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DÉCOUVERTES . FESTIVALS . CINÉMA . PARTICIPATION . MARCHÉS . CENTRE-VILLE . PROPRETÉ . SANTÉ . COMMERCES . DÉVELOPPEMENT DURABLE . EXPOSITIONS ASSOCIATIONS . DÉMARCHES . SOLIDARITÉS . SÉCURITÉ . ACTUALITÉS . LOGEMENT . ACTIVITÉS . QUARTIERS . INTERACTIVITÉ . MULTIMÉDIA . PARENTS ENFANTS . RENCONTRES . PATRIMOINE . TOURISME . SOCIAL . PROJETS . ÉCONOMIE . HANDICAP . VACANCES . ÉDUCATION . NATURE . ENTREPRISES . FAMILLE TRAVAUX . MUSIQUE . SERVICE PUBLIC . SPORT . EMPLOI. EXPRESSION . HISTOIRE . CITOYENNETÉ . VIE QUOTIDIENNE . LOISIRS . DÉMARCHES . TRANSPORTS
WWW.VIVRE-A-NIORT.COM / Le magazine municipal d’information FÉVRIER 2013 / N°227
LES MOTS S’ENVOLENT, LES CRIS RESTENT
À vos papiers : le 14 février, les citoyens crieurs nous préparent une criée amoureuse et déambulatoire P.10
DANS CE NUMÉRO
HÔPITAL P.8
Une unité pour les victimes d’AVC
L’hôpital ouvre une unité spécialisée dans la prise en charge des victimes d’accidents vasculaires cérébraux.
IMMOBILIER P.14
Mieux vivre en centre-ville
Plan façades, nouvelle Opah-RU : la ville fait appel à la responsabilité des propriétaires privés pour restaurer les façades et améliorer l’habitat.


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Quand il neige

Qui fait quoi ?
- La direction des Espaces publics de la Ville de Niort déneige les axes structurants, les voies de liaison interquartiers et les lignes des TAN (Transports de l’agglomération niortaise). Les agents municipaux dégagent également des couloirs sur les voies piétonnes du centre-ville ainsi que les accès aux écoles et aux arrêts de bus.
- Les services du Conseil général interviennent sur la rocade et les routes d’accès à Niort.
- Chacun est invité à déneiger devant chez soi.

Sel ou sable ?
Dans le centre-ville rénové, le sel est proscrit, car il endommagerait le revêtement. Son épandage est également interdit au pied des arbres et des monuments.
S’INFORMER SUR LES PERTURBATIONS
vivre-a-niort.com (collecte des déchets ménagers, transports publics, accueil dans les écoles…)
Cellule de demandes citoyennes : -> 05 49 78 78 90
Du lundi au vendredi de 8 h à 12 h et de 13 h 30 à 16 h. À votre écoute pour tout ce qui concerne les espaces publics de la Ville.


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AVANT-PROPOS

Mettre en valeur le centre-ville pour impulser une nouvelle dynamique économique

VOS RUBRIQUES / FÉVRIER 2013 / N°227
AVANT-PREMIÈRE ................................................................................................................4
Intéressés par l’habitat participatif ? Rendez-vous à la mairie mercredi 13 février. P.4
VILLE OUVERTE ................................................................................................................6
PAROLES D’ÉLUS ............................................................................................................ 13
REGARD SUR............................................................................................................ 14
RENCONTRE ............................................................................................................ 18
ÉCOUTEZ-VOIR ............................................................................................................ 19

Le Lac des cygnes à l’Acclameur et toutes vos sorties du mois. P.21

www.vivre-a-niort.com
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POUR TOUT RENSEIGNEMENT
PERMANENCES DES ADJOINTS
Vous pouvez joindre les adjoint(e)s au Maire en composant le : 05 49 78 75 09 ou 05 49 78 73 47
RENDEZ-VOUS AVEC MADAME LE MAIRE
Vous pouvez rencontrer le Maire, il vous suffit de prendre rendez-vous en téléphonant au 05 49 78 75 11
BOITE AUX LETTRES
Vous pouvez adresser un courrier à Madame le Maire en le déposant dans la boîte aux lettres, place de l’Hôtel de Ville ou par e-mail : secretariatdumaire@mairie-niort.fr

MAGAZINE MUNICIPAL D’INFORMATION
Direction de la communication de la Ville de Niort - Hôtel de Ville, place Martin-Bastard - BP 516 - 79022 Niort Cedex. Tél. 05 49 78 74 87.
Directrice de la publication : Geneviève Gaillard, Maire de Niort Directeur de la rédaction : Bruno Paulmier Rédactrice en chef : Véronique Duval Rédacteur en chef adjoint : Karl Duquesnoy Journaliste : Jean-Philippe Béquet A participé à ce numéro : Darri (photo) Olivier Drilhon (photo), Alex Giraud (photo) Photographe : Bruno Derbord Création / Réalisation : Agence Capsule / Agence Glyphes - Niort Impression : Imprimerie Vincent - Tours Distribution : Adrexo - Niort Numéro d’ISSN : 1261 - 8705. Dépôt légal à parution.
CE MAGAZINE EST DIFFUSÉ À 35 000 EXEMPLAIRES ET IMPRIMÉ SUR PAPIER CERTIFIÉ PEFC.

DES FAÇADES MISES “OPAH !”

Avec cette nouvelle année qui débute, je souhaite vous présenter pour 2013 mes meilleurs voeux de santé, de bonheur et de réussite pour chacune et chacun d’entre vous et pour celles et ceux qui vous sont chers.
Le début d’une année c’est le moment des bilans, de faire un point sur les derniers mois écoulés. Ceux-ci ont été importants pour notre ville avec les projets qui sont arrivés à leur terme. Pour n’en citer que quelques-uns, je pense à la livraison tant attendue de l’Acclameur, notre magnifique salle dédiée au divertissement culturel et sportif et à la renaissance du centreville apaisé et embelli. Quelle joie de les voir si vite appropriés par ceux, nous tous, qui en faisons usage ! C’est aussi l’occasion de regarder vers l’avenir, de voir le travail qui nous attend et les projets qui vont voir le jour : les travaux du pôle enfance de l’Orangerie se poursuivent et les chantiers du projet de rénovation urbaine et sociale dans les quartiers du Clou-Bouchet et de la Tour-Chabot sont en passe de s’achever.
Paradoxalement, la requalification des espaces publics ne fait que plus fortement apparaître le piteux état de certaines façades qui annonce la couleur sur l’état des logements qu’elles habillent : un habitat bien souvent insalubre et indigne jouant le rôle d’un parc social de fait pour une population précarisée et captive du centre-ville !
C’est un problème que nous connaissons bien et auquel nous nous attelons en priorité dans le cadre notamment de la seconde opération d’amélioration de l’habitat que nous lançons, en incitant, voire en imposant aux propriétaires de remédier aux différentes formes d’inconfort, d’indécence ou d’insalubrité.
L’objectif est clair à travers le plan façade et l’Opah-RU II : rénover le bâti ancien, en luttant notamment contre l’insalubrité des logements, retrouver de la mixité dans l’habitat et mettre en valeur le centre-ville pour impulser une nouvelle dynamique économique.
Nous croyons en nos projets, au travail que nous avons accompli pour la mutation de notre ville. Elle sera prête pour l’avenir, pour accueillir des habitants grâce à l’amélioration de notre cadre de vie et de nouvelles entreprises, gages de dynamisme et d’emploi pour notre territoire.
GENEVIÈVE GAILLARD Maire de Niort, députée des Deux-Sèvres


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AVANT-PREMIÈRE

RENDEZ-VOUS
8 FÉVRIER // Rendez-vous des collectionneurs. Si vous êtes cartophile, numismate, oenographile... bref collectionneur en tout genre, ce moment vous est dédié. Rendez-vous un vendredi par trimestre à la maison de quartier de Sainte-Pezenne. Vous pourrez y rencontrer ceux qui comme vous se passionnent pour les cartes postales, monnaies ou étiquettes de vin, ou tout simplement pour le plaisir de découvrir ces collections, parfois insolites. Une exposition sera visible de 18 h à 21 h.
- Maison de quartier de Sainte- Pezenne, rue du Côteau-Saint-Hubert. Gratuit pour les visiteurs. Renseignement : 05 49 73 37 63

9 ET 10 FÉVRIER // Expo canine. Le parc de Noron deviendra un vaste chenil le temps d’un week-end. Un chenil de standing qui accueillera une exposition internationale de beauté canine, avec un minimum de 1 500 animaux. Les propriétaires ont rendez-vous dès le samedi avec les juges, les visiteurs sont conviés le dimanche de 9 h à 18 h. À voir : concours d’obé-rythmée(chorégraphie en musique pour chiens et maîtres).
Plus d’infos auprès de Marie-Noëlle Géron : 05 49 95 26 19. Entrée gratuite.

23 ET 24 FÉVRIER // Salon du mariage. Alors que l’on s’apprête à entériner la loi sur le mariage pour tous, le salon de ladite union ne s’est jamais aussi bien porté à Niort. La manifestation surfera sur le succès de sa 20e édition – celle de l’an passé – et renouera avec ses trois défilés “très qualitatifs“ par jour, sa soixantaine d’exposants (bijoutiers, fleuristes, animateurs, loueurs de salles…). “Un salon du mariage à tous prix et ouvert à tous les goûts”, plaide t-on chez les organisateurs.
- Dôme du Parc des expositions. Plus d’infos sur salon-du-mariage-79.fr.

13 FÉVRIER LOGEMENT PAR JEAN-PHILIPPE BÉQUET
CONSTRUIRE ENSEMBLE AUTREMENT ET À MOINDRE COÛT

LA VILLE LANCE UN PROJET DE CONSTRUCTION DE 10 À 15 LOGEMENTS EN HABITAT PARTICIPATIF À LA TOUR-CHABOT. POUR EN SAVOIR PLUS, RENDEZ-VOUS MERCREDI 13 FÉVRIER À LA MAIRIE.
L’habitat participatif est un concept qui connaît un franc succès en Europe du nord, au Canada et fait de plus en plus d’adeptes en France. Et si on tentait l’expérience à Niort ? Pour vous informer des nombreux avantages que présente ce type d’habitat, une réunion publique aura lieu en mairie mercredi 13 février, à 18 h. Peut-être en repartirez-vous convaincu au point de souhaiter faire partie du groupe qui s’impliquera dans ce projet résolument novateur.
Répondant aux objectifs de diversification de l’habitat et de mixité sociale du Projet de rénovation urbaine et sociale (PRUS), ce projet qui concerne 10 à 15 logements, s’inscrit dans le quartier de la Tour-Chabot en pleine transformation. Proche du centre-ville, bien desservi par les transports en commun, il est riche en commerces, en services de proximité et son futur pôle enfance contribuera à son dynamisme
“Pour la réussite du projet, il faut réunir une vingtaine de personnes intéressées par la démarche”, explique Francis Guillemet, directeur du PRUS. Car tout démarrera par la constitution de ce groupe d’habitants qui définiront ensemble la forme architecturale de leur projet, la répartition des espaces personnels et communs. Sachant que plus ils mettront d’espaces en commun (buanderie, atelier de bricolage, potager collectif…), plus ils baisseront le coût de la construction et de la gestion au quotidien.
Philosophiquement orienté vers le “mieux vivre ensemble”, sans aller jusqu’à la vie en communauté, ce projet offre avant tout la possibilité d’accéder à la propriété en coeur de ville à ceux qui en sont habituellement recalés et renvoyés vers la 1re ou 2e couronne niortaise. “Ce type d’habitat coûte environ 30 % moins cher qu’une opération de promotion immobilière, car il n’inclut pas la marge de l’opérateur ni les frais de commercialisation”, note Cécile Marquet, chargée de mission habitat. Les habitants sont leur propre promoteur, mais n’en sont pas pour autant livrés à eux-mêmes. Pour les accompagner jusqu’à la construction, et même au-delà, la Ville fait appel à l’UES PACT Sud Ouest et son expertise d’assistance à maîtrise d’ouvrage. “Nous rencontrons les personnes individuellement, puis en groupe pour évaluer leurs motivations, explique Anaïs Pauly, du PACT. Un architecte vient ensuite leur expliquer les contraintes de la construction, évalue le projet et expose ce qu’il est possible de faire sur la parcelle choisie”
- Réunion publique sur l’habitat participatif, mercredi 13 février, salon d’honneur de l’Hôtel de Ville, à 18 h.

