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DÉCOUVERTES . FESTIVALS . CINÉMA . PARTICIPATION . MARCHÉS . CENTRE-VILLE . PROPRETÉ . SANTÉ . COMMERCES . DÉVELOPPEMENT DURABLE . EXPOSITIONS ASSOCIATIONS . DÉMARCHES . SOLIDARITÉS . SÉCURITÉ . ACTUALITÉS . LOGEMENT . ACTIVITÉS . QUARTIERS . INTERACTIVITÉ . MULTIMÉDIA . PARENTS ENFANTS . RENCONTRES . PATRIMOINE . TOURISME . SOCIAL . PROJETS . ÉCONOMIE . HANDICAP . VACANCES . ÉDUCATION . NATURE . ENTREPRISES . FAMILLE . TRAVAUX . MUSIQUE . SERVICE PUBLIC . SPORT . EMPLOI . EXPRESSION . HISTOIRE . CITOYENNETÉ . VIE QUOTIDIENNE . LOISIRS . DÉMARCHES . TRANSPORTS
WWW.VIVRE-A-NIORT.COM / Le magazine municipal d’information NOVEMBRE 2013 / N°234

LA VILLE DÉVELOPPE SES FACULTÉS
Avec des filières solides et un premier salon de l’Étudiant ce mois-ci, Niort renforce son attractivité universitaire. P.5

DANS CE NUMÉRO

BIODIVERSITÉ P.6
Ici, la nature c’est capital
Notre ville reçoit ce mois-ci le prix de capitale française de la biodiversité 2013 qui récompense la cohérence de la démarche niortaise.

DESTIN P.14
Le “papa” du Grand Feu
Le centre de rééducation fête ses 35 ans. Rencontre avec son père fondateur, Jacques Brunet, qui raconte son combat de toute une vie.


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Cimetières et crématorium
Les cimetières Ancien, Cadet, Buhors, Broche et Sablières seront exceptionnellement accessibles aux véhicules du jeudi 24 au jeudi 31 octobre inclus, de 8 h à 17 h. Ceci afin de permettre aux familles d’entretenir plus facilement les sépultures à l’approche de la Toussaint.
Le bureau de la Conservation des cimetières sera, quant à lui, ouvert vendredi 1er novembre, de 8 h à 17 h pour toute demande de renseignements concernant les cimetières et le crématorium.

Conservation des cimetières | 31 rue de Bellune | 79000 Niort | Tél : 05 49 78 73 92 / 05 49 78 73 91
Bureau ouvert du lundi au vendredi de 8 h à 18 h samedi de 8 h à 12 h
PLUS D’INFOS SUR vivre-a-niort.com rubrique services publics/les équipements/cimétières et crématorium


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AVANT-PROPOS

VOS RUBRIQUES / NOVEMBRE 2013 / N°234
AVANT-PREMIÈRE ................................................................................................................4
VILLE OUVERTE ................................................................................................................6
PAROLES D’ÉLUS ............................................................................................................ 17
ÉCOUTEZ-VOIR ............................................................................................................ 18

L'école Jules-Ferry est labellisée éco-école. P.10

Maguy Morin, Jacques Coulais, Emmanuelle Brisson et tous les rendez-vous du mois. P.18

COMMUNIQUÉ
Le magazine municipal informe ses lecteurs que Geneviève Gaillard, Maire de Niort, a porté plainte contre X le 11 octobre dernier en raison du “préjudice causé à l’autorité publique par des assertions mensongères”, portant à la discrimination et à la violence. Cette plainte vise une rumeur qui prétend que la Ville aurait signé une convention avec le Conseil général de Seine-Saint-Denis pour accueillir des habitants de ce département francilien, ce qui est totalement faux bien entendu. Avant Niort, d’autres villes ont été victimes de rumeurs similaires.

MAGAZINE MUNICIPAL D’INFORMATION
Direction de la communication de la Ville de Niort - Hôtel de Ville, place Martin-Bastard - BP 516 - 79022 Niort Cedex. Tél. 05 49 78 74 87.
Directrice de la publication : Geneviève Gaillard, Maire de Niort Co-directeur de la publication : Jacques Tapin, adjoint au Maire Directeur de la rédaction : Bruno Paulmier Rédactrice en chef : Véronique Duval Rédacteur en chef adjoint : Karl Duquesnoy Journaliste : Jean-Philippe Béquet Ont participé à ce numéro : David Birot, Jacques Brinaire, Darri (photo), Olivier Drilhon (photo) Photographe : Bruno Derbord Création / Réalisation : Agence Capsule / Agence Glyphes - Niort Impression : Imprimerie Vincent - Tours Distribution : Adrexo - Niort Numéro d’ISSN : 1261 - 8705. Dépôt légal à parution.
CE MAGAZINE EST DIFFUSÉ À 35 000 EXEMPLAIRES.

Rendre la ville accessible, encore plus attractive et plus sensuelle.

LA VILLE DE DEMAIN SE DESSINE AUJOURD'HUI !

LLe monde bouge, les modes de vie évoluent, la ville change. La ville est en effet un lieu de vie qui combine une multiplicité de besoins, d’usages, de services et de flux ; un lieu sensible, voire fragile, qui se complexifie au fur et à mesure de son histoire et de sa croissance.
Penser la ville de demain, c’est ainsi repenser ses composants : habiter, travailler, se déplacer, partager les espaces publics. Mais l’enjeu pour l’avenir c’est aussi de la rendre apte à relever les défis nouveaux, de la rendre accessible, encore plus attractive et plus sensuelle.
La révision du Plan Local d’Urbanisme, prescrite par le conseil municipal en janvier 2011, s’inscrit dans cet objectif d'améliorer la qualité urbaine et le cadre de vie des Niortais tout en limitant les impacts sur l'environnement.
A quoi ressemblera notre ville demain ? Quelles problématiques aborder dès aujourd’hui pour construire une ville plus durable ? Eau, déchets, énergie, qualité de l’air, mobilité, informations, nouveaux services aux citoyens, santé publique, culture, lien social, … : l’aménagement urbain durable doit intégrer de multiples innovations, technologiques bien sûr, mais pas seulement, car il doit aussi et avant tout répondre aux attentes de ses habitants.
C’est de cela que viendra nous parler l’académicien Erik Orsenna, et je vous invite à venir nombreux écouter sa conférence-débat, le 13 novembre prochain au dôme de Noron, à l’issue des ateliers thématiques du Plan Local d’Urbanisme.
Notre ville de Niort est d’ores et déjà engagée sur le bon chemin, en témoigne la reconnaissance nationale de Capitale française de la Biodiversité 2013 qui nous a été tout dernièrement décernée, s’ajoutant aux Rubans du développement durable, parce qu’à Niort, c’est aujourd’hui que nous dessinons la ville de demain !
GENEVIÈVE GAILLARD Maire de Niort, députée des Deux-Sèvres


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AVANT-PREMIÈRE

7 NOVEMBRE PAR VÉRONIQUE DUVAL

UN FORUM DE L’ÉCONOMIE AUTREMENT
LE 3e FORUM DE L’ÉCONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE (ESS) S’OUVRIRA LE 7 NOVEMBRE À NORON. LES RECRUTEMENTS SONT EN HAUSSE ET LES MÉTIERS VARIÉS.

Une économie qui crée des emplois, qui fonde son existence sur l’utilité collective ou sociale et qui élit ses dirigeants, ça vous dit ? Rendez-vous jeudi 7 novembre, à Noron : le forum de l’économie sociale et solidaire (ESS) s’installera sous la Halle des Peupliers pour sa 3e édition, après La Rochelle et Poitiers. La matinée sera réservée aux professionnels. À 13 h 30, il ouvrira ses portes à tous et en particulier aux jeunes, sur le thème : “Métiers, formation et création d’emploi”. Pour découvrir les nombreuses facettes de l’ESS, assistez aux conférences avant de participer au speed meeting “Emplois d’avenir” à 16 h 45. Découvrez aussi comment des postes peuvent être mutualisés avec les groupements d’employeurs (lire ci-dessous). Organisé par la chambre régionale de l’économie sociale et solidaire(CRESS), l’événement est à retenir. En effet, cette économie constituée des associations, coopératives, mutuelles et fondations est créatrice d’emplois : + 0,3% en 2010, pendant que l’emploi privé régional baissait de 0,6%. En outre, le quart de ses actifs va partir à la retraite d’ici 2020. Les perspectives de renouvellement de postes sont importantes. De nombreux secteurs sont représentés : banque, assurance, social, santé, agriculture, enseignement… et les femmes y sont majoritaires (63% des effectifs).
Halle des Peupliers, de 13 h 30 à 17 h 30, entrée gratuite. Conférences à 15 h 15 et 15 h 45. Speed meeting à 16h45. Renseignements sur www.cres-poitoucharentes.fr

RENDEZ-VOUS
9 ET 10 NOVEMBRE //
Oiseaux et autres bébêtes. Les Amis des oiseaux réunissent une petite centaine d’éleveurs de la région pour une grande exposition et des concours toutes catégories : canaris, exotiques, becs crochus… Au cours d’une bourse, le public pourra acquérir certains individus ailés, tout comme leurs “amis”, les Nac (Nouveaux animaux de compagnie) : iguanes, serpents, tortues, rats… À Noron, de 9 h à 19 h le samedi et de 9 h à 18 h le dimanche. Entrée gratuite pour les moins de 12 ans.

23 ET 24 NOVEMBRE //
Artisans pour Amnesty. Une quinzaine d’artisans de la région exposeront leurs produits à l’Hôtel de Ville. 20 % de la recette seront reversés au profit de la section locale d’Amnesty international. Des objets très divers seront proposés : vêtements d’enfants, poteries, tableaux, miel et chocolat… Outre des bulletins d’adhésion, Amnesty offrira la possibilité de s’engager en signant des pétitions de soutien. Elle mettra également l’accent sur le 40e anniversaire des “Actions urgentes”. Ces opérations d’envergure, qui demandent une prise de conscience massive et rapide, pour des cas de grande détresse. Un exemple récent : “celui d’un prisonnier américain très malade, mis à l’isolement depuis vingt ans dans un couloir de la mort. Nous avons obtenu qu’il puisse sortir et finir sa vie dehors”, témoigne Marie-Christine Baloge, secrétaire.
À l’Hôtel de Ville, de 10 h à 19 h.

Depuis juillet dernier, Rachel Soulard est l’une des trois salariés du Groupement d’employeurs culture niortais. Pour découvrir ce dispositif permettant de créer et pérenniser des emplois, rendez-vous au forum de l’économie sociale et solidaire le 7 novembre prochain.

L’ESS EN CHIFFRES
200 000 ÉTABLISSEMENTS EN FRANCE
7 000 ÉTABLISSEMENTS EN POITOU-CHARENTES
72 000 PERSONNES, SOIT 13% DES SALARIÉS DE LA RÉGION

Le groupement d’employeurs, un mode d’emploi
En juillet dernier, Rachel Soulard signait son contrat en tant qu'agent d'accueil et secrétaire pour le Groupement d’employeurs culture niortais, devenant ainsi le 1 000e jeune recruté en emploi d’avenir du Poitou-Charentes. Dans le même temps, un médiateur culturel et un agent polyvalent intégraient cette association d’employeurs. Le GE comprend à ce jour trois structures : le centre d’art photographique contemporain Villa Pérochon, le centre national des arts de la rue et la Ville. Son but est de salarier de façon pérenne des personnes dont le poste est mutualisé. Chaque adhérent paye la part des charges salariales qui correspond au temps de travail utilisé. Le groupement établit le bulletin de salaire. “Le projet a émergé en 2012, raconte Florence Laumond, responsable du service culturel municipal. Lorsque la durée des expositions au Pilori est passé à cinq semaines, le besoin d’un médiateur s’est fait sentir, mais sans possibilité de recruter, car ce n’était pas un temps complet à l’année.” Dans le même temps, le CNAR et le centre d’art photographique sont confrontés eux aussi à des besoins en personnel. Un séminaire organisé par le Centre de ressources pour les groupements d’employeurs (CRGE) du Poitou-Charentes donne le déclic. Le CRGE accompagne le montage du projet, qui se concrétise sous la forme d’une association présidée par Philippe Hofmann. “Le GE culture niortais a vocation à s’ouvrir aux besoins en personnel des compagnies locales”, informe Marjorie Talineau, chargée d’animation régionale au CRGE.
D’autres GE existent à Niort, dans différents secteurs : Adéquat 79, dans l’artisanat ; Trait d’union, dans l’enseignement musical ; le GEIQ (insertion et qualification) BTP Poitou-Charentes ; le GE vacances et familles ou encore le GE du nautisme, basé à Noron. Notre région compte plus de 340 groupements d’employeurs, les trois quarts dans le secteur agricole.
Contact GE culture niortais : Philippe Hofmann, tél. 06 60 75 76 39, courriel : geculture79@gmail.com. CRGE : www.crge.com


