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DÉCOUVERTES . FESTIVALS . CINÉMA . PARTICIPATION . MARCHÉS . CENTRE-VILLE . PROPRETÉ . SANTÉ . COMMERCES . DÉVELOPPEMENT DURABLE . EXPOSITIONS ASSOCIATIONS . DÉMARCHES . SOLIDARITÉS . SÉCURITÉ . ACTUALITÉS . LOGEMENT . ACTIVITÉS . QUARTIERS . INTERACTIVITÉ . MULTIMÉDIA . PARENTS ENFANTS . RENCONTRES . PATRIMOINE . TOURISME . SOCIAL . PROJETS . ÉCONOMIE . HANDICAP . VACANCES . ÉDUCATION . NATURE . ENTREPRISES . FAMILLE . TRAVAUX . MUSIQUE . SERVICE PUBLIC . SPORT . EMPLOI . EXPRESSION . HISTOIRE . CITOYENNETÉ . VIE QUOTIDIENNE . LOISIRS . DÉMARCHES . TRANSPORTS
WWW.VIVRE-A-NIORT.COM / Le magazine municipal d’information NOVEMBRE 2014 / N°242

LES TÉMOINS DE 1914
Reporter ou simple soldat, leurs écrits éclairent les manifestations du centenaire. P.16

DANS CE NUMÉRO

REGARD SUR P.14
La propreté urbaine
La propreté des voies et des espaces publics, c’est l’affaire de la Ville. Mais c’est aussi la responsabilité de chacun. Les élus veulent prévenir les incivilités et favoriser l’implication citoyenne.

FORMATION P. 4
Le salon de l’Étudiant
Samedi 15 novembre, le Salon de l’Enseignement supérieur et des métiers ouvrira à Noron le large spectre des cursus post-bac, à Niort et aux alentours.


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Retour en images
CHAQUE MOIS, RETROUVEZ EN IMAGES LES ÉVÉNEMENTS QUI ONT FAIT VOTRE ACTUALITÉ.

1. L'animal dans la ville. Le 27 septembre, Marie-Chantal Garenne, conseillère municipale déléguée à l’animal dans la ville, présentait les actions de la municipalité pour lutter contre les déjections canines.

2. Puissance 4+. La Ville de Niort, Le Moulin du Roc, Le Camji, le Cnar et la Villa Pérochon s’associaient pour présenter la rentrée culturelle niortaise, vendredi 3 octobre, lors de Puissance 4+. En photo, Christelle Chassagne, adjointe à la culture, au pavillon Grappelli.

3. Niort Terminal. Les travaux de la plateforme Niort Terminal sont sur les rails. Ouverture prévue : mai 2015.

4. Salon de l'Habitat. Visite inaugurale du Salon de l’habitat, le 18 octobre. Devant le stand du tapissier Frédéric Sauvêtre, de gauche à droite : Éric Doisy, président d'honneur du Salon de l’habitat, Jérôme Baloge, Joël Coué, président de la FFB et Pierrick Neaud, président du Salon de l’habitat.

5. Commémoration. Le 25 septembre, Niort célébrait la journée nationale d’hommage aux Harkis.

Retrouvez l'actualité des élus sur : bit.ly/elusvdn

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AVANT-PROPOS

NIORT ATLANTIQUE
JÉRÔME BALOGE MAIRE DE NIORT PRÉSIDENT DE L’AGGLOMÉRATION DU NIORTAIS

Niort construit son avenir Atlantique.
Niort est plus Atlantique que jamais.
Notre ville et son agglomération sont désormais au coeur d’un Parc naturel régional dont le label vient d’être retrouvé. C’est la garantie d’une attention particulière apportée à notre environnement et à la qualité de vie. C’est aussi un fédérateur puissant des collectivités qui y participent.
Dans quelques années, la Sèvre sera à nouveau navigable jusqu’à Marans et même La Rochelle par le canal. Nous redécouvrons que la Sèvre est un fleuve qui nous relie directement à l’océan. Cette réalité géographique avait peut-être été trop oubliée ou, pour le moins, mésestimée. Qu’importe, la reconquête du fleuve va commencer et, avec elle, le lien avec l’Atlantique.
À l’heure des redécoupages régionaux et des nouvelles métropoles, il est nécessaire que Niort et la Rochelle s’affirment, non pas comme concurrentes mais complémentaires. Elles sont si proches, quasi jumelles ; l’une tertiaire, l’autre portuaire. Elles peuvent constituer un pôle d’équilibre important et nécessaire entre Bordeaux et Nantes.
Noeud autoroutier et ferroviaire, Niort peut y trouver un moyen dediversification de son économie. C’est dans ce but que la base logistique rail-route de Niort-Terminal a été projetée en 2006 par la Chambre de commerce et d’industrie. Elle verra le jour dans les prochains mois. La zone d’activité de Prahecq complètel’ensemble avec un lien ferroviaire direct et une vraie capacité de développement. D’autres possibilités s’ouvrent également en lien avec la zone d’activité de Saint-Gelais-Echiré. L’Agglomération de Niort s’y est investie en devenant propriétaire des terrains ce mois-ci. Elle tient ainsi pleinementson rôle de collectivité au service du développement économique.
Qu’on se le dise, Niort construit son avenir : un avenir atlantique.

VOS RUBRIQUES / OCTOBRE 2014 / N°241
AVANT-PREMIÈRE ...............................................................................................4

TERRITOIRE ...............................................................................................5
UNE LIBRAIRIE À LA MUDE > P.6 Mais aussi la rentrée au Pôle universitaire et autres actualités.

VILLE OUVERTE ............................................................................................8
UNE MAISON POUR LES PARENTS > P.9 La Maison verte a ouvert ses portes à l'Espace Lambon.

REGARD SUR ............................................................................................12
LA PROPRETÉ URBAINE > P.12 Les bonnes infos et les bons gestes pour la qualité de notre cadre de vie.

NOTRE HISTOIRE ............................................................................................16
LES TÉMOINS DE 1914 > P.16 Les commémorations et expositions du centenaire.

PAROLES D'ÉLUS ............................................................................................18

ÉCOUTEZ-VOIR ............................................................................................19
LES LABOS D'ALINE > P.20 Et toutes les sorties du mois…

RENCONTRE ............................................................................................24
GWENDOLINE MICHONNEAU > P.24 Le lancer de disque au féminin.

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POUR TOUT RENSEIGNEMENT
PERMANENCES DES ADJOINTS
Vous pouvez joindre les adjoint(e)s au Maire en composant le : 05 49 78 75 09 ou 05 49 78 73 47
BOITE AUX LETTRES
Vous pouvez adresser un courrier à Monsieur le Maire en le déposant dans la boîte aux lettres, place de l’Hôtel-de-Ville ou par e-mail : secretariatdumaire@mairie-niort.fr

MAGAZINE MUNICIPAL D’INFORMATION
Direction de la communication de la Ville de Niort - Hôtel de Ville, place Martin-Bastard - CS 58755 - 79027 Niort Cedex. Tél. 05 49 78 74 87.

Directeur de la publication : Jérôme Baloge, Maire de Niort Directeur de la rédaction : Bruno Paulmier Rédactrice en chef : Véronique Duval Rédacteur en chef adjoint : Karl Duquesnoy Journaliste : Jean-Philippe Béquet Assistante de rédaction : Anne-Cécile Rescourio Ont participé à ce numéro : Bruno Ahime, Véronique Amans, Christophe Bernard (photos), Jacques Brinaire, Darri (photos), Olivier Drilhon (photos), Romuald Goudeau (photos), Maria Guillon Photographe : Bruno Derbord Création / Réalisation : Agence Capsule / Agence Glyphes - Niort Impression : Imaye Graphic - Laval Distribution : Adrexo - Niort Numéro d’ISSN : 1261 - 8705. Dépôt légal à parution.
Photo de couverture : Fonds André-Texier / Archives municipales.

CE MAGAZINE EST DIFFUSÉ À 35 000 EXEMPLAIRES.


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AVANT-PREMIÈRE

15 NOVEMBRE PAR KARL DUQUESNOY
LE PREMIER JOUR DU RESTE DE MA VIE D’ÉTUDIANT
LE SALON DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DES MÉTIERS ENTEND OUVRIR LE LARGE SPECTRE DES CURSUS POST-BAC.
Qu’est-ce que je pourrais faire plus tard ? Y’a-t-il des débouchés aux études que je veux entamer ? Dans quelles villes puis-je poursuivre mon cursus ? Autant de questions essentielles qui appellent des réponses fiables et rapides pour les étudiants et leurs familles. Pour la seconde année consécutive, le Pôle universitaire niortais (Pun) reçoit, à Noron, le Salon de l’enseignement supérieur et des métiers, élaboré par le groupe l’Étudiant, du magazine du même nom. Ce sera le 15 novembre. L’an passé, 3 800 visiteurs avaient répondu au rendez-vous. Il y a manifestement une attente.
EN PRÉSENCE DE PROFESSIONNELS
“Avant, il fallait se déplacer à La Rochelle ou Poitiers pour obtenir le même type d’informations”, explique Olivier Cubaud, en charge de l’enseignement supérieur à la communauté d’agglomération du Niortais. L’approche sera professionnelle et empirique, avec la présentation des formations en alternance, la disponibilité de gens du métier, des conférences. “Nous aurons un peu plus d’offres que l’an passé. Si le propos est bien de valoriser l’offre locale, nous avons voulu élargir l’information et couvrir un territoire plus vaste. Nous avons notamment travaillé avec des établissements du Sud Deux-Sèvres, identifié les écoles aux parcours complémentaires.” Ainsi, outre les pôles de métiers accessibles au Pun (lire cicontre), vous pourrez vous renseigner sur les autres filières, disponibles pas trop loin.
De 10 h à 18 h, à Noron. Gratuit.

Le Salon donnera l'occasion d'échanger avec des professionnels

29 ET 30 NOVEMBRE PAR ANNE-CÉCILE RESCOURIO
Pour un monde plus libre
Étudiante iranienne, Bahareh Hedayat purge actuellement une peine de 10 ans d’emprisonnement. Incarcérée pour avoir exercé pacifiquement sa liberté d’expression, elle défendait uniquement les droits des femmes ! Torture, peine de mort, discriminations, depuis 1961 Amnesty International dénonce et combat toutes les atteintes aux droits de l’homme dans le monde. Pour préserver son indépendance et son impartialité, l’association n’accepte aucune aide ou subvention des États ou partis politiques. Les 29 et 30 novembre, la section niortaise organise son exposition-vente annuelle. L’occasion de collecter des fonds, mais aussi sensibiliser de futurs bénévoles. Tous reçoivent chaque mois trois cas sur lesquels ils interpellent les dirigeants, les gouvernements, les législateurs et autres décisionnaires qui ont le pouvoir de faire changer les choses. “C’est un travail de fourmi, mais dans 30 % des cas on connaît une amélioration des conditions de détention, voire une libération des prisonniers”, explique Jacqueline Texier, militante depuis plus de 30 ans.
Expo-vente tout le week-end de 10 h à 19 h, dans le salon d’Honneur de l’Hôtel de Ville. Présentation de L’album Être là, de Christophe Dabitch, édité chez Futuropolis. Entrée gratuite.

RENDEZ-VOUS
8 ET 9 NOV. //
Salon des oiseaux et bourse aux reptiles. Tout le week-end, le dôme de Noron se mue en une gigantesque volière. On pourra admirer les plus beaux spécimens d’oiseaux de la région mais aussi obtenir des conseils ou acheter des accessoires. Du côté des NAC, les “nouveaux animaux de compagnie”, caméléons, boas, pythons ou encore rongeurs en tout genre seront tous à vendre…
Le 8 novembre de 9 h à 19 h, le 9 de 9 h à 18 h.

1er ET 2 NOV., 15 ET 16 NOV. //
Découvrez l’Hôtel de Ville autrement accompagné de Simon Laplace. Le conseiller municipal délégué au patrimoine historique vous attend sur le parvis 2 week-ends pas mois. L’occasion de découvrir toutes les richesses de cet imposant édifice de Lasseron, construit à la fin du 19e siècle. Après l’extérieur, le guide présente l’escalier monumental, la salle des mariages et ses toiles marouflées, la salle des commissions. À l'étage, la visite se poursuit par le salon d'honneur et la salle du conseil municipal, autres lieux emblématiques du monument.
Le 1er et 3e week-end de chaque mois. Gratuit

30 NOV. //
Bourse aux disques. Du rock au reggae, du rap au musette… Les vingt-cinq exposants particuliers et professionnels proposent un choix très éclectique de vinyles, mais aussi de livres, d’accessoires ou d’instruments de musique…
Toute la journée de 10 h à 18 h, au pavillon des colloques à Noron. Entrée gratuite.


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TERRITOIRE

ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR PAR JACQUES BRINAIRE
ATTRACTIF PAR NATURE
LE PÔLE UNIVERSITAIRE NIORTAIS PROPOSE CINQ FORMATIONS DÉBOUCHANT SUR UN TAUX D'INSERTION IMPRESSIONNANT. NOUVEAUTÉ 2014-2015 : UNE CLASSE VIRTUELLE.