DU 28 JANVIER AU 2 FÉVRIER

S’orienter sur le campus
Le Pôle universitaire niortais participe à une semaine de rencontres avec les futurs étudiants, du 28 janvier au 2 février. Lycéens et parents seront invités à découvrir l’ensemble des filières proposées. Celles de l’IUT, de l’Iriaf (risques industriels), de l’IAE (administration des entreprises), de l’IUFM (formation des enseignants) et la faculté de Droit. Une journée Portes ouvertes de l’ensemble du Pôle niortais est programmée le 2 février de 9 h à 17 h. De plus, filles et garçons auront l’occasion de réfléchir à la parité dans le choix des études post-bac, grâce à une exposition intitulée : “Filles-garçons : tous les métiers sont possibles”. Le projet est lié à la démarche du département STID – Statistique et informatique décisionnelle – qui mène une enquête sur le devenir des lauréates du Prix de la vocation scientifique et technique. Ce dernier étant attribué aux jeunes filles de terminale qui veulent rejoindre une formation où les garçons sont majoritaires.
- Pôle universitaire, 11 rue Archimède. Rens. 05 49 24 64 59.


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AVANT-PREMIÈRE

25 FÉVRIER
Nuit de la thermographie
La thermographie est une technique qui permet, ô étrangeté, de voir la chaleur. Le parc interrégional du Marais poitevin, la direction Agenda 21 de la Ville et le Centre régional des énergies renouvelables organisent une soirée spéciale le 25 février, aux alentours de l’Hôtel de Ville. Elle se déroulera en deux temps. D’abord une promenade dans les rues pendant laquelle les participants, munis d’une caméra thermique infrarouge, prendront des images des bâtiments. Elles seront ensuite analysées et commentées dans une salle de la mairie. La démarche, ludique et empirique, permettra de prendre conscience des déperditions d’énergie dans les bâtiments et de leur impact sur le réchauffement climatique. “Nous sommes tous concernés par ce phénomène, rappelle Vanessa Ferrero, chargée de mission Energie- climat à la Ville. C’est en trouvant des solutions locales que l’on obtiendra un effet global”.
- Rendez-vous à l’Hôtel de Ville, de 18 h à 20 h. Gratuit.

SEMAINE DE L’AMOUR PAR JPB
Super amoureux, le retour
AMOUR ET HUMOUR S’UNIRONT POUR LE MEILLEUR ET POUR LE RIRE LORS DE LA 3e SEMAINE DE L’AMOUR, DU 12 AU 17 FÉVRIER.
Valentins, Valentines, cette semaine est la vôtre. Le centre socioculturel du Clou-Bouchet lance sa 3e Semaine de l’amour. “On propose aux gens du quartier une thématique légère et fondamentale comme le sentiment amoureux”, explique Hermann Cadiou, directeur du CSC, qui a depuis quitté ses fonctions. L’idée étant de créer encore plus de lien social. Le comité technique, en charge du programme, a reconduit les indispensables : bal des amoureux, karaoké, l’inauguration de la semaine à L’Arrosoir suivie de la jam session avec les Traine Savates. Super Amoureux s’invitera dans les bureaux, les bus, les lieux publics pour livrer ses chansons et poèmes enflammés.
Nouveau : les balades découvertes du Niort galant avec Agnès Brillatz. Une quinzaine de bars du centre-ville s’empareront du thème avec l’atout séduction d’un groupe de pompom girls. Les Crieurs liront les mots d’amour déposés dans leur boîte, ainsi que des messages écrits au sein de la prison et au foyer La Colline par des femmes victimes de violences conjugales (lire p.10).
Samedi 16 février, au Clou-Bouchet, la compagnie théâtrale La Baleine Cargo jouera Mais où vont les sentiments quand ils disparaissent. Un lien avec le thème de la 3e Semaine de l’amour. “Niort n’est pas capitale de l’amour par hasard. Il doit y avoir sous nos pieds des preuves de l’ancienneté de ce sentiment. Cette recherche par des fouilles sera notre fil conducteur“, précise Stéphanie Kerdoncuff, directrice du CSC Chemins Blancs, venue prêter main forte à l’organisation.
- Spectacles et animations, du 12 au 17 fév. en accès libre et gratuit.

Consultez le programme des animations sur : bit.ly/samour

PLAN CLIMAT
COMMENTEZ // La Ville s’est engagée dans l’élaboration de son Plan Climat Energie Territorial (PCET), pour réduire consommations d’énergie et émissions de gaz à effet de serre. Vous pouvez consulter le projet sur vivre-a-niort.com et faire part de vos commentaires : bit.ly/bclimat


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VILLE OUVERTE

VENDÉE GLOBE PAR JEAN-PHILIPPE BÉQUET
LES ENFANTS À LA BARRE
Des animateurs Macif et Poujoulat sont venus dans les classes.

LE VENT, LES OCÉANS, LA MÉTÉO N’ONT PLUS AUCUN SECRET POUR LES TROIS CLASSES DE FERDINAND-BUISSON, PAUL-BERT ET JULES-FERRY QUI ONT FAIT DU VENDÉE GLOBE UN FORMIDABLE PROJET PÉDAGOGIQUE.
3 CLASSES 3 ÉCOLES 1 PROJET PÉDAGOGIQUE
Les skippers du Vendée Globe bouclent la boucle et dans la classe d’Isabelle Nachin, à Ferdinand-Buisson, les 24 élèves de CM2 ont eux aussi des embruns plein les yeux. Pendant presque trois mois, la course a rythmé leur quotidien. “Chaque matin nous avons consacré 10 à 15 minutes à relever la position des deux bateaux niortais, la reporter sur la carte, mettre le classement à jour“, explique l’enseignante.
Puis, le Vendée Globe s’est invité en mathématiques avec la conversion des milles en kilomètres, en littérature avec les lectures documentaires et l’écriture de poésies, en géographie avec l’étude des cartes. “Chaque élève possède un cahier spécial Vendée Globe sur lequel il a écrit, dessiné, collé ce qu’il voulait. C’était leur cahier de bord personnel”.

RETROUVER LES SKIPPERS
Après la soirée du 22 octobre à l’Acclameur et la rencontre avec les deux skippers Bernard Stamm et François Gabart, une saine émulation a animé la classe. “Ils ont discuté avec eux. Donc, quand ils les voyaient en vidéo sur leur bateau, c’était très concret pour eux. Et puis, c’est une course, donc ça a créé de l’excitation, d’autant plus que les deux Niortais ont bien animé la tête du classement”. Un intérêt entretenu par la venue régulière d’animateurs de Macif et Poujoulat qui donnaient des nouvelles plus précises des skippers niortais.
Et maintenant ? Le prochain Vendée Globe, c’est dans quatre ans. Une éternité pour nos CM2 qui, en novembre 2016, feront leur dernière année de collège. Alors pour conclure cette belle aventure pédagogique, Isabelle Nachin a une idée : “J’aimerais bien que ça se termine par une nouvelle rencontre avec les deux skippers. Les enfants attendent de les revoir après leur retour”.

INTERNATIONAL
Avec des clowns malgaches
Nos clowns niortais, Les Matapeste, tissent des liens avec des clowns de tous les continents. Ce mois-ci, Hugues Roche et Julien Delime démarrent une nouvelle session de travail avec les Zolobe de Diego Suarez, ville portuaire au nord de Madagascar. Comédiens, musiciens et marionnettistes, les Zolobe veulent garder vivante la culture orale de leur île. “Cette collaboration vise à monter deux numéros qui seront présentés en mai au festival Zegy’zo qu’organise cette compagnie”, indique Hugues Roche. Les artistes peaufineront en avril leur création avec le maître de pantomime russe Pavel Mansurov. Leur venue au TGCMC est prévue pour 2015. Et pour la prochaine édition du 7 au 9 juin, les organisateurs recherchent des volontaires pour participer à l’accueil du public et des artistes, dont 60 clowns venus de France, de Turquie, du Brésil, de Roumanie, du Japon, d’Angleterre…
Appel à bénévoles : contact par téléphone au 05 49 17 06 11 ou par courriel à asso-conseil-des-clowns@laposte.net


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VILLE OUVERTE

COMMERCES PAR VÉRONIQUE DUVAL
LES NOUVELLES VOCATIONS DES ARCADES
RUE BRISSON, LES CELLULES SOUS LES ARCADES SONT EN TRAVAUX. DES ARTISANS ET COMMERÇANTS S’INSTALLERONT À PARTIR DE L’ÉTÉ PROCHAIN. D’AUTRES CHANGERONT SIMPLEMENT DE PLACE.
La rénovation des arcades rue Brisson permet d’accueillir des activités nouvelles.
La boutique éphémère du disquaire Music’Halles ferme provisoirement sa porte fin janvier. Le commerce de produits régionaux Les P’tits amoureux reste à sa place. Mais tout autour, des travaux sont en cours. Les arcades de la rue Brisson changent de visage. Les entreprises nettoient, jointoient et protègent les pierres, avant de changer les vitrines au printemps et de rendre les lieux accessibles aux personnes à mobilité réduite. Au final, huit cellules seront affectées au commerce, certaines enseignes partageant des espaces. D’autres serviront aux commerçants du marché qui disposeront d’un local déchets, de réserves et d’un bureau pour la société d’économie mixte des Halles. Les travaux qui se poursuivront jusqu’en 2014 s’élèvent à 1,2 million d’euros.

UNE COMMISSION D’ATTRIBUTION
La Ville a repris en 2012 la gestion directe de ces espaces commerciaux situés sur le domaine public. Ce, afin de réaliser les travaux nécessaires et d’accueillir une offre répondant à des critères spécifiques : proposer soit des produits innovants, soit la diffusion de produits culturels, soit encore des commerces en voie de disparition ou nécessaires à l’offre en centre-ville (lire encadré). Les candidats à l’occupation d’un local déposent leur dossier, qui est ensuite examiné par une commission d’attribution composée d’élus de la Ville, de représentants de la CCI et de la chambre de Métiers. Vendredi 1er février, cette commission devra voter à l’unanimité pour choisir les candidats à l’occupation des trois cellules encore libres. Moyennant redevance, il leur sera proposé une convention d’occupation de l’espace public à titre précaire et révocable, pour une durée minimum de quatre ans.

ARTISANS D’ART
Nouvelle arrivante, la jeune association des artisans d’art des Deux-Sèvres aura cet été ses locaux en haut de la rue, au numéro 36. Elle s’est constituée en décembre, à la suite de la disparition du Pôle régionale des métiers d’art. Son président, Dominique Bréard, est tailleur de pierre à Niort. Il confie : “Le pôle a eu le mérite d’exister. Il a permis de jeter un éclairage sur les métiers d’art. On prend le relais en Deux- Sèvres. Nous avons des projets pour sensibiliser le public”.
- Lire sur vivre-a-niort.com les résultats de cette commission.
LES NOUVEAUX ET CEUX QUI RESTENT
Outre Les P’tits amoureux, les arcades des Halles continueront à héberger le bijoutier-horloger jusqu’à son départ en 2014, ainsi que le cordonnier et la boutique de bijoux Bethsabée qui déménageront de quelques mètres. Les artisans d’art doivent ouvrir en juin, le disquaire en juillet. Le magasin Ninette reste jusqu’en septembre.

TROPHÉES ÉCO ACTIONS
Niort encore au palmarès
En présentant le projet de la Vallée Guyot, Niort a remporté le premier prix Energaïa(1) des 22e Trophées Eco Actions. Déjà désignée “capitale de la biodiversité” parmi les villes de moins de 100 000 habitants, notre ville s’affirme comme une référence parmi les collectivités territoriales en matière de développement durable. Sous le haut patronage de Claude Bartelone, président de l’Assemblée nationale, Geneviève Gaillard a reçu ce nouveau prix, le 11 décembre à Paris. Le jury a donc choisi de récompenser le projet Vallée Guyot, futur quartier des abords de l’avenue de Limoges qui accueillera 1 200 logements. (1) Parmi les 16 prix remis, Niort est ex-aequo avec la commune martiniquaise de Sainte-Anne, dans la catégorie “urbanisme durable”.