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AVANT-PREMIÈRE

23 NOVEMBRE PAR JACQUES BRINAIRE
1er salon de l’Étudiant
Pour suivre une formation universitaire solide permettant d’entrer sans mal dans la vie active, il n’est pas forcément nécessaire de quitter la région... Encore faut-il être au fait du large choix de filières offert par Niort, le sud Deux-Sèvres, voire les grandes villes voisines. C’est dans ce but que l’université de Poitiers et la Communauté d’agglomération de Niort ont souhaité organiser ce Salon de l’étudiant.
Samedi 23 novembre, la première édition s’appuiera sur l’expertise technique de la revue “L’Étudiant”. Ce jour-là, au Dôme de Noron, les différentes filières seront abordées par pôles de métiers (lire en encadré). Si le Pôle universitaire de Niort sera, bien sûr, largement représenté, on pourra aussi rencontrer des enseignants des écoles d’ingénieurs que sont le CESI La Couronne et l’ESEAO Angers, de l’ISIP CCI d’Angoulême (packaging et industries graphiques), de l’école d’ostéopathie de Bordeaux, des officiers de l’Armée de l’air ou des représentants de l’université de Poitiers (France business school Campus, EGC – gestion et commerce – Poitou-Charentes) et de l’école d’arts appliqués.
Rien que sur le verdoyant site niortais (lire ci-dessous), on peut étoffer son bagage depuis bac + 2 jusqu’au doctorat en choisissant une de ses cinq entités : l’IUT, la Fac de Droit, l’Institut d’administration des entreprises (IAE), l’Institut des risques industriels, assurantiels et financiers (IRIAF) ou l’École supérieure du professorat et de l’éducation.
Ce salon est ouvert gratuitement à tous : lycéens, étudiants et adultes. Outre des conférences, des professionnels témoigneront de leur cursus universitaire et de leur métier.
Samedi 23 novembre de 10 h à 18 h au Dôme de Noron. Entrée gratuite.

HUIT PÔLES DE MÉTIERS
Commerce économie gestion
Agriculture environnement
Banque assurance
Santé social sport
Informatique industrie BTP
Risques sécurité
Éducation formation
Art culture communication.

Une rentrée apaisée
Après une année scolaire 2012/2013 en très léger recul en matière d’effectif (920 pour les 950 places habituelles), les inscriptions pour 2013/2014 atteignaient le millier à leur clôture. La rentrée au Pôle universitaire niortais s’annonce donc apaisée : les interrogations sur la pérennité du site n’ont plus lieu d’être
Ce qui n’a jamais été discuté, c’est le succès de ses formations et le taux d’intégration dans l’emploi de ses étudiants (80% trouvent un travail dans les deux mois, certains étant même embauchés avant l’obtention de leur diplôme). Le PUN a d’ailleurs choisi de ne pas modifier son offre. Seule nouveauté : l’ouverture en alternance d’un master d’intégration des personnes handicapées et en difficultés. Les diplômés de cette nouvelle filière auront en charge l’insertion et le maintien dans l’emploi des personnes touchées par différentes sortes de handicaps (physique, psychique, mental). Le site accueillera prochainement l’Espe (École supérieure du professorat et de l’éducation, anciennement IUFM), actuellement installé rue Beaune-la-Rolande. Le déménagement au Pôle universitaire aurait lieu en 2014/2015. Ainsi, ces étudiants pourraient-ils bénéficier des structures du site : restaurant universitaire, centre de documentation et, à la rentrée 2015, la cité universitaire avec ses 80 chambres.
Les Niortais sont les bienvenus sur le campus, ils peuvent, par exemple, venir chercher des conseils et de la documentation dans sa bibliothèque.


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AVANT-PREMIÈRE

EAU PAR VÉRONIQUE DUVAL
Consulter l’inventaire des zones humides
Il n’y a pas que les marais de Galuchet et de la Plante : la boucle de Chey, des parcelles de la vallée du Lambon et du bocage de Saint-Florent… Tous ces lieux et d’autres figurent dans l’inventaire communal des zones humides en cours de réalisation. Ce mois-ci, les Niortais sont invités à le consulter en mairie et sur le site de la Ville. Un cahier de remarques sera à leur disposition. “Son contenu pourra alimenter la cartographie finale, indique Marie Barribaud, chargée de mission biodiversité à la Ville. Le but est de connaître les zones humides pour mieux les protéger. Ce sont des zones tampon où les cours d’eau peuvent se répandre en cas de crue. Elles ont aussi un rôle de filtre. Or en 50 ans, la moitié d’entre elles a disparu du territoire national, avec un fort impact sur la qualité de l’eau et sa circulation.” La Ville a confié la réalisation de cet inventaire, obligation de la loi sur l’eau, à l’Institution interdépartementale du Bassin de la Sèvre Niortaise (IIBSN). Celle-ci regroupe les conseils généraux de Charente-Maritime, des Deux-Sèvres et de Vendée, et garantit la cohérence à l’échelle du bassin versant : celui-ci va de la Roche-sur-Yon à Surgères et de Saint-Maixent-l’École à la baie de l’Aiguillon. Après un travail sur carte, le bureau d’études s’est rendu sur le terrain pour localiser les zones humides selon des critères bien précis, tels une flore caractéristique ou encore la teneur en oxyde de fer du sol. Cet inventaire sera présenté en janvier en conseil municipal, avant d’être annexé au Plan local d’urbanisme.
La carte sera disponible en mairie, à l’accueil de la direction de l’urbanisme avec un cahier de remarques, du 5 au 30 novembre.
Consultez la cartographie en ligne sur : bit.ly/zhumides

EN BREF
Trois libellules pour notre capitale //
Le 18 novembre prochain au palais d’Iéna, à Paris, notre ville recevra le trophée de “Capitale française de la biodiversité”. Après avoir été primée en 2012 dans la catégorie des villes moyennes, Niort remporte en 2013 ce concours organisé par Natureparif (agence régionale de la biodiversité en Ile de France), succédant ainsi à Lille et à Montpellier. En lien avec le thème choisi “l’eau, la ville, la vie”, le jury a apprécié la planification urbaine en faveur de la biodiversité, avec notamment la trame verte et bleue et l’inventaire des zones humides (lire ci-dessus). Il a remarqué des actions comme la passe à poissons sur les clapets des Vieux-Ponts et la pêcherie scientifique. Sans oublier l’implication de la population lors des sorties nature ou de la semaine du développement durable. Enfin, l’appropriation de ces objectifs par les services municipaux (urbanisme, espaces publics…) a été soulignée.

URBANISME PAR VÉRONIQUE DUVAL
Imaginer notre ville demain
Les Niortais et en particulier les jeunes adultes sont invités à imaginer notre ville demain, le 13 novembre prochain au Centre de rencontre de Noron. Avec un invité prestigieux : l’académicien Érik Orsenna donnera une conférence ouverte à tous à 18 h 30. L’auteur des Petits précis de mondialisation vient de publier Sur la route de la bonne ville, édité par le conseil de stratégie urbaine de GDF Suez dont il est l’un des membres. Pour l’écrivain, “Une ville n’est pas une somme de solutions. Car l’être vivant qu’est la ville est constitué d’humains qui ont la particularité de n’avoir pas que des besoins. Ils ont aussi des attentes.” Auparavant, l’après-midi sera consacré à la concertation, dans le cadre de la révision du Plan local d’urbanisme (PLU). Il s’ouvrira par une présentation du diagnostic effectué en 2012 ainsi que des orientations du Projet d’aménagement et de développement durable (PADD). Ce projet, qui définit les choix des élus en matière d’habitat, d’environnement, de développement économique ou encore de déplacements pour les 15 ans à venir sera débattu au début du mois en conseil municipal. Trois groupes répartis en catégories d’âge plancheront en ateliers sur trois thèmes : un territoire ambitieux (attractivité, démographie…) un territoire solidaire (habitat, mobilités…), un territoire responsable (environnement, gestion des risques…). La restitution se fera en présence de l’écrivain. Ce temps de concertation est ouvert à une soixantaine de Niortais. Quant à la conférence, elle pourra accueillir 900 personnes. Il est nécessaire de s’inscrire au préalable.
Pour la conférence, une garderie est prévue ainsi qu'une traduction en langue des signes.

Conférences et tables rondes, Érik Orsenna. inscrivez-vous sur : bit.ly/pluniort


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VILLE OUVERTE

ENVIRONNEMENT PAR KARL DUQUESNOY
LES AGENTS DU MARAIS ENVIRONNEMENT PAR KARL DUQUESNOY Les conches lavables de Galuchet
LES MARAIS DE GALUCHET ET DE LA PLANTE SONT SOIGNEUSEMENT ENTRETENUS PAR LES SERVICES DE LA VILLE. L’EAU IRRIGUE À NOUVEAU LA ZONE PROTÉGÉE.

LES CHIFFRES
SURFACE TOTALE : 47,45 ha
GALUCHET 23,50 ha (DONT 13,7 À LA VILLE)
LA PLANTE 23,95 ha (DONT 9,9 À LA VILLE)

La Ville a entrepris le curage du réseau principal d'irrigation. La vie reprend.

Si tu m’aimes vraiment, viens donc me retrouver, dans ma cabane perdue, au milieu des marais.” Tel pourrait être le nouvel hymne du service espaces verts et naturels de la Ville, tant il s’est épris de ces 50 hectares de zones humides. La Ville a lancé un processus d’acquisition des différentes parcelles de Galuchet
Il y a deux ans, ce marais et celui de La Plante, plus les chemins de la Coulée verte ont été intégrés au réseau européen Natura 2000. “Nous avons signé un contrat sur cinq ans. Le but est de protéger et préserver la biodiversité des lieux, sans en faire un sanctuaire fermé”, lance Katia Hammoutène responsable du service municipal.
Des études ont révélé la nécessité de restaurer la circulation de l’eau au coeur de l’espace. Il a donc été convenu de curer la conche principale, irriguant les deux marais sur plus d’un kilomètre. Trois phases de travaux ont été programmées sur trois ans, en commençant par l’aval. La dernière, en septembre dernier, a établi une connexion avec la Sèvre. Il n’en résulte pas un flot bouillonnant : la vitesse du ru atteint les dix centimètres par minute. Mais le curage a déjà produit des effets : “comme si une vie latente ne demandait qu’à reprendre : des amphibiens, des batraciens, des frayères à brochets sont réapparus”, constate Philippe Baricault, qui gère les espaces naturels et cours d’eau pour la Ville.
UNE GAMME DE MILIEUX
Pourquoi tant d’intérêt pour ce site ? “De la forêt primaire à la prairie de La Plante – confiée en fermage à un agriculteur – on retrouve toute une gamme de milieux dans un espace miniature, explique Katia Hammoutène. C’est unique en France. On essaie de préserver un patchwork de biodiversité.” L’objectif ambitieux implique d’aller au-delà du curage hydraulique. Le cahier des charges impose douze types de gestion, sur un secteur découpé par unité écologique, au mètre carré près. “Le but n’est pas de faire joli mais d’être efficace pour les milieux naturels.” Le délicat écrin est ainsi choyé en régie par une équipe de neuf agents municipaux, formés au naturalisme le plus pointu. C’est dire si le prix Capitale de la biodiversité (lire ci-contre) sonne agréablement à leurs oreilles.

Les conches lavables de Galuchet
C'est l’occasion de pénétrer au coeur de ce petit bijou de nature qu’est le marais de Galuchet. Le 16 novembre, les animateurs de DSNE (Deux-Sèvres Nature Environnement), nous invitent à les rejoindre sur leur parcelle pour la session annuelle d’entretien. L’exercice va consister à nettoyer les conches, ramasser du bois et reconstruire une petite passerelle. Depuis 7 ans, l’association de protection de la nature possède une petite parcelle du marais – 0,5 hectare, soit l’équivalent d’un terrain de football – qu’elle a divisée en deux parties. “L’une est laissée à l’état sauvage, explique Stéphane Barbier, chargé d’études. L’autre, entretenue, est caractéristique du marais, avec ses conches en eau et ses terrées (buttes de terre surplombant un cours d’eau, ndlr). Le contraste est intéressant en termes d’étude de la biodiversité.”

INFOS PRATIQUES
Rendez-vous le 16 nov. sur place, à 14 h, au niveau du boulevard Wellingborough, des panneaux seront installés. Compter trois heures de travail. Se munir de bottes, de gants, d’habits de travail. DSNE fournira des outils. Mais si vous possédez un croc ou un rateau, ils seront utiles. Les enfants accompagnés sont les bienvenus.
Sans inscription. Rens. au 05 49 73 37 36.