L'herbe vient d'être coupée et ça sent diablement bon ! Le Pôle universitaire niortais (PUN), très impliqué dans la biodiversité, conserve aussi des zones où la faune et la flore sont libres de croître et se reproduire. L'implantation du site, en lisière du marais de Galuchet, est un des ingrédients de la recette du succès du PUN. “J'ai l'habitude de dire que nous sommes le seul campus au monde où l’on trouve la loutre d'Europe”, s'amuse Jean-Michel Passerault, coordonnateur du Pôle Universitaire de Niort. Cette année, 980 étudiants bénéficient de ce cadre d'exception. Ils ont choisi l'IRIAF (Institut des risques industriels, assuranciels et financiers), l’ESPE (École supérieure de professorat et d'éducation), l’IAE (Institut d'administration des entreprises), l'IUT (Institut universitaire de technologie) ou le Droit. Cette rentrée a d'ailleurs vu nettement augmenter le nombre d'élèves en première année de droit : “Il y a un avantage économique, la possibilité de continuer à vivre chez leurs parents. Et puis notre formation est très orientée sur le droit des assurances, un secteur où il y a des débouchés. D'ailleurs, malgré la crise, le taux d'insertion pour l'ensemble de nos formations tourne autour de 60 à 70 %.” Soit près de sept étudiants sur dix qui sont embauchés dès l’obtention de leur diplôme.
Nouveauté 2014-2015 : la préparation de la licence professionnelle statistique de la protection sociale en classe virtuelle. Dix étudiants de toute la France, équipés d'une webcam, suivent les cours via une plateforme interactive. Ils peuvent échanger entre eux ou avec leur professeur, recourir aux ressources documentaires. Ils passeront même l'examen depuis leur domicile.
Après un service universitaire des activités physiques et sportives, un service de médecine préventive, un référent handicap, un restaurant, il ne manquait plus au PUN de Niort qu'une cité U. Elle ouvrira à la rentrée 2015 et proposera 80 logements. Quant à l'ESPE, seule filière encore implantée en centre-ville, elle rejoindra le campus à Noël 2015.

LES PROCHAINS RENDEZ-VOUS DU PUN
12 NOVEMBRE. Colloque national sur “Les contraintes thermiques subies par les sapeurs-pompiers lors des exercices d’entraînement à la lutte incendie en caisson”, salle Alizé à Niort. Ce colloque est organisé par l’Université de Poitiers, l’IRIAF, l’Institut Pprime, le LEMTA de Nancy et le SDIS 85. Inscrip. : iriaf-colloque@univ-poitiers.fr
15 NOVEMBRE. 2e Salon de l'enseignement supérieur et des métiers (lire ci-contre).

DU 27 AU 29 NOVEMBRE PAR ACR
Le secteur industriel recrute
D’ici 2025, les entreprises industrielles françaises doivent recruter environ 100 000 personnes. C’est une estimation de l’Observatoire prospectif des Métiers de la métallurgie. De l’informatique à l’électronique, de l’automobile à l’aéronautique… Les industries technologiques impliquent tout ce qui roule, flotte ou vole. Elles offrent un éventail de métiers très variés pour lesquels elles recherchent les profils adaptés. Les caravanes du ProPulsion Tour, initié par l’Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM), feront escale à Niort du 27 au 29 novembre. L’occasion pour les jeunes de découvrir de nouveaux métiers de façon ludique et pédagogique, mais aussi d’échanger et de questionner des industriels locaux.
Le samedi 29, de 11 h à 16 h 30 sur le mail des Martyrs-de-la-Résistance.

LE GROS CHANTIER D’IMA
Cet été, un imposant chantier a démarré entre la rue de Bellune et l’avenue de Paris. IMA (Inter mutuelles assistance) a entamé la construction d’un nouveau bâtiment administratif de six étages ; elle se terminera fin 2015. Des travaux d’aménagements sur des constructions existantes sont également prévus jusqu’en 2018.


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TERRITOIRE

ÉLEVAGE PAR MARIA GUILLON
LES CHÈVRES FONT LEUR SHOW !
3 000 PROFESSIONNELS DE LA FILIÈRE CAPRINE SE RÉUNISSENT LES 26 ET 27 NOVEMBRE PROCHAINS SUR LE SALON CAPR'INOV, À NORON.
Ceux qui se rendent au salon Capr'inov ne parlent pas de “crottin de chèvre” mais de “caillé d’alpine chamoisée”, du nom de l’espèce fournissant le lait dudit fromage. Ce salon bisannuel, en priorité ouvert aux professionnels, regroupe depuis 2006 tous les acteurs de la filière caprine : fabricants d’aliments pour le bétail, éleveurs, transformateurs laitiers. Plus de 150 exposants et 3 000 visiteurs se réuniront pour la cinquième fois autour de notre emblème régional : la biquette. Des visites d’élevages le 25 novembre précèderont le salon des 26 et 27. Au programme : conférences, concours de races et concours d’innovations. “Ce rassemblement a été créé par des éleveurs pour les éleveurs, car il n’existait pas de salon spécifique à la filière, ni en France ni à l’international”, souligne Élodie Amouretti, animatrice. Pas étonnant que cela se passe à Niort : 72% du lait de chèvre collecté en France provient des régions Poitou-Charentes et Pays de la Loire.

DIX DÉLÉGATIONS ÉTRANGÈRES
“Nous y sommes d’abord allés par curiosité, explique Dimitri Gallard, un éleveur-visiteur à la tête de 400 chèvres à Villiers-sur-Chizé. En 2012, le salon a coïncidé avec notre projet de construction d’une nouvelle chèvrerie de 1 500 mètres carrés. Nous avons pu y rencontrer tous les partenaires pour bâtir, mécaniser et automatiser.”
Preuve de son succès, Capr'inov se déploie cette année sur un troisième bâtiment du Parc des expositions, et accueille une dizaine de délégations étrangères au sein d’un nouveau pôle de rencontre international. “Ce que viennent chercher nos visiteurs étrangers, c’est le savoir-faire français. Nous avons une carte à jouer”, conclut Élodie Amouretti. Les 26 et 27 novembre au Parc des expositions à Noron.

Les “alpines” , “poitevines”et “saanen” paraderont bientôt au Parc des expositons.

NOUVEAU PAR VD

Une librairie à la Mude
La petite soeur de la librairie des Halles arrive ce mois-ci. Située entre le magasin de décoration Forum plus et le salon La fée des ongles, dans un local de 200 mètres carrés, la Librairie de la Mude proposera aussi la papeterie et “près de 1 000 références en presse”, annonce Florence de Mornac, sa directrice, qui souligne : “ll n’y a pas d’offre culturelle sur ce secteur. C’est intéressant de développer cela.” Le local est moitié moins grand que celui du centre-ville. Mais les deux librairies mutualiseront leurs offres. “Nous aurons un système de navette quotidienne entre les deux librairies. Un livre disponible à la librairie des Halles pourra être le lendemain au plus tard à la Mude. Et réciproquement. Ce sera une librairie généraliste, comme celle des Halles. Mais plus portée sur le développement personnel. Avec un choix plus grand public en littérature.” On y trouvera donc les rayons littérature, jeunesse, polar, science-fiction, pratique, psycho, tourisme, régionalisme, parascolaire… La nouvelle enseigne proposera aussi un petit rayon BD et mangas, “pour les titres les plus vendus. Pour les autres, on renverra en librairie spécialisée”. Deux emplois sont créés et une équipe de trois libraires généralistes accueillera la clientèle. C’est ce qui fait la différence par rapport à une enseigne de grande distribution de biens culturels et de loisirs, souligne la directrice. “Nous avons tous une formation de libraires. Nous vendons du livre et surtout du conseil. Nous avons la capacité d’établir une bibliographie sur un thème donné.”
Ouvert le lundi de 15 h à 19 h et du mardi au samedi de 10 h à 19 h.

Florence de Mornac dirige la nouvelle librairie.

EN BREF

Semaine de la solidarité internationale // Huit associations(1) de défense des droits de l’homme et de solidarité se sont rassemblées pour relayer à Niort la 17e édition de la semaine de la solidarité internationale. Six jours pour trouver ensemble des moyens d'agir pour plus d'équité, de justice et de solidarité dans le monde. Conférences, spectacle, film, débat sont programmés tous les soirs dans différents lieux. Le samedi 22, rendez-vous dès 13 h 30 sur l’esplanade du Donjon. Fanfares et batucadas emmèneront le public jusqu’à la place de la Brèche. Les associations du collectif présenteront leurs actions, ponctuées par des concerts d’élèves du conservatoire.
(1) Le collectif rassemble huit associations: Amnesty international et L’Acat, Ccfd terre solidaire, Ubuntu, ARDDI , La Cimade et l’Unicef.
Tout le programme dans l'agenda en pages 22 et 23.


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TERRITOIRE

QUARTIERS PAR VÉRONIQUE DUVAL
LE PONTREAU ENTRE DANS LE CONTRAT DE VILLE
UN NOUVEAU CONTRAT DE VILLE SE PRÉPARE. 5 500 HABITANTS DANS TROIS QUARTIERS NIORTAIS SONT CONCERNÉS POUR LA PÉRIODE 2015-2020.
Le projet de rénovation urbaine et sociale (PRUS) s’achève à la fin de l’année (lire ci-dessous). Un nouveau contrat de ville se prépare pour la période 2015-2020. Sa signature, prévue mi-2015, matérialisera la collaboration entre l’État, les collectivités et des organismes publics en faveur de 1 300 quartiers prioritaires en France. L’objectif général est de réduire les disparités. La liste a été établie selon des critères statistiques : les territoires éligibles comprennent au moins 1 000 habitants. Ils affichent un revenu médian(1) par ménage inférieur ou égal à 11 250 euros annuels. Les périmètres tracés selon ces critères sont plus restreints que les anciens, explique Francis Guillemet, chargé de la préparation du contrat à la Ville. À Niort, près de 5 500 habitants sont concernés, dans trois quartiers : au Clou-Bouchet, à la Tour-Chabot-Gavacherie et, c’est nouveau, au Pontreau, ainsi que dans le haut de la colline Saint-André.
C’est la CAN qui porte désormais ce contrat de ville. “Il faudra trouver de nouvelles modalités de financement pour poursuivre la requalification de ces quartiers”, indique Francis Guillemet. En effet, au plan national, la politique de la Ville voit ses moyens se réduire : l’enveloppe allouée à l’Agence nationale de rénovation urbaine (ANRU) passe à 5 milliards d’euros, au lieu de 12 sur la période 2007-2014. Quatre milliards seront consacrés à 200 quartiers ultra-prioritaires. La liste de ces quartiers, prévue pour fin octobre, n’était pas arrêtée à l’heure du bouclage de cette édition. Au plan local, l’enveloppe budgétaire sera fixée d’ici la fin de l’année, de même que les orientations du contrat de ville dans ses trois dimensions : cohésion sociale, stratégie urbaine et développement économique. Autre nouveauté, la loi instaure des conseils citoyens, qui réuniront habitants, acteurs économiques et institutions.
(1) Le revenu médian divise une population en deux parties égales, tel que 50 % de la population ait un revenu supérieur et 50 % un revenu inférieur.
Découvrez les périmètres du nouveau contrat de ville sur : bit.ly/bilanprus

Comment le PRUS a transformé les quartiers
Le bilan du PRUS 2007-2014 est contenu dans un volumineux document posé sur le bureau de Francis Guillemet. “On a conduit toutes les opérations prévues dans le planning fixé, résume-t-il. L’enveloppe de 108 millions est totalement utilisée. 75% des travaux ont été confiés à des entreprises du Poitou-Charentes.” Au Clou-Bouchet et à la Tour-Chabot-Gavacherie, les transformations sont visibles. Des coeurs d’îlots accueillants sont apparus, des places et voiries ouvrent les lieux sur l’extérieur. Des équipements neufs ou rénovés répondent aux besoins des habitants : l’école Jean-Zay, le pôle enfance, la salle du centre socioculturel De part et d’autre... Les aménagements du pôle Jacques-Cartier et des cellules de la rue Siegfried ont bénéficié aux commerces de proximité. Côté Habitat, HSDS a livré fin septembre les 15 derniers logements neufs, rue Méliès, atteignant ainsi son objectif de 330 logements construits pour autant de démolis. Plus de 1 000 autres ont bénéficié de travaux importants de rénovation et d’isolation. En revanche, les opérations d’accession sociale à la propriété portées par des promoteurs privés n’ont pas abouti, faute d’un nombre suffisant de ménages candidats. La mixité sociale s’en ressent. “Les ménages les plus solvables quittent l’habitat social. Celui-ci recueille les familles victimes de la crise économique. Avec pour conséquence, une concentration de ménages pauvres sur ces territoires”, explique Francis Guillemet. La proximité du centre-ville et la forte présence d’équipements publics dans ces quartiers sont pourtant des atouts indéniables. Et d’autres projets d’habitats privés sont dans les cartons pour 2015.
Les financements du PRUS : HSDS (43 millions), l’ANRU (27 millions), la Ville (20 millions), la Région (6.5 millions) et d’autres contributeurs.
Les clés des 15 appartements BBC de la résidence Comporté, située rue Georges-Méliès, ont été remises à leurs locataires fin septembre.


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VILLE OUVERTE

PLAN GRAND FROID PAR JEAN-PHILIPPE BÉQUET
GRAND FROID, GRANDES MESURES
LE PLAN GRAND FROID EST ACTIVÉ DEPUIS LE SAMEDI 1er NOVEMBRE. LES ACTEURS SOCIAUX DU TERRITOIRE SONT MOBILISÉS JUSQU’AU 31 MARS 2015, POUR VENIR EN AIDE AUX SANS-ABRI.

Bien avant que l’hiver pointe son nez, le Plan grand froid est déclenché au bénéfice des sans-abri et des mal-logés, particulièrement vulnérables en cette période. Coordonné par la Direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations (Préfecture), ce dispositif mutualise l’action des services publics et des acteurs sociaux, du 1er novembre au 31 mars. Voire plus tard si les conditions l’exigent. De 17 h à 1 h du matin, les équipes mobiles du CCAS et du Samu social (Croix-Rouge) vont à la rencontre des sans-abri signalés par appel au 115 ou rencontrés lors de leurs marau-des. Ces agents de la veille sociale leur proposent alors un repas chaud, des couvertures, des vêtements ou un hébergement dans un foyer d’accueil d’urgence. Depuis l’hiver dernier, le CAARUD (Centre d’accueil et d’accompagnement à la réduction de risques pour usagers de drogues) se joint à certaines maraudes, pour informer sur le sevrage et les traitements de la dépendance aux stupéfiants. Malgré un hiver 2013-2014 relativement doux, les bilans du CCAS et de la Croix-Rouge confirment l’augmentation des contacts avec les sans-abri et leur rajeunissement. Si les 30-40 ans sont toujours majoritaires, les 18-30 ans sont de plus en plus nombreux.
Pour signaler une situation d’urgence, appelez le 115, le numéro vert du Samu social.
L'accueil d'urgence permet de passer la nuit au chaud et en sécurité.