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VILLE OUVERTE

SERVICE PUBLIC PAR JEAN-PHILIPPE BÉQUET
MIEUX PRENDRE EN CHARGE L’AVC
L’HÔPITAL VIENT D’OUVRIR UNE UNITÉ NEURO-VASCULAIRE POUR AMÉLIORER LA PRISE EN CHARGE DES PATIENTS VICTIMES D’AVC.
C’est la 3e cause de décès en France. La 1re cause de handicap invalidant et la 2e cause de démence. L’accident vasculaire cérébral (AVC), consécutif à un arrêt brutal de la circulation sanguine dans le cerveau, connait une recrudescence dans l’hexagone (lire les chiffres ci-contre).
Afin d’accueillir mieux et en plus grand nombre les victimes d’AVC, l’hôpital de Niort renforce son service neurologique d’une unité neuro-vasculaire (UNV) dotée de 14 lits supplémentaires, ce qui porte sa capacité à 20 lits. Trente professionnels, internes et externes à l’hôpital, spécialement formés au traitement de l’AVC ont été recrutés. Mais comment faisait-on avant ? “On n’a pas attendu d’être UNV pour faire des thrombolyses(1). On a vraiment commencé fin 2009 et on a mis en place une astreinte de neurologues 24 h/24”, explique Bruno Faulconnier, directeur de l’hôpital. Avant 2004, les patients étaient orientés vers les hôpitaux de la région. “J’ai commencé à faire des thrombolyses en 2004, mais pas systématiquement, explique Marie-Pierre Rosier, neurologue, chef du service neurologie. Entre 2004 et 2009 on était en surastreinte, c’est-à-dire qu’on nous appelait et on venait faire la thrombolyse. Á partir de 2009, j’ai proposé d’effectuer une astreinte à deux pour prendre les patients en charge immédiatement et éviter les conséquences fâcheuses de l’AVC”. Le nombre de thrombolyses est ainsi passé de 3 avant 2004, à 12 en 2009, puis à 23 en 2010. Cette nouvelle unité s’inscrit dans une filière de territoire qui s’étend jusqu’en Vendée et regroupe une quarantaine de partenaires (centres hospitaliers, médecins urgentistes, cardiologues, SAMU, ADMR, centres de rééducation…) liés par une convention qui permet d’optimiser la prise en charge très rapide des patients et leur suivi post-hospitalier.
(1) Thrombolyse : injection intraveineuse qui vient désagréger le(s) caillot(s) sanguin(s) responsable(s) de l’AVC ischémique. Cette intervention doit être pratiquée dans les quatre heures suivant l’accident.
LES CHIFFRES ; 400 AVC TRAITÉS ANNUELLEMENT PAR L’HÔPITAL DE NIORT ; 900 NOUVEAUX CAS D’AVC EN DEUX-SÈVRES CHAQUE ANNÉE ; 130 000 NOUVEAUX CAS D’AVC EN FRANCE CHAQUE ANNÉE ; 8 MILLIARDS D’EUROS = COÛT ANNUEL DE L’AVC EN FRANCE ; 1 MILLION D’EUROS = COÛT DES TRAVAUX DE CRÉATION DE L’UNV

SANTÉ PAR VÉRONIQUE DUVAL
Docteur Le Bris (à gauche) et Alain Mureau.
Accompagner les diabètiques
La Caisse d’assurance maladie lance un dispositif appelé Sophia qui s’adresse dans un premier temps à des patients diabétiques, qui sont plus de 9 000 en Deux-Sèvres. “Il s’agit d’aider le patient atteint de maladie chronique à mieux comprendre sa pathologie et son traitement, afin de le rendre acteur de sa santé, à l’instar de ce qui existe en Allemagne et aux Etats-Unis”, indiquent le docteur Le Bris et Alain Mureau, co-responsable de Sophia pour le département.

HYGIÈNE DE VIE
Sophia s’adresse donc aux diabétiques de type 2, adultes et pris en charge pour une affection de longue durée. Alain Mureau poursuit. “Le diabète concerne en France plus de trois millions de personnes et croît de 5 % par an. Son coût est estimé à 16 milliards d’euros”. Le docteur Le Bris souligne : “Cette maladie connaît des complications invalidantes : amputations, cécité, dialyses…”. Or, une bonne hygiène de vie et un suivi médical permettent de prévenir ces complications. L’adhésion est volontaire et sans incidence sur le niveau de remboursement des soins. Les patients et leur médecin traitant recevront d’abord un questionnaire. Ils seront ensuite aidés de façon personnalisée pour mettre en pratique les recommandations de leur médecin. Sophia, c’est aussi un journal, des livrets, un site Internet et un numéro vert pour un accueil téléphonique assuré par des infirmiers. Expérimenté depuis trois ans sur une vingtaine de sites en partenariat avec les professionnels de santé, ce dispositif s’étend à toute la France. “Mais il ne se substitue pas à ce qui existe localement, comme l’éducation thérapeutique du centre d’examen de santé”, informe Alain Mureau.

Les assurés qui auront recu le courrier pour adhérer à Sophia pourront ensuite appeler le numéro vert : 0811 709 709 (prix d’un appel local).


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VILLE OUVERTE

SERVICE PUBLIC PAR JPB
UNE MAISON POUR LES FAMILLES
LE CENTRE SOCIOCULTUREL “DE PART ET D’AUTRE“ A OUVERT SA MAISON DES FAMILLES, AU CLOU-BOUCHET. UN LIEU CONVIVIAL D’INFORMATION, D’ANIMATION ET D’ÉCOUTE, OUVERT À TOUS.
C’est une petite ruche. Les enfants jouent, les tout-petits babillent, les mamans discutent, donnent le biberon ou le sein, sous l’oeil bienveillant des animatrices.
Clou-Bouchet, ce mardi matin est dédié à l’accueil parents/enfants. On y vient librement, que l’on habite le quartier ou non, sans inscription préalable, avec ou sans enfant. On reste le temps que l’on veut, sans obligation. Et c’est gratuit ! “Je viens depuis cinq ans, pour voir du monde, pour discuter, pour poser des questions aux intervenantes. Aussi pour sortir de chez moi”, explique Jivan. Quant à Elodie, elle dit venir chercher des conseils, parler avec des gens qui ont les mêmes préoccupations qu’elle. “Ça m’apporte beaucoup parce que quand on vient avec une question on repart forcément avec la réponse. Chacun apporte son petit bout d’expérience, il y a beaucoup d’échanges entre nous”. Et c’est de ces échanges que naissent les belles idées. “Des mamans avaient des habits d’enfants dont elles ne savaient quoi faire. C’est en en parlant entre elles qu’est née l’idée de “Habit’déal“, notre dépôt-vente de vêtements d’occasion pour les 0 –16 ans”, explique Christelle Richard, référente famille au centre socioculturel du Clou-Bouchet.
Pour son président, Jean-Michel Fouillet, la raison d’être du lieu se résume à une formule simple : “Il existe des formations pour tous les métiers… sauf pour celui de parent”. Précisant que ce “métier de parent“ se réinvente chaque jour de par la complexité des situations nouvelles et la diversité des représentations familiales. D’où l’idée de créer un lieu au sein duquel les parents et tous les membres de la famille peuvent trouver les bonnes clés pour faire face aux situations auxquelles ils sont confrontés. La Maison des familles est animée par une équipe pluridisciplinaire composée de professionnels des secteurs de l’animation, médico-social et culturel dont les principes fondamentaux sont de respecter la confidentialité, d’appliquer discrétion professionnelle et absence de jugement.
- Contact : CSC De Part et d’autre. Boulevard de l’Atlantique. Tél. : 05 49 79 03 05.

Tous les rendez-vous de février sont sur : bit.ly/cscclou

DE 3 À 13 ACTIVITÉS
La première pierre de la Maison des familles a été posée en 2004, quand le CSC a vu son premier projet social entériné par la CAF. À suivi, en 2007, la création de la salle des parents. Le projet a pris de l’ampleur pour devenir la Maison des familles, passant de trois actions annuelles en 2004 à treize en 2012. Rencontres avec la puéricultrice, matinée d’échanges parentalité, sorties culturelles, accompagnement aux projets vacances… à ces activités déjà en place s’ajoute, cette année, l’atelier des parents.

EN BREF
Pendant les vacances //
Vite, c’est la semaine du sport ! Attention vous avez jusqu’au 8 février pour inscrire votre enfant à la semaine du sport. Escalade, patinage, judo… Les enfants nés entre 2001 et 2004 peuvent choisir deux activités à pratiquer le matin et l’après-midi pendant la 2e semaine des vacances d’hiver : du 25 février. au 1er mars. Nouvelles expériences, vie de groupe – les repas de midi sont pris en commun – une super opportunité pour les parents qui travaillent et les enfants qui s’ennuient.
- Disciplines, tarifs, lieu de rendez-vous et pièces à fournir sur vivre-a-niort.com. Infos : 05 49 09 06 09.

SERVICE PUBLIC PAR JPB
Un recensement obligatoire
Bientôt 16 ans ? Alors il est temps de penser au recensement citoyen, à effectuer en mairie ou sur Internet. En février 1996, la fin du service militaire obligatoire pour tous les jeunes Français était annoncée. Ce qui ne sonnait pas pour autant le glas des devoirs des citoyens envers l’effort de défense nationale. L’année suivante, était instauré un parcours de citoyenneté en trois étapes comprenant : l’enseignement de la défense dans les collèges et lycées, la journée défense et citoyenneté (JDC) et le recensement des jeunes. Ce dernier concerne les filles comme les garçons et doit être fait dans les trois mois suivant la date anniversaire de leurs 16 ans. Il permet l’inscription automatique sur les listes électorales et l’attestation délivrée est indispensable pour la participation à tout concours ou examen de type BEP, CAP, BAC, conduite accompagnée...
- Le recensement s’effectue à la mairie ou sur Internet : www.modernisation.gouv.fr


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VILLE OUVERTE

DANS LA RUE PAR VÉRONIQUE DUVAL
AU BONHEUR DES CRIEURS
CHAQUE PREMIER SAMEDI DU MOIS, ILS SONT UNE DOUZAINE À SE RELAYER POUR CLAMER NOS MESSAGES DANS LA VILLE. LES CITOYENS CRIEURS PRÉPARENT AUSSI LA SAINT-VALENTIN.
Chaque mois, Christian, Julien, Nicolas et les autres coiffent chapeau, casquette ou béret et portent à pleine voix nos messages aux abords du marché : mots d’amour, de rogne, utilitaires ou poétiques, l’Amicale des citoyens crieurs crie tous les messages comme ils sont écrits. Si vous voulez faire entendre le vôtre, déposezle dans la “boîte à criée” près de la Librairie des Halles. Pour la semaine de l’amour, la jeune amicale prépare avec l’association niortaise La Colline, qui gère des hébergements d’urgence, une “Criée de l’amour”. Les paroles récoltées auprès des résidentes seront dites lors d’une déambulation des Halles à la Brèche.
“Le message peut être signé ou anonyme. On crie tous ceux qui ne tombent pas sous le coup de la loi” précise Claude Andrzejewski. Yeux clairs et voix de basse, celui que tout le monde appelle Claudio est devenu crieur public professionnel après avoir été comédien.
En 2006, la compagnie régionale Le Sablier lui demande de jouer le crieur à Saint- Herblain, dans la banlieue nantaise. “Une expérience très forte et très difficile, pendant quatre mois” se souvient-il. Il la racontera dans un livre, Le crieur de Saint-Herblain, publié en 2012 aux éditions La Dragonne. En 2007, il quitte les planches. L’ex-comédien devient auxiliaire de vie, entreprend un travail personnel. Puis, lors d’une criée à Arçais, retrouve “une forme de joie”.