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VILLE OUVERTE

ÉDUCATION POPULAIRE PAR VÉRONIQUE DUVAL
Ils cultivent le jardin des savoirs
La toute jeune Université populaire du pays niortais (lire VAN N° 229) sise au centre Du Guesclin s’est choisi un nom : Au jardin des savoirs, et un logo pour sa première rentrée cet automne. Des rendez-vous sont proposés par des partenaires locaux, dans et hors les murs. Les premiers ont eu lieu en octobre, tel le café écocitoyen organisé un samedi par mois à la maison de quartier Saint-Florent. Les prochai ns se dérouleront les 16 novem bre et 14 décembre, de 9 h 30 à midi. Autour d’un petit-déjeuner, chacun pourra échanger, expérimenter des façons de “consommer autrement”, participer à des ateliers (cuisine, arts plastiques, numériques…), donner et emporter des objets déposés dans la zone de gratuité.
La société d’horticulture des Deux-Sèvres nous invite le 14 décembre prochain à 14 h à une table ronde, quai Métayer, sur le thème “les jardins, l’alimentation, la santé”. Un intervenant du corps médical, deux jardiniers et un représentant d’une association d’insertion partageront leurs connaissances pour inviter les jardiniers amateurs à cultiver des plantes sans produits phytosanitaires.
D’autres rendez-vous se préparent pour 2014. Chacun est étudié par un groupe de pilotage, qui veille à ce que les actions portées dans le cadre du jardin des savoirs respectent les principes fondateurs inscrits dans sa charte : laïcité, absence de prosélytisme ou de promotion commerciale, participation active du public et en particulier des personnes en situation de handicap, tarification accessible à tous…
Renseignements au 05 49 78 71 69 ou beatrice.deloffre@mairie-niort.fr

Plus d'informations sur : bit.ly/univpop

La Société d'horticulture est l'un des partenaires du Jardin des savoirs.

DÉCHETS PAR VD
Le bon numéro sans encombre
Vous voulez vous séparer d’un matelas fatigué, d’un canapé hors d’âge ou du réfrigérateur du siècle dernier et vous ne pouvez le transporter ? Inutile de vous cacher pour déposer votre bien encombrant à la sauvette sur le trottoir. Contactez plutôt le service gratuit de collecte en porte-àporte des déchets volumineux. Sur rendez-vous, des agents de la CAN viendront vous en débarrasser. Une condition : que vous soyez présent lors de l’enlèvement. Attention, ce service ne collecte ni les gravats et autres déchets de construction, qui doivent être déposés en déchèterie. Par ailleurs, en cas de vol de conteneurs, la régie des déchets ménagers de la CAN informe les usagers qu’ils doivent déposer une plainte au commissariat de police. Ceci afin d’éviter un procès-verbal au cas où le conteneur disparu se retrouverait à stationner dehors plusieurs jours de suite à quelques rues de votre domicile.
Contact : N° vert 0 800 33 54 68 (appel gratuit depuis un poste fixe) accessible de 8h à 12h et de 14h à 17h, ou courriel : volumineux@agglo-niort.fr

APPEL À PARTICIPER PAR KARL DUQUESNOY
Osier, osier Éléonore
Éléonore, vous n’avez pas pu l’oublier. Elle vous hante depuis ce mois de décembre 2012, au cours duquel elle a déambulé dans les rues. Elle s’est même affichée, telle une star d’osier, en couverture de votre Vivre à Niort. Nous sommes tous invités à donner matière à la suite de son histoire, entre le 12 et le 22 novembre, dans la grande volière des Usines Boinot. Toutes les envies seront intégrées. “On peut même imaginer qu’une personne, sur son lit d’hôpital puisse tricoter quelque chose, explique Camille Le Fahun du Cnar, qui orchestre le projet. Le principe est vraiment celui de la co-construction.” La compagnie poitevine L’Homme débout et le plasticien Benoit Mousserion sont à l’origine de l’aventure poétique, avec les habitants des quartiers Tour-Chabot-Gavacherie et Clou-Bouchet. Soutenue par le Cucs (contrat urbain de cohésion sociale), la géante tressée s’adresse à tous les Niortais. Sortie finale prévue le 29 novembre dans le quartier du Clou-Bouchet.
Contactez Camille Le Fahun du Cnar : 05 49 28 01 83.


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VILLE OUVERTE

CIMETIÈRES PAR JEAN-PHILIPPE BÉQUET
REPOS NATUREL
Derrière Dominique Bodin, responsable des cimetières, le jardin des souvenirs et son horloge du temps.
UN NOUVEAU CIMETIÈRE VA OUVRIR AU PRINTEMPS 2014, DANS LE QUARTIER DE SOUCHÉ. INHUMÉS OU INCINÉRÉS, LES DÉFUNTS REPOSERONT DANS UN CADRE PAYSAGER ET ÉCOLOGIQUE.
Il n’y aura ni caveaux en béton, ni pierres tombales en granit et encore moins de fleurs en plastique. Les produits phytosanitaires seront bannis et les pelouses pas tondues au millimètre. Le nouveau cimetière de Souché sera naturel. Un modèle du genre, le premier en France. Une alternative écologique qui permettra aussi d’alléger le coût des obsèques. Jouxtant l’ancien, il s’étendra sur les 4 000 m² de la parcelle voisine, une ancienne carrière d’où étaient extraites les pierres tombales calcaires avant l’avènement du tout granit.
Trois modes funéraires seront régis par une charte d’engagement qui garantira l’esprit du lieu. Pour les inhumations, la thanatopraxie (soins chimiques portés au corps avant sa mise en bière) ne sera pas acceptée, sauf absolue nécessité. Le défunt portera des fibres naturelles (lin, coton, chanvre…), le cercueil sera en bois non traité issu d’une forêt française ou en matériaux recyclés et biodégradables, ses vernis certifiés sans solvants.
L’inhumation se fera en pleine terre. Pas de pierres tombales, mais des pupitres en pierre calcaire locale, de dimensions et formes spécifiées par la charte. Pour les crémations, les urnes seront en matériaux biodégradables et inhumées en pleine terre. La dispersion des cendres se fera, quant à elle, dans un “jardin du souvenir”, sans matérialisation personnalisée.
Seules les allées, en calcaire engazonné, seront finement tondues. Pour le reste, les végétaux seront taillés “juste ce qu’il faut”, dixit Dominique Bodin, responsable des cimetières de la Ville, selon le principe de la gestion différenciée. Les éléments d’aménagements et d’embellissement ont été récupérés et recyclés : le portail qui sépare l’ancien et le nouveau cimetière est en châtaignier non traité et on s’assiéra sur les anciens bancs en pierre du Donjon. Recyclés également le bois, les pierres, les pavés et les grilles qui composent les points d’eau. Ce nouveau cimetière entrera en service au printemps 2014.

TRAVAUX PAR KD
Balade à Goise
Vous êtes au feu de la route d’Aiffres, à droite le centre de tri. Vous descendez la rue Massujat, jusqu’à la maison de quartier. C’est ici, dans la prairie, que le conseil de quartier a décidé de financer des travaux d’aménagement à hauteur de 96 000 euros. À vélo ou à pied, vous apprécierez de finir la descente à travers l’étendue plane, via 150 mètres de chemin blanc, bordés, bientôt, de divers arbustes et graminées. Un sentier par lequel vous enjamberez un fossé herbeux et rejoindrez la rue de Romagné sans avoir à emprunter la rue des Pèlerins. Autour de la maison de quartier, deux placettes ont également vu le jour, ainsi que des espaces conviviaux : table, chaises, bancs, mobilier design couvert dit “pour ados”. Pour ceux qui veulent poursuivre la balade, notez qu’à la sortie, vous êtes proche de l’un des tracés du fameux chemin du IIIe millénaire (lire ci-dessus), en direction du golf.

EN BREF
Sur le bon chemin //
Le chemin du IIIe millénaire… Comme un périphérique doux et champêtre, qui permet de faire le tour de la commune sur plus de 50 kilomètres. L’un de ses tronçons vient d’être prolongé dans le quartier de Cholette-Surimeau : il part de la rue D’Antes et rejoint le chemin du Fief Morin, en contournant le lotissement Maria-Callas. 600 mètres d’allée calcaire, surélevée par rapport à la route, tracée derrière un muret, donc sécurisée. Les travaux – d’un coût de 100 000 euros – ont été réalisés en deux phases ; en septembre, l’allée et son terrassement. Cet hiver, les plantations d’arbres fruitiers et champê tres, assurées par la régie municipale et le service des espaces verts. Depuis 2000, date de l’ouverture du premier tronçon du chemin du IIIe millénaire à Romagné, huit autres sont nés tout autour de la commune, ponctuellement interrompus par les grands axes routiers. Bucoliques à souhait, d’un revêtement agréable et régulier, parfaitement sécurisés et plats, ils offrent un point de vue diversifié sur la nature qui encercle l’emprise urbaine.
Découvrez le parcours du chemin communal sur : bit.ly/chemc3m


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VILLE OUVERTE

ÉDUCATION PAR JEAN-PHILIPPE BÉQUET
Un label et un état d’esprit durable
L’ÉCOLE JULES-FERRY EST LABELLISÉE ÉCO-ÉCOLE DEPUIS DEUX ANS. LE GROUPE SCOLAIRE PIERREDE-COUBERTIN VIENT D’ADHÉRER AU DISPOSITIF
L’histoire commence en 2008 quand, faisant suite à la mise en place d’un pédibus, la primaire de Jules-Ferry inscrit le développement durable à son projet d’école. Trois ans plus tard, elle recevait le label Éco-École, un programme international d’éducation au développement durable qui fédère 700 établissements en France. Michel Servant, le directeur, indique : “Pour le pilier environnemental, on a beaucoup travaillé sur les déchets, le tri, la biodiversité. L’axe économique concerne plus l’équipe enseignante, avec, par exemple, l’impression recto-verso, le recyclage du papier, la récupération du marc de café…”
Sur le pilier social, l’école mène des actions de solidarité avec le Sénégal et le Togo, ainsi que deux associations(1). “On a aussi un programme de prévention de la maltraitance et des abus sexuels. Le pilier social est déterminant, les élèves en ont besoin pour être plus disponibles, plus réceptifs à certains apprentissages.” Pour Michel Servant, le label Éco-École n’est pas une fin en soi. Il permet d’identifier l’établissement et son travail sur le développement durable auprès des partenaires, des familles. Pierre-de-Coubertin postule cette année pour la labellisation et a choisi de travailler sur les déchets. “Nous allons aussi impliquer les classes maternelles car l’objectif est d’obtenir le label pour l’ensemble du groupe scolaire”, déclare Jean-Baptiste Benoit, le directeur.
(1) ELA : Association de lutte contre les leucodystrophies parrainée par Zinédine Zidane. APF : Association des paralysés de France.
Michel Servant, directeur de l'école Jules-Ferry et les quatre délégués pas peu fiers de leur label.

MAINTIEN À DOMICILE PAR JPB
Bien chez soi, à tout âge
La perte d’autonomie et le handicap ne s’opposent plus au maintien à domicile des seniors. Le CCAS (Centre communal d'action sociale) propose soins infirmiers, repas, aide à la vie quotidienne à domicile aux plus de 60 ans qui en ont besoin et aux personnes handicapées. Les soins infirmiers sont assurés chaque jour par des aides-soignantes diplômées qui, sur prescription médicale, assurent hygiène corporelle, stimulation, prévention d’escarres... Les organismes d'assurance maladie financent ce service. 14 aides à domicile et 18 auxiliaires de vie sociale assurent l’aide à la vie quotidienne. Du lundi au vendredi, les premières s’occupent du ménage, des repas, du linge. Les secondes sont disponibles 7/7 jours (fériés compris) pour les actes essentiels : soins d’hygiène, lever, habillage, coucher, aide à l’alimentation, entretien du lieu de vie… Les mutuelles, les caisses de retraite et le Conseil général peuvent participer au financement. Les agents du CCAS assurent la livraison de repas, du lundi au samedi, toute l'année. Le coût est calculé en fonction des ressources de l'usager.
Renseignements au CCAS, 1 rue de l’Ancien-Musée.
Retrouvez tous les informations utiles sur le site de la ville : bit.ly/maindom

EN BREF
Bouger, c'est la santé // Comment éviter de se prendre les pieds dans le tapis du grand âge ? Le Clic (centre local d’information et de coordination) et la Ville, organisent une conférence sur l’activité physique, la prévention des chutes et les risques domestiques, le 19 novembre de 14 h 30 à 16 h 30 au Club l’Acclameur. Elle sera animée par Aurélie Trouvé de l’association Siel bleu, qui milite en faveur des bienfaits de l’activité physique après 60 ans. À l’issue de la conférence, il sera possible de s’inscrire à des ateliers d’activité assurés par l’association Vent d’Ouest.
Le 19 nov. de 14 h 30 à 16 h 30 au Club l’Acclameur. Gratuit. Rens. au 05 49 06 78 85.