SOCIAL PAR JEAN-PHILIPPE BÉQUET
Travailler avec le handicap La Semaine pour l’emploi des personnes handicapées, du 18 au 21 novembre, s’enrichit cette année d’un Carrefour du vivre avec, le lundi 17. “L'idée est d’apporter aux personnes en situation de fragilité de santé et/ou de handicap, toutes les informations et les solutions nécessaires pour leur retour vers l’emploi et la vie sociale”, explique Juline Jourdain, médiatrice socioculturelle à l’Irva (Institut régional du vivre avec) organisateur de l’événement. Dans la halle Galuchet du Parc expo de Noron, les visiteurs suivront le “Chemin du vivre avec” à travers une cinquantaine de stands tenus par des associations, entreprises, institutions en lien avec la santé, le handicap, le bienêtre. Dans un espace cosy, un coin café, des jeux pédagogiques, de la documentation inviteront à la détente studieuse. Une carte interactive localisera toutes les structures d’aide sur le territoire de la CAN. “Très complète, elle indiquera même les pratiques alternatives.” Le lendemain, mardi 18 novembre, débutera la Semaine pour l’emploi des personnes handicapées, quatre jours d’ateliers et de rencontres pour renouer avec le monde du travail via des portes ouvertes d’entreprises. Après une première journée d’information, les participants partiront en binômes à la rencontre d’entrepreneurs qui leur proposeront des simulations d’entretien d’embauche et des échanges autour du recrutement. “Une trentaine d’employeurs ont joué le jeu l’an passé, nous aimerions en avoir plus cette année”, espère Juline Jourdain. Attention, il est nécessaire de s’inscrire auprès de l’Irva.
1er Carrefour du vivre avec, lundi 17 novembre à la halle Galuchet (Noron). Ouvert de 10 h à 20 h. Gratuit.
Irva. 110 avenue de Limoges (dans les locaux de la Mutualité française). Tél. : 06 78 76 45 24. Courriel : relais79@institut-irva.com
L'Irva aide les personnes handicapées à sortir de l'isolement.

HIVER 2013-2014
732 CONTACTS LORS DES CINQ MOIS DE MARAUDES DU CCAS ET DE LA CROIX-ROUGE, SOIT 6 % DE PLUS QUE L’AN PASSÉ.
78 % D’HOMMES
22 % DE FEMMES
36 PERSONNES ONT DEMANDÉ À ÊTRE HÉBERGÉES (67 EN 2012-2013).
90 % DES CONTACTS DÉCLARENT AVOIR UNE SOLUTION DE LOGEMENT.
NIVEAU 2 CE NIVEAU DU PLAN GRAND FROID N’A PAS ÉTÉ DÉCLENCHÉ CET HIVER.


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VILLE OUVERTE
FAMILLE PAR VÉRONIQUE AMANS
UNE MAISON VERTE ET OUVERTE DEPUIS LE 8 SEPTEMBRE, LA MAISON VERTE ACCUEILLE ENFANTS, PARENTS, FUTURS PARENTS ET GRANDSPARENTS À L’ESPACE LAMBON, POUR UN TEMPS DE RENCONTRE ET DE PARTAGE. C’est en 1979, sur un concept imaginé par Françoise Dolto, la célèbre pédopsychiatre, que la première Maison verte a été créée à Paris. Depuis, environ cent-cinquante ont ouvert leurs portes partout en France. La toute dernière a été inaugurée dans le quartier de Souché, en septembre. “C’est un lieu d’accueil et d’écoute, ouvert à tous les parents accompagnés de leurs enfants, de la naissance à l’âge de 4 ans, mais aussi aux grands-parents, aux futurs parents”, explique Mireille Jarry, l’initiatrice de La Maison verte niortaise. Présidente de l’association PESAP (Petite Enfance et Soutien à la Parentalité), cette ancienne chef de service de la Maison départementale de l’enfance a consacré son temps de jeune retraitée à la mise en place du projet. Trois jours par semaine, deux samedis matin par mois, le lieu accueille, de façon anonyme et gratuite, les parents accompagnés de leurs enfants, sans inscription préalable. “Les parents ont besoin d’être rassurés, d’échanger sur leurs difficultés, des soucis du quotidien aux problèmes de deuil, de séparation, etc.”
ÉCOUTER ET ÊTRE ÉCOUTÉ
Des professionnels de la petite enfance sont présents, sagefemme, éducatrices, psychologues, pédopsychiatre, “mais seulement pour écouter, conseiller, au besoin orienter. Car ce n’est ni un lieu de halte-garderie, ni de soins, mais un lieu à vocation d’échanges, de mise en confiance. Il permet aux enfants de s'initier à la vie en société, aide à sortir de l’isolement, crée du lien : un lieu pour rassurer les adultes et les enfants”, souligne Mireille Jarry. Un lieu unique d’accompagnement à la parentalité.
Conventionnée par la Caisse d’allocations familiales pour trois ans, soutenue par le Conseil général, la Maison verte s’est installée dans l’ancienne crèche de Souché, mise à disposition par la Ville.

La Maison verte - Rue de la Passerelle, Espace Lambon. Ligne de bus 1. Tél. 06 72 75 50 98. Accueil gratuit sans inscription préalable : lundi et jeudi de 15 h à 18 h, mercredi matin 9 h à 12 h, 1er et 3e samedis du mois de 9 h 30 à 12 h.
Le lieu accueille les parents avec leurs enfants, de façon anonyme et gratuite, sans rendez-vous préalable.

SOCIAL PAR JEAN-PHILIPPE BÉQUET
Des ressources pour les seniors
Les plus de 60 ans représentent un quart de la population du bassin de vie du Niortais. Pour ces seniors de plus en plus nombreux, le Conseil général a créé, dès 2004, six Clic (Centre local d’information et de coordination gérontologique) dans le département, parmi lesquels celui du bassin de vie niortais qui rayonne sur 58 communes. Le Clic a vu ses missions étendues en 2010. Il devient centre de ressources et observatoire de la vieillesse. Il intervient sur l’information, l’orientation, l’écoute des personnes âgées, le développement d’actions collectives sur leur territoire. Le Clic répond à toutes les questions et problèmes liés à la vie quotidienne (aide-ménagère, portage de repas et soins à domicile, établissements d'accueil et hébergement temporaire...). Il propose des activités culturelles, sportives, de loisirs. Il agit pour informer sur des thématiques de santé publique (maladie d'Alzheimer, alimentation...), des risques liés au vieillissement (prévenir les chutes, lutter contre l'isolement social… par la mise en place de réseaux de bénévoles).
Le Clic est à l’écoute des seniors, mais aussi de leurs familles, des aidants, des professionnels et des acteurs locaux qui les entourent.
Clic du bassin de vie niortais. 74 rue Alsace-Lorraine. Tél. : 05 49 06 78 85. Web : clic-bassindevieniortais.jimdo.com


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VILLE OUVERTE

TECHNOLOGIE PAR JEAN-PHILIPPE BÉQUET
LE SITE S’ADAPTE À TOUS LES ÉCRANS
LE SITE WWW.VIVRE-A-NIORT.COM CHANGE DE LOOK ET OPTIMISE SA NAVIGATION POUR LES TABLETTES ET SMARTPHONES.
S’il est une technologie qui évolue très rapidement, c’est bien celle des objets connectés. L’ordinateur voit sa suprématie contestée par des tablettes et smartphones de plus en plus populaires et performants. 25 % des connexions au site municipal se font aujourd’hui via ces nouveaux supports et on estime qu’à court terme, ils supplanteront l’ordinateur sur l’usage de l’internet. Courant novembre, le site www.vivre-a-niort.com change de look pour s’adapter à ces nouveaux modes de communication et de recherche d’information. Il fait aujourd’hui appel à la technologie Responsive design, qui formate automatiquement les pages à l’écran de votre outil. Fini les photos tronquées, l’obligation de zoomer ou de scroller(1) pour lire un texte dans son entier. Sur les smartphones, apparaissent en priorité les rubriques pratiques. Idem pour les tablettes, augmentées des dernières actualités municipales. La version ordinateur fait apparaître les fils Twitter et Facebook municipaux, deux vecteurs de grand trafic de communication entre la Ville et les Niortais.
(1) Scroller : action de dérouler les pages d’un site avec la souris ou le doigt pour les appareils tactiles.

2 500 VISITEURS / JOUR
+ DE 3 000 FANS SUR FACEBOOK : WWW.FACEBOOK.COM/VILLEDENIORT
+ DE 3 000 FOLLOWERS (3138) SUR TWITTER : WWW.TWITTER.COM/MAIRIE_NIORT

Pour une info municipale encore plus accessible, rendez-vous sur le nouveau site : bit.ly/sitevan

EN BREF
Animal cherche famille d’accueil //
Le refuge municipal recueille des chiens et chats dont certains sont malades, handicapés ou âgés. Ces animaux ont besoin de vivre dans un environnement adapté au sein d'un foyer. La Ville recherche des familles d'accueil tempo raire. Les dispositions de cet accueil sont définies dans une convention signée entre la Ville et la famille, pour un an renouvelable, jusqu’à l’adoption ou le décès de l’animal. La famille s’enga gera à accueillir, à titre gracieux, un chien ou un chat choisi par la Ville, à le respecter, à lui apporter attention et soins. Les personnes devront permettre les visites pour les candidats à l’adoption. La famille d’accueil demeure prioritaire pour devenir proprié taire de l’animal. La Ville s’engagera à fournir l’alimenta tion nécessaire, à prendre en charge les frais de vétérinaire. À tout moment et sans prévenir, elle pourra se présenter au domicile de la famille pour rendre visite à l’animal. La Ville s’engagera aussi à trouver une autre maison d’accueil en cas d’empêchement momentané de la famille.
Pour se porter candidat, contacter Marie-Chantal Garenne, conseillère municipale : marie-chantal.garenne@mairie-niort.fr ou prendre rendez-vous auprès du secrétariat des élus au 05 49 78 75 09 ou 73 47.

Plus d'infos sur : bit.ly/animalade

TOUSSAINT PAR JPB
Les cimetières prêts pour la Toussaint
En service depuis le mois d’avril dernier, le cimetière naturel de Souché se prépare à connaître sa première célébration de la Toussaint. Sept défunts y goûtent leur dernier repos dans un environnement paysager exempt de tous produits phytosanitaires. Un espace qui suscite la curiosité et l’intérêt de nombreuses collectivités prêtes à emboîter le pas pionnier de Niort. “Beaucoup de communes réfléchissent à bannir les produits phytosanitaires de leurs cimetières. Elles souhaitent non pas nous copier, mais s’inspirer de notre concept”, poursuit Dominique Bodin, conservateur des cimetières de la ville. Maisons Paysannes de France, un syndicat de 80 communes du bassin d’Arcachon, Terre saine… l’ont sollicité pour venir prêcher la bonne parole du cimetière naturel. La Ligue de protection des oiseaux (LPO) étudie, quant à elle, la possibilité d’installer un refuge d’oiseaux dans cette enceinte paisible. Les Niortais se font, eux aussi, très curieux et les demandes de renseignements affluent. “Sept inhumations, c’est conforme à ce que nous prévoyions. Mais je suis conscient qu’il faudra du temps pour faire accepter cette autre manière d’envisager la sépulture.”
Pour faciliter l’entretien des tombes, les cimetières Sablières, Buhors, Broche, Ancien, Cadet seront exceptionnellement accessibles aux voitures du samedi 25 au vendredi 31 octobre inclus, de 8 h à 17 h. Il est expressément demandé d’adopter une conduite respectueuse, à petite vitesse. L’accès au cimetière naturel de Souché est libre. Les bureaux de la conservation des cimetières seront ouverts samedi 1er novembre de 8 h à 17 h.
Conservation des cimetières. 31 rue de Bellune. Tél. : 05 49 78 73 92. Ouvert du lundi au vendredi de 8 h à 18 h, le samedi de 8 h à 12 h.


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VILLE OUVERTE

PÉDIBUS PAR KD
Rendez-vous à Semelles magiques
Le rendez-vous est fixé à 8 h 25, à l’arrêt Semelles magiques de la ligne La Planète marche. Nathalie Peinturier, la responsable des deux lignes du Pédibus de l’école Jules-Ferry est du voyage, son fils aussi. Bientôt, ils seront une dizaine à longer les trottoirs bien prudemment. Arno, Ambre, Fadiala, Louis… de la grande section de maternelle au CM2, les enfants font ce petit bout de chemin dans la bonne humeur et dissipent ensemble les dernières vapeurs matinales. Deux accompagnatrices, identifiables à leur gilet jaune estampillé Maif préventions veillent au grain, regardent derrière, mettent les bras en croix aux carrefours. “En tout, six parents sont impliqués sur cette ligne, explique Nathalie. On établit des plannings deux mois à l’avance. On tourne, c’est pratique pour tout le monde.” En début d’année, la Maif organise une réunion de présentation et rappelle quelques notions : “on réalise, par exemple, que les enfants, plus petits, n’ont pas le même champ de vision que nous. De même, ils sont “monotâche” : lorsqu’ils discutent, ils se déconcentrent et deviennent imprudents. A nous de faire en sorte qu’ils acquièrent les bons réflexes.”
DES ENFANTS DISPONIBLES D’EMBLÉE
Jules-Ferry a obtenu le label éco-école voici deux ans ; elle est à la pointe dans le domaine. Le directeur, Michel Servant, a engagé le projet avec les parents d’élèves, “en 2008, à l’occasion de la semaine du développement durable. C’était notre première action visible”. Il n’y voit que des avantages : “ça permet de créer des rencontres entre parents et élèves de classes diverses. De plus, les enfants font un peu d’exercice avant la classe. Déjà ils arrivent à l’heure, tranquilles et sont plus disponibles d’emblée. Et puis, ça limite les embouteillages de voitures.”
Chaque matin, les lignes pédibus sillonnent la ville en direction des écoles.