UNE LONGUE TRADITION
Fin 2011, une collaboration s’amorce avec le Centre national des arts de la rue. Claude fait des criées en solo, les samedis au marché. Et commence en mars 2012 à initier des volontaires à cet art oratoire. Les premières séances collectives ont lieu en juin. En septembre naît l’Amicale des citoyens crieurs, qui réunit amateurs et professionnels. Les télés et les journaux les adorent. Après plusieurs articles dans la Nouvelle République, on a vu les crieurs de Niort sur TF1 fin novembre, sur France 3 en décembre, et entre les deux, sur une pleine page dans le grand quotidien italien La Stampa. La criée est tendance. Claude s’en amuse : “C’est un peu Don Quichottesque, cette histoire ; mais on arrive à être pris en compte comme un outil de communication à hauteur d’homme”. Fred Vargas, dans son roman Pars vite et reviens tard, a remis au goût du jour le crieur. “Au-delà, nous sommes dans la longue tradition de l’oralité de la rue. C’est lié dans la mémoire collective aux gardes champêtres, qui sont des crieurs municipaux. Nous, on est au service des citoyens. On est subventionné par la Ville pour cela”. Cette année, d’autres projets sont nés (lire encadré). Des liens se tissent dans les quartiers et ailleurs. Pour Claude, l’Amicale des citoyens crieurs est une “belle récompense”. “Je suis très heureux de ne plus être seul. Une criée collective, c’est comme un orchestre.”
Contact à citoyenscrieurs@gmail.com ou sur la page facebook à www.facebook.com/pages/Les-Crieurs-Citoyens/440696305977543

RENCONTRER LES CRIEURS
- Chaque premier samedi du mois aux Halles. Le 14 février à 11 h : déambulation et criée de l’amour. Le 23 février : journée d’initiation à Saint-Florent.

FESTIVAL
Migration pour Téciverdi 3
Après “L’arbre” puis “Les insectes et les araignées”, la troisième édition du festival Téciverdi aura pour thème : “Migrations”. L’événement est programmé du 26 au 29 juin 2014. Mathias Enard, écrivain d’origine niortaise, sera son parrain littéraire. Il fut notamment lauréat du prix du Livre Inter en 2009 pour Zone. “Migrations”, un thème sans frontière qui nous invitera à parcourir le monde, à brasser des idées, à faire des rencontres et à apprivoiser les langages de la nature et de la culture. Comme toujours, Téciverdi explorera le propos sous ses formes les plus diverses, aussi bien humaines qu’animales. On y parlera indifféremment des hirondelles, des valises, du jazz, du chocolat… L’été dernier, le festival bisannuel avait rassemblé 25 000 spectateurs. Ses moments marquants sont réunis dans un livre-CD disponible en mairie.


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VILLE OUVERTE

ÉDUCATION PAR JACQUES BRINAIRE

LES ARTS DE LA RUE AU COLLÈGE
Découvrez le diaporama du reportage : bit.ly/cpilote

AU COLLÈGE GÉRARD-PHILIPE, SEIZE ÉLÈVES PARTICIPENT À UN PROJET DANS LE CADRE D’UNE CLASSE À HORAIRES AMÉNAGÉS. CINQ ARTISTES NIORTAIS VIENNENT RÉGULIÈREMENT LES INITIER À LEUR ART.
Ils ne répètent que depuis deux semaines, mais déjà ça sonne bien. Dans une salle du collège Gérard-Philipe, Rémi, Laure, Jeanne, Gaëtan, Evangéline, Luna et les autres mettent au point un morceau sous la direction de Manu Monnet. Ils tapent du pied, se frappent la poitrine ou utilisent poubelles ou bidons retournés comme tambours. On les croirait une armée alors qu’ils sont seize : autant d’élèves de cinquième que de sixième. Tous se sont portés candidats et ont été admis dans cette “Classe à horaires aménagés théâtre – arts de la rue” (CHATAR). D’octobre à mars, ils suivent un apprentissage artistique pluridisciplinaire. Puis, dès avril, ces garçons et filles âgés de 11 et 12 ans imagineront une mise en scène avant de descendre dans la rue montrer au public leurs nouvelles connaissances.
“Le premier critère de recrutement pour ce groupe était la motivation“ indique Stéphanie Breuil, professeur de français depuis cinq ans à Gérard-Philipe et titulaire d’une certification complémentaire en théâtre. Elle est l’instigatrice du projet. “La CHATAR s’intègre tout à fait dans la tradition culturelle du collège Gérard-Philipe qui, depuis quarante ans, a mené des activités théâtrales”.

DÉTOURNER LE QUOTIDIEN

PRÉCIEUX SOUTIENS
CAN, la Ville de Niort et celle de Chauray, le CNAR, Groupama et la Maif s’intitule “Théâtre(s) d’une rue”. Cinq artistes de différentes disciplines (voir ci-contre) animent chacun des cycles de 3 à 4 semaines. Mais la formation des élèves ne se fait pas seulement avec eux. “S’ils suivent deux heures de pratique artistique, il y a également un volet éducation culturelle au cours duquel ils mènent une réflexion sur ce qu’ils ont appris avec les artistes. Ils suivent aussi une initiation à l’histoire de l’art et reviennent sur les spectacles vus au Moulin du Roc ou au CNAR”.
Car ce projet pédagogique comprend l’obligation, pour les jeunes participants, d’assister à trois spectacles. “À partir du mois d’avril tous les artistes travailleront ensemble avec les élèves autour de la thématique “Détourner le quotidien”. Fin mai - début juin, les jeunes donneront une représentation en rue, vraisemblablement autour des Halles de Niort. Mais le but principal est avant tout de les ouvrir à l’art”. Cette initiative niortaise est une première en France. En effet, l’Éducation nationale reconnaît jusqu’ici des classes à horaires aménagés autour de la musique, du théâtre ou de la danse. Jamais ce type de projet ne s’était construit autour des arts de la rue.

CINQ ARTISTES INTERVIENNENT
Claude Andrzejewski - Le crieur de Niort et du Marais : travail de la voix (lire p. 10)
Delphine Dubreuil - Compagnie Aftobouss : théâtre
Agnès Pelletier - Compagnie Volubilis : danse
Zarko - Sculpteur : arts plastiques
Manu Monnet - Les Traîne Savates : musique


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VILLE OUVERTE

TRAVAUX PAR JEAN-PHILIPPE BÉQUET
LA RÉVOLUTION NUMÉRIQUE PASSE PAR NIORT
LES 29 COMMUNES DE LA CAN SERONT TOUTES RACCORDÉES À L’INTERNET TRÈS HAUT DÉBIT D’ICI 2020, VIA LA TECHNOLOGIE DE LA FIBRE OPTIQUE. UNE RÉVOLUTION POUR LES USAGES ET LES SERVICES.
Pourrait-on vivre sans Internet ? Le réseau mondial s’est tellement immiscé dans nos usages quotidiens que la question ne se pose plus. Seule prévaut désormais celle de son débit. Les internautes ne se contentent plus de surfer sur des vaguelettes, ils veulent des déferlantes.
Dès le printemps prochain, la CAN commencera à leur offrir cette navigation à la vitesse de la lumière, et à l’horizon 2020 les 100 000 habitants et les entreprises de l’agglomération y seront éligibles. Niort rejoindra ainsi le cercle des 148 villes françaises raccordées au très haut débit, gage de développement et de dynamisme. Pour ce faire, la CAN et l’État ont signé, le 4 décembre, une convention de déploiement avec France Télécom - Orange, en charge de la mise en oeuvre du réseau de fibre optique. “C’est comme une autoroute qui passerait de deux à dix voies”, indique Brigitte Audy, directrice Orange sud-ouest qui précise que la fibre offre un débit cinq fois supérieur à celui de l’ADSL, soit 100 Mbits/s.
À LA VITESSE DE LA LUMIÈRE
La navigation à la vitesse de la lumière répond à l’évolution de nos besoins de communication. Télévision, tablette, smartphone, ordinateur ; une famille a, en moyenne, six appareils connectés simultanément à Internet. Et bientôt arrive la télévision 3D, dévoreuse de flux. Quant aux entreprises, le très haut débit est devenu l’atout majeur de leur compétitivité et une nécessité pour les candidats à l’installation. “C’est un acte majeur de développement du territoire”, souligne Geneviève Gaillard en sa qualité de présidente de la CAN. L’opération ne coûtera rien à la collectivité ni au contribuable, France Télécom assurantl’intégralité de l’investissement, aidée, il est vrai, par une enveloppe de l’État issue des investissements d’avenir financés par le Grand Emprunt.
50 kilomètres de fibre optique sont déjà posés à Niort. À Sainte-Pezenne, Quartier Nord, Goise Champommier- Champclairot, des armoires de mutualisation ont fait leur apparition, qui desserviront jusqu’à 300 logements chacune.
France Telecom assure l’arrivée de la fibre jusqu’à la maison, au portail de l’entreprise et sur les paliers des immeubles. Les usagers devront acquitter les frais de raccordement, qui varient de 99 à 249 euros selon la formule et l’opérateur choisi.
Le calendrier du raccordement des communes et des zones d’activités de la CAN sur le site www.vivre-a-niort.com PÔLE UNIVERSITAIRE
50 km DE FIBRE OPTIQUE DÉJÀ POSÉS SUR NIORT

SANTÉ PAR KARL DUQUESNOY
De l’air !
ESPACES PRIVÉS COMME PUBLICS, PRENONS EN MAIN LA QUALITÉ DE NOTRE AIR INTÉRIEUR.
Nous passons grosso modo 80 % de notre temps dans un espace clos. Mais ce n’est pas parce qu’on est à l’intérieur, qu’on est à l’abri de la pollution. Quantité de particules nocives flottent autour de nous. Les sources sont multiples : humidité, revêtements, bricolage, animaux, chauffage… Elles occasionnent des troubles comme l’asthme et des allergies diverses. Les méthodes pour assainir son air intérieur sont simples : ouvrir la fenêtre dix minutes par jour. Outre l’aération des pièces, veiller à la bonne ventilation de son logement, en nettoyant les bouches ou grilles d’aération est une mesure tout aussi pertinente. Par ailleurs, le ministère de l’écologie a lancé une opération de surveillance de la qualité de l’air dans les espaces recevant du public. Elle commence par les établissements d’accueil d’enfants de moins de 6 ans : les crèches et les écoles maternelles. À partir du 1er janvier 2015, chacune d’elles sera contrôlée : évaluation des systèmes d’aération, mesure des polluants… Des travaux seront entrepris en cas de non-conformité. À Niort, c’est l’école Louis-Pasteur qui a servi de “pilote” pour l’élaboration d’un protocole de diagnostic et d’analyse.

Plus d’infos sur la qualité de l’air : bit.ly/qualiteair


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PAROLES D’ÉLUS

ÉQUIPE NIORT SOLIDARITÉ CAPITALE

LES ÉLUS RÉPUBLICAINS ET SOCIALISTES
UNE VILLE POUR TOUS
Depuis 2008… Des services publics consolidés et développés qui intègrent les populations et le territoire ; une action sociale renforcée qui s’ajuste aux besoins des populations en difficulté et met en oeuvre le “reste pour vivre” ; des centres socioculturels actifs et engagés ; une approche globale du handicap qui améliore l’accessibilité aux bâtiments et aux espaces publics, sensibilise les populations et parie sur la formation ; une vaste opération de renouvellement urbain qui accroît la mixité sociale et favorise l’inclusion de tous les quartiers en améliorant l’habitat, en redessinant les espaces publics, en développant les équipements publics ; de nouvelles mobilités qui redessinent la ville : extension des espaces piétonniers, répartition repensée des parcs de stationnement, vitesses de circulation diminuée, refondation de places publiques à vivre (Brèche, place du temple, place du Donjon ou place Georges-Renon)... ; une politique culturelle, qui organise la rencontre avec tous les habitants grâce à des outils en pleine évolution comme la Scène Nationale ou le Camji et de nouveaux atouts comme le Centre national des arts de la rue et le Centre d’art contemporain photographique. En 2013… une contribution attendue à la ville pour tous, Le mariage pour tous !

LES ÉLUS COMMUNISTES ET APPARENTÉS
LE POT DE FER CONTRE LE POT DE TERRE
Pacte de compétitivité : 20 milliards pour les patrons sans contrepartie en terme de création d’emplois. Pacte de solidarité : 2,5 milliards pour les pauvres avec la soumission aux droits et devoirs pour les bénéficiaires du RSA.
En 10 ans, les exonérations de cotisations patronales ont représenté 215 milliards d’euros cumulés ! Pour quel résultat ? Aucun, la courbe du chômage ne cesse de grimper. 10 millions de Français vivent avec moins de 900 euros par mois. La pauvreté augmente et se diversifie ; elle touche aujourd’hui les jeunes, les retraités et même certains travailleurs. Cette situation n’a que trop duré. La régression sociale n’est pas notre modèle de société. L’argent existe, utilisons le pour l’éducation, la formation, l’emploi, le renforcement des services publics et la nationalisation des entreprises qui menacent les travailleurs.