Le rôle des aidants // L'Association l'Estuaire, qui accompagne les personnes gravement malades et/ou en fin de vie et les personnes endeuillées, organise une conférence le mardi 19 novembre à 20 h 30 à L'Institut de soins infirmiers de l'hôpital. Le thème : Rôle et place des aidants (devant la maladie, le handicap, la fin de vie).
Renseignements au 05 49 78 29 73 ou asp.estuaire@laposte.net


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VILLE OUVERTE

SAINT-FLORENT-GOISE PAR DAVID BIROT
RÉSOLIDARITÉ, POUR SIMPLIFIER LE QUOTIDIEN
DANS LE QUARTIER SAINT-FLORENT-GOISE, DES NIORTAIS SOUHAITENT FAIRE RENAÎTRE L’ESPRIT DE VOISINAGE. CELUI QUI PERMET DE S’ORGANISER EN CAS D’INATTENDU. RÉSOLIDARITÉ EST NÉ.
Le quartier Saint-Florent-Goise a pour particularité de compter un nombre élevé de familles monoparentales et de personnes vivant seules(1). Le centre socioculturel des Chemins Blancs s’est s’intéressé à cette réalité au moment d’établir son contrat de projet avec la Caisse d’allocations familiales. Séverine Laroche, référente enfance et famille du CSC indique : “Mode de garde des enfants, difficultés éducatives et accès des familles aux loisirs ont été analysés. Il en est ressorti des difficultés d’organisation récurrentes, notamment pour les familles monoparentales et les personnes isolées.” Ce diagnostic en main, le CSC a décidé d’oeuvrer plus encore pour encourager les rencontres. “C’est notre mission de créer du lien social, rappelle la référente. Pour cerner les difficultés au quotidien des familles, nous avons constitué un comité de pilotage, composé de personnes représentatives.” Une famille avec enfants nouvellement arrivée côtoie une famille saint-florentaise de longue date, une autre monoparentale avec des horaires de travail atypiques ou encore des retraités.
ANNUAIRE PAPIER ET NUMÉRIQUE
Des problèmes concrets ont émergé : qui peut aller chercher des médicaments à la pharmacie lorsqu’on élève seul son enfant et que celui-ci est alité ? Comment s’organiser pour aller chercher son bout de chou à la fin de l’accueil périscolaire lorsque l’on a des horaires de travail décalés ? Qui peut s’occuper d’un aîné lors de la naissance d’un petit frère ou d’une petite soeur ? Comment s’organiser les jours de grève ? “La solution passe par une solidarité entre voisins. L’objectif de Résolidarité est de mettre en relation les personnes qui ont ponctuellement et rapidement besoin d’un coup de main avec des personnes disponibles. Et ce, sur un modèle non marchand et qui n’engage pas de réciprocité”, explique Séverine. Un annuaire papier et une version Internet sont en cours d’élaboration. “Nous accompagnons ce projet, mais nous souhaitons que ces deux outils vivent d’eux-mêmes, indépendamment du CSC.”
Habitante du quartier, Roselyne est impliquée dans la vie du CSC. Le projet Résolidarité lui tient à coeur. “J’ai déjà pu me rendre compte que les gens ne sont pas insensibles à cette initiative. L’idée fait son chemin. J’espère que l’effet boule de neige se poursuivra et que la boule ne fondra pas de si tôt !” indique la retraitée.
(1) En 2008, le quartier comptait 213 familles monoparentales, et 250 en 2010. Source CAF des Deux-Sèvres.
Si ce réseau de solidarité vous interpelle, contactez le centre socioculturel des Chemins Blancs au 05 49 79 51 14, ou connectez-vous sur www.cheminsblancs.csc79.org

Chaque mois, Séverine Laroche présente le Résolidarité aux parents d’élèves des écoles du quartier.

MÉDIATION FAMILIALE PAR JPB
Apaiser le dialogue
Claudine Lermite, médiatrice au sein de l’ADSPJ (Association deux-sèvrienne de la protection de la jeunesse) reconnait la difficulté du recours à la médiation familiale : “C’est une démarche qui suppose qu’on a besoin de quelqu’un d'extérieur pour régler nos affaires de famille.” Pourtant, quand le premier pas est fait, nombreux sont les bénéfices que couples et familles peuvent en tirer. “Parce que quand on est moins en colère, les choses peuvent plus facilement se gérer et s’organiser ensemble.” Surtout connue pour régler les conflits de la séparation ou du divorce, la médiation familiale vise pourtant tous les différends familiaux. Une fratrie divisée sur le placement d’un des siens vieillissant, des grands-parents qui n’ont plus accès à leurs petits-enfants, un héritage conflictuel… Le médiateur est là pour rendre le dialogue possible, le recentrer sur les sources du conflit et faire en sorte que des solutions soient conjointement trouvées.
Après un entretien d’information gratuit, suivent des rendez-vous payants auxquels doivent obligatoirement assister les deux parties. Leur coût est basé sur les revenus mensuels de chacun. “La médiation familiale concerne toutes les classes sociales”, précise Claudine Lermite. À Niort, trois structures assurent le dispositif : l’ADSPJ, la CAF et l’UDAF (Union départementale des affaires familiales).
ADSPJ, 23 rue Henri-Sellier, tél. 05 49 77 18 70. UDAF, 171 avenue de Nantes, tél. 05 49 04 76 76. CAF, 51 route de Cherveux, tél. 08 10 25 79 10.


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VILLE OUVERTE

PLAN GRAND FROID PAR JPB
Un peu de chaleur contre le grand froid
LE PLAN GRAND FROID EST ACTIVÉ DEPUIS LE 1er NOVEMBRE. IL VIENT EN AIDE AUX SANS-ABRI ET AUX MAL-LOGÉS VICTIMES DE LA CHUTE DU MERCURE.
La Préfecture active, le 1er novembre, le niveau 1 du Plan grand froid qui mutualise les moyens humains et matériels des acteurs sociaux du territoire. Les équipes mobiles de veille sociale du CCAS et de la Croix-Rouge reprennent leurs maraudes quotidiennes de 17 h à 1 h du matin (à partir de 18 h le week-end). “Les agents ont pour mission de repérer les gens dans la rue, leur proposer une collation, une boisson chaude, éventuellement un hébergement ou leur placement à l’hôpital si leur état le nécessite”, explique Pascal Lacroix, de la direction prévention des risques majeurs.
15 LITS SUPPLÉMENTAIRES
Toute l’année, l’association L’Escale-La Colline met dix lits à la disposition des sans-abri, avenue Saint-Jean-d'Angély. Mais dès que la température ressentie descend en dessous de - 5° C la nuit et demeure négative dans la journée pendant au moins trois jours consécutifs, la Préfecture active le niveau 2 qui déclenche l’ouverture d’autres hébergements d’urgence. La Ville peut alors, si nécessaire, réquisitionner la salle de la Place du Port et la réaménager en dortoir collectif de 17 lits. Le centre hospitalier peut, quant à lui, ouvrir l’ancien foyer logement de la Recouvrance, boulevard de l’Atlantique, avec ses 10 lits pour l’accueil des familles. “Cette année, l’Escale devrait disposer de nouveaux locaux rue de la Verrerie, avec 15 places supplémentaires”, précise Pascal Lacroix. Ce qui permettrait de conserver à la salle du Port sa vocation d’accueil d’urgence, temporaire et précaire lors de l’alerte de niveau 2.
Pour signaler une situation d’urgence, composez le 115, le numéro vert du Samu social.
La salle du Port est ouverte lorsque le niveau 2 du Plan grand froid est activé.

BILAN HIVER 2012-2013
421 contacts (329 hommes et 92 femmes), établis par les équipes mobiles de veille sociale du CCAS lors de leurs maraudes. Un chiffre en augmentation de 5 %.
92 femmes, c’est une augmentation de 50% par rapport à l’hiver dernier.
208 personnes contactées par la Croix-Rouge (+ 33% par rapport à l’hiver précédent).
67 personnes hébergées salle du Port durant les 14 nuits d’alerte de niveau 2.

ANIMAL EN VILLE PAR JPB
Dans le centre-ville, pour un exercice de bonne conduite, un jour d'affluence.
À l’école de la bonne conduite
Il incombe aux propriétaires de chien que leur animal se comporte bien en ville. Cette sociabilité qui participe du partage de l’espace public s’apprend et pour cela, l’association Cherveux agility éducation canine dispense gratuitement ses bons conseils. Deux heures d’apprentissage, un samedi par mois, à l’usage des chiens… et surtout de leurs maîtres.
Cohabitation avec les autres usagers de l’espace public, anticipation et gestion de situations potentiellement conflictuelles, déjections, aboiements… toutes les règles de la bonne conduite sont passées en revue. N’attendez pas de votre chien qu’il apprenne à faire le beau ou donner la patte à la demande. Là n’est pas le but recherché.
Cette opération, qui entre dans le cadre de la politique municipale d’intégration de l’animal en ville, sera étendue aux centres de loisirs et aux événements dans les quartiers. Samedi 16 novembre, une action spéciale sera menée au marché avec un stand de sensibilisation des familles à l’accueil d’un animal lors des fêtes de fin d'année. “À Noël, beaucoup de gens offrent un chiot, tout mignon, mais qui peut vite virer au cadeau empoisonné, précise Djamel Khali, du service Prévention urbaine. Il est important d’expliquer ce qu’implique l’arrivée d’un animal dans la maison pour éviter, par exemple, de le voir abandonné au bord d’une route l’été suivant.”
Prochaines séances au marché : samedi 16 novembre de 10 h à 12 h, samedi 21 décembre de 10 h à 12 h. Gratuit, sans inscription préalable.

EN BREF
Conseillers de quartier // Assemblée pleinière. Le 16 novembre, les 300 conseillers de quartier de la ville sont conviés à un temps d’échanges et de réflexions commun dans la salle du Clou-Bouchet. Les neuf assemblées, qui prennent une part active à la démocratie de proximité depuis 2002, feront une pause le temps des échéances électorales.


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VILLE OUVERTE

IMMOBILIER PAR VÉRONIQUE DUVAL
L’OPAH GAGNE EN STYLE
DES ÉVOLUTIONS SONT APPORTÉES À LA DEUXIÈME OPÉRATION PROGRAMMÉE D’AMÉLIORATION DE L’HABITAT (OPAH).
Ce mois-ci, la maison de l’Opah change de look et devient tout simplement l’Opah. Mandaté par la Ville, le cabinet Urbanis y accueille toute personne souhaitant se renseigner sur l’opération programmée d’amélioration de l’habitat (Opah). Ce deuxième programme (lire VAN N° 227) revoit à la hausse ses ambitions : il prévoit la rénovation de 180 logements locatifs et 260 logements de propriétaires occupants d’ici 2017. Plusieurs indicateurs montrent que la première phase d’investissement a permis de renforcer l’attractivité du centre-ville (lire en encadré). Une enquête de satisfaction a été réalisée en juin dernier auprès des différents bénéficiaires : locataires, propriétaires occupants et propriétaires bailleurs. Parmi ces derniers, plus de la moitié a acquis son bien pendant la première opération. Leur motivation principale ? investir pour l’avenir. Les aides de l’Opah ont été décisives dans le choix de réaliser des travaux. Ces propriétaires bailleurs sont très majoritairement satisfaits de l’accompagnement et du suivi d’Urbanis. Les deux tiers ont loué leur logement facilement, un tiers évoque quelques difficultés. Paradoxalement, ils pensent que les réaménagements récents ont modifié l’image de Niort, mais apprécient moyennement le centre-ville, lequel est beaucoup plus estimé par les propriétaires occupants et les locataires.
LES PROPRIÉTAIRES OCCUPANTS MIEUX AIDÉS
Les propriétaires occupants qui veulent réaliser des économies d’énergie, isoler, améliorer la sécurité ou encore adapter le logement au vieillissement ou au handicap seront 260, sur la totalité du territoire de la commune, à bénéficier d’aides à la rénovation de leur logement. Alors qu’ils n’étaient que 19 lors de l’Opah-RU 2007-2012. De plus, la réforme en juin dernier des aides de l’Agence nationale d’amélioration de l’habitat (Anah) a relevé le montant des aides comme le plafond des ressources.
L’équipe d’Urbanis reçoit sur rendez-vous à l’Opah, 3 Grande Rue Notre-Dame, tél. 05 49 04 84 70.
L'un des logements locatifs rénové en 2013 avec des aides de l'Opah.

Un centre-ville attractif
Les derniers chiffres de l’Observatoire du foncier de l’habitat de la Ville de Niort montrent une progression de l’attractivité du centreville. En 2012, le centre ancien concentre 35 % des déclarations d’intention d’aliéner (acte juridique par lequel le propriétaire notifie à la Ville son intention de vendre son bien) contre moins de 7 % en 2007 (au démarrage de la première Opah). Un chiffre à mettre en relation avec celui des logements autorisés à la construction : 161 la même année, dans le centre-ville, dont 83 en collectifs.