De nombreuses écoles disposent de lignes Pédibus. Vous voulez vous impliquer ? Toutes les infos sur : bit.ly/pedibus

PROJETS FÉDÉRATEURS PAR KARL DUQUESNOY
LES ÉCOLES SUR LE TERRAIN
GRANDE GUERRE, CABINET DE CURIOSITÉS… LES PROJETS, CONÇUS PAR LA DIRECTION ACADÉMIQUE POUR LES ÉCOLIERS NIORTAIS, LES CONDUIRONT SUR LES TRACES DE NOTRE ACTUALITÉ.
En 2013-2014, 35 classes ont participé, près de 900 élèves ont été impliqués.
Les conseillères pédagogiques de la direction académique ont élaboré deux projets dits “fédérateurs” pour les écoles élémentaires de la commune, du CP au CM2 : “Sur les chemins de la Grande Guerre” et “Cabinets de curiosités”. De son côté, le service culture de la Ville a renoué avec son parcours Pilori, sur le thème, cette année, de “Nature vivante”. Pour les maternelles, un projet intitulé “Les petits découvrent les sciences”, accompagnera leur découverte du monde, de la matière et des objets… Les projets sont accompagnés par la Ville de Niort. “Les objectifs de ces projets sont pédagogiques et culturels, explique Michèle Guitton, conseillère spécialisée dans les arts visuels. Il s’agit d’abord de faire découvrir les structures culturelles de la ville, montrer qu’elles leur sont ouvertes.” Avec le projet sur les Cabinets de curiosités, les élèves auront l’occasion de visiter celui du musée Bernard d’Agesci. La médiathèque Pierre-Moinot sera également pourvoyeuse d’exemples et d’idées en la matière, avec son thème annuel sur le Bizarre.
PRÉSENTATION DE LEURS TRAVAUX
Ces projets, qui impliquent plusieurs écoles, ont un effet stimulant. “Les élèves sont motivés par les visites et les interventions d’artistes ou de médiateurs, ainsi que par la perspective d’une présentation de leurs productions ou d’une prestation face à d’autres classes.”
Le projet sur la Grande Guerre s’inscrit dans le cadre des commémorations du centenaire, il s’appuiera sur les expositions et évènements proposés par la Ville. Après la découverte d’oeuvres et du contexte de l’époque, les enseignants demanderont à leurs élèves de produire un texte ou une musique. Quant au parcours Pilori, il a débuté en octobre dernier, avec les premières visites des expositions. Les graffeurs invités dans le cadre du festival le 4e mur, Stefano Ricci et Momo, ont ouvert le bal, au Pilori et au pavillon Grappelli. En fin de parcours, une exposition des travaux d’élèves sera organisée début juin 2015.


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REGARD SUR

MA VILLE PROPRE, TA VILLE PROPRE… NOTRE PROPRE VILLE
LA PROPRETÉ DES VOIES ET DES ESPACES PUBLICS, C’EST L’AFFAIRE DE LA VILLE, QUI Y CONSACRE DES MOYENS CONSÉQUENTS. MAIS C’EST AUSSI LA RESPONSABILITÉ DE CHACUN. LES ÉLUS POSENT DES JALONS POUR PRÉVENIR LES INCIVILITÉS ET FAVORISER L’IMPLICATION CITOYENNE.
Dossier : Véronique Duval.


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TOUS CONCERNÉS PAR LA PROPRETÉ
TOUR D'HORIZON DES ACTIONS MENÉES POUR AMÉRLIORER LA QUALITÉ DE NOTRE CADRE DE VIE.
Ce sont des agents très attendus. Mais c’est aussi toujours sur eux qu’on râle. Des graminées se permettent de pousser le long des rues ? On guette la venue des rotofils et des binettes. Des maîtres négligent de ramasser les déjections de leur compagnon à quatre pattes, des habitants confondent trottoir et dépotoir… la question court les rues : que fait la propreté urbaine ? Les quarante-huit agents chargés de cette mission à la direction municipale des espaces publics ont de multiples tâches : balayer les 450 kilomètres de voies, vider plus de 200 corbeilles, entretenir les 16 canisites, nettoyer les toilettes publiques, collecter les dépôts sauvages en liaison avec la brigade de l’environnement… Mais aussi ramasser les feuilles mortes et désherber lorsque la végétation devient gênante. Leurs collègues du service des espaces verts entretiennent les parcs et jardins, leurs 600 corbeilles et les 16 000 pieds d’arbres d’alignement.
Le centre-ville et les centres bourgs, qui sont les espaces les plus fréquentés, sont balayés manuellement, avec l’aide de microbalayeuse et d’aspirateurs, de une à cinq fois par semaine. Le restant de la cité, beaucoup plus vaste (350 kilomètres de voies) est entretenu par balayage mécanique au moyen de trois balayeuses, avec des fréquences de passage plus espacées. Trois élus sont en charge de la propreté urbaine : Dominique Six, adjoint au maire, Marie-Chantal Garenne, en charge de l’animal dans la ville et du refuge pour animaux et Sylvette Rimbaud, en charge de la propreté urbaine et précisément des encombrants, des conteneurs ventouse et des herbes spontanées.
Pour préserver la santé des Niortais et du personnel municipal, mais aussi la ressource en eau et l’environnement, Niort n’utilise plus depuis 2010 de désherbant chimique pour l’entretien des espaces publics (lire ci-dessous). Quatre ans plus tard, ces produits ne sont presque plus présents dans le sol, ce qui favorise la pousse de la végétation en bordure de trottoir, dans les caniveaux, le long des façades, au pied des arbres… La solution n’est pas dans le retour aux traitements chimiques, qui seront interdits en 2016. La collectivité met en place des solutions alternatives d’entretien adaptées à ses moyens. Du 15 septembre à fin octobre, en renfort des équipes municipales, elle a fait appel à la société niortaise Eive pour désherber manuellement les secteurs les plus envahis par les herbes, sur les grands axes pénétrants et dans des quartiers.

UN PLAN D’ACTION
À partir de novembre, la Ville expérimente pendant dix mois l’entretien par une société privée des nouveaux espaces publics du Clou-Bouchet. Au cahier des charges : piquage, vidage des corbeilles, nettoyage de canisites, des déjections et désherbage. Ce dispositif va permettre aux agents de la propreté urbaine de réorganiser leurs interventions sur les autres quartiers.
Parallèlement, un diagnostic est en cours à la propreté urbaine et le service présentera en 2015 un plan d’actions adapté aux nouveaux objectifs de propreté. Améliorer la qualité de notre cadre de vie, c’est possible. Mais pour ne pas augmenter les charges, les Niortais sont invités à participer et à se réapproprier leur devant de porte et leurs trottoirs (lire p.14).

LES CHIFFRES
450 KM DE VOIRIE, 1162 VOIES, RUES ET PLACES
214 CORBEILLES SUR LA VOIRIE ET 600 DANS LES ESPACES VERTS
37 DISTRIBUTEURS DE SACS POUR DÉJECTIONS CANINES,
16 CANISITES ET 2 CANIPARCS.
48 AGENTS AFFECTÉS À LA PROPRETÉ URBAINE, DANS LE SERVICE VOIRIE, PROPRETÉ URBAINE ET OUVRAGES D’ART.
415 000 EUROS DE BUDGET DE FONCTIONNEMENT, HORS PERSONNEL
125 000 EUROS D’INVESTISSEMENT, HORS GROS MATÉRIEL ROULANT. (170 000 EUROS : COÛT D’UNE NOUVELLE BALAYEUSE ACHETÉE EN 2013)
1 BRIGADE DE L’ENVIRONNEMENT (LIRE P. 15)
3 ÉLUS EN CHARGE DE LA PROPRETÉ URBAINE

ZÉRO PESTICIDE, LES ALTERNATIVES
La Ville a adhéré à la Charte Terre saine créée par la Région, qui vise à supprimer progressivement l’emploi des pesticides dans l’entretien des espaces publics. L’objectif de cette Charte est de protéger les personnes, de protéger la ressource en eau et de préserver la biodiversité. Niort a obtenu deux papillons pour sa démarche. Elle a supprimé l’emploi des pesticides pour l’entretien de la voirie et mis en place une gestion différenciée des espaces verts. Elle a aussi fortement réduit l’emploi des produits phytosanitaires sur les terrains de sport ainsi que dans les cimetières. Elle dialogue avec d’autres collectivités pour étudier de nouveaux matériels de désherbage mécanique ainsi que des solutions alternatives. Par exemple, le désherbage à l’eau chaude, actuellement utilisé par la ville de La Couronne, ou encore le paillage et le fleurissement des pieds de murs. Elle va aussi progressivement planter des espèces couvre-sol au pied de ses 16 000 arbres d’alignement. Adopté en juin dernier, un amendement à la loi sur la biodiversité avance à 2016 l’interdiction faite aux collectivités d’utiliser des pesticides sur les espaces verts et les promenades ouvertes au public. Pour les jardins des particuliers, ce sera en 2022. Les produits utilisés en agriculture biologique, les produits de biocontrôle (qui utilisent des alliés naturels) et ceux à faible risque continuent d'être autorisés.

La société niortaise Eive, à l'oeuvre avenue de Paris.


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REGARD SUR
TROIS QUESTIONS À DOMINIQUE SIX
Adjoint au maire chargé de la voirie, du stationnement, de la mobilité urbaine, de la propreté, de la réglementation, de la commission de sécurité et de l’animal dans la ville.

VIVRE À NIORT. AVEZ-VOUS DÉCLARÉ LA GUERRE AUX HERBES SUR LA VOIRIE, COMME L’ANNONCE LA PRESSE ?
Dominique Six. Oui. Déjà, pendant la campagne électorale, nous avions été saisis de cette question lors des réunions de quartier. La Ville s’est engagée dans la démarche Terre saine, créée par la Région en 2007. C’est une démarche progressive pour aller vers le 0 phyto. Or en 2010, la collectivité a décidé du jour au lendemain d’arrêter l’utilisation de pesticides pour le traitement de sa voirie. Ce qui a eu pour conséquence de laisser la nature reprendre ses droits. Cela n’a pas permis aux citoyens de s’approprier le changement de leur environnement, ni aux services de travailler dans la durée sur le développement de pratiques alternatives. Mais c’est surtout le regard sur la ville qu’il faut changer. Cet été, sur les réseaux sociaux, on a vu des gens s’exprimer sur les herbes spontanées. Certains étaient négatifs. Quelques-uns trouvaient ça beau. D’autres disaient qu’on ne pouvait pas tout attendre de la collectivité, et qu’il fallait se prendre en charge. C’est ce sur quoi je souhaite rebondir : que le citoyen, dans des quartiers résidentiels où le rythme de vie est plus apaisé que dans l’hypercentre ou les grands axes, se réapproprie sa rue, son quartier. C’est de la mobilisation citoyenne et cela a le mérite de développer de la convivialité. La collectivité n’a pas la volonté de se désengager. La propreté urbaine fait partie de ses fonctions. Mais aujourd’hui, dans un contexte économique contraint, la Ville ne peut pas supporter les moyens qu’il faudrait mettre en oeuvre pour avoir le même niveau d’exigence qu’il y a 5 ans avec l’utilisation des produits phytosanitaires.

VIVRE À NIORT. APRÈS LA CAMPAGNE “LA PROPRETÉ DE NOS RUES, C’EST L’AFFAIRE DE TOUS”, COMMENT COMPTEZ-VOUS AGIR DURABLEMENT, EN PARTICULIER CONCERNANT LES DÉJECTIONS CANINES ?
Dominique Six. Il y a eu des initiatives par le passé, avec des distributeurs de sacs, des canisites… Peut-être que la population de propriétaires de chiens s’est renouvelée et que les bonnes habitudes se sont perdues. La manifestation du 27 septembre visait à refaire de la prévention, afin que ces propriétaires aient à nouveau une démarche citoyenne. Nous aurons ensuite recours à la médiation sur le terrain. Dans un troisième temps, nous passerons à la verbalisation pour les quelques récalcitrants. En fonction des besoins exprimés, on peut aussi aller vers d’autres actions de formation et d’accompagnement.

VIVRE À NIORT. QUELLES SONT VOS AUTRES PRIORITÉS EN MATIÈRE DE PROPRETÉ URBAINE ?
Dominique Six. Avec les deux conseillères municipales qui travaillent avec moi, nous souhaitons traiter six thématiques. Nous avons parlé des déjections canines et des herbes spontanées. Mais il y a aussi les mégots, les chewing-gums ; aujourd’hui, avec une campagne d’affichage, nous souhaitons responsabiliser les citoyens. Deux autres thèmes me tiennent à coeur. Les encombrants : aujourd’hui, il est anormal qu’au détour d’une rue, on trouve un vieux canapé ou une machine à laver abandonnés. Alors qu’il y a juste un coup de fil à passer pour le faire enlever. Enfin, les conteneurs ventouses. Ce sont nos poubelles personnelles qui restent toute la semaine sur le trottoir. Autant je peux comprendre que pour certains habitats, rentrer son conteneur pose un problème. Pour autant, il y a des maisons où cela ne pose aucune difficulté. Donc, ce n’est pas acceptable. Dans un premier temps, on va faire de la médiation. Et pour les populations ou les quartiers où structurellement l’habitat pose un problème, on étudie des solutions en lien avec la CAN.

Je souhaite que le citoyen, dans des quartiers résidentiels, se réapproprie sa rue, son quartier.

