé.

MIN CHEN (CHINE)
Elle sort de l’école d’Arles, approche très esthétique. Souvent des paysages et puis c’est une coloriste.


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Page 28

ENTRETIEN

KLAVDIJ SLUBAN
1963 Naissance à Paris.
1970 Retour en France. Du village slovène à la ville française, se créé une fêlure qu’il essaie toujours de colmater par le biais de la création.
1977 Commence la photo à 14 ans, avec une évidence qui l’étonne encore aujourd’hui.
1989 Naissance de son fils Marko.
1991 Dislocation de la Yougoslavie. “Ça m’a profondément bouleversé, affecté.”
2015 Invité d’honneur des 21es Rencontres de la jeune photographie internationale.

EN QUÊTE D’ÉVIDENCE PAR JEAN-PHILIPPE BÉQUET

C’est un pur autodidacte, un indépendant, un solitaire qui présidera aux 21es Rencontres de la jeune photographie internationale. D’origine slovène, né à Paris il y a 52 ans, Klavdij Sluban n’entre assurément dans aucune des cases dans lesquelles on aime ranger les artistes pour mieux définir leur style. Sa manière, c’est l’itinérance, le voyage. Son Graal, l’évidence. Un mot qu’il brandit en leitmotiv : “L’évidence est un mot clé pour moi, parce que c’est aussi une attitude de vie. Pour arriver à l’évidence, c’est-à-dire à une certaine simplicité aussi, il faut beaucoup de temps.” Alors, sac au dos, équipé du strict minimum, il arpente le monde.
Klavdij Sluban voyage léger, avec un seul boîtier, un Leica M4P, une seule optique de 28 mm. Pas même une cellule pour mesurer la lumière. Un choix qui porte, là aussi, à l’évidence et qui résume son oeuvre, rigoureuse et cohérente. “Pour moi, ce n’est pas le Leica qui est important, c’est la forme de l’appareil. Il est discret, manuel, il ne paie pas de mine et il me fait passer pour un amateur.” Une singularité à l’heure du tout numérique. “Pour faire une photo, on n’a besoin que de trois paramètres : la distance, la vitesse et l’ouverture du diaphragme. Tous les appareils qui proposent autre chose ne sont que des zones de confort dans lesquelles on tombe. Une cellule qui mesure une lumière à votre place fera une mesure moyenne qui donnera des photos moyennes. Or, je n’aime pas la moyenne.” L’appareil devient alors anecdotique, presque superflu. “Je ne photographie plus du tout avec l’oeil, je suis dans la pure perception. Je suis le premier surpris par ce que je vois sur ma planche contact, parce que je déclenche avant de voir.” Quant au choix du noir & blanc, il devient… évident : “La réalité est en couleur. Donc, la création est une traduction. Or, pour moi, la réalité n’existe pas. Je suis de plus en plus hors chronologie linéaire et je suis dans le subjectif absolu.”
Paradoxe, il ne tire pas ses photos. Le tirage ne serait donc pas une suite logique à la prise de vue, l’étape ultime de la création ? “Je lutte pour ma démarche solitaire, elle est primordiale pour moi. C’est une autre évidence. Mais après, le tireur, c’est un alter ego, un interprète. Me demander pourquoi je ne tire pas mes propres photos, c’est comme demander à un compositeur pourquoi il ne joue pas lui-même ses oeuvres ou reprocher à un dramaturge de ne pas jouer ses pièces. Avec le tireur, j’ai cette confiance et je sais qu’il comprend ma manière de ressentir les choses.”
Sensible à l’idée de la transmission, Klavdij Sluban a répondu avec enthousiasme à l’invitation des Rencontres de la jeune photographie internationale. Pour lui, qui dit avoir été sauvé par l’école, c’est un juste retour : “Je me rappelle cet instituteur, que je chéris encore maintenant, qui m’a donné goût à la langue française. C’est aussi pour ça que la transmission m’est si importante.”
On imagine combien va être intense sa rencontre avec les huit jeunes photographes en résidence à la Villa Pérochon. Sa méthode ? Ne pas en avoir. “Ce n’est pas le savoir que je transmets, c’est mon expérience. Je n’ai pas de recette. Je n’enseigne rien, mais je pose à voix haute les questions que je me pose à moi-même. Ça mène chacun à se retrouver. En général, les gens sortent de mes ateliers bouleversés parce qu’ils ont été confrontés à eux-mêmes. Montre-moi tes photos et je te dirai qui tu es.”

Je lutte pour ma démarche solitaire, elle est primordiale pour moi. C’est une autre évidence.


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