LES ÉLUS NON-ENCARTÉS ET RADICAUX
MÊME PAS PEUR !
Là où le vent lui dit de tripoter l’électorat, la droite ventripotente, bien pansue et mal pensante, se raccroche à tous les plus vils instincts électoralistes. À Niort, point de pain au chocolat à se mettre sous la dent, donc l’opposition brandit des débats d’outre élection. Quand on n’a pas d’os à ronger, ni la moelle pour proposer, on crée la peur : la non-piétonisation piétinée, la mort du centre-ville trépassée, les clameurs contre l’Acclameur calmées, nous connûmes la dette voici peu, calquant l’international sur le local et ignorant ce que sont les finances publiques.
La peur comme seule arme, c’est effrayant quand on sait qu’ils se disent porteurs d’avenir. Avenir dont ils parlent au passé sans être présents…

EUROPE ÉCOLOGIE - LES VERTS
RÉNOVATION URGENTE !
L’annonce faite lors de la conférence environnementale de s’engager dans la rénovation thermique d’un million de logements par an est essentielle pour nos territoires. En effet, le logement est, avec les transports, l’un des deux domaines dans lequel le gaspillage énergétique est le plus fort.
Une telle mesure permet d’agir sur trois enjeux essentiels :
> L’enjeu environnemental en réduisant nos émissions de gaz à effet de serre et en limitant notre consommation de ressources fossiles sans recourir au nucléaire, source de dangers et de déchets.
> L’enjeu économique en contribuant à la création d’emplois non délocalisables dans les filières du bâtiment.
> L’enjeu social en réduisant la facture énergétique des ménages et en particulier des plus précaires d’entre eux qui sont souvent aussi ceux qui souffrent de vivre dans les logements les moins bien isolés.
Avec la hausse inéluctable des prix de l’énergie, il est grand temps de mener ces politiques publiques que les écologistes réclament depuis de longues années.

L’OPPOSITION NIORTAISE
UN THIERS PAYANT, DEUX TIERS PAYEURS
Après quatre longues années de palabres, la majorité tient la grande oeuvre de sa mandature : débaptiser la rue Thiers !
On pourra être stupéfait qu’une majorité municipale se donne le droit de revisiter l’histoire et d’exécuter, à 140 ans de distance, celui qui fut aussi le restaurateur de la République en France… La belle affaire ! Elle est contente de son pied de nez à l’histoire même si, une fois de plus, ses “révolutionnaires” en chambre n’apportent rien au quotidien des Niortais, pas plus qu’à leur avenir. La majorité municipale n’a-t-elle rien de mieux à faire que de changer le nom des rues ?
Au moment où elle expose les comptes de la ville à une dette record de 78 millions d’euros à laquelle vont s’ajouter 11 millions d’emprunts nouveaux pour 2013, on attendrait plus de sérieux. L’équipe Gaillard peut se payer Thiers, mais ce sont les Niortais, hélas, qui sont les payeurs de ses mauvais comptes. La rue Thiers n’est plus, la rue de l’Hôtel de ville la remplace. À un an des municipales, ce sera une route toute tracée, comme un appel aux Niortais pour s’emparer d’une dernière bastille.
Marc Thébault, Jacqueline Lefebvre, Élisabeth Beauvais, Jérôme Baloge, Rose-Marie Nieto.

LES DÉMOCRATES SOCIAUX NIORTAIS
L’EMPLOI AUJOURD’HUI RESTE UNE PRIORITÉ ABSOLUE POUR NOS CONCITOYENS
Un beau projet, comme l’implantation de “Niort Terminal” qui devrait voir le jour prochainement, pourrait répondre en partie à cet objectif de création d’emplois et ce, grâce à la détermination de la Chambre de Commerce et d’Industrie des Deux-Sèvres appuyée par la Can, l’équipe municipale de l’époque et celle d’aujourd’hui que nous saluons .
Toutefois, en parallèle de cette réalisation, notamment sur le quartier de Saint-Florent, la Can et la Ville devront aménager des infrastructures routières pour l’accessibilité et améliorer aussi les plans de circulation. Déjà actuellement et quotidiennement, les routes dans ce secteur sont saturées le matin dès 8 h et le soir à partir de 16 h 30.
Ces contraintes supportées par les usagers de la route du bassin de vie niortais, sont de plus en plus insupportables. De plus, des entreprises, mutuelles, chambre consulaire et banque vont quitter prochainement la ville de Niort au mieux pour s’installer en périphérie, il va falloir penser très vite aux conséquences pour notre centre-ville avec un tissu économique endommagé par ces départs et aux incidences en matière de comportements dans les déplacements. Notre inquiétude est grande face à cettesituation qui touche à l’emploi et à la sécurité matérielle des ménages, même si Niort doit s’enorgueillir d’être la capitale des mutuelles d’assurances.
Le GDSNiortais : A. Baudin, E. Colas, G. Juin, M. Pailley, S. Rimbaud

EXPRESSION DES GROUPES POLITIQUES REPRÉSENTÉS AU CONSEIL MUNICIPAL DE NIORT


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REGARD SUR

HABITER MIEUX DANS UN CENTRE-VILLE EMBELLI
LA RÉNOVATION DES ESPACES PUBLICS CENTRAUX S’ACHÈVE. LE PATRIMOINE BÂTI EST MIS EN VALEUR MAIS NOMBRE D’IMMEUBLES RESTENT INHABITÉS ET CERTAINS TOMBENT EN DÉCRÉPITUDE. LA VILLE FAIT APPEL À LA RESPONSABILITÉ DES PROPRIÉTAIRES PRIVÉS POUR AMÉLIORER L’HABITAT ET RESTAURER LES FAÇADES EN CENTRE-VILLE.
Dossier : Véronique Duval

UN PLAN POUR LES FAÇADES

L’ENTRETIEN RÉGULIER DES FAÇADES VALORISE LE PATRIMOINE. LA VILLE LANCE CE MOIS-CI UNE CAMPAGNE INFORMANT LES PROPRIÉTAIRES CONCERNÉS DE LEURS OBLIGATIONS.
Le réaménagement des espaces publics s’achève et notre ville s’embellit. Cette amélioration du cadre de vie met en évidence le fait que certaines façades ne sont pas en bon état. Ce constat a conduit la Ville à engager un plan façades en centre-ville. L’opération se déroule en trois grandes phases, jusqu’en 2018. La première étape concerne les bâtiments situés dans les espaces publics récemment rénovés soit 195 façades (lire ci-contre).
Des courriers sont adressés aux propriétaires de ce secteur à partir de ce mois-ci et jusqu’à cet été, au rythme d’une trentaine de destinataires par mois. Les possesseurs d’immeubles dont les façades ne sont pas en bon état ont l’obligation de procéder à des travaux de réfection précis. Du simple coup de peinture sur les volets pour certains jusqu’à des travaux de ravalement importants pour d’autres, ces prescriptions ont été établies conjointement par les services de la Ville et l’Architecte des Bâtiments de France. Les destinataires auront six mois à partir de la réception du courrier pour procéder aux travaux. Une aide pourra être accordée dans le cadre de l’Opah-RU (lire ci-contre). C’est un arrêté préfectoral, fin 2011, qui a permis à la Ville de rendre obligatoire l’entretien des façades (hors devantures commerciales). Une obligation qui figure d’ailleurs en toutes lettres dans le code de la construction et de l’habitat (lire ci-dessous).

UNE OBLIGATION LÉGALE
L’article L132-1 du code de la construction et de l’habitat précise : “Les façades des immeubles doivent être constamment tenues en bon état de propreté. Les travaux nécessaires doivent être effectués au moins une fois tous les dix ans, sur l’injonction qui est faite au propriétaire par l’autorité municipale”.


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REGARD SUR

Le site de la Ville vous informe sur les questions d’urbanisme : plan façades, Opah-RU, charte de qualité urbaine, PLU... : bit.ly/urbanis
UNE OPÉRATION EN TROIS PHASES
2013-2014 - 195 façades du secteur récemment rénovées : rue Brisson, place des Halles, bas de la rue Thiers, rue du Donjon, rue Victor-Hugo, rue Berthommé, place du Pilori, rue Ricard, rue des Cordeliers, rue et place du Temple.
2014-2016 - 187 façades dans le secteur des anciennes rues piétonnes.
2016-2018 - 132 façades du secteur place de la Brèche et du bas de l’avenue de Paris.

Lexique de l’amélioration de l’habitat //
ANAH
Agence nationale de l’habitat, partenaire de la Ville
ADIL
Association départementale d’information sur le logement.
OA
Opération d’aménagement. Les études sont lancées et concernent deux îlots : l’un à l’entrée de la rue Brisson, longe le passage de Madame-de-Maintenon. L’autre rue Victor-Hugo, englobe la galerie du Donjon et l’ancien immeuble Marionnaud.
OPAH-RU
Opération programmée d’amélioration de l’habitat et de renouvellement urbain.
ORI
Opération de restauration immobilière. Depuis 2011, la Ville a eu recours à une déclaration d’utilité publique de restauration immobilière portant sur 21 immeubles situés principalement rue Ricard et rue Victor-Hugo.

UNE AIDE DANS LE CADRE DE L’OPAH-RU
Une aide financière au ravalement de façade sera octroyée aux propriétaires qui réhabilitent au moins un logement dans le cadre de l’Opah-RU. Elle sera de 20 % du montant H.T. des travaux sur la façade avec un plafond de 2 500 euros.


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REGARD SUR

Notre priorité pour 2013, c’est de mettre le paquet sur l’habitat indigne et insalubre.

TROIS QUESTIONS À FRANK MICHEL
Adjoint au maire en charge des politiques d’aménagement durable du territoire
VIVRE À NIORT. POURQUOI LANCER EN MÊME TEMPS UNE NOUVELLE OPAH-RU ET UN PLAN FAÇADES ?
Frank Michel. Le temps de l’immobilier est un temps long. La deuxième Opah-RU fonctionne avec la première. Le plan façades est dans la continuité de la rénovation des espaces publics qui s’achève cette année. Beaucoup de Niortais nous ont témoigné de l’urgence de réhabiliter les façades. Cette nécessité a sauté aux yeux lorsque les espaces sont devenus piétons. La puissance publique a assumé son rôle, le privé doit prendre sa part. L’entretien des façades est une obligation inscrite dans le code de la construction et de l’habitat. Et une aide existe dans le cadre de l’Opah. Ces dispositifs apportent du boulot aux entreprises locales, ce qui est bienvenu dans un contexte de baisse de l’activité. Enfin, des jeunes actifs de 25 à 39 ans arrivent sur l’agglomération. Un des enjeux de la politique d’urbanisme, c’est notamment qu’ils trouvent une offre de qualité pour se loger à des prix abordables en centre-ville.
VIVRE À NIORT. LES PROPRIÉTAIRES OCCUPANTS SONT-ILS DAVANTAGE PRIS EN COMPTE DANS LA NOUVELLE OPAH ?
Frank Michel. L’objet principal de la première opération était de sortir de vacance des logements dans l’hyper centre. On y est arrivé dans ce secteur, la majorité des 160 logements locatifs rénovés sont situés dans le centre ancien, sur les deux collines. Pour cette deuxième Opah, l’État a pour priorité de réduire la précarité énergétique dans les logements de propriétaires occupants. Or, ils sont nombreux à Niort. La volonté municipale de lutter contre l’habitat indigne rejoint cette priorité. Cette action concerne toute la commune, c’est un axe important de ce programme. Nous avons aussi d’autres objectifs, nous voulons aller plus loin et toucher au bâti. Certains immeubles tombent en ruine et on ne peut pas laisser ça comme ça.
VIVRE À NIORT. COMMENT LUTTEZ-VOUS CONTRE L’HABITAT INDIGNE ?
Frank Michel. Notre priorité pour 2013, c’est de mettre le paquet sur l’habitat indigne et insalubre. Jusqu’à présent, nous avons fait beaucoup de prévention auprès des propriétaires. Maintenant, nous passons à la vitesse supérieure. Quand on a un signalement, nous pouvons agir pour obliger le propriétaire à effectuer des travaux. Nous pouvons même nous substituer à lui pour les effectuer à ses frais. Là, nous visons clairement les marchands de sommeil. Il y en a sur Niort et nous ne les laisserons pas prospérer. Ces propriétaires ont les moyens d’effectuer les travaux. De plus ils peuvent bénéficier d’aides. Nous utiliserons tous les moyens légaux à notre disposition pour lutter contre cet habitat indigne qui s’est développé. L’Opah permet de mettre tous les acteurs concernés autour de la table, via le comité technique existant (lire ci-dessous, ndlr) et dont on veut renforcer le rôle.