MOBILISATION CITOYENNE
Vous visez juste en jetant votre chewing-gum à la poubelle : trop fort !” La campagne d’affichage lancée en septembre invitait les Niortais à adopter les bons gestes pour réduire quatre catégories de déchets qui polluent l’espace public : déjections canines, encombrants, mégots et chewing-gum. Au printemps prochain, une journée de sensibilisation nous invitera à adopter des gestes citoyens de base. En quelque sorte, à ce que chacun balaie devant sa porte. Déneiger si besoin notre pas-de-porte, ramasser les feuilles à l’automne, couper les herbes qui poussent dans le caniveau, mais aussi, pour ceux qui le désirent, planter des vivaces le long des façades, comme le font déjà des riverains de la rue Alain, dans le quatier de Goise (voir photo ci-dessus). Pour cette mobilisation citoyenne, la Ville s’appuiera sur les associations et conseils de quartiers.


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REGARD SUR
LES CHIENS, LES MAÎTRES ET LES SACS
Les propriétaires de chiens ont à leur disposition plusieurs équipements pour éviter que les déjections canines ne parsèment rues et trottoirs : 37 distributeurs de sacs, 16 canisites et 2 caniparcs. Depuis fin septembre, chez les commerçants partenaires de l’opération “la propreté de nos rues c’est l’affaire de tous”, et les vétérinaires, la Ville propose gratuitement 4 000 porte-sachets. Le 27 septembre dernier, une action d’éducation canine a été proposée devant les Halles avec l’Agility de Cherveux. Une autre journée “animal dans la ville” sera proposée en 2015.
Des actions sont organisées par la Ville pour encourager les maîtres à adopter les bons comportements.

L’ASSOCIATION DES VILLES POUR LA PROPRETÉ URBAINE
Niort adhère depuis 2011 à l’association des villes pour la propreté urbaine (AVPU). Cette démarche permet le partage d’expériences avec les 70 collectivités adhérentes. Chaque trimestre, un classement est établi à partir d’indicateurs objectifs de propreté : un agent comptabilise sur le terrain papiers, mégots, déjections canines, dépôts sauvages… et transmet les résultats à l’association. Notre ville se situe dans le premier quart du classement. Le 25 novembre prochain, elle organise une réunion de l’AVPU ouverte aux communes intéressées.
37 distributeurs de sacs sont répartis dans la ville.

CONTACTS UTILES
Collecte de déchets volumineux : contactez la CAN au N° vert 0 800 33 54 68 ou par courriel : volumineux@agglo-niort.fr
> Signalement de dépôt sauvage : contactez la police municipale au 05 49 78 75 58.

Retrouvez la localisation des canisites et des distributeurs de sacs pour déjections canines ainsi que les informations utiles : bit.ly/canisite

TRAQUER LES DÉPÔTS SAUVAGES
Confrontée à la persistance de comportements peu civiques, la municipalité a créé fin 2012 sa brigade de l’environnement. Composée d’un policier municipal et d’un agent de surveillance de la voie publique, elle fait la chasse aux dépôts sauvages de sacs et d’encombrants, mais aussi aux conteneurs ventouses, aux pollutions visuelles et olfactives. Le policier municipal précise : “On travaille en lien avec la CAN et la propreté urbaine. Par exemple, sur un dépôt sauvage de sac-poubelle, on mène une enquête de voisinage. Une fois l’auteur identifié, on signale le sac à la propreté urbaine pour qu’elle le ramasse.” La brigade dresse un procès-verbal au contrevenant, qui écope d’une amende de 35 euros. “Et s’il y a récidive, le PV est transmis au tribunal”, La brigade a réalisé 2 600 contrôles en 2013. Elle prévoit un nombre en diminution en 2014. “C’est payant, mais il faut être en permanence dessus”, conclut le policier. Heureusement, les jeunes montrent l’exemple : vendredi 26 septembre, 35 élèves de seconde du lycée horticole (option gestion des espaces naturels et aménagement paysager) ont mené avec l’accord de la Ville une action “Nettoyons la nature” qui consiste dans un premier temps à enlever les déchets et encombrants à proximité de la déchetterie du Vallon d’Arty, à Sainte-Pezenne


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NOTRE HISTOIRE

EXPOSITION PAR JEAN-PHILIPPE BÉQUET
LA GRANDE GUERRE AU QUOTIDIEN
Dans les tranchées, les soldats vivaient dans l'angoisse du gaz et des bombes.
Les familles enduraient la séparation, l'absence de nouvelles et la crainte de la disparition des leurs.

La Fédération André-Maginot des Deux-Sèvres présente, du 17 au 30 novembre, l’exposition “La der de der” à l’Hôtel de Ville. Deux salles seront affectées à cette exposition. Dans la première, vingt-deux panneaux viendront décrire les quatre années du conflit mondial, ses causes, les faits de guerre, bilan et conséquences sur l’Europe et le monde. Dans des vitrines, des armes, des objets du quotidien, une collection d’artisanat de tranchée, des courriers, des témoignages de poilus, des avis de décès. Le tout réuni auprès de collectionneurs privés et assemblé par Claude Chauvet, responsable du groupe deux-sévrien de la Fédération Maginot. Dans la seconde salle, un film d’une quinzaine de minutes, dans lequel le témoignage du dernier poilu, Lazare Ponticelli, mort en 2008, sera projeté. Il donnera lieu à des débats animés par Claude Chauvet avec les collégiens et lycéens du territoire. Pour faire le lien entre les deux salles, le public empruntera une tranchée reconstituée. Une immersion dans l’univers angoissant dans lequel vivaient et combattaient les poilus. Le week-end des 29 et 30 novembre, un fiacre Landaulet type AG1 de 1909 stationnera devant l’Hôtel de Ville. Un des 600 taxis parisiens réquisitionnés pour transporter la troupe sur le front de la Marne, début septembre 1914, et baptisés “taxis de la Marne”.
Cette exposition est proposée par la Fédération André-Maginot des Deux-Sèvres qui, oeuvre pour la préservation de la mémoire combattante, notamment auprès de la jeunesse.
Du 17 au 30 novembre, à l’Hôtel de Ville. Ouverte du lundi au vendredi de 9 h à 12 h 30 et de 13 h 45 à 18 h. Samedi 29 et dimanche 30, de 10 h à 12 h et de 14 h à 17 h. Fermée le week-end des 22 et 23 novembre. Gratuit.

PATRIMOINE PAR KARL DUQUESNOY
Les statues sont de retour
Elles n’avaient pas été détruites, ni vendues. Les statues du haut de la Brèche, comme on disait, et l’une de celles du Jardin des plantes sont installées depuis mi-septembre dans le grand jardin du Musée d’Agesci. Dans l’ordre d’apparition, nous avons : sur la gauche en entrant Giotto enfant. Puis, de face, très accueillant, comme tombé de son piédestal : Triptolème. Viennent ensuite l’imposant Achille puis La somnolence. Au fond, semblant exclu, Caïn maudit. Laurence Lamy, la conservatrice du musée peut raconter une histoire, en lien avec la mythologie grecque ou relevant de l’anecdote souriante, pour chacune d’elles. “L’imposant Achille a montré son caractère fort en arrivant. Surpris par son poids, le manitou qui le transportait n’a pas pu éviter le mur derrière lui.” L’impact est encore visible.
TOMBÉES DANS L’OUBLI
“Pendant la IIIe République, au cours de laquelle les statues ont été acquises par l’État puis déposées à Niort, elles avaient une fonction sociale, elles délivraient des messages à la conscience nationale”, explique Laurence Lamy. Aujourd’hui, c’est différent. “Les sculptures sont même tombées dans l’oubli. On les a laissées se recouvrir de mousse et de lichens. Pire même, elles ont parfois été vandalisées.” C’est ce qui s’est passé à Niort, il y a environ dix ans : un saccage à la peinture. Un peu avant que les travaux d’aménagement de la Brèche commencent, les colosses de marbre ont été mis à l’abri et leur restauration, aux frais de la Ville, a pu avoir lieu. Et les revoilà, en pleine forme, protégés, accessibles et comme en mouvement dans la lumière changeante du jardin. Les visiteurs les ont redécouverts à l’occasion des journées du patrimoine, les 20 et 21 septembre derniers. “J’ai reçu plusieurs témoignages de soulagement, révèle la conservatrice. Beaucoup ont vécu des choses avec ou à côté de ces statues. Elles ne sont pas seulement des éléments du patrimoine, de l’Histoire, elles font partie de la mémoire collective des Niortais.”


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NOTRE HISTOIRE
TRAVAUX PAR JEAN-PHILIPPE BÉQUET
Tous beaux pour les commémorations
Dans les cimetières niortais, les commémorations du centenaire de la Grande Guerre se feront au pied de monuments aux morts refaits à neuf. Ce travail de réhabilitation a commencé en 2011 avec la restauration totale du carré militaire du cimetière des Sablières. Un chantier réalisé par les agents municipaux, qui ont reconstruit, à l’identique et à l’ancienne, les 179 stèles militaires. Les plaques commémoratives ont toutes été refaites, ainsi que les bordures. “On en a profité pour végétaliser l’espace, et pour chaque soldat, on a planté un rosier. On a restauré le mausolée du Souvenir français et nettoyé tous les monuments commémoratifs alentour”, explique Dominique Bodin, conservateur des cimetières de la ville. Un pupitre expliquant l’histoire du carré militaire a été réalisé et mis en place par l’Onac (Office national des anciens combattants). Cette réhabilitation réalisée en liens étroits avec le Souvenir français et l’Onac, s’est achevée en avril 2013.
La deuxième étape de cette grande réhabilitation des lieux commémoratifs de la Grande Guerre vient de s’achever. Elle a concerné la restauration des monuments aux morts dans les cimetières des anciennes communes rattachées : Souché, Saint-Florent, Sainte-Pezenne, et Saint-Liguaire. Toutes les plaques ont été démontées, sablées, métallisées pour leur redonner l’éclat du neuf. Le peintre en lettres de la régie municipale a repris tous les lettrages de ces plaques et les gravures des monuments, dont la pierre a été nettoyée, démoussée et les joints refaits. Ultime chantier, l’entrée du cimetière des Sablières a été entièrement ravalée.

Le carré militaire des Sablières vient d'être réhabilité.

EXPOSITION PAR KARL DUQUESNOY
UN GRAND TÉMOIN DE SON ÉPOQUE
LA MÉDIATHÈQUE PRÉSENTE UNE EXPOSITION SUR UN ÉCRIVAIN NIORTAIS À REDÉCOUVRIR : GASTON CHÉRAU.
Gaston Chérau, grand voyageur, ici au Caire.
Gaston Chérau (1872-1937) est inconnu pour la plupart d’entre nous. Érick Surget, le directeur de la médiathèque, est l’un de ses admirateurs. Il oeuvre pour la mémoire de l’écrivain né à Niort, chroniqueur sur plusieurs fronts pendant la Première Guerre mondiale. Du 4 au 29 novembre, une exposition montrant ses multiples talents – romancier, journaliste, mais aussi photographe et même illustrateur – lui sera consacrée. Programmée à l’occasion du centenaire de la Grande Guerre, elle sera installée dans la nouvelle salle dédiée aux collections patrimoniales (ex-médiathèque régionale). “Gaston Chérau est un homme talentueux, injustement oublié à mon avis, déclare Érick Surget. De plus, c’est un personnage très attachant, intègre”, ajoute celui qui lui a déjà consacré une rétrospective en 1987. L’écrivain a marqué son époque par ses nouvelles réalistes. “Tout n’était pas génial, mais certains textes sont très forts : le recueil Le Monstre paru en 1913, Champi Tortu pour lequel il espérait le prix Goncourt en 1906, ou Valentine Pacquault, qui devait sortir en feuilleton dans le journal L’Illustration en 1914.” On apprend de cet homme qu’il a parcouru le monde (la Lybie, l’Égypte, Salonique, les États-Unis…), qu’il a résisté à la propagande guerrière.
NÊNE LUI DOIT BEAUCOUP
“Membre de l’académie Goncourt, il s'est beaucoup investi pour l’obtention du prix par son cadet niortais Ernest Pérochon, en 1920 pour Nêne, explique Érick Surget. Dommage que la notoriété de Pérochon ait écrasé celle d’autres écrivains locaux tout aussi méritants, comme Claire Sainte-Soline, Pierre Moinot (du nom de la médiathèque centrale) ou Gaston Chérau.” L’oubli sera en partie réparé.
Gaston Chérau, indocile témoin de guerre ? du 4 au 29 novembre. Lecture publique de Claude Andrzejewski le 8 novembre à 17 h, à la médiathèque Pierre-Moinot. Gratuit.