URBANISME PAR VD
138 façades à rénover
Dans l’embellissement de notre centre-ville, le patrimoine bâti privé a aussi son rôle à jouer. Afin que les propriétaires assument leurs obligations prévues par le code de l’urbanisme, la Ville s’est dotée d’un plan façades (lire VAN n° 227), par arrêté préfectoral fin 2011. Où en est-on aujourd’hui ? De mars à octobre, les 172 propriétaires de 138 façades ont reçu une lettre d’injonction de travaux, accompagnée d’une plaquette d’information et d’une fiche précisant les actions nécessaires sur la façade, les volets et les fenêtres. Dans le périmètre défini pour la première phase du plan (2012-2014), de la rue Brisson à la rue du Temple, les échafaudages pourraient se monter bientôt. Car les propriétaires doivent entreprendre les travaux prescrits dans les six mois suivant la réception du courrier. À défaut, ou si le chantier n’est pas achevé, un arrêté municipal est pris avec sommation d’effectuer les travaux dans un délai d’un an. À l’expiration de ce délai, la collectivité peut entreprendre une procédure de travaux d’office aux frais du propriétaire. Rappelons que ceux qui réhabilitent au moins un logement dans le cadre de l’Opah peuvent bénéficier d’une aide plafonnée à 2 500 euros et 20 % du montant des factures. La direction du développement urbain et de l’habitat de la Ville travaille avec l’architecte des bâtiments de France pour cette opération, qui se déroulera en trois phases et autant de périmètres jusqu’en 2018.


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VILLE OUVERTE
MUSÉE PAR JEAN-PHILIPPE BÉQUET
Un don exceptionnel
LA SOCIÉTÉ HISTORIQUE ET SCIENTIFIQUE DES DEUX-SÈVRES (SHSDS) VIENT DE FAIRE UN DON REMARQUABLE AU MUSÉE BERNARD D’AGESCI.
Cette donation est très importante tant par sa qualité, que par les liens historiques qui ont permis la création du musée”, explique Laurence Lamy, conservatrice du musée d’Agesci. Devant elle, six carnets contenant environ 400 dessins réalisés par Bernard d’Agesci lors d’un voyage en Italie vers 1780. Egalement, des planches en couleurs de Pierre-Théophile Segretain et Trénadey, architectes de la ville au XIXe et des croquis d’Arthur Bouneault, architecte du département.
Au-delà de son intérêt artistique et patrimonial, cette donation est aussi un clin d’oeil à l’histoire. Elle vient boucler une boucle entamée il y a plus de deux siècles. Les dessins de Bernard d’Agesci reviennent au bercail, dans un musée qui porte aujourd’hui son nom et dont il a, quelque part, initié la création. La Société historique et scientifique (fondée en 1904) est l’héritière de la Société des statistiques, sciences et lettres (créée en 1836) qui avait poursuivi le travail d’inventaire et de conservation du mobilier des maisons royales, religieuses, et des émigrés, confié à Bernard d’Agesci par la Convention. À ce titre, d’Agesci avait déposé dans les locaux de l’ancien collège des oratoriens (aujourd'hui disparu) une série d’oeuvres peintes préfigurant les premières collections des futurs musées niortais.
Les six carnets de Bernard d’Agesci recèlent des croquis, des études sur le thème de la mythologie, avec l’iconographie animalière récurrente dans son oeuvre. Les planches de Pierre-Théophile Segretain et de Trénadey comprennent des projets pour la ville de Niort, qui ont vu le jour ou non. On y trouve un plan de masse du nouveau quartier du château, le projet des halles (daté de 1820), celui d’une fontaine place Henri IV…
L’important travail de récolement effectué, ces oeuvres vont maintenant intégrer le fonds précieux de la bibliothèque du musée où elles pourront être consultées sur demande uniquement.
Le musée sera fermé jusqu'au 11 novembre en raison des travaux dans les réserves.
La donation rejoindra le fonds précieux du musée.

DESTIN PAR VÉRONIQUE DUVAL
LE PAPA DU GRAND FEU
LE GRAND FEU FÊTE SES 35 ANS. RENCONTRE AVEC JACQUES BRUNET, SON FONDATEUR QUI A CRÉÉ CINQ AUTRES CENTRES EN FRANCE.
Cette année-là, Claude François cessait de chanter, le naufrage de l’Amoco Cadix défigurait les côtes de Bretagne et Les Bronzés déridaient les Français… Le 30 mai 1978, le centre de rééducation et de réadaptation fonctionnelle Le Grand Feu ouvrait ses portes. Le 13 septembre dernier, il célébrait avec émotion ses 35 ans. Les patients, les membres du personnel et ceux du conseil d’administration découvraient ce jour-là le livre Le Grand Feu. Sous la plume de Laurent Féron, le directeur, ce bel album donne la parole à tous ceux qui, de son origine à maintenant, contribuent à la vie de l’établissement (lire VAN N° 233). Parmi les invités à la fête, ceux qui ont porté le projet et accompagné ses premiers pas : les premiers dirigeants et cadres de santé, le premier médecin chef, Pierre Desvignes, ses fondateurs, Jacques Vandier et bien sûr Jacques Brunet, “le papa”, 77 ans dont 35 consacrés à la création de centres de rééducation, en parallèle de son activité professionnelle à la Macif. Le Niortais, qui vit maintenant en Catalogne, raconte volontiers son combat de toute une vie. Morceaux choisis...

L’ORIGINE
J’ai eu des motivations personnelles, parce qu’après mon accident, je suis allé dans un super centre pour cadres, où j’ai récupéré. Je me suis rééduqué 4 heures par jour. (…) Je voulais absolument rejouer au tennis, c’était mon équilibre. Quand j’ai quitté le centre, j’ai recommencé à La donation rejoindra le fonds précieux du musée. jouer avec une raquette dans la main droite et une canne dans la main gauche. Cette volonté, je l’ai exprimée également dans ma volonté de faire un centre de rééducation. Car j’ai retrouvé mes amis de la douleur aussi handicapés qu’à mon départ. Ils étaient jeunes, ils avaient 19, 20 ou 25 ans. Je me suis dit “il faut faire quelque chose”. Parce que moi, j’ai profité d’un établissement de soins adapté et eux pas.


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Le 13 septembre dernier, Laurent Féron, directeur (à gauche) rendait hommage à Jacques Brunet.
PREMIÈRES DÉMARCHES
Je lance le projet. Je dis à tous les gens que je rencontre, je ne citerai pas de noms : “Il faut faire un centre de rééducation fonctionnelle à Niort.” Et on me répond : “M. Brunet, ne perdez pas votre temps. On est dans une ville socialiste, vous n’aurez jamais l’autorisation d’un gouvernement de droite.” Je l’ai entendu au moins dix fois.
“J’AI FAIT 6 CENTRES”
J’ai créé 6 centres. C’était une mission complémentaire à mon activité professionnelle parce que je n’ai jamais quitté la Macif. Je n’ai pas pris de congés pendant 35 ans. Un dossier de création comme Lille par exemple, ça demande 6 ans de privation de loisirs, de démarches au ministère, de voyages pour le choix des équipements. Après le Grand Feu, j’ai fait Lille (en 1985), Roullet-Saint-Estèphe (en 1992), Noth dans la Creuse (en 1995). Et je me suis associé à deux autres créations : le centre de Ménucourt, à Cergy-Pontoise, et le centre de la Convention, dans le 15e arrondissement.
CONSEILLER DE CLAUDE ÉVIN
Je suis allé voir tous les ministres de la santé. Mon premier, c’était Robert Boulin. Je ne sais pas demander pour moi, mais si je plaide pour les autres, pas de problème. (…) J’ai fait beaucoup de médecine pour ne pas avoir l’air d’un idiot. Quand vous allez voir un ministre ou un conseiller technique, il faut résumer les pathologies, les soins… La rééducation n’était pas inscrite dans la carte sanitaire à l’époque. C’était la convalescence. J’ai dû réformer la carte sanitaire, quand j’étais conseiller technique de Claude Évin.
ET MAINTENANT ?
Ce qui me rassure, c’est que ma succession est assurée. J’ai été 35 ans sans manquer un seul conseil d’administration. À un moment, il faut passer la main. Je compte sur Patrick Giraud, le nouveau président, pour que l’identité du Grand Feu reste intacte (…) Je vis maintenant dans un pays où personne ne me connaît. Alors que je suis certainement un des Français les plus décorés de France en tant que civil… Je suis bien en Catalogne. Maintenant je m’isole et je vais aussi écrire un bouquin.
Patients et soignants ont découvert le livre.
LE COMBAT D'UNE VIE
28 novembre 1965
Jacques Brunet est victime d’un grave accident, il y perd sa femme et sa fille.
1970
Il crée l’Anuar, Association nationale des usagers et accidentés de la route.
5 avril 1973
Délivrance de l’autorisation pour la création d’un centre de rééducation fonctionnelle à Niort : son acte de naissance administratif.
30 mai 1978
Ouverture du Grand Feu.
1er janvier 2013
Alliance du Grand Feu, des Genêts et du Logis des Francs au sein du groupe Melioris, groupe privé à but non lucratif de 310 lits et 450 salariés.

LE GRAND FEU EN CHIFFRES
50 000 patients accueillis en 35 ans
210 salariés en 2013
48 professions, dont 18 spécialités médicales.


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MUSIQUE PAR KARL DUQUESNOY

Grande cuisine sonore au Camji

LE MIXAGE, INDISPENSABLE ÉTAPE À LA CRÉATION D’UN ALBUM DE MUSIQUE, EXPLIQUÉ PAR UN MAÎTRE DU SON NEW YORKAIS.
Ladies and gentlemen. Dans le cadre d’une masterclass exceptionnelle, organisée au Camji le 16 novembre en début d’aprèsmidi, nous sommes ravis d’accueillir la Rolls des mixeurs, celui qui posera pour la première fois les pieds sur le sol européen : mister Ariel Borujow ! “Il est dans le top 10 des ingénieurs du son qui comptent aux États-Unis”, affirme son ami Manu Masko, musicien niortais qui fait venir la pointure pour une bonne dizaine de jours dans la région et un peu au-delà. Cinq rendez-vous entre Quimper et Cognac, pour distiller des conseils sur son métier d’alchimiste de studio. Mais c’est quoi ce métier au juste ? “Le mixeur, c’est celui qui apporte une énergie à un morceau, explique le Niortais, qui a très souvent recours aux compétences de l’Américain pour ses différents projets. Il joue avec les fréquences, donne du relief aux compos…”
UN AVANT-APRÈS
Difficile d’en rendre compte avec des mots. “Pour moi, ce travail c’est 60% de la création d’un morceau. Mixée par deux personnes différentes, une chanson, ne sonnera pas du tout pareil. J’en ai pris conscience pour la première fois à l’écoute de l’album de U2 The Joshua tree, sorti en 1987. On y sent vraiment la patte du Canadien Daniel Lanois. Les albums des Beatles sont aussi exemplaires dans le domaine.” Le jour J, Ariel Borujow présentera ce qu’il aura produit, à partir de deux ou trois morceaux reçus suite à l’appel à maquettes lancé en octobre.
Un “avant-après” très explicite. Musiciens ou simples curieux, vous êtes tous conviés à la démo de celui dont les travaux sont écoutés partout dans le monde, à travers les noms de Madonna, Puff Daddy…
Notez qu’une compilation de dix titres niortais, travaillés à la sauce Borujow, sortira fin février.
Masterclass, le 16 nov. de 14 h à 17 h. Gratuit. Rens. et insc. auprès du Camji, tél. 05 49 17 50 45.
Le mixeur Ariel Borujow dans son studio new-yorkais.