UN COMITÉ POUR LUTTER CONTRE L’HABITAT INDIGNE
Lorsqu’un logement ou un immeuble fait l’objet d’un signalement (pour insalubrité, péril ou autre), le comité technique habitat indigne peut agir afin de déclencher des procédures. De 2007 à 2012, son action a conduit à prendre huit arrêtés d’insalubrité, quatre arrêtés de péril dont un avec travaux d’office et deux arrêtés pour logements impropres à l’habitat. Des travaux ont été entrepris dans 37 logements. Si les arrêtés ne sont pas respectés, cette instance peut proposer de procéder à des travaux d’office aux frais du propriétaire.
Présidé par deux élus municipaux, le comité est animé par le cabinet Urbanis. Il réunit chaque trimestre des services de l’État – Direction départementale du territoire, Agence régionale de santé – ainsi que le Conseil général, la Caisse d’allocations familiales, l’Association départementale d’information sur le logement (Adil), le Centre communal d’action sociale et les services municipaux compétents.

CE QUE DIT LA LOI
La loi de mobilisation pour le logement et la lutte contre l’exclusion du 25 mars 2009 définit comme habitat indigne “les locaux utilisés aux fins d’habitation et impropres par nature à cet usage ainsi que les logements dont l’état, ou celui du bâtiment dans lequel ils sont situés, expose les occupants à des risques manifestes pouvant porter atteinte à leur sécurité physique ou à leur santé”.


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REGARD SUR

OBJECTIF : 260 LOGEMENTS
LA DEUXIÈME OPÉRATION PROGRAMMÉE D’AMÉLIORATION DE L’HABITAT ET DE RENOUVELLEMENT URBAIN EST LANCÉE. OBJECTIF : RÉHABILITER 260 LOGEMENTS JUSQU’EN 2017.
De 2007 à 2012, la première Opah-RU a permis la réhabilitation de 179 logements (lire encadré). Pour cette deuxième opération, de 2013 à 2017, la Ville vise avec l’Etat, la CAN et l’Agence nationale de l’habitat la réhabilitation de 180 logements locatifs et 80 logements de propriétaires occupants. Ces derniers pourront notamment être aidés pour financer des travaux permettant de faire des économies d’énergie, d’adapter le logement à la perte d’autonomie… et ce, sur tout le territoire de la ville, sous condition de ressources. Le périmètre pour l’habitat locatif s’étend au nord, du centre ancien au secteur Du Guesclin Largeau. Et les subventions seront plus importantes lorsque desloyers conventionnés très sociaux seront appliqués. Enfin, une aide au ravalement de façade existe dès lors que le propriétaire réhabilite au moins un logement de l’immeuble.
- Renseignements au cabinet Urbanis, à la Maison de l’Opah, 3 grande rue Notre-Dame. Tél. 05 49 04 84 70.
Place Saint-Jean, cet immeuble vient d’être réhabilité avec l’aide de l’Opah-RU.

UN PROPRIÉTAIRE TÉMOIGNE
Alexandre Pouzet est marchand de biens. Arrivé à Niort en 2006, il a déjà réalisé quatre opérations avec l’Opah. En décembre dernier, il livrait sa cinquième réhabilitation : deux logements dans un immeuble place Saint-Jean. Un T2 de 51 m2 avec cave et un T3 de 88 m2 en duplex, tous deux soigneusement rénovés : isolation phonique et thermique, parquet, puits de jour… Avec un loyer mensuel hors charges de 360 euros, le premier est conventionné loyer social et le duplex “loyer très social” à 398 euros. “Ils ontété loués à des jeunes couples, avant même que les travaux soient terminés, indique Alexandre Pouzet. On n’a pas de problème de locataire pour ce type de logement. Une de mes spécialités est de racheter des immeubles à l’abandon, de travailler le montage de projet avec le cabinet Urbanis et de rénover pour le compte de propriétaires”. L’immeuble avait des problèmes de structure et a dû être assaini. Ces travaux préalables ont coûté 35 000 euros. La rénovation du T2 a ensuite nécessité 65 000 euros, celle du T3 95 000 euros. Les subventions se sont élevées à 82 000 euros. Le professionnel détaille les avantages de l’Opah : “Fiscalement c’est intéressant. Puis je continue à me former sur la rénovation, je fidélise les entreprises avec lesquelles je travaille. Et je n’ai jamais de problème de loyer. Sur Niort, 70 % des personnes peuvent prétendre à un logement dit social. Pour moi, ce n’est pas péjoratif”. Le professionnel installera début mars les locaux de sa société au rez-de chaussée de l’immeuble rénové. Et étudie une sixième opération avec la nouvelle Opah.
- Société Libre court, place Saint-Jean.
Alexandre Pouzet, marchand de biens.
Le T2 rénové place Saint-Jean.

LA PREMIÈRE OPAH-RU EN CHIFFRES :
800 PERSONNES REÇUES À LA MAISON DE L’OPAH EN 5 ANS
418 LOGEMENTS VISITÉS PAR URBANIS
179 LOGEMENTS RÉHABILITÉS AVEC LES SUBVENTIONS, DONT 160 DE PROPRIÉTAIRES BAILLEURS ET 19 DE PROPRIÉTAIRES OCCUPANTS
100 LOGEMENTS SUR LES 160 ÉTAIENT VACANTS DEPUIS PLUS D’UN AN
5,2 millions d’euros DE SUBVENTIONS ACCORDÉES, DONT 4 MILLIONS PAR L’ANAH ET 1.2 MILLION PAR LA VILLE
32 000 euros DE SUBVENTIONS EN MOYENNE PAR LOGEMENT LOCATIF
10,9 millions d’euros DE TRAVAUX ENGAGÉS, LES 2/3 ÉTANT RÉALISÉS PAR DES ARTISANS DE L’AGGLOMÉRATION


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RENCONTRE

L’INVENTIVE DE L’INVENTAIRE PAR MARIE-CATHERINE COMÈRE
AGNES BRILLATZ
13 octobre 1960 Naissance à Marseille (Bouches-du-Rhône)
Novembre 1989 Arrivée à Niort, quai de Belle-île.
2006 Examen de guide interprète, avec obtention de la carte professionnelle, sésame indispensable pour exercer
2010 Examen de guide-conférencière et obtention de la carte

On se déplace dans notre patrimoine sans le voir. Mon rôle est d’ouvrir le regard.
Dans sa jolie maison aux volets verts, quai de Belle-île, transformée depuis peu en chambres d’hôtes, Agnès Brillatz peaufine ses prochaines visites guidées. Du 13 au 17 février, cette guide-conférencière indépendante propose de fêter la Saint-Valentin de manière originale, en partenariat avec les centres socio-culturels du Clou-Bouchet et de Sainte-Pezenne. “Sous forme de balades amoureuses, explique-t-elle. Le départ sera donné place de la Brèche avec ses jardins comme lieu de rencontre. L’histoire de deux grands cafés figure au programme et nous irons jusqu’au Donjon, en passant par la préfecture et son fronton sculpté de deux nymphes symboli sant les deux Sèvres.”
À 52 ans, cette mère de quatre grands enfants – deux filles, deux garçons – et grand-mère de deux petitesfilles, est guidée depuis toujours par son amour pour les arts, en général – elle dessine, peint et joue du saxo – et le patrimoine, en particulier. Agnès Brillatz est installée dans notre ville depuis vingttrois ans, et ce n’est pas par hasard si elle a baptisé son site Internet www.je-regarde.fr. “On se déplace dans notre patrimoine sans le voir. Mon rôle est d’ouvrir le regard. Niort est une ville d’une grande richesse avec ses cinq monuments classés* et ses dix-neuf autres inscrits à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques.”
Autre atout de notre ville mis en avant par la guide qui assure aussi les visites en anglais : “Elle offre des témoignages de toutes les époques, du XIIe siècle avec le Donjon, jusqu’au XXIe siècle, avec la nouvelle place de la Brèche qui figure d’ailleurs à mon programme de visites.”
Titulaire de deux maîtrises – en sciences et techniques de la communication et en histoire de l’art – décrochées au fil de sa vie de famille, Agnès Brillatz, qui travaille en partenariat avec l’office de tourisme, a choisi de faire du sur-mesure. Avec une touche bien à elle qu’elle ajoute à des recherches approfondies aux archives municipales et départementales. Quand, tous les jeudis, elle propose de découvrir le centre ancien de Niort, elle met au menu une “thégustation” dans un joli endroit. Même chose pour la visite des halles du dimanche matin. Juste avant le réveillon du 1er de l’An, elle crée la visite aux flambeaux. Quant au patrimoine industriel, elle nous invite à le découvrir à vélo.
Avec une règle essentielle : “il faut savoir s’adapter à tous les publics pour qu’ils repartent avec des connaissances supplémentaires. La visite guidée requiert d’emmener tout le monde.” Un jour, un groupe de malvoyants a suivi la guide. “On peut regarder avec tous ses sens”, constate Agnès Brillatz, qui ce jour-là invitait les participants à toucher les pierres. Mais sous le terme patrimoine, elle met aussi l’art contemporain auquel elle est très sensible, particulièrement le graff. C’est d’ailleurs devant les canards d’Ericailcane qu’elle choisit de poser pour la photographie. Les murs de notre ville peints par des graffeurs renommés invitent eux aussi au regard.
* Donjon, les Halles, église Notre-Dame, le Pilori et une partie de la caserne Du Guesclin


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VOLLEY-BALL PAR KARL DUQUESNOY
REBONDS DE PEXINOISES
À PEINE DESCENDUES DE NATIONALE 1, LES VOLLEYEUSES PEXINOISES DU VBPN SE POSITIONNENT POUR REMONTER AUSSITÔT.
Les volleyeuses pexinoises font preuve d’un sacré caractère.
Un début de saison tonitruant attise légitimement les ambitions des filles du Volley-ball pexinois niortais. Ce mois-ci elles en découdront avec deux adversaires nantaises : le 3 février dans la salle du VB Nantes Atlantique et le 16 au gymnase Henri-Barbusse face à Léo-Lagrange. Il restera ensuite cinq petites journées de sprint final pour espérer terminer en tête de la poule et remonter en Nationale 1. Une division dont elles ne sont descendues qu’au printemps dernier. “Il est encore tôt pour parler de remontée. Nous avons en tout cas retrouvé l’envie de jouer ensemble”, explique Rose Beleng, entraîneur-joueuse, véritable catalyseur de cette équipe. “La descente nous avait déçu. Mais plutôt que de faire exploser le groupe, elle l’a solidifié”, ajoute Jacques Chaboissant, le président. Il faudra maintenant tenir sur la durée : “car nous sommes attendues dans toutes les salles.” Et compter sur la résistance des organismes. Fin novembre, la blessure au genou de la centrale Kelly Sakponou – qu’on ne reverra pas de la saison – a douché quelques enthousiasmes.

UN CLUB MATURE
Cette accession possible n’est pas le seul projet d’un club mature, au clair sur ses objectifs, lucide sur ses moyens. Au-delà des résultats sportifs, au VBPN on aime aussi parler de formation des jeunes, de situation pour les joueuses, du rôle social d’une structure très présente dans la ville, de la place des femmes dans le sport. “Plus qu’une équipe de haut niveau, nous raisonnons en terme de projet global”, conclut le président. Mais bon, on sent mieux les rails quand la locomotive est lancée à plein régime.
- Le 16 février à 20 h, gymnase Henri-Barbusse.

Manu ou le croissant show
Don’t forget my breakfast, c’est le titre du projet solo de Manu Masko. “Pour mes 40 ans je voulais faire un truc spécial, personnel”, déclare le batteur niortais du groupe rock celtique Red Cardell. Au culot, il a branché le fameux arrangeur américain Ariel Borujow (Madonna, Black Eyed Peas, Eminem…). Le courant est passé, il en résulte un album pêchu, carré, cuivré, mâtiné d’électro, de funk, de jazz. Au fil des plages, on entend parler de “DFMB”, le french croissant ayant peut-être trempé dans le show business new-yorkais. Ouf, il aurait pu s’agir d’un chausson, fourré à la Grosse Pomme ! Délire à suivre sur dontforgetmybreakfast.com.
Sorti de l’album le 27 février. En concert pendant le festival Nouvelles scènes, le 21 mars.