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PAROLES D’ÉLUS

NIORT, C’EST ENSEMBLE !
Notre équipe “Niort, c’est ensemble” est mobilisée pour faire de notre ville, une ville belle et attractive. Comme beaucoup de Niortais, nous souhaitons faire de la propreté de la ville une de nos priorités. La reconquête de l’espace public est au coeur de nos préoccupations. Nous sommes aux côtés des agents de la ville qui consacrent au quotidien leur énergie à embellir la ville et la rendre plus nette afin d’améliorer l’environnement immédiat des Niortais et plus largement l’image de Niort auprès des Niortais. Pour agir plus fort et plus vite, nous avons décidé d’expérimenter, pendant plusieurs mois, le renfort de ces équipes en faisant appel à une société extérieure pour désherber manuellement les secteurs les plus envahis par les herbes sur les grands axes pénétrants et dans les quartiers. D’ores et déjà les résultats sont visibles, même si des quartiers restent encore à traiter. Dès novembre, la ville expérimentera pendant dix mois l’entretien des nouveaux espaces publics du Clou-Bouchet. Parallèlement, il sera proposé en 2015 un plan d’actions renforcé pour répondre à ce nouvel objectif de propreté et de qualité du cadre de vie. Mais nous ne pourrons rien sans la mobilisation conjointe des Niortais qui doivent accompagner ces actions en adoptant des gestes de base pour réduire les déchets polluant l’espace public (déjections canines, encombrants, mégots). Et pourquoi pas agir dans leurs quartiers, comme le font déjà certains riverains ? L’avenir de notre ville, nous le construirons ensemble. C’est pour cette raison que nous comptons également sur la participation de chacun pour faire de notre ville, porte du Marais poitevin, une ville particulièrement accueillante. Renforcer la vie participative, associer les Niortais à la prise de décision publique sont des éléments moteurs du dynamisme de la ville et du renforcement du dialogue avec les habitants. Aussi, la mise en place des nouveaux conseils de quartiers s’appuyant sur des conseils existants mais aussi de nouveaux dispositifs de participation et de concertation, davantage tournés vers le numérique constituent une étape importante. C’est l’occasion pour tous les Niortais qui le souhaitent de s’investir dans la vie locale au sein des conseils de quartiers sur des thématiques précises et de réfléchir à l’évolution de la “ville de demain”. Aujourd’hui, nous sommes à l’aube de l’examen du budget 2015 de la ville. Notre responsabilité nous invite à faire des choix difficiles mais plus que nécessaires pour le bon équilibre et le redressement de nos comptes publics. L’avenir de notre ville l’impose. Le dialogue et la participation seront utiles pour passer ce cap. Majorité municipale : Jérôme BALOGE, Marc THÉBAULT, Rose-Marie NIETO, Alain BAUDIN, Christelle CHASSAGNE, Alain GRIPPON, Jacqueline LEFEBVRE, Michel PAILLEY, Dominique JEUFFRAULT, Luc DELAGARDE, Anne-Lydie HOLTZ, Lucien-Jean LAHOUSSE, Jeanine BARBOTIN, Dominique SIX, Agnès JARRY, Romain DUPEYROU, Carole BRUNETEAU, Simon LAPLACE, Yamina BOUDAHMANI, Sébastien PARTHENAY, Cécilia SAN MARTIN ZBINDEN, Éric PERSAIS, Sylvette RIMBAUD, Guillaume JUIN, Marie-Paule MILLASSEAU, Florent SIMMONET, Christine HYPEAU, Marie-Chantal GARENNE, El Mano MARTINS, Yvonne VACKER, Fabrice DESCAMPS, Elisabeth BEAUVAIS, Jacques ARTHUR, Catherine REYSSAT, Dominique DESQUINS, Valérie BELY-VOLLAND.

GROUPE DES ÉLUS RÉPUBLICAINS ET SOCIALISTES
Ce mois de Novembre sera marqué par des débats importants au Conseil Municipal sur le Projet d’Aménagement et Développement Durable et sur le budget 2015. L’heure est donc venue pour la municipalité d’assumer enfin pleinement son orientation politique.
À ce jour, elle n’a cessé de dénoncer un cadre budgétaire contraint pourtant connu de tous depuis longtemps. Elle pousse des cris d’orfraie lorsque le concours de l’État aux collectivités locales diminue mais elle oublie au passage de rappeler qu’elle soutient des politiques nationales qui réclament, toujours plus et à tous les niveaux, des coupes dans les dépenses publiques. L’heure des choix pour monsieur le Maire et son équipe est arrivée et c’est bien parce que les marges de manoeuvres ne sont pas illimitées que nous serons particulièrement attentifs aux options qui seront prises. Alors, monsieur Baloge, quelle ambition avez-vous pour notre ville et ses habitants ?
Souhaitez-vous que Niort reste exemplaire en matière de développement durable en l’engageant résolument sur la voie de la transition énergétique ? Des financements existent pour aider au développement des énergies renouvelables, de l’économie circulaire ou des transports propres.
Souhaitez-vous qu’elle conserve ses atouts en matière de solidarité et de politique culturelle ?
Ou souhaitez-vous comme vous avez commencé à le faire poursuivre votre objectif du 100% voiture, 0% herbes folles ? Avec les Niortais, nous attendons vos réponses.
Pascal DUFORESTEL, Elodie TRUONG, Alain PIVETEAU, Josiane METAYER, Christophe POIRIER

NIORT L’HUMAIN D’ABORD, LA GAUCHE DE COMBAT AVEC LES NIORTAIS
Le projet de loi d'adaptation de la société au vieillissement ne répond pas aux attentes des services d'aide à domicile en refusant de généraliser le financement à l'heure par un dispositif forfaitaire. Résultat : l’asphyxie financière qui ne permet plus de répondre aux besoins de toutes les personnes âgées. J. Baloge, président du centre communal d'action sociale, ne saisit pas l'opportunité d'un changement d'échelle pour sortir le service de maintien à domicile de ses difficultés. Plus que jamais, un centre intercommunal d'action sociale est nécessaire pour répondre aux personnes âgées du territoire niortais et offrir enfin aux agents qui rendent un service exemplaire aux usagers, des conditions de travail dignes de ce nom : contrat à temps complet et remboursement intégral des frais de déplacements qui restent encore à leur charge. Payer ses kilomètres pour travailler est un véritable scandale auquel J. Baloge doit mettre fin par une politique volontariste.
N. SEGUIN et I. GODEAU

NIORT VERT L’AVENIR
OÙ ALLONS-NOUS… ET COMMENT ?!
Quelles sont les premières décisions du Maire en matière de déplacements ?
• L’annonce de la suppression de certains doubles sens cyclables • La gratuité du stationnement qui revient à faire subventionner par les contribuables niortais l’utilisation de la voiture • La suppression d’une voie bus à la Brèche. M. le Maire a certes décidé de finir un tronçon du TCSP, mais quel en sera l’efficacité maintenant que le reste du projet est abandonné ? Tout cela contribue à augmenter la circulation sans offrir de solutions pour la gérer. C’est plus d’embouteillages, de nuisances, de pollutions et d’impact sur la santé de chacun. Bref, pas de stratégie cohérente pour préparer l’avenir de notre ville, mais une politique brouillonne et qui oublie cyclistes, usagers des bus et piétons.

NIORT BLEU MARINE
Une ville où il fait bon vivre c'est d’abord une ville propre ! Comment développer l'activité économique, comment dynamiser le centre-ville si appauvri, au milieu des ordures, des déjections qui polluent, alors que l’on prône l’écologie ? Le groupe Niort Bleu Marine-Front National se félicite de l'action entreprise en ce domaine par la municipalité, car l’excellence de la propreté, représente un premier pas pour restaurer la qualité de vie. Mais cela demande aussi, une participation active de la population, par une prise de conscience civique à cette problématique et nous souhaiterions, dans cette perspective, que les habitants soient davantage consultés pour apporter leurs suggestions à l'amélioration du cadre de vie.
Jean-Romée CHARBONNEAU

EXPRESSION DES GROUPES POLITIQUES REPRÉSENTÉS AU CONSEIL MUNICIPAL DE NIORT


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HANDISPORT PAR KARL DUQUESNOY
RUGBY-FAUTEUIL : CHOCS DE TITANS

LA SECTION RUGBY-FAUTEUIL DU STADE NIORTAIS ACCUEILLE LA CRÈME NATIONALE DE LA DISCIPLINE, AU COURS D’UN TOURNOI LES 8 ET 9 NOVEMBRE.
En quoi fauteuil roulant et rugby sont-ils compatibles ? Depuis une année, le Stade niortais répond sur le terrain, en accueillant une section de Quad rugby ou rugby-fauteuil. Le week-end des 8 et 9 novembre, les meilleurs joueurs de l’hexagone et le staff de l’équipe de France seront réunis à Niort, pour un tournoi de présélection, dans la perspective des Jeux paralympiques de Rio 2016.
Deux équipes de quatre joueurs s’affrontent sur un terrain équivalent à celui du basket-ball. L’objectif est de passer la ligne d’en-but adverse avec le ballon maîtrisé sur les cuisses. Pour y parvenir, les partenaires sont contraints de faire une passe ou d’effectuer un rebond, ils ne peuvent garder la balle plus de 10 secondes. Les équipes disposent de 40 secondes de possession pour marquer… C’est vif “et même assez violent, admet Thierry Dubuisson, le président de la section niortaise. Il y a souvent des réparations mécaniques à faire pendant les matches.” Pour récupérer la balle, les fauteuils défensifs sont équipés d’un bumper, une excroissance à l’avant qui permet d’accrocher les chariots adverses. “Ce sont les personnes les plus lourdement handicapées, jusqu’à la tétraplégie, qui évoluent derrière.” La section stadiste existe depuis un an. Encore un peu tôt pour participer au championnat de France. “Ce sera le cas dès l’année prochaine. Nous sommes la seule équipe de la région. Les déplacements seront lointains, il y a toute une logistique à mettre en place, explique le président. Il nous faut beaucoup de personnel autour : un soigneur, un kiné, un mécanicien… Notre objectif est de devenir l’un des grands clubs nationaux.”
Salle d’Inter mutuelles sports (IMS), route de Cherveux. Le 8 novembre de 9 h à 17 h 30 et le 9 novembre de 9 h à midi. Gratuit.

Takavoir ou la liberté de thème
Pour sa sixième édition, Takavoir, le festival de films de poche et d’art numérique mobile, a opté pour l’ouverture. Le thème est libre. Seule figure imposée, la durée. Les réalisations ne devront pas dépasser trois minutes. Et c’est déjà pas mal. Le monde entier peut participer, les créations doivent être postées sur le site Takavoir.fr, avant le 25 février 2015. Ça va venir vite, vous avez une idée ? Ne procrastinez pas, c’est un conseil. Le festival et son cortège d’ateliers, d’expositions et de remise de prix flamboyante est programmée le 28 mars au Moulin du Roc.
Appel à films jusqu’au 25 février, sur takavoir.fr.

Vertiges de l’amour
Philippe Foulon et Joël Cartier, grands spécialistes des instruments d'amour, donneront un concert dimanche 16 novembre, à 16h30, dans le salon d’Honneur de l'Hôtel de Ville. À l’invitation du Festin d’Alexandre, ils interprèteront plusieurs concertos de Vivaldi pour violon et viole d’amour et violoncelle all’inglese. Ces instruments se caractérisent par l’ajout d’un deuxième jeu de cordes en métal, qui vibrent par sympathie avec les premières. Musicien virtuose et pédagogue, Philippe Foulon a permis la redécouverte et la résurrection de ces instruments disparus à l’étonnante résonance.
Le 15 novembre à 20 h 30, à l’Hôtel de Ville. Informations et réservations : Le Festin d'Alexandre. Tél. : 05 49 35 12 42. Courriel : lefestin-dalexandre@orange.fr


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THÉÂTRE PAR KARL DUQUESNOY
Aline au labo
EN NOVEMBRE, NOUS RETROUVERONS ALINE ET COMPAGNIE DANS UNE NOUVELLE FORMULE DE SPECTACLE, IMPROVISÉE ET THÉÂTRALE, INVENTÉE PAR LEURS AMIS QUÉBÉCOIS DES ÉPHÉMÈRES.
La compagnie de théâtre Aline et compagnie présentera les Labos éphémères, le 5 novembre. Il s’agit du résultat d’un partenariat avec la troupe québécoise les Éphémères. Une forme de spectacle inédite à Niort, qui mêle improvisation et écriture dramaturgique. “On oublie d’ailleurs trop souvent que dans l’intitulé de notre compagnie, il y a le mot “théâtre”. Il ne s’agira pas ici que de performance d’acteur”, explique Igor Potoczny, le responsable artistique. Ce soir-là, pas de décorum propre au match d’impro : “le plateau sera nu, le jeu épuré au maximum. Les situations s’installeront, on aura le temps d’incarner les personnages. Il y aura quatre ou cinq impros pendant l’heure et demi de spectacle. On explorera d’autres émotions que la franche rigolade.” Les afficionados de l’impro ne seront pas totalement perdus. Les Labos éphémères laisseront la part belle à l’interactivité. C’est le public qui proposera des thèmes, que les cinq comédiens devront développer ensemble. “Ils seront trois Québécois et deux Niortais d’Aline : Anne Marcel et Jean-Pierre Pouvreau”, annonce celui qui insuffle la ligne artistique d’Aline.

LE CARTON DES MARDIS
La troupe, professionnelle depuis 1998, poursuit son bonhomme de chemin créatif. Outre les grands matchs d’impro qu’elle organise régulièrement à Niort et en périphérie, elle rencontre un franc succès depuis un an avec Les Mardis d’Aline : ils ont lieu au centre Du Guesclin, “ce sont de petites formes légères, deux comédiens qui répondent à des défis d’impro lancés par un maître de cérémonie”. Par ailleurs, la compagnie a récemment mis en place les journées découvertes impros : elles ne désemplissent pas.

Le 5 novembre au Patronage laïque à 20 h 30. Prochains Mardis d’Aline le 2 décembre. Toutes les infos sur alineetcompagnie.com.
Les Québécois importent leur labos éphémères chez nous.

SPECTACLES
Question d’équilibre
À quel genre rattacher le nouveau spectacle, Celui qui tombe de Yoann Bourgeois ? Théâtre ? Danse ? Installation ? Théâtre de rue ? Cirque ? Et s’il empruntait à tous ? Sur une plateforme tenue par des câbles, animée de mouvements aléatoires et de bruits inquiétants, six danseurs /comédiens /artistes tentent de maintenir un équilibre précaire. Tout tend à les faire tomber. Alors, ils s’agrippent, résistent, s’entraident et s’organisent pour ne pas se faire éjecter de ce radeau en folie et sombrer. Une ode à la solidarité et à l’union.
Au Moulin du Roc, mercredi 19 novembre, à 20 h 30.