Pour digérer : le soir c’est croissant show !
Manu Masko et ses dix musiciens présenteront la nouvelle mouture de Don’t forget my breakfast. L’aventure jazzy retro, funky de ce croissant français venu s’éclater dans les clubs new yorkais. Un album mixé par Ariel Borujow, dans le studio Stadium Red de Harlem. Il sera sûrement intéressé d’en voir la traduction scénique. Le groupe s’est déjà produit lors des Nouvelles scènes au printemps dernier. Au Camji, le 16 nov. à 21 h.
FINANCEMENT PARTICIPATIF PAR JEAN-PHILIPPE BÉQUET
Le retour du mécénat
Le chiffre est éloquent. Sur les 3,2 millions de PME que compte la France, 70 % affirment rencontrer des difficultés pour accéder à des sources de financement. Pour pallier ce blocage, sont nées les plateformes de financement participatif qui, selon le principe du crowdfunding, lèvent des fonds auprès de généreux donateurs. Un genre de retour en force du mécénat. En 2012, en France, ces plateformes ont levé pas moins de 2,8 milliards d’euros, 5,7 sont estimés pour 2013.
Butinizz.fr est la dernière-née de ces structures, avec au sein de l’équipe fondatrice, Pierre Sibileau, un Deux-sévrien chargé du développement en région. En ligne depuis la mi-octobre, Butinizz cible les commerçants, artisans, associations, amap… en lien étroit avec l’économie locale. L’objectif est de rendre possible des projets locaux, de dynamiser les territoires en créant du lien entre les porteurs de projet et les donateurs. Car c’est bien de don qu’il s’agit.
Le choix est offert à l’internaute de donner sans contrepartie ou en échange d’une récompense liée au projet.
Ça marche, la preuve. La jeune cinéaste niortaise Noémie Héraud avait besoin de 7 000 € pour boucler le budget de son film Mélusine, tourné à Niort et dans le Marais poitevin. Elle a lancé une levée de fonds sur la plateforme touscoprod.com dédiée au financement de films. Objectif atteint ! Le site a réunis les 7 000 € nécessaires, Mélusine sortira début 2014.
Monsieur Bill, groupe pop-rock niortais confie, quant à lui, le financement de son deuxième album au site My Major Company. Basée sur la prévente de l’album, cette levée de fonds de 3 000 € permettra au groupe d’enregistrer, mixer, presser, diffuser son prochain opus.
Butinizz : www.butinizz.fr. Monsieur Bill : facebook.com/MonsieurBill


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PAROLES D’ÉLUS
ÉQUIPE NIORT SOLIDARITÉ CAPITALE
LES ÉLUS RÉPUBLICAINS ET SOCIALISTES
LES ÉLUS COMMUNISTES ET APPARENTÉS
LES ÉLUS NON-ENCARTÉS ET RADICAUX
EUROPE ÉCOLOGIE - LES VERTS
En raison de l’approche des échéances électorales et conformément au code électoral, les groupes de Niort solidarité capitale n’utiliseront pas le droit à l’expression libre qui leur était réservé dans cet espace.
L’OPPOSITION NIORTAISE
Le groupe d'Opposition niortaise au regard de la réglementation en matière de publications municipales en période préélectorale, a décidé de suspendre sa tribune d'expression.
LES DÉMOCRATES SOCIAUX NIORTAIS
À l'approche des échéances électorales, le groupe des Démocrates sociaux Niortais a décidé de ne pas utiliser son droit d'expression libre qui lui est réservé dans cet espace afin de préserver la neutralité de l'information.

EXPRESSION DES GROUPES POLITIQUES REPRÉSENTÉS AU CONSEIL MUNICIPAL DE NIORT


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MUSÉE D'AGESCI PAR VÉRONIQUE DUVAL
Jacques Coulais, peintre absolu
JACQUES COULAIS, PICTOR MAXIMUS : L’EXPOSITION CONSACRÉE AU PEINTRE NIORTAIS EST À VOIR DU 19 NOVEMBRE AU 16 MARS AU MUSÉE BERNARD D’AGESCI.
Paul Ardenne, commissaire de l’exposition qui s’ouvrira le 19 novembre au musée d’Agesci, en explique le titre : “Jacques Coulais, le “pictor maximus”, représente un exemple rare d’humanité radicale. Qu’est-ce que l’humanité, quand elle est vécue “radicalement” ? Non pas une absence totale de concessions, (…) mais une discipline. Sa vie durant, Jacques Coulais s’est donné la peinture comme un flagellant se donne le fouet. Car pour lui, pas d’autre choix : tétraplégique dès l’enfance, il choisit de faire de la pratique picturale l’équivalent de sa respiration. Il peint, cloué sur son fauteuil, parce qu’il ne peut rien faire d’autre. Seul, en s’aidant d’assistants, en utilisant son chariot comme pinceau… Être peintre absolument, peintre absolu – la vie le lui aura imposé, implacable et paradoxalement généreuse en dépit de sa cruauté.” L’historien d’art était un ami du peintre niortais, décédé en 2011 à l’âge de 56 ans. Tout comme la commissaire associée, la plasticienne Martine Hoyas, qui assurait l’installation du dispositif pour ses travaux au sol. Dans une vidéo que lui a consacré Marin Raguz, Jacques Coulais s’interrogeait : “Mais qui, qui aura eu la chance, comme moi, de pouvoir peindre pendant trente ans ?” Les visiteurs auront eux la chance de voir 160 toiles, ainsi que des textes de l’artiste et des vidéos, dans six salles thématiques. Laurence Lamy, conservatrice du musée, indique : “Une salle sera consacrée au carré, une autre aux rêves et cauchemars. Une autre à l’atelier et à l’outil de travail…” L’association Pictor maximus, qui regroupe des amis du peintre, est partenaire de cette exposition, tout comme l’Association des artistes peignant de la bouche et du pied (l’AAPBP).
Du 19 novembre au 16 mars au musée d’Agesci.
Retrouvez plus d’informations sur : bit.ly/jcoulais

MOULIN DU ROC PAR VD
Maguy Marin, avec Éclats
LE FESTIVAL RÉGIONAL LES ECLATS CHORÉGRAPHIQUES, QUI S’OUVRE LE 8 NOVEMBRE À PARTHENAY SE CLÔTU RERA AVEC UMWELT, DE MAGUY MARIN, LE 30 NOVEMBRE À NIORT.
Denis Plassard, Agnès Pelletier, Ambra Senatore… et Maguy Marin. Pour ses dix ans, le festival Les Eclats chorégraphiques nous apporte sur des plateaux douze figures marquantes de la diversité de l’art chorégraphique. Marion Batti, fondatrice du festival et sa directrice artistique, trace les lignes de forces de cette édition : “Ambra Senatore, Solène Cerutti, Lucie Augeai et David Gernez jouent à fleur de peau. Maguy Marin, Agnès Pelletier et Amine Boussa soulèvent des questions existentielles. Leila Gaudin, Pierre-Charles Durouchoux, MeLL explorent l’intime tandis que Denis Plassard et les frères Ampe décalent avec humour les travers de notre société.” De Chatellerault à Barbezieux, le festival travaille avec un réseau de partenaires qui tissent les rencontres avec les spectateurs.
Le Moulin du Roc accueillera Maguy Marin, chorégraphe majeure s’il en est, que l’on pourra rencontrer le 30 novembre, avant la représentation d’Umwelt. Une pièce qui a suscité une grande admiration dans le monde de la danse, autant qu'un accueil public houleux. Dans sa note d’intention, l’artiste délivre une série de constats sur notre condition : "Nous en sommes là. A inventorier des aptitudes. À jouer du possible sans le réaliser. À aller jusqu’à l’épuisement des possibilités. Un épuisement qui renonce à tout ordre de préférence et à toute organisation de but ou de signification…” Suivent des références à Beckett qui ne surprendront pas les admirateurs de May B. Le 23 novembre, notre scène nationale projettera Retour sur Umwelt : un film pour faire le lien entre les précédentes créations et celle-ci.

Tout le programme sur www.leseclats.com
Au Moulin du Roc : Retour sur Umwelt, le 23 nov. à 20 h 30. Umwelt, le 30 nov. à 20 h 30, précédé à 19 h d’une rencontre avec Maguy Marin. Réservation au 05 49 77 32 32.

Le tour de Takavoir en 90 secondes
J’ai quatre-vingt-dix secondes pour vous faire savoir que la cinquième édition du festival Takavoir aura lieu le 12 avril. Le concept est toujours de réaliser des films à l’aide d’outils de poche, comme le téléphone portable. Vous êtes invités à participer en envoyant vos films via le site www.takavoir.fr avant le 28 février. Les oeuvres sélectionnées seront diffusées dans la grande salle du Moulin du Roc le jour J ; toutes les autres projetées dans la petite salle ou sur la placette. Plus de 2 000 euros de prix seront distribués. Une dernière chose, cette année, le thème c’est “90 secondes”.
Takavoir le 12 avril au Moulin du Roc. Envoyez vos films avant le 28 février. Gratuit.

Les dés jetés pour Gamovore
Les jeux de société, ça veut dire ce que ça veut dire. On s’assoit entre gens de bonne compagnie autour d’une table et on s’amuse selon des règles admises. L’association Virtuel propose une animation à la média-ludothèque. Le 9 novembre sera le deuxième rendez-vous. Son nom : Gamovore, plutôt bien trouvé. Tout comme cette idée portée par une structure qui cartonne par ailleurs. “Nous proposons des jeux modernes, indique Cédrick Chaboussis, le vice-président. Ce monde connaît une nouvelle vague depuis quinze-vingt ans.” Ce samedi sera consacré aux jeux de cartes, mais pas la bataille ou le tarot, plutôt Star Wars et le Seigneur des Anneaux.
Le 9 nov. de 13 h 30 à 17 h. Toutes les informations sur association-virtuel.fr ou au 05 49 06 58 63.


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VILLA PÉROCHON PAR JEAN-PHILIPPE BÉQUET
Emmanuelle Brisson, à domicile
LA VILLA PÉROCHON EXPOSE EMMANUELLE BRISSON. AVEC DOUBLE JE, LA PHOTOGRAPHE NIORTAISE DÉVOILE UN TRAVAIL TRÈS PERSONNEL.
Ça ne fait que cinq ans qu’Emmanuelle Brisson s’est mise à la photographie et déjà de prestigieuses galeries ont exposé ses oeuvres. Il est donc très juste que le Centre d’art photographique contemporain offre ses cimaises à cette artiste niortaise à la notoriété météorique. Son exposition Double JE compile 36 clichés rétrospectifs de ces cinq dernières années, augmentée de clichés de son enfance.
Si Emmanuelle Brisson vit la photographie comme une grande chance, c’est aussi une belle revanche sur une frustration passée. “J’ai grandi au sein d’une famille très modeste. Chez nous l’art et la culture n’avaient pas leur place parce que ce n’est pas ça qui donnait à manger”, explique-t-elle. La photo a, toutefois, accompagné sa vie. “J’ai fait mes premières photos quand j’avais 8 ans, j’ai fait partie du club photo de mon collège.” Sans pour autant se passionner pour cet art. Jusqu’au jour où elle prend en main un appareil numérique. “Ça a été une véritable révélation.” Elle se met alors “à prendre tout et n’importe quoi”, avec boulimie. Puis, vient l’envie de véritablement travailler ses photos. “J’ai fait des autoportraits uniquement parce que j’étais le seul modèle que j’avais sous la main. Là, je me suis dit qu’il se passait quelque chose, que j’exprimais des choses très personnelles, très intimes. Je ne parlerais pas de thérapie, mais on n’en est pas loin.” C’est la série “Cant’t get it out of my head” (je ne peux pas me le sortir de la tête), qui comprend le fameux cliché où on la voit coiffée… d’un poulpe.
À la Villa Pérochon jusqu’au 21 décembre. Gratuit. www.cacp-villaperochon.com

Lisez l'interview d'Emmanuelle Brisson sur : bit.ly/ebrisson

Le plus beau jour de Davy
Davy Armand boxera en finale de la Coupe de la Ligue, le 9 novembre, devant son public piaffant d’impatience. Car comme Édith en son temps, au pied du ring de son Marcel de champion, les Niortais s’emballeront pour ce combat de poids moyens à forts enjeux. Cette saison semble être celle de Davy. L’an passé, il était passé de très peu à côté de l’ultime duel, perdant d’un cheveu en demi-finale. Il a encaissé. Cette année, il est prêt. D’autant que ce combat à enjeu pourrait en appeler un autre. Challenger numéro 1 du champion de France des poids moyens Karim Achour, le boxeur du Club loisirs niortais pourrait enchaîner avec une seconde finale dans les semaines à venir. Armand n’est pas Cerdan, mais notre pro des rings a lui aussi su serrer les dents pour faire sa place dans la lumière. Avant l'apothéose finale, le gala donnera à voir plusieurs combats amateurs.
Gala de boxe, le 9 nov. de 20 h à minuit, salle omnisports rue Barra.


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CINÉMA
Replonger dans le Vendée Globe
Il est des pratiques solitaires parfaitement honorables. Parmi celles-ci, la course au large, qui plus est quand il s’agit de faire le tour du monde à la voile et sans escale. C’est le thème du film de Christophe Offenstein qui sort ce 6 novembre au CGR et partout en France. Les Niortais qui se sont passionnément identifiés aux péripéties de leurs héros, François Gabard et Bernard Stamm, au cours du dernier Vendée Globe, pourront prolonger le plaisir en allant voir En solitaire. François Cluzet y incarne Yann Kermadec, marin engagé in extremis sur l’épreuve mythique.
Sortie le 6 nov. au CGR, place de la Brèche. Les horaires sur vivre-a-niort.com.