Mémoires au travail
Ils et elles ont travaillé dans des ateliers de chaudronnerie, de ganterie ou de bois. Une dizaine d’anciens ouvriers niortais s’est portée volontaire pour rencontrer le metteur en scène Didier Ruiz. Ensemble, ils préparent le spectacle W2, qui sera présenté au Patronage laïque du 15 au 17 février. Didier Ruiz dirige la Compagnie des Hommes. Il vient de donner une première création à Saint-Ouen sur la mémoire et les souvenirs, subjectifs et incomplets, accrochés à l’émotion, d’anciens ouvriers de cette ville. Niort est son deuxième projet. “La scénographie mettra en lumière la mémoire ouvrière niortaise, de façon contemporaine. Le propos n’est pas ethnographique,” précise la responsable du service culturel municipal. La Ville porte avec les conseils de quartiers le projet “Fabriqué à Niort, mémoires ouvrières” dont W2 constitue le premier volet (lire VAN n°226).

Au Patronage laïque les 15 et 16 fév. à 20 h 30 et le 17 fév. à 17 h. Entrée gratuite sur réservation au 05 49 78 73 82.


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MÉDIALUDOTHÈQUE PAR JEAN-PHILIPPE BÉQUET
BIENVENUE CHEZ LES OURS
LES BIBLIOTHÈQUES DE LA CAN NOUS INVITE À PORTER UN AUTRE REGARD SUR LES “PETITES CHOSES ET AUTRES OBJETS“ QUI NOUS ACCOMPAGNENT AU QUOTIDIEN ET NOUS PARLENT.
La médialudothèque a choisi de décliner ce thème autour du conte Boucles d’or et les trois ours et de ses objets récurrents : bols, chaises, lits, pantoufles et bottes… Fabienne Marsault, directrice de la médialudothèque, explique : “La maison sonore des trois ours est une exposition ludique qui comprend une reproduction partielle de la maison des ours telle qu’elle est représentée dans la plupart des albums”. Sur le perron, dans la cuisine et la chambre, à l’instar de Boucles d’or, les enfants peuvent chausser les bottes, jouer avec les bols, s’allonger dans le lit de papa ours.
Trois écrans intégrés à la maison diffusent des vidéos réalisées par Claire Bastard. Trois petits films qui revisitent le conte dans une version contemporaine et explorent l’univers sonore des objets.
En place jusqu’au 27 avril l’exposition se donne quelques temps d’animation. Samedi 9 février, de 10 h à 11 h, l’heure d’éveil sera dédiée à ce conte, avec le guitariste Laurent Hernandez pour l’ambiance musicale et la narratrice qui présentera les objets de l’histoire. Vendredi 8 février, c’est de jeux et jouets qu’il sera question. Notamment de leur influence sur la construction sexuée des enfants. La sociologue Mona Zégaï expliquera combien offrir des voitures aux garçons et des poupées aux filles est susceptible de conséquences sur l’élaboration de l’enfant.
- Du 1er février au 27 avril, à la Médialudothèque, Centre Du Guesclin. Tél. : 05 49 06 58 63. Voir aussi les animations sur le thème dans les autres médiathèques de la CAN.

Découvrez tous les rendez-vous de février sur : bit.ly/pteschoses

SPECTACLES
- Le comte est bon
Il s’appelle Sami Ameziane et s’est autoproclamé “Comte de Bouderbala”. Son registre : l’humour décapant, dynamiteur de clichés, dont il donnera un aperçu lundi 4 février, à 20 h 30, au Moulin du Roc. Le comte est né et a grandi à Saint-Denis, a suivi de brillantes études de business aux USA où, dans le même temps, il a fait une brève mais intense carrière de basketteur dans le championnat américain. Incapable de choisir entre basket et business, doté d’une incroyable tchatche, il versera finalement dans la comédie. Pour s’y former, retour aux États-Unis où il se produit dans les clubs les plus en vue. Aguerri à l’art du stand-up (forme comique dans laquelle l’artiste interpelle le public), il revient en France pour dézinguer les travers de la société, en particulier ceux du langage. Le comte est aussi impitoyable que talentueux. Tout le monde en prend pour son grade et c’est ça qui est bon.
Lundi 4 février, à 20h30, au Moulin du Roc.

- Une diva du blues
Fellinienne et déglinguée, véritable diva, Candye Kane sera sur la scène du Camji dimanche 3 février, à 18 h. Digne des plus grandes icônes de blues, elle chante depuis l’âge de 5 ans et n’a rien à envier aux Bessie Smith, Big Maybelle et autres Big Mama Thornton. Cette BBW (Big & Beautiful Woman) a su trouver sa propre voix et, totalement décomplexée, joue de sa plastique généreuse pour des shows hauts en couleurs. Candye Kane chante le jump blues des années 50, une musique qui swingue, qui bouge, qui vit, dont elle teinte les textes d’un féminisme moderne. La divine est accompagnée par la très grande guitariste blues Laura Chavez et son groupe.
Au Camji, dimanche 3 février, à 18 h.

- Le nouveau Ferry à bon port
Alain Ferry, le chanteur imitateur niortais, présentera un spectacle inédit le 8 février à la salle des fêtes de Sainte-Pezenne. Avec “La voix des autres, du rire à l’émotion” l’artiste présentera cette fois-ci un large éventail d’une trentaine d’imitations. Elvis, Johnny, Polnareff, Ferré… il passera avec célérité et habileté de l’un à l’autre, enchaînant airs connus et paroles savamment revisitées. “C’est un spectacle visuel, parodique, chanté et humoristique”, résume-t-il. De quoi surprendre un public très fidélisé, habitué aux hommages plus traditionnels.
Le 8 février, salle des fêtes de Sainte-Pezenne, dîner-spectacle à 20 h.


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LIVRES

Le Lac des cygnes
Le Saint-Petersbourg Ballet Théâtre fait une halte à Niort, dimanche 10 février, le temps de donner deux représentations du Lac des cygnes. Joyau de la danse et de la musique classiques, ce ballet en trois actes et quatre tableaux, dont la musique est signée Piotr Tchaïkovsky, sera dansé selon la chorégraphie révisée en 1950 par Konstantin Sergueev. Cette troupe de Saint-Petersbourg actuellement considérée comme l’une des meilleures de Russie, est remarquée pour la jeunesse et le dynamisme de ses danseurs qui confèrent un bel entrain à ce ballet à voir et à revoir.
Dimanche 10 février, à 13 h 30 et 17 h 30. Réservations sur le site Internet de l’Acclameur.

Le Portugal des enfants
Les éditions Bonhomme de chemin – comprenez les Niortais Stéphanie et Hugues Bioret et leur collaboratrice récurrente Julie Godefroy – sortent leur 9e album ce mois-ci : le Portugal des enfants. Un guide de voyage sous forme de jeux illustrés, destiné aux 7-11 ans mais qui se partage en famille. Rien de tel pour s’ouvrir au vaste monde. “Nous aimons cette idée de transmission”, déclare Hugues le rédacteur. Lisbonne en tramway, Porto, Magellan et Vasco de Gama, le foot, le fado, la morue... Baladez-vous parmi les chemins lusitaniens, sur place ou depuis votre salon, en évitant les approximations et les clichés.
Pour en savoir plus, lire le portrait du couple Bioret dans le Vivre à Niort n° 213.

La résistance à hauteur d’homme
Professeur de lettres-histoire au lycée Gaston Barré, puis d’histoire-géographie au collège Fontanes, Maurice Rouzier (décédé le 29 octobre dernier, à l’âge de 68 ans) était aussi une figure du militantisme politique. Entré au parti communiste en 1962, il restera toute sa vie à la pointe de l’engagement au sein de la section PC niortaise dont il sera longtemps secrétaire. L’âge de la retraite sonné, Maurice Rouzier s’est lancé dans de grandes recherches sur la résistance deux-sévrienne, en particulier sur l’Organisation Spéciale 680 (OS 680), un groupe thouarsais issu de la jeunesse communiste. Le résultat de ses recherches, il les a consigné dans le livre Jeunes résistants en nord Deux- Sèvres, publié post mortem chez Geste Éditions. Sur 320 pages empreintes d’humanité, l’auteur brosse douze portraits de jeunes résistants qui ont connu un destin tragique. “Maurice Rouzier décrit une résistance à hauteur d’homme, c’est-à-dire une résistance d’hommes et de femmes qui agissent politiquement, mais aussi passionnément”, explique Nicolas Marjault, adjoint à la culture.
Jeunes résistants en nord Deux-Sèvres, chez Geste Éditions.

SPORT

Vols de volants
La salle de la Venise-Verte accueillera une journée du championnat régional de badminton, le 10 février. Une soixantaine de fous du volant, de niveaux non classés à C (le top étant le A), issus de huit clubs picto-charentais, échangeront en simples, en doubles et en doubles mixtes. Ce sera l’occasion de voir ce sport sous sa facette compétition. Car nous sommes nombreux à n’y voir que loisir et pur plaisir. Le “bad” présente d’indéniables atouts : on peut y jouer à tous les âges, à tous niveaux et la mixité est la bienvenue. “C’est aussi le premier sport scolaire, se félicite Christine Bard, la présidente du comité départemental. Avec 350 licenciés, il est en plein développement à Niort.”
Le 10 février, salle de la Venise-Verte de 8 h à 19 h. Gratuit.

EXPOSITION

La Nef des fous
Le peintre contemporain Philippe Guesdon s’est inspiré des gravures de l’artiste allemand du XVe siècle Albrecht Dürer. Il en résulte une oeuvre, intitulée La Nef des fous. Réminiscences, présentée au musée d’Agesci. Il s’est employé à reproduire minutieusement le trait originel du graveur de la Renaissance, avant d’opérer une déconstruction, puis une recomposition de “l’image” sous un angle nouveau. L’artiste est coutumier de ces relectures du patrimoine culturel.
Musée d’Agesci, jusqu’au 28 avril, de 10 h à 17 h sauf le lundi.


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CONNAISSANCE DU MONDE
“Venise, la Sérénissime”
Robert-Emile Canat nous révèle tout ce qui fait de Venise un lieu unique qui fascine et éblouit les esprits...
En savoir plus : http://bit.ly/cmonde

AGENDA
Vacances scolaires du 16 février au 4 mars au matin.
QUARTIERS

CENTRE-VILLE
CSC centre-ville, 7 avenue de Limoges. Inscription au 05 49 24 35 44.
Accueil de loisirs, pendant les vacances de 8h30 à 18h.

CHAMPOMMIER-CHAMPCLAIROT
Maison de quartier, place Germaine- Clopeau, 05 49 28 35 46.
Accueil de loisirs, du 18 fév. au 1er mars.
Concours de belote, le 13 fév. à 13h30.
Soirée crêpes, le 23 fév. à partir de 19h30.

CLOU-BOUCHET
Maison de quartier, boulevard de l’Atlantique, 05 49 79 03 05.
“Communiquer avec ses enfants”, avec L. Lapomme, formatrice en relations humaines, le 7 fév. à 9h30. Gratuit.
“Les relations affectives du tout-petit”, avec une puéricultrice, le 12 fév. à 9h30.

GOISE
Maison de quartier, 56 rue de Massujat, 05 49 08 14 36.
Family saturday Niort fever, après-midi festive, le 2 fév. à 16h. Sur réservation au 05 49 79 23 89.

SAINT-FLORENT
Maison de quartier, 189 avenue Saint-Jean d’Angély, 05 49 79 23 89.
Atelier Images et Cie, les 9 et 16 fév. de 14h à 17h.

SAINTE-PEZENNE
Rue du Côteau-Saint-Hubert, 05 49 73 37 63.
Centre de loisirs, pour les 3-14 ans, du 18 fév. au 1er mars.
Stage de guitare, pour les 11/15 ans, du 18 au 22 fév.