Cartouche en comédie musicale
Nous sommes en 1715, le petit peuple de France souffre pendant qu’à Versailles on s’amuse. La révolte gronde. C’est le cadre historique de la nouvelle comédie musicale de la troupe niortaise Jacques Cartier, écrite et composée par Serge Bouloré. Le héros s’appelle Cartouche, un séducteur, rebelle au grand coeur et détrousseur de bourgeois. D’aucuns se souviendront de l’incarnation du personnage par Jean-Paul Belmondo au cinéma. Sur scène, plus de vingt chanteurs, comédiens et danseurs interprèteront ce spectacle musical et chorégraphié.
Le 21 novembre à 20 h 30, le 22 à 15 h 30 et 20 h 30, au Patronage laïque.
Rens. et résa. au 05 49 75 09 31, jcartier.e-monsite.com

Sainte-Pezenne suit le Cap
Le Comité d’animation Pexinois (Cap) présente son nouveau spectacle de cabaret. Comme chaque année, le secret du thème est jalousement gardé par les membres de l’association. Ainsi, l’an dernier, le public n’a découvert celui de l’enlèvement de la Présidente qu’au moment de s’asseoir dans les gradins. Une vingtaine de personnes se relaieront sur scène pour présenter des sketchs, des danses, des moments musicaux, de la magie, en lien avec la thématique. Outre son cabaret annuel, le Cap mène nombre d’actions sur le quartier et dans les alentours. Des randonnées deux fois par mois, des sorties, des week-ends…
Salle des fêtes de Sainte-Pezenne, jeudi 20, vendredi 21 et samedi 22 novembre à 20 h 30. Dimanche 23 novembre à 14 h 30. Réservation au 07 87 45 88 64, rens. sur le-cap.eklablog.com


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EXPOSITIONS
Les arborescences de Carole Marchais
Attachée à la notion de territoire, Carole Marchais commence par s’approprier le lieu où elle intervient, ainsi que les matériaux, naturels ou manufacturés, qu’elle y trouve. Elle les agence, les met en espace pour créer des installations poétiques, graphiques et rythmiques, dans lesquelles la représentation environnementale est primordiale. Au Pilori, elle présente Arborescences, une série d’installations inspirées par la fascination qu’elle voue à l’arbre, qui fait le lien entre terre et ciel.
Au Pilori du 18 nov. au 20 déc. Ouvert du mardi au samedi de 13 h à 19 h 30, sauf jours fériés. Vernissage vendredi 21 nov. à 18 h 30. Gratuit.

Le regard d’Olivier Drilhon
Ça se passe dans les couloirs du Grand Feu, à Sainte-Pezenne. Le photographe professionnel niortais Olivier Drilhon propose une exposition sensible : Au-delà des apparences. Plus de 200 clichés en noir et blanc, instructifs, émouvants, souriants sur la vie qui continue avec un handicap. “J’ai suivi dans son quotidien une personne sourde, une personne aveugle et le travail de son chien-guide, je me suis immergé au Grand Feu, au foyer de vie des Genêts, au sein d’un institut médico-éducatif pour l’approche des troubles autistiques…”, explique l’auteur, qui a lui même eu droit à un séjour au Grand Feu, suite à un accident de voiture, il y a treize ans. Le travail de notre talentueux collègue, il collabore régulièrement à Vivre à Niort, a été salué au dernier Salon des Couleurs : il y a reçu le prix de la meilleure photo, pour celle qui illustre cet article.
Au Grand Feu, 74 rue de la Verrerie, tous les jours de 12 h à 19 h. Gratuit.

MUSIQUE
Fred Wesley, so funk
Attendez-vous à prendre un grand pied, car c’est une grosse pointure que programme le Camji le mercredi 12 novembre. Pionnier du funk, Fred Wesley demeure à 71 ans une légende du genre. Le tromboniste américain a joué avec les plus grands : Ike et Tina Turner, James Brown, George Clinton, Bootsy Collins. Arrangeur et producteur de talent, il enseigne aujourd’hui la musique… quand les concerts qu’il donne avec son groupe The New JB’s lui en laissent le temps. En première partie, Mr President fera entendre son éclectisme, entre disco, funk, soul et pop dans une approche résolument moderne. Au Camji, mercredi 12 novembre, à 21 h.

SPORT
Deux courses à Niort
Vous vous êtes un peu, beaucoup, passionnément entraînés à la course à pied ces dernières semaines ? Venez tester votre forme sur les compétitions proposées à Niort ce mois-ci. Dès le 2 novembre, vous êtes conviés au 7e Ekiden de l’ASPTT, sur le stade des Gardoux. Un marathon par équipe de six coureurs, chacun devant couvrir un distance allant de 5 à 10 kilomètres. Il est donc ouvert à tous les niveaux. Plus exigeants et tout aussi amusant, le Trail urbain, organisé pour la deuxième fois dans les rues, les chemins, les escaliers de l’hyper-centre. Un parcours de 12,5 kilomètres parfois surprenant. Départ : le 23 novembre du centre Du Guesclin.
Le 2 nov. à 9 h 30, Ekiden. Les infos sur : ekiden79.fr Le 23 nov. à 10 h, Trail urbain. Les infos sur : trailurbainniort.over-blog.com


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À L’ACCLAMEUR
Jean-Louis Aubert
Quand le chanteur s’empare des textes de Michel Houellebecq, ça donne Les parages du vide, un album tout en délicatesse, à découvrir sur la scène de l’Acclameur, samedi 22 novembre, à 20h. Jean-Louis Aubert reprendra également nombre des tubes qui ont fait son succès depuis des années. En savoir plus : www.lacclameur.net

QUARTIERS

CHAMPOMMIER-CHAMPCLAIROT
Maison de quartier, place Germaine-Clopeau
, 05 49 28 35 46.
Rendez-vous du lundi, les 3 et 17 nov. Sortie jeunesse, le 7 nov à partir de 18h.
Atelier cuisine, le 20 nov. à 9h.

GOISE
Maison de quartier, 56 rue de Massujat, 05 49 08 14 36.
Bourse aux jouets, le 16 nov. de 9h à 13h.
Le coin des (re)trouvailles, le 21 nov. de 16h à 20h.
Spectacle. “Zélie” par la Cie Alume ciel, le 28 nov. à 18h30.
Café numérique, le 24 nov. à 10h.
Atelier wikiniort, le 27 nov. à 10h.

SAINT-FLORENT
Maison de quartier, 189 avenue Saint-Jeand’Angély, 05 49 79 23 89.
Atelier parents-bébés, les 6, 13, 20 et 27 nov. à 9h45.
Atelier du samedi, le 15 nov. à 14h.

SOUCHÉ
Maison de quartier, 3 rue de l’aérodrome, 05 49 24 50 35.
Concours de belote, le 13 nov. à 13h.

ENFANCE ET JEUNESSE

L’ACCLAMEUR
50 rue Charles-Darwin, 05 49 75 13 44.
Spectacle. “Oui Oui et le Grand Carnaval”, le 16 nov. à 14h et 17h.

LE CAMJI
3 rue de l’Ancien-Musée, 05 49 17 50 45.
Chanson. “Les pieds dans le plat” de P. Parisot, le 26 nov. à 14h.

MÉDIATHÈQUE DU CLOU-BOUCHET
Square Galilée, 05 49 79 12 23 ou 05 49 06 58 63.
Bébés lecteurs (0-3 ans), le 12 nov. à 10h.

MÉDIATHÈQUE DU LAMBON
2 bis rue de la Passerelle, 05 49 33 12 53.
Bébés lecteurs (0-3 ans), le 6 nov. à 10h.

MÉDIA-LUDOTHÈQUE
Centre Du Guesclin, place Chanzy, 05 49 06 58 63.
Bébés lecteurs (0-3 ans), tous les jeudis à 10h et 11h.
Gamovore, à partir de 12 ans, le 8 nov. à 14h.
Soirée jeux en famille, le 28 nov. à 18h30.

MÉDIATHÈQUE PIERRE-MOINOT
9 boulevard Main, 05 49 78 70 73.
Bébés lecteurs (0-3 ans), le 5 nov. à 10h30 et 11h.
L’Heure du conte, (5-8 ans), les 5, 12, 19 et 26 nov. à 16h.
Rencontre littéraire. C. Trebor, le 15 nov. à 10h.
Pêche à la ligne, du 4 au 15 nov.

MOULIN DU ROC
9 boulevard Main, 05 49 77 32 32.
Théâtre. Le Petit Chaperon Rouge d’après Ch. Perrault, le 15 nov. à 19h
Cinéma. Le garçon et le monde de A. Abreu, jusqu’au 2 nov.

SPORT

Service municipal des Sports, 05 49 78 77 91.

ATHLÉTISME
Stade René-Gaillard, 105 avenue de la Venise-verte.
Ekiden, le 2 nov. à 9h30. (lire p.21)
Rencontre Kids athlétics, le 8 nov. de 13h à 19h.
Trail urbain le 23 nov. à 10h. Renseignements : 06 30 97 59 58. (lire p.21)

FOOTBALL
Stade René-Gaillard, 105 avenue de la Venise-verte.
L2 : Chamois niortais/Tours, le 21 nov. à 20h.

HANDBALL
Salle omnisports, rue Barra.
N3 : NHBS/Pana Loisirs, le 30 nov. à 16h.

HIPPISME
Centre équestre, 400 route d’Aiffres, 05 49 28 28 28.
Concours de sauts d’obstacles, du 7 au 9 nov. et le 16 nov. toute la journée.

RUGBY
Salle de L’IMS, route de Cherveux.
Tournoi de rugby-fauteuil les 8 et 9 nov. (lire p.19)
Stade niortais rugby, stade Espinassou.
F2 : Stade niortais/Vierzon, le 16 nov. à 15h.
F2 : Stade niortais/Nantes, le 30 nov. à 15h.

TENNIS DE TABLE
Centre municipal, 11 bis rue Georges-Clémenceau.
N1 Dames. Niort Tennis de Table/Poitiers, le 8 nov. à 17h.
N1 Messieurs. Tennis de Table/Stade Montois, le 22 nov. à 17h.

VOLLEY BALL
Salle de sports Barbusse, 18 rue Gustave-Eiffel. 05 49 79 20 57.
N3M : VBPN/Stade poitevin, le 15 nov. à 20h.
N3F : VBPN/L’union N3 Féminines, le 16 nov. à 15h.
N2F : VBPN/Nantes, le 30 nov à 15h.

CONFÉRENCES ET ATELIERS

CONNAISSANCE DU MONDE
Méga CGR.
“Le Rajasthan”, de G.Leroy, du 18 au 20 nov.

L’ACCLAMEUR
50 rue Charles-Darwin, 05 49 75 13 44.
Conférence et ateliers. “Les bienfaits de l’activité physique sur la santé des seniors”, le 18 nov. de 14h30 à 16h30. Gratuit.

LA LIBRAIRIE DES HALLES
1 bis rue de l’Hôtel-de-Ville, 05 49 04 05 03.
Rencontre littéraire. F-X Cerniac, le 8 nov. à 15h.
Rencontre littéraire. B. Ruhaud, le 14 nov. à 18h.
Atelier loisirs créatifs. Une boule à neige, le 22 nov. à 10h.
Rencontre d’auteur. S. Guégan, pour Les caprices du goût en peinture, le 27 nov. à 18h.

LES AMIS DES ARTS
Amphithéâtre Euclide, Smacl, rue Euclide, 05 49 73 30 48.
“Un marchand. Paul Durand-Ruel” par S. Patry, le 6 nov. à 20h30.
“La victoire de Samothrace” par L. Lauguier, le 13 nov. à 20h30.

LES AMIS DES MUSÉES
Musée d’Agesci, 28 avenue de Limoges, 05 49 25 70 14.
Conférence “Les boiseries de la Mothe St Héray” par F. Texier le 7 nov. à 16h.
Conférence “Actualités des forums impériaux” par L. Tranoy, le 22 nov. à 16h.

MÉDIATHÈQUE DU LAMBON
2 bis rue de la Passerelle, 05 49 33 12 53.
“Qui chante ? Quoi ? Pourquoi ? Où ?” par J. Laurent, le 29 nov. à 17h.

MÉDIATHÈQUE PIERRE-MOINOT
9 boulevard Main, 05 49 78 70 81.
Vente de livres. “La grande Bilboterie”, du 4 au 15 nov.
Lecture publique, "Gaston Chérau” par C. Andrzejewski, le 8 nov. à 17h. (lire p.17)

MUSÉE BERNARD D’AGESCI
28 avenue de Limoges, 05 49 78 72 00.
L’art au menu. Paysage, le 20 nov. à 12h30.
Les dimanches au musée. “Parcours du paysage”, le 23 nov. à 15h.
Foire aux catalogues, les 28 et 29 nov.

MUSÉE DU DONJON
Place du Donjon, 05 49 28 14 28.
Les dimanches au musée. “Donjon, 1 000 ans d’histoire”, le 30 nov. à 15h.

SEMAINE DE LA SOLIDARITÉ INTERNATIONALE (lire p.6)
Maison des associations, 17 rue J.-Cugnot.
Ciné débat. “Une peine infinie” de D. André, le 17 nov. à 20h, au Moulin du Roc.
Conférence. “La ruée des multinationales vers les ressources des pays du sud”, le 18 nov. à 20h30, Maison des associations.
Débat. “La vie dans le village de Bwira”, le 19 nov. à 20h30, Maison des syndicats.
Spectacle. “Carte de séjour” de F. Godard, le 20 nov. à 19h30, CSC du Clou-Bouchet.
Ciné débat. “Cause commune” de S. Averty, le 21 nov. à 20h30, Maison des associations.
Concerts et fanfares, le 22 nov. à 14h, Place de la Brèche.


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ÉCOUTEZ-VOIR
SOCIÉTÉ HISTORIQUE ET SCIENTIFIQUE
Maison des associations, rue J.-Cugnot.
“La société Ramo, de son origine à nos jours”, par C. Guicheteau, le 19 nov. à 18h. Gratuit.

UNIVERSITÉ INTER-ÂGES
Au Méga CGR, 05 49 73 00 59.
Cycle. “Les écrivains de la langue allemande et l’année 1914” par V. de Varan, le 4 nov. à 14h30.
“Les médicaments sont-ils dangereux ?” par C. Perault-Pochat, le 6 nov. à 14h30.
“L’étonnant parcours du tango”, par O. Bourguenec, le 13 nov. à 14h30.
“L’union européenne à la recherche de sa légitimité” par F. Hervouet, le 20 nov. à 14h30.
“Musette métisse” par L. Lamy, le 27 nov. à 14h 30.