SPORT
Relais Ekiden
L’avantage de cette formule de course en relais, c’est la franche camaraderie. Unis comme rarement les fondeurs, vous ne serez pas trop de six pour parcourir, en relais, les 42,195 kilomètres, soit la distance officielle du marathon. Pour sa 6e édition, le 3 novembre, l’Ekiden 79 a été labellisé et devient support au championnat régional de la discipline. En 2012, les organisateurs de l’ASPTT avaient enregistré l’inscription de 136 équipes, soit 816 coureurs de tous niveaux. Ici, les joggeurs du dimanche côtoient facilement les champions, ceux qui tenteront de battre le record établi en 2012 par l’équipe Ekivole en 2 heures, 26 minutes et 4 secondes.
Course le 3 nov. au stade des Gardoux à Saint-Liguaire. Départ à 9 h 30. Toutes les infos sur Ekiden79.fr

SPECTACLES
Sauvagement marrant
Il est devenu l’un des piliers du cinéma populaire français et un bon client pour la télé. Il revient à la scène après trois ans d’absence avec Franck Dubosc à l’état sauvage. Il sera sur scène à l’Acclameur, le 19 novembre. Le personnage, bougon, râleur, jamais content, décide de tout plaquer pour vivre l’aventure, retourner à une vie plus rustique. Mais tout ce qu’il a fui finit par lui manquer. Les fans retrouveront assurément la patte bien huilée de l’humoriste : très efficace, jamais méchant, un brin lourd pour les esprits délicats. La star explique qu’elle voulait proposer un spectacle particulièrement immature. Nous voilà prévenus.
À l’Acclameur, le 19 nov. à 20 h 30. Rens. www.lacclameur.net

CONFÉRENCES
Voyage en Norvège
Ce mois-ci, le cycle de ciné-conférences Connaissance du monde et le Méga CGR, nous invitent à monter vers l’Europe du nord, en Norvège. Une Norvège des quatre saisons où exulte la beauté sauvage des paysages. C’est Gérard Bagès, reporter-photographe, qui mène la visite dans les immensités du pays et des îles Lofoten. Un périple de plus de 2 000 kilomètres qui nous fait découvrir les villes comme Oslo et Bergen, le glacier du Jostedalsbreen et les grands fjords (Geiranger, Lysefjord, Hardanger…) Mais aussi les aurores boréales, le soleil de minuit, les drakkars, les églises en bois, les Stiklestad (opéra Viking), les pétroglyphes et les gravures pariétales. Avec un peu de chance, rencontrerez-vous quelques trolls. 1 h 30 d’évasion en compagnie du réalisateur.
Les 19, 20 et 21 novembre.


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SPECTACLES
La glace fait son cirque
Le cirque de Moscou sur glace fait escale à la patinoire jeudi 28 novembre. Les trente artistes de la troupe interprèteront quatorze tableaux rythmés par un mélange de musiques traditionnelles russes et d’accents rock. Entre cirque, cabaret et danse, c’est le tout nouveau spectacle Moscow on Ice que présentera la troupe avec un programme composé, entre autres, de jonglage, duos artistiques et aériens, contorsionnistes, monocycles, patineurs sur échasses, sans oublier les indispensables clowns. Un show qui marie la longue tradition du cirque russe et les nouvelles tendances de l’art circassien. Deux représentations d’une durée de deux heures seront données à 16 h et 20 h 30.
Jeudi 28 novembre à 16 h et 20 h 30.

CONFÉRENCES
Arts et Conférences
Les Amis des arts ont repris le cycle de leurs conférences sur les grands thèmes de l’actualité artistique nationale. Jeudi 14, on débattra de ce couple mythique que formaient les deux artistes mexicains Frida Kalho et Diego Rivera. Marie-Paule Vial, directrice du Musée national de l’Orangerie, à Paris, évoquera leurs univers artistiques différents, mais qui ont pour trait commun leur attachement viscéral à leur pays. Frida Kahlo peint des tableaux ; muraliste, Diego Rivera exprime son talent sur les murs des batiments officiels de son pays et aux États-Unis. Politiquement versés à gauche, voire à l’extrême gauche, tous deux n’auront de cesse de dénoncer les inégalités dans leur pays et dans le monde. Attention, les conférences des Amis des arts ont déménagé, elles ont désormais lieu à l’amphithéâtre de la Smacl, rue Euclide.
Jeudi 14 novembre, à 20 h 30.

MUSIQUE
Oxmo, la classe
“Je suis particulièrement content de cette date. Oxmo Puccino est un artiste transversal, qui rassemble divers typologies de public : ceux de rap, des musiques urbaines, populaires et ceux du jazz”, se félicite Sébastien Chevrier, le programmateur du Loup Blanc, responsable de l’agenda de la salle de l’Espace culturel. L’artiste s’y produira le 30 novembre. Certains se souviendront de son passage gra tuit sur la grande scène des usines Boinot, lors de Téciverdi 2010. Depuis, une deuxième victoire de la musique a allongé son CV. “Le projet très classe de ce super parolier renouvelle notre programmation.”
Le 30 novembre à 20 h 30, Espace culturel Leclerc, zone Mendès-France.

ARTS
Voir les artistes chez eux
C’est un grand classique, un événement manifestement attendu au regard de son succès. Les plasticiens ouvrent leurs antres mystérieux au public. Sur deux week-ends, les 23 -24 nov., puis les 30 nov. - 1er déc., il sera possible de se renseigner sur les techniques, de découvrir les rapports subtils qui unissent un artiste à son travail, choper des idées, acheter, boire un verre… Ils sont ainsi plus de quarante à jouer le jeu.
Les 23 et 24 nov. et les 30 nov. et 1er déc., de 14 h à 19 h. Adresses sur vivre-a-niort.com

Véniel, pas vénale
On ne peut pas parler d’une oeuvre sans parler de son auteur. C’est encore plus vrai dans le cas de Patricia Véniel, artiste toute entière engagée dans le monde, la société. Peintre à plein temps depuis 5 ans, cette ex-éducatrice pour les personnes sourdes et aveugles propose une expo titrée Attitudes, au Pilori. “Attitudes comme les postures que l’on adopte pour envoyer des messages aux autres, à la société. Cela renvoit aussi au langage des signes, ma seconde langue.” Patricia qui s’estime sans emploi réel mais pleine de travail, promeut le partage, la solidarité, l’échange, la générosité. Sa peinture, que l’on range dans la catégorie des arts naïfs serait mieux lotie dans celle des irréductibles.
Au Pilori du 19 nov. au 21 déc.

Trois nouveaux cours
L’école d’arts plastiques propose trois nouveaux cours sur son site Pablo-Picasso, au Centre Du Guesclin. L’histoire de l’art moderne et contemporain est désormais enseignée aux adultes et adolescents à partir de 16 ans. Un cours utile pour la préparation de dossiers d’admission en école d’art. Le jeudi de 18 h à 19 h. Décortiquer et créer des images liées aux nouvelles technologies, tel est l’argument du nouveau cours sur les arts numériques à partir de 12 ans. Le mercredi de 15 h 30 à 20 h selon l’âge. L’atelier passerelle est, quant à lui, dédié aux publics en situation de handicap afin qu’ils expriment leur créativité. Le vendredi de 14 h à 17 h, pour adultes et ados à partir de 16 ans.
École d’arts plastiques de la CAN. Tél. : 05 49 24 25 22.


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AGENDA
AU MOULIN DU ROC
“La face cachée de la lune”
“Passer de l’expérimentation musicale la plus exigeante à des moments d’harmonie et de dynamique pop.” La Cie Inouie nous invite à entrer dans l'univers de Pink Floyd le 26 nov. à 20h30 et le 27 nov. à 19h. En savoir plus : bit.ly/cacniort

Vacances scolaires jusqu’au 4 novembre au matin.

QUARTIERS
CLOU-BOUCHET
Maison de quartier, boulevard de l’Atlantique, 05 49 79 03 05.
Bourse à la puériculture, le 23 nov. de 9 h à 18h.

CHAMPOMMIER-CHAMPCLAIROT
Maison de quartier, place Germaine-Clopeau, 05 49 28 35 46.
Atelier d’initiation au djembé, tous les mercredis de 18h30 à 19h30.

GOISE
Maison de quartier, 56 rue Massujat, 05 49 08 14 36.
Bourse aux jouets, le 10 nov. de 9h à 13h.
Soirée spectacle jeune public, le 22 nov. à 20h.

SAINT-FLORENT
Maison de quartier, 189 avenue Saint-Jeand’Angély, 05 49 79 23 89.
Café écocitoyen, le 16 nov. de 9h30 à 12h. (lire p.8)

SOUCHÉ
3 rue de l’Aérodrome, 05 49 24 50 35.
Repas des aînés, le 14 nov. à 12h.

TOUR-CHABOT-GAVACHERIE
Maison de quartier, rue de la Tour-Chabot, 05 49 79 16 09.
Atelier parents, le 6 nov. de 9h15 à 11h15.
Atelier parents-bébés, tous les mardis à 9h30.
Gym douce, les 8 et 22 nov. de 9h à 10h45.
Atelier santé, bien-être, le 28 nov. de 9h à 12h et le 29 nov. de 9h à 17h.
Expo sur la Palestine, du 25 nov. au 7 déc.

ENFANCE ET JEUNESSE

BIBLIOTHÈQUE DU CLOU-BOUCHET
Rens. 05 49 79 12 23.
Bébés lecteurs pour les moins de 3 ans, le 13 nov. à 10h.

LE CAMJI
3 rue de l’Ancien-Musée, 05 49 17 50 45.
Concert. Les Volleyeurs, le 20 nov. à 14h.

MÉDIA-LUDOTHÈQUE
Centre Du Guesclin, 05 49 06 58 63.
Bébés lecteurs, pour les moins de 3 ans, tous les jeudis à 10h et 11h.
Soirée jeux, à partir de 8 ans, le 29 nov. de 18h30 à 22h.
Jeux. Gamovore, à partir de 12 ans, le 9 nov. de 13h30 à 17h. (lire p.18)

MÉDIATHÈQUE PIERRE-MOINOT
9 boulevard Main, 05 49 78 70 73.
Bébés lecteurs, pour les moins de 3 ans, le 7 nov. à 10h30.
L’Heure du conte, pour les 5-8 ans, les 6, 13, 20, 27 nov. à 16h.

MOULIN DU ROC
9 boulevard Main, 05 49 77 32 32.
Cinéma. Ma maman est en Amérique, elle a rencontré Buffalo Bill, jusqu’au 5 nov.
Théâtre. Le pays de rien par La Petite fabrique, à partir de 8 ans, le 6 nov. à 19h.

MUSÉE BERNARD D’AGESCI
28 avenue de Limoges, 05 49 78 72 00 ou 04.
Musique au musée pour les Mômes : “Une nuit chez Mozart” par Mensa Sonora, le 24 nov. à 11h.

PATINOIRE MUNICIPALE
103 avenue de la Venise-Verte, 05 49 79 11 08.
Le jardin des glaces, tous les dimanches de 10h30 à 12h30.
Soirée Ice party, le 15 nov. à 21h.
Cirque de Moscou, le 28 nov. (lire p.21)

VISITES GUIDÉES
Agnès Brillatz, guide national. Réservation obligatoire : 06 77 02 88 89.
“La légende du dragon”, les 6 et 20 nov. à 15h.
“L’église Notre-Dame et ses secrets”, le 16 nov. à 14h.

SPORT

Renseignements au Service municipal des Sports, 05 49 78 77 91.

ATHLÉTISME
ASPTT Niort, Stade des Gardoux, rue de la Levée-de-Sevreau.
Ekiden, le 3 nov. à partir de 9h30. (lire p.20)

BOXE
Salle omnisports, rue Barra.
Gala, le 9 nov. à partir de 20h. (lire p.19)

FOOTBALL
Stade René-Gaillard.
L2 : Chamois niortais/Lens, le 11 nov. à 20h30.
L2 : Chamois niortais/Laval, le 29 nov. à 20h.

HANDBALL
Salle omnisports, 18 rue de l’Aérodrome.
N3M : Niort Handball/Grandville, le 17 nov. à 16h.

HIPPISME
Centre équestre, 400 route d’Aiffres, 05 49 28 28 28.
Concours de sauts d’obstacles, du 8 au 11 nov. et le 17 nov. toute la journée.

PÉTANQUE
Boulodrome de Noron.
Tournoi annuel des CSC, le 26 nov. toute la journée.

RUGBY
Stade Espinassou, 57 rue Sarrazine, 05 49 28 07 72.
F2 : Stade Niortais/Suresnes, le 17 nov. à 15h.

VOLLEY-BALL
Complexe Henri-Barbusse, 1 rue Gustave-Eiffel, 05 49 79 20 57.
DEF : VBPN/Toulouse, le 2 nov. à 20h.
DEF : VBPN/Saint-Raphaël, le 23 nov. à 20h.
N3M : VBPN/Périgny, le 10 nov. à 15h.
N3M : VBPN/La Roche-sur-Yon, le 30 nov. à 15h.
N3F : VBPN/Quimper, le 3 nov. à 15h.
N3F : VBPN/Angers, le 23 nov. à 17h.
Salle de sport Pissardant, rue de Pissardant.
N3F : Niort Volley Ball/Angers, le 2 nov. à 18h30.
N3F : Niort Volley Ball/CEP Saint-Benoit, le 23 nov. à 20h.