ENFANCE ET JEUNESSE

BIBLIOTHÈQUE DU CLOU-BOUCHET
Renseignements au 05 49 79 12 23.
La ronde des mercredis, “Les contraires”, le 6 fév. à 10h.

BIBLIOTHÈQUE DU LAMBON
Renseignements au 05 49 33 12 53.
La ronde des mercredis, “Les contraires”, le 13 fév. à 10h.

CAMJI
3 rue de l’Ancien-Musée, 05 49 17 50 45.
Chanson. Monsieur Lune, le 6 fév. à 14h.

L’ACCLAMEUR
50 rue Charles Darwin. Réservation au 05 49 75 13 44.
T’Choupi, le 2 fév. à 14h30 et 17h.

MÉDIA-LUDOTHÈQUE
Centre Du Guesclin, 05 49 06 58 63.
La Maison sonore des Trois ours, jusqu’au 27 avril. (lire p. 20)
Zoom découverte de jeux, à partir de 5 ans, tous les mercredis à 15h.
Heure d’éveil, pour les moins de 6 ans, Les Trois ours, le 9 fév. à 10h et 11h.
Jeux de figurines, pour les plus de 12 ans, les 2 et 9 fév. entre 14h et 17h.

MÉDIATHÈQUE PIERRE-MOINOT
9 boulevard Main. Réservation au 05 49 78 70 94.
Bébés lecteurs, pour les moins de 3 ans, le 7 fév. à 10h30, sur réservation au 05 49 78 70 73 ou 05 49 78 70 81.
L’Heure du conte, pour les 5-8 ans, les 6 et 13 fév. à 16h.

MOULIN DU ROC
9 boulevard Main, 05 49 77 32 32.
Cinéma. Selkirk de W. Tournier jusqu’au 3 fév.

MUSÉE BERNARD D’AGESCI
28 avenue de Limoges, 05 49 78 72 00 ou 04. Réservation obligatoire.
“Vanité, quand les objets nous parlent”, le 26 fév. à 14h30.
“Les petites princesses”, le 28 fév. à 14h30.

MUSÉE DU DONJON
Place du donjon, 05 49 28 14 28.
Réservation obligatoire.
Les objets nous parlent : la vie quotidienne chez les Gallo-romains, pour les 6/9 ans, les 19 et 21 fév. à 14h30.

PATINOIRE MUNICIPALE
103 avenue de la Venise verte, 05 49 79 11 08.
Soirée DJ, le 15 fév. à 21h.
Parcours ludique, le 18 et 21 fév. de 10h à 12h.
Carnaval, le 20 fév. de 14h à 19h.

VISITES GUIDEES
Agnès Brillatz, guide national. Réservation indispensable au 06 77 02 88 89 ou 05 49 79 67 30.
Visite de l’exposition La Nef des fous de Ph. Guesdon au musée d’Agesci, les 20 et 27 fév. à 15h. (lire p. 21)


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SPORT
Renseignements Service municipal des Sports, 05 49 78 77 91.

ATHLÉTISME
Salle de la Venise-verte.
Rencontre jeunes, le 2 fév. à partir de 13h30.

BADMINTON
Salle de la Venise-verte.
Championnat régional, le 10 fév. toute la journée. (lire p. 20)

FOOTBALL
Stade René-Gaillard, avenue de la Venise-verte.
L 2 : Chamois niortais/Istres, le 8 fév. à 18h45.
L 2 : Chamois niortais/Le Mans, le 22 fév. à 18h45

HANDBALL
Salle omnisports, 18 rue de l’aérodrome.
N 2 : Niort Handball/Lormont, le 10 fév. à 16h.

PATINAGE ARTISTIQUE
Patinoire, 103 avenue de la Venise-verte, 05 49 79 11 08.
Trophée de l’Angélique, le 2 fév. toute la journée.

PÊCHE
Plan d’eau de Noron, 06 75 69 93 83.
Coupe des restos du coeur, le 17 fév.

TAEKWONDO
Salle omnisports, rue Barra.
Championnat technique, le 17 fév. toute la journée.

TENNIS DE TABLE
Centre municipal de tennis de table, 11 bis rue Georges-Clémenceau.
Pro A D : Niort Souché/Poitiers, le 19 fév. à 17h.

VOLLEY BALL
Complexe Henri-Barbusse, 1 rue Gustave Eiffel, 05 49 79 20 57.
N3F : VB Pexinois/Joué, le 3 fév. à 15h.
N2F : VB Pexinois/Nantes, le 16 fév. à 20h. (lire p. 19)
N3M : VB Pexinois/La Roche-sur-Yon le 17 fév. à 16h.

CONFÉRENCES ET ATELIERS

CONNAISSANCE DU MONDE
Méga CGR. Renseignements Valérie
Mainchain au 05 46 83 34 34.
Venise, la Sérénissime de R-E Canat, du 5 au 7 fév.

CONSERVATOIRE AUGUSTE-TOLBECQUE
Auditorium du conservatoire, Centre Du Guesclin, place Chanzy.
“Chanter les notes qui se cachent derrière les notes”, conférence sur Robert Schumann, par Ch. Fulminet, A. Dumas et C. Landrevie, le 8 fév. à 20h. Gratuit.

LA LIBRAIRIE DES HALLES
1 bis rue Thiers, 05 49 04 05 03.
Rencontre littéraire : Jeanne Benameur, le 5 fév. à 18h30. Gratuit.
Lectures et musiques autour d’une histoire d’amour, le 14 fév. à 18h30. Gratuit.
Atelier créatif. Le tricot pour débutants et experts, le 23 fév. de 10h à 13h.

LES AMIS DES ARTS
CCI, place du Temple. Réservation au 05 49 73 30 48.
“Une collectionnite” : les nouveaux cabinets de curiosités. Le 14 fév. à 20h30.

MÉDIA-LUDOTHÈQUE
Centre Du Guesclin, place Chanzy, 05 49 06 58 63.
“Les jeux, les jouets et la fabrique des genres”, par M. Zégaï, le 8 fév. à 18h30. Gratuit.

MÉDIATHÈQUE PIERRE-MOINOT
9 boulevard Main, 05 49 78 70 81.
“Le propriétaire des choses” par E. Surget, le 14 fév. à 18h30. Gratuit.

MUSÉE D’AGESCI
28 avenue de Limoges. Les Amis du musée, 05 49 25 70 14.
“L’histoire des flûtes traversières en bois du Moyen-Âge à la flûte Boehm”, par Ph. Allain-Dupré, le 2 fév. à 14h.
“La peinture murale en Gaule romaine : résultat d’une enquête”, par C. Allag, le 8 fév. à 20h30.
“Du masque au fétiche, une introduction à l’art africain”, par E. Salaberry, le 15 fév. à 20h30.
Découverte des oeuvres de Ph. Guesdon, le 24 fév. à 15h.
Rencontre avec l’artiste peintre-graveur D. Delesalle, le 28 fév. à 20h30.

UNIVERSITÉ INTER-ÂGES
Méga CGR, 05 49 73 00 59.
“Construire sa pyramide : sites, techniques, histoire”, par F. Chevallereau, le 7 fév. à 14h30.
“Quand les femmes s’en mêlent : les aventurières en crinoline”, par J. Baldran, le 14 fév. à 14h30.
“La naissance de l’écriture”, par Ch. Darmagnac, le 21 fév. à 14h30.

SPECTACLES

CAMJI
3 rue de l’Ancien-Musée, 05 49 17 50 45.
Dirty blues. Dallas Frasca + Lafayette, le 1er fév. à 21h.
Rythm’n’Blues. Candye Kane, le 3 fév. à 18h. (lire p. 20)
Le mix du boss, le 14 fév à 19h. Gratuit.
Indie. Motorama + Rozi Plain, le 15 fév. à 21h.
Pop/Folk. Ornette + Thisisit, le 22 fév. à 21h.
Métal. Lofofora + Walnut Grove DC, le 23 fév. à 21h.

L’ACCLAMEUR
50 rue Charles Darwin. Réservation au 05 49 75 13 44.
Danse. Le Lac des cygnes, le 10 fév. à 13h30 et 17h30. (lire p. 21)

MOULIN DU ROC
9 boulevard Main, 05 49 77 32 32.
Humour. Le Comte de Bouderbala, le 4 fév. à 20h30. (lire p. 20)
Théâtre. Molly Bloom de J. Joyce, les 12 et 13 fév. à 20h30.
Chanson. Yves Jamait, le 14 fév. à 20h30.

MUSÉE D’AGESCI
28 avenue de Limoges, 05 49 78 72 00.
“Un pas vers le Japon”. Prestation d’élèves du Conservatoire A. Tolbecque, le 1er fév. à 20h30. Gratuit.

PATRONAGE LAÏQUE
40 rue Terraudière.
Théâtre. W2, mise en scène de D. Ruiz, le 15 et 16 fév. à 20h30, 17 fév. à 17h. (lire p. 19)
• Théâtre d’impro. Le match le plus long du monde, par Aline et Cie, le 16 fév. à 20h30.

SALLE DES FÊTES DE SAINTE-PEZENNE
Rue du Moulin d’Âne.
Dîner-spectacle. “La voix des autres, du rire à l’émotion” d’Alain Ferry, le 8 fév. à 20h. (lire p. 20)
“Mosaïque des sons”. Prestation d’élèves de l’ensemble bois, piano, clarinette, saxo, violoncelle et flûte, le 13 fév. à 20h30. Gratuit.

EXPOSITIONS

ESPACE EXPRESSIONS
MACIF-SMIP
13 rue Thiers, 05 49 09 30 25.
Sculpture. Soldes de A. Kelkott, du 17 janv. au 12 mars. Gratuit.

LE GRAND FEU
14 rue de la Verrerie. Renseignements et rendez-vous au 05 49 32 38 06.
Pastel. “Portraits” de S. Momot, jusqu’au 3 fév. Gratuit.
• Peinture. “Aquarelle” de C. Allègre, du 4 au 28 fév. Gratuit.

LE PILORI
Place Mathurin-Berthommé, 05 49 78 73 82.
BD. Favorite things, par Joe G. Pinelli, jusqu’au 23 fév. Gratuit.

MUSÉE D’AGESCI
28 avenue de Limoges, 05 49 78 72 00 ou 05 49 78 72 04.
Peinture. La Nef des fous de Ph. Guesdon, jusqu’au 28 avril. (lire p. 21)

MUSÉE DU DONJON
Place du Donjon, 05 49 28 14 28.
Expo permanente : Donjon, 1000 ans d’histoire.
De la Préhistoire aux Romains, 100 000 ans d’armes et d’outils, jusqu’à mai 2013.

Musée d’Agesci. Exposition Favorite things, par Joe G. Pinelli, jusq’au 23 février.

SORTIES

CLOU-BOUCHET
Maison de quartier, boulevard de l’Atlantique, 05 49 79 03 05.
Semaine de l’amour, du 11 au 17 fév. (lire p. 5)

PARC DES EXPOS DE NORON
Tél. 05 49 78 71 10.
Salon canin, les 9 et 10 fév. (lire p. 4)
Salon du mariage, les 23 et 24 fév. (lire p.4)

VISITES GUIDÉES
Agnès Brillatz, guide national. Rés. indispensable au 06 77 02 88 89 ou 05 49 79 67 30.
Visite et thégustation, les jeudis à 18h.
Les matin’halles, les dimanches à 10 h.
La Brèche à sa place, les mercredis à 15h.
Découverte de l’église Notre-Dame, le 23 fév. à 15h.
“Du minéral au végétal, le cimetière ancien et introduction aux cimetières naturels”, le 24 fév. à 15h.

Moulin du Roc. Des morceaux de moi, un film de Nolwenn Lemesle, avec Zabou Breitman, Tchéky Karyo...

CINÉMA

MÉGA CGR
Renseignements au 0892 688 588.
Opéra. Eugène Onéguine, le 20 fév.

MOULIN DU ROC
Renseignements au 05 49 77 32 32.
Comme un lion de S. Collardey, jusqu’au 5 fév.
Être-là de R. Sauder (rencontre publique avec le réalisateur le 5 fév.), jusqu’au 5 fév.
Blancanieves de P. Berger, jusqu’au 5 fév.
La Fille de nulle part de J-C Brisseau, du 6 au 19 fév.
Des morceaux de moi de N. Lemesle, du 8 au 26 fév.

Le programme complet sur le site de la ville : bit.ly/agfev


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