VILLA PÉROCHON
64 rue Paul-François-Proust, 05 49 24 58 18.
Stage. "Classer et améliorer vos photos" le 1er nov. toute la journée.
Atelier prise de vue. “Le portrait”, le 8 nov. toute la journée
Atelier prise de vue. “Photos de nuit”, le 29 nov. toute la journée.
Workshop. “Créer avec un smartphone”, du 21 au 23 nov.

SPECTACLES

HÔTEL DE VILLE
Place Martin-Bastard.
Musique et voix. Saoul Silence et Expérience n° hein ? par la Cie Le chant de la carpe, le 18 nov. à 20h30. Réservations : 05 17 38 79 70 ou 71.
“Vivaldi sur instruments d’amour” par Le Festin d’Alexandre, le 15 nov. à 20h30. (lire p.19)

L’ACCLAMEUR
50 rue Charles-Darwin, 05 49 75 13 44.
Chanson. Patrick Fiori, le 14 nov. à 20h30.
Chanson. Jean-Louis Aubert, le 22 nov. à 20h.

L’ALTERNATEUR
Place Denfert-Rochereau, 05 49 09 11 68.
Documentaire. “High power”, le 5 nov. à 19h30.
Set électro. Rick Shaw, le 7 nov. à 21h30.
Musique festive. Joli Falar, le 8 nov. à 21h30.
Film. ”Il était une fois en Poitou Charentes”, le 12 nov. à 19h30.
Rock, country. Johnny Montreuil, le 14 nov. à 21h30.
Rock. Dancers in red + Ayers, le 15 nov. à 21h30.
Rock psychédélique. Dätcha Mandala + Lysistrata, le 21 nov. à 21h30.
Festival Cultures Bar-bars, du 27 au 29 nov. à 21h30.

LE CAMJI
3 rue de l’Ancien-Musée, 05 49 17 50 45.
Chanson. Melissmell + Jenny + Emmanuelle Bercier, le 7 nov. à 21h.
Funk, Soul. Fred Wesley & The new JB’s, le 12 nov. à 21h. (lire p.21)
Blues. New blues generation tour, le 16 nov. à 18h.
Folk Rock. Jon Simons, le 27 nov. à 19h. Gratuit.
Rock. Bison Bisou + Totorro + Robot orchestra, le 29 nov. à 21h.

MOULIN DU ROC
9 boulevard Main, 05 49 77 32 32.
Théâtre. L’annonce faite à Marie de P. Claudel, le 5 nov. à 20h30 et le 6 nov. à 19h.
Jazz. Agathe Jazz Quartet le 7 nov. à 20h30 et le 8 nov. à 19h.
Cirque. Celui qui tombe, de Y. Bourgeois, le 19 nov. à 20h30. (lire p.20)
Chanson. “Intime” par Christophe, le 21 nov. à 20h30.
Théâtre. Natural Beauty Museum, de E. Weber et P. Allio, le 26 nov à 20h30.
Musique. Orchestre Poitou Charentes, le 28 nov. à 20h30.

PATRONAGE LAÏQUE
40 rue de la Terraudière.
Théâtre. “Les Labos éphémères” par la Cie Aline, le 5 nov. à 20h30. Réservations 05 49 06 99 26. (lire p.20)
Théâtre. “Cartouche et la Régence” par l’association Jacques Cartier, les 21 et 22 nov. (lire p.20)

SALLE DES FÊTES DE SAINTE-PEZENNE
Rue du Moulin-d’Âne, 05 49 35 30 27.
Dîner-spectacle. A. Ferry, le 7 nov. à 20h.
Cabaret, par le comité d’animation pexinois, du 20 au 23 nov. (lire p.21)

THÉÂTRE JEAN-RICHARD
202 avenue Saint-Jean-d’Angély.
Soirée tango argentin par Tangochos, le 22 nov. à 21h.

EXPOSITIONS

CONSEIL GÉNÉRAL
Mail Lucie-Aubrac.
Photo. “Richard Texier, Territoire d’hybridation”, jusqu’au 16 nov.

ESPACE EXPRESSIONS MACIF-SMIP
13 rue de l’Hôtel-de-Ville, 05 49 09 30 25.
“Le 4e mur”, jusqu’au 10 nov.
Dessin. Nadia Belga, jusqu’au 14 janv.

GALLERY GRAND NORD
Maison du quartier Nord, 1 place de Strasbourg, 05 49 28 14 92.
“Couleurs et peinture à l’huile”, jusqu’au 15 nov.

LE GRAND FEU
74 rue de la Verrerie, 05 49 32 38 06.
Peinture. "J'ai dans la tête des pluies sucrées et des orages de folie" par F. Lesparre du 2 au 29 nov.
Photos. “Au-delà des apparences” par O. Drilhon, jusqu’au 5 janv. (lire p. 21)

LE PILORI
Place Mathurin-Berthommé, 05 49 78 73 82.
Installations. “Arborescences” par C. Marchais, du 18 nov. au 20 déc. (lire p.21)

MUSÉE BERNARD D’AGESCI
28 avenue de Limoges, 05 49 78 72 00 ou 04.
“Astronomia, histoire et instruments”, jusqu’au 16 nov.
“L’art de la tapisserie du XVIIe au XXe”, jusqu’en février 2015.

MUSÉE DU DONJON
Place du Donjon, 05 49 28 14 28.
Expos permanentes : “Donjon, 1 000 ans d’histoire”, “Collections archéologiques”, “La nécropole mérovingienne du Prieuré Saint-Martin”, “Collection ethnographiques”.

VILLA PÉROCHON
64 rue Paul-François-Proust, 05 49 24 58 18.
Photos. Territoires d’expériences, jusqu’au 29 nov.
Photos. 1 000 Shadows, par H. Baglione, jusqu’au 29 nov.

COMMÉMORATION

ARCHIVES DÉPARTEMENTALES
26 rue de la Blauderie, 05 49 08 94 90.
Exposition. “Loin du front, un front intérieur”, jusqu’au 28 nov.

DÉFILÉS MILITAIRES
Cérémonie du Souvenir, le 1er nov, à 15h, au cimetière des sablières.
Le 11 nov, à 11h, allée Dunant.

HÔTEL DE VILLE
Place Martin-Bastard.
Expo. “La der de der” par la fédération A. Maginot, du 17 au 30 nov.

MUSÉE BERNARD D’AGESCI
28 avenue de Limoges, 05 49 78 72 00 ou 04.
Concert. “Lettres du Front, mélodies de la Grande Guerre”, le 6 nov. à 20h30.

VILLA PÉROCHON
64 rue Paul-François-Proust, 05 49 24 58 18.
Photos. De nos aïeux à la Grande Guerre, des objets pour Mémoire”.

SORTIES

EN VILLE
Expo vente d’Amnesty International, les 29 et 30 nov. à l’Hôtel de ville. (lire p.4)
Marché des échanges, le 23 nov. toute la journée, parking de Toquenelle, 222 avenue de Paris.

ENVIRONNEMENT
Direction Agenda 21 Ville de Niort. 05 49 78 74 77 ou 06 58 48 70 29. (lire p.xx)
“L’eau c’est notre vie” le 15 nov. à 10h. Gratuit.
Groupe ornithologique des Deux-Sèvres, 48 rue Rouget-de-Lisle, 05 49 09 24 49.
Causerie nature. “Animatrice nature, quelles missions” le 7 nov. à 18h30.
Causerie ornitho. “La cartographie au service de l’ornithologie”, le 21 nov. à 18h30.

PARC DES EXPOS
Noron, 05 49 78 71 00.
Fest Noz, le 1er nov à 20h.
Salon des oiseaux et bourse aux reptiles, les 8 et 9 nov. (lire p.4)
Salon de l’étudiant, le 15 nov. (lire p.4)
Bourse aux disques, le 30 nov. (lire p.4)

SALLE DES FÊTES DE SAINTLIGUAIRE
Rue du 8-mai-1945.
Stages de salsa avec Yakadanser le 29 nov. de à partir de 14h. Renseignements : 06 52 73 92 54.

VISITES GUIDÉES
Simon Laplace, conseiller municipal.
L'Hôtel de Ville, les 1er et 2 nov. et 15 et 16 nov. à 16h.
Agnès Brillatz, guide national, 06 77 02 88 89.
Les Matinales, tous les dimanches à 10h.
Visite du centre-ville, tous les jeudis à 18h30.
Découverte du cimetière ancien, le 2 nov. à 15h.
L’expo temporaire du musée, le 9 nov. à 15h.
Visite surprise, le 16 nov. à 15h.
Balade aux flambeaux, le 23 nov. à 18h.
Atemporelle, 05 16 81 18 62.
L’art nouveau à Niort, le 2 nov. à 15h.
Niort au Moyen-Âge, les 5 et 9 nov, à 15h.
Église de Saint-Florent, le 16 nov, à 15h.
La caserne Du Guesclin, le 21 nov. à 15h.

CINÉMA

MOULIN DU ROC
Renseignements, 05 49 77 32 32.
Mommy, de X. Dolan, jusqu’au 4 nov.
Bande de Filles, de C. Sciamma, jusqu’au 4 nov.
Le sel de la terre, de W. Wenders, jusqu’au 3 nov.

MEGA CGR
Renseignements, 0892 688 588.

CINÉMA - Moulin du Roc - Le garçon et le monde, jusqu'au 2 novembre.

Retrouvez toutes les sorties du mois et plus encore sur le site de la ville : bit.ly/agniort


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RENCONTRE
UNE AMBITION SANS LIMITES PAR BRUNO AHIME
GWENDOLINE MICHONNEAU
1er février 1994 Naissance à Niort
27 février 2011 Championne de France cadette (hiver)
16 juillet 2011 Championne de France cadette (été)
20 juillet 2013 Championne de France junior
29 juin 2014 Record personnel à 47 mètres 82

À 20 ans, la pensionnaire du Stade Niortais athlétisme, Gwendoline Michonneau, s'affirme comme un grand espoir du lancer de disque féminin. Une galette de bois et de métal d'un kilogramme, tellement apprivoisée depuis dix ans, qu'elle la projette toujours plus loin, sans définir de limites.
À l’âge de dix ans, elle foule pour la première fois l'enceinte du stade René-Gaillard. “Lorsqu’on débute l’athlétisme, on commence toujours par une sorte de triathlon, incluant une course, un saut et un lancer”, précise-t-elle. Sprint sur 50 mètres, longueur et poids seront les choix de Gwendoline. “J'ai vite abandonné la course.” Tout comme le saut et le poids, pour se diriger, suivant les conseils de sa coach Danielle Desmier, vers le disque, où son gabarit pouvait faire merveille. “Pourtant le disque peut parfois induire un sentiment de solitude, lorsqu'on se trouve dans la cage de lancer.”
“C'est une discipline dans laquelle j'ai vite progressé, sans avoir à m'entraîner outre mesure, entre 14 et 16 ans, ajoute-t-elle. C'est quand j'ai commencé à faire des perfs que j'ai compris que je pouvais aller plus loin.” Elle intégrera logiquement la section sport-études du lycée de la Venise-verte. Son assuidité la conduira aux titres de championne de France cadette, junior, puis universitaire, pour récemment participer au top national : les championnats de France Élite. Elle y obtiendra une 4e place dans la catégorie Espoir. Danielle Desmier, sa coach de toujours, ne situe pas les limites de sa protégée. “Elle réalise depuis quelque temps des performances très intéressantes (un lancer record à 47 mètres 82, ndlr) Elle s'entraîne et travaille sérieusement. Son grand gabarit est très avantageux pour cette discipline. Aujourd'hui, il est très difficile de dire jusqu'où elle ira.” A titre de comparaison, la championne de France et vice-championne du monde, de 15 ans son aînée, Mélina Robert-Michon, détient un record de 66 mètres 28. Il y a certes, pour Gwendoline, un fossé avec ce très haut niveau. Mais elle a amélioré son meilleur lancer cinq fois et de plus de trois mètres en une année…
Depuis trois ans, bac S en poche, la Niortaise a intégré la faculté de sports au Creps (centre régional d’éducation physique et sportive) de Poitiers. “J'y ai découvert un nouveau coach, Patrick Poisson, de nouvelles méthodes, un environnement favorable et de meilleures conditions d’entraînement.” Mais elle reste licenciée dans son club. Le Stade niortais, référent dans la région, enregistre l’éclosion simultanée de Grégory Abelli (champion de France cadet de saut en longueur), Margaux Hinschberger (qui a participé aux championnats de France élite sur 60 mètres haies tout comme Lucie Barritault sur 10 000 mètres marche). “Au Creps, je dispose d'un statut qui me dispense d'assiduité. Ce qui me permet de m'organiser au mieux. Au delà des huit heures hebdomadaires incluses dans ma scolarité, je peux en rajouter quinze à base de lancers et de renforcement musculaire. Inutile de préciser que je dors bien la nuit.” D'ambitions, la lanceuse n'en manque pas, mais saura se montrer patiente, car le disque est une discipline où on ne va pas plus vite que la musique. “Je sais que je dispose d'une grosse marge de progression, mais on franchit les paliers un à un. Ma prochaine compétition devrait être les championnats régionaux Espoir en janvier. Mais j'aimerais ensuite me qualifier pour les prochains championnats d'Europe Espoir, qui se dérouleront à Tallinn en Estonie, du 9 au 12 juillet prochain. Mon coach est motivé, c'est plutôt bon signe.”
Il y a deux ans, la distance minimum à atteindre (les minimas) étaient fixés à 52 mètres, Gwendoline a toutes les chances d’y parvenir.

C'est une discipline dans laquelle j'ai vite progressé, sans avoir à m'entraîner outre mesure, entre 14 et 16 ans.


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