WATER POLO
Piscine Pré-Leroy.
CN Niort/US Bordeaux 2, le 23 nov. à 19h30.


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CONFÉRENCES ET ATELIERS

CONNAISSANCE DU MONDE
Méga CGR. Renseignements auprès de Valérie Mainchain, 05 46 83 34 34.
“Norvège et les îles Lofoten”, par G. Bages, du 19 au 21 nov. (lire p.20)

LA LIBRAIRIE DES HALLES
1 bis rue de l’Hôtel-de-Ville, 05 49 04 05 03.
Renc. littéraire. P. Dessaint, le 2 nov. à 17h30.
Renc. littéraire. T. Lamazou, le 14 nov. à 18h30.
Renc. littéraire. B. Martineau, le 16 nov. de 10h à 13h.
Loisirs créatifs. Couture, le 23 nov. de 10h à 13h.
Rencontre littéraire. B. Bouchière, A. Bouchon, F.Linol, le 30 nov. à 10h30.

LE CAMJI
3 rue de l’Ancien-Musée, 05 49 17 50 45.
“Comment rédiger sa biographie”, le 5 nov. à 18h.
Masterclass avec Ariel Borujow, le 16 nov. de 14h à 17h. (lire p.16)

LES AMIS DES ARTS
CCI, place du Temple, 05 49 73 30 48.
“Un couple mythique : F. Khalo et D. Rivera” par M.P. Vial, le 14 nov. à 20h30. (lire p.21)
Le rêve d’Icare : ”Vues d’en haut” par A. Lampe, le 28 nov. à 20h30.

LES AMIS DU MUSÉE
Musée d’Agesci, 05 49 25 70 14.
Conférence. “Le Champ de Mars à Rome” par L. Tranoy, le 16 nov. à 16h.

L’ESTUAIRE (lire p.10)
Amphithéâtre de l’IFSI, centre hospitalier.
“Rôle et place des aidants devant la maladie, le handicap, la mort” par M. Bille, le 19 nov. à 20h30.

MÉDIATHÈQUE PIERRE-MOINOT
9 boulevard Main, 05 49 78 70 81.
Projection débat. ”Les fils de la terre” avec E. Bergeon, le 4 nov. à 20h.
Conférence. “Camus l’artiste ?” par E. Kouchkine, le 5 nov. à 18h.
Vente de livres. “La grande Bilboterie”, du 5 au 16 nov.
Conférence. “Les 100 000 ans du Sacre de printemps” par Ch. Fulminet, le 23 nov. à 17h.
Rencontre musicale. “Du tempo pour les tympans”, le 29 nov. à 12h30.

MUSÉE D’AGESCI
28 avenue de Limoges, 05 49 78 72 00.
Déjeuner au musée. “Les vendeurs de légumes”, le 21 nov. à 12h30.
Les dimanches au musée. “Jacques Coulais”, le 24 nov, à 15h.

MUSÉE DU DONJON
Rens. 05 49 28 14 28.
Les dimanches au musée. “Les sites archéologiques du marais poitevin”, le 24 nov. à 15h.

PARC DES EXPOS DE NORON
Rens. 05 49 78 71 00.
“La ville de demain” par E. Orsenna, le 13 nov. à 18h30. (lire p.6)

POUR L’INSTANT
7 avenue de Limoges. 06 85 95 99 07.
Stage. Photoshop éléments, le 23 nov, toute la journée.

SOCIÉTÉ D’HORTICULTURE
37 quai Métayer. Rés. oblig. : 05 49 78 74 77.
Projection, conférence, débat. “La révolution des sols vivants” par B. Bertrand, le 30 nov. de 14h à 17h.

SOCIÉTÉ HISTORIQUE ET SCIENTIFIQUE DES DEUX-SÈVRES
Maison des associations, 12 rue Joseph-Cugnot, 05 49 09 58 76.
“Histoire des dépôts d’État” par L. Lamy, le 20 nov. à 18h. Gratuit.

UNIVERSITÉ INTER-ÂGES
Méga CGR. Rens. 05 49 73 00 59.
Conférence. “Notre-Dame la grande de Poitiers et l’art roman de la région” par C. Andrault, le 7 nov. à 14h30.
Conférence. “Médecin légiste, la réalité est-elle pire que le fantasme ?” par M. Sapanet, le 14 nov. à 14h30.
Sortie. Les fonderies du Poitou et l’usine Aigle à Ingrandes-sur-Vienne, le 15 nov.
Conférence. “Représentation d’Abraham dans les trois monothéismes” par S. Fellous, le 21 nov à 14h30.
Conférence. “La biodiversité mode d’emploi”, le 28 nov. à 14h30.

SPECTACLES

CENTRE DUGUESCLIN
Place Chanzy, Amphithéâtre 3. Rés. : La Librairie des Halles, 05 49 04 05 03.
Les mardis d’Aline, le 5 nov. à 20h15.

CHAPELLE SAINTE-MARIE
144 avenue de Paris. Rés. : 05 46 00 13 33.
Baroque. “Une nuit avec Mozart !” par Mensa Sonora, le 26 nov. à 20h30.

ESPACE CULTUREL LECLERC
37 rue Jean-Couzinet, 05 49 17 39 17.
Jazz, funk. Femi Kuti & The positive force, le 7 nov. à 20h30.
Musique urbaine. Oxmo Puccino, le 30 nov. à 20h30. (lire p.21)

L’ACCLAMEUR
50 rue Charles-Darwin. Rés. : 05 49 75 13 44.
Chanson. Nolwenn Leroy, le 9 nov. à 20h30.
Chanson. Maxime le Forestier, le 14 nov. à 20h.
Chanson. Michaël Gregorio, le 15 nov. à 20h30.
Danse. Casse-Noisette de Saint-Pétersbourg, le 16 nov. à 20h30.
Humour. Franck Dubosc, le 19 nov. à 20h30. (lire p.20)
Humour. Laurent Gerra, le 20 nov. à 20h30.
Chanson. Serge Lama, le 30 nov. à 20h30.

LE CAMJI
3 rue de l’Ancien-Musée, 05 49 17 50 45.
Retro, électro groovy. Don’t forget my breakfast, le 16 nov. à 21h. (lire p.16)
Indie rock. Les Volleyeurs, le 20 nov. à 19h.
Dub, électro. Weeding dub + Ackboo + Zinx selector, le 23 nov. à 21h.
Zic dating #9, le 28 nov. à 19h.
Electro, pop, rock. The Popopopops + Hello Bye Bye + My Secretary, le 30 nov. à 21h.

Le Camji. My Secretary se produira le 30 novembre à partir de 21h.

MOULIN DU ROC
9 boulevard Main, 05 49 77 32 32.
Théâtre. Métropolis de H-T de Clermont-Tonnerre, le 8 nov. à 20h30 et le 9 nov à 19h.
Théâtre. Les tribulations d’une étrangère d’origine par Les Intempestifs, le 13 nov. à 20h30 et le 14 nov. à 19h.
Musique. Requiem de Fauré par l’orchestre des Champs-Élysées, le 14 nov. à 20h30.
Théâtre. Plan B par la Compagnie 111, le 15 nov. à 20h30 et le 16 nov. à 19h.
Théâtre. Les serments indiscrets de Marivaux, les 20 et 21 à 20h30, le 22 nov. à 19h.
Classique. Orchestre Poitou-Charentes, le 24 nov. à 16h.
Musique. La face cachée de la lune, le 26 nov. à 20h30, le 27 nov. à 19h.
Danse. Umwelt, le 30 nov. à 20h30. (lire p.18)

PATRONAGE LAÏQUE
40 rue Terraudière, 05 49 24 50 33.
Furax Libido par la Cie Boutabouh, à partir de 8 ans, les 8 et 15 nov. à 20h30.

SALLE DES FÊTES DE SAINTE-PEZENNE
Rue du Moulin-d’Âne. Rés. : 05 49 35 30 27.
Concert d’Alain Ferry, le 8 nov. à 20h.

TEMPLE
Place du Temple. Rés. : 05 49 35 12 42.
Vivaldi, Psaumes et Concerti par Le Festin d’Alexandre, le 10 nov. à 16h30.

EXPOSITIONS

ARTISTES DE GARDE
Ouverture d’ateliers, les 23, 24, 30 nov. et 1er déc. de 14h à 19h. (lire p.21)

CENTRE SOCIO CULTUREL GRAND-NORD
1 place de Strasbourg, 05 49 28 14 92.
Peinture. “Memento quia pulvis es” par L. André, jusqu’au 15 nov.

ESPACE EXPRESSIONS MACIF-SMIP
13 rue de l’Hôtel-de-Ville, 05 49 09 30 25.
Le 4e mur, jusqu’au 12 nov. Gratuit.
Peinture. Nathalie Le Haret, du 14 nov. au 14 janv.

HÔTEL DE VILLE
Expo-vente d’Amnesty International, les 23 et 24 nov. de 10h à 19h. (lire p.4)

LA LIBRAIRIE DES HALLES
1 bis rue de l’Hôtel-de-Ville, 05 49 04 05 03.
Peinture. O. Le Nan, jusqu’au 9 nov. Gratuit.

LE GRAND FEU
74 rue de la Verrerie, 05 49 32 38 06.
Dessin. Christiane Rossard du 2 au 30 nov.

LE PILORI
Place Mathurin-Berthommé, 05 49 78 73 82.
Peinture. 4e mur. “Touché” par D. Muñoz, jusqu’au 2 nov.
Peinture. “Attitudes” par P. Véniel, du 19 nov. au 21 déc. (lire p.21)

MUSÉE D’AGESCI
28 avenue de Limoges, 05 49 78 72 00 ou 04.
Fermeture du musée jusqu’au 11 nov.
Exposition permanente. Donation Ouvrard.
Jacques Coulais Pictor Maximus, du 19 nov. au 16 mars. (lire p.18)

MUSÉE DU DONJON
Place du Donjon, 05 49 28 14 28.
Expo permanente : Donjon, 1000 ans d’histoire.

VILLA PÉROCHON
64 rue Paul-François-Proust, 06 85 95 99 07.
Photo. Double JE par E. Brisson, jusqu’ au 21 déc. (lire p.19)

SORTIES

PARC DES EXPOS DE NORON
Rens. 05 49 78 71 00.
Forum de l’économie sociale et solidaire, le 7 nov. de 13h30 à 17h30. (lire p.4)
Grande braderie, du 8 au 10 nov. toute la journée.
Salon des oiseaux, les 9 et 10 nov. toute la journée. (lire p.4)
Salon de l’étudiant, le 23 nov. de 10h à 18h. (lire p.5)
Tournoi des Chiffres et des lettres, le 24 nov. toute la journée.

PATINOIRE MUNICIPALE
103 avenue de la Venise-Verte, 05 49 79 11 08.
Cirque de Moscou, le 28 nov. à 16h et 20h30. (lire p.21)

SORTIE NATURE
Marais de Galuchet.
Curage des conches avec DSNE, le 16 nov. à 14h. (lire p.7)

VISITES GUIDÉES
Agnès Brillatz, guide national. Réservation obligatoire : 06 77 02 88 89.
“La place de la Brèche et ses dessous”, tous les jeudis à 18h.
“Les Matinales”, tous les dimanches à 10h.
“Du minéral au végétal, découverte du cimetière ancien”, le 2 nov. à 15h.
“Le quartier de l’ancien couvent des cordeliers”, le 10 nov. à 15h.
Découverte de l’exposition Jacques Coulais au musée d’Agesci, le 17 nov. à 15h.
“100 ans de patrimoine”, le 24 nov. à15h. Atemporelle, 05 49 63 13 86 ou 05 16 81 18 62.
“Regards sur la colline Saint-Jean”, le 10 nov. à 15h.

CINÉMA

MÉGA CGR
Rens. 0892 688 588.

MOULIN DU ROC
Rens. 05 49 77 32 32.
Les Conquérants, de X. Molia jusqu’au 5 nov.
Salvo, de F. Grassadonia et A. Piazza, jusqu’au 5 nov.
Un château en Italie, de V. BruniTedeschi jusqu’au 12 nov.
Retour sur Umwelt, le 23 nov. à 20h30.

Le programme complet sur le site de la ville : bit.ly/agniort

La Librairie des Halles. Olivier Le Nan expose ses oeuvres jusqu’au 9 novembre.


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JEUDI 07 NOV 2013
FORUM METIERS FORMATIONS CREATION EMPLOIS EN ECONOMIE SOCIALE & SOLIDAIRE
ENTRÉE LIBRE
13H30 À 17H30 PARC DES EXPOS HALLE DES PEUPLIERS NIORT
+ 50 ENTREPRISES


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