• AVANT-PREMIÈRE
  
• VILLE OUVERTE
  
• PAROLE D’ÉLUS
  
• REGARD SUR
  
• RENCONTRE
  
• ÉCOUTEZ-VOIR
  

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DÉCOUVERTES . FESTIVALS . CINÉMA . PARTICIPATION . MARCHÉS . CENTRE-VILLE . PROPRETÉ . SANTÉ . COMMERCES . DÉVELOPPEMENT DURABLE . EXPOSITIONS ASSOCIATIONS . DÉMARCHES . SOLIDARITÉS . SÉCURITÉ . ACTUALITÉS . LOGEMENT . ACTIVITÉS . QUARTIERS . INTERACTIVITÉ . MULTIMÉDIA . PARENTS ENFANTS . RENCONTRES . PATRIMOINE . TOURISME . SOCIAL . PROJETS . ÉCONOMIE . HANDICAP . VACANCES . ÉDUCATION . NATURE . ENTREPRISES . FAMILLE TRAVAUX . MUSIQUE . SERVICE PUBLIC . SPORT . EMPLOI. EXPRESSION . HISTOIRE . CITOYENNETÉ . VIE QUOTIDIENNE . LOISIRS . DÉMARCHES . TRANSPORTS
WWW.VIVRE-A-NIORT.COM / Le magazine municipal d’information OCTOBRE 2012 / N°224
LA CONQUÊTE DE L’EST
Acclameur, aérodrome, Terre de sport : la ville dévoile ses nouveaux atouts P.16
DANS CE NUMÉRO
CHANGEMENTS DE DIRECTIONS P.13
Au Moulin du Roc et au Musée d’Agesci
Ils arrivent à Niort : interviews de Paul-Jacques Hulot, directeur de la scène nationale et de Laurence Lamy, la nouvelle conservatrice en chef du Musée d’Agesci.
MÉTIERS DE BOUCHE P.05
40 000 visiteurs attendus au Carrefour
La 11e édition du Carrefour des métiers de bouche et de l’hôtellerie fait son grand retour, du 7 au 10 octobre. Rencontres pros, démonstrations, dégustations… 4 jours de fête autour des délices du palais.


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VIVONS CONNECTÉS !

Votre magazine “Vivre à Niort” fait sa rentrée avec une nouvelle maquette. Elle s’harmonise avec celle du site internet municipal, également renouvelée. Vos deux supports d’informations entrent en relation, se parlent et ouvrent de nouvelles passerelles pour mieux retranscrire l’actualité de notre territoire. Feuilletez ce magazine, allez surfer sur le site et si vous le souhaitez, faites-nous part de votre avis sur ces changements en répondant au questionnaire en ligne à partir du 12 octobre : bit.ly/PJPQzu
Bonne découverte !

CE QUI CHANGE DANS VOTRE MAGAZINE VIVRE À NIORT :
LA UNE SE MODERNISE et invite davantage à la lecture
UN FORMAT PLUS GRAND, pour plus de confort de lecture
UNE LARGE PLACE DONNÉE À L’IMAGE pour une information plus vivante
UNE INFORMATION PLUS RICHE et plus rythmée avec des formats variés d’articles
UN AGENDA SUR UNE DOUBLE PAGE, pour tout avoir sous les yeux en un coup d’oeil
UN MAGAZINE EN LIEN AVEC LE SITE INTERNET : grâce aux flash-codes, aux minis-urls et aux liens renvoyant à des vidéos et photos, vous continuez la lecture de votre magazine sur internet
UNE VERSION INTERACTIVE : sur le site vivre-a-niort.com, votre magazine s’enrichit de contenus supplémentaires.
Rassurez-vous, les rubriques qui structurent votre magazine sont toujours là, avec de nouveaux noms.

CE QUI CHANGE SUR LE SITE VIVRE-A-NIORT.COM :
UN NOUVEAU DESIGN :
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UN MENU SIMPLIFIÉ :
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pour que nous restions connectés

PHOTOS-VIDÉOS :
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INTERACTIVITÉ :
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AVANT-PROPOS

VOS RUBRIQUES / OCTOBRE 2012 / N°224
AVANT-PREMIÈRE ................................................................................................................4
VILLE OUVERTE ................................................................................................................7
PAROLE D’ÉLUS ............................................................................................................ 15
REGARD SUR ............................................................................................................ 16
RENCONTRE ............................................................................................................ 21
ÉCOUTEZ-VOIR ............................................................................................................ 22

30 chantiers menés cet été dans les écoles P.9
Tout savoir sur la rentrée culturelle P.23

Tous les ingrédients sont réunis pour créer cette dynamique qui donne de la vie à un quartier.
À L’EST, QUE DU NOUVEAU !
Il s’en passe bien des choses à l’Est de notre ville. Les abords de l’avenue de Limoges, de la rocade et de l’aérodrome, sont en pleine mutation, laquelle dessine, requalifie et renforce les usages et le visage de l’entrée Est de notre cité.
La Vallée Guyot va connaî tre des évolutions majeures au cours de la prochaine décennie. La municipalité étudie en effet le projet d’aménagement d’un quartier durable, sur une zone de 50 hectares. 1 200 logements y seront construits et, à terme, 2 800 habitants viendront s’installer et découvrir qu’il est possible de concilier vie en ville et développement durable.
Tous les ingrédients sont réunis pour créer cette dynamique qui donne de la vie à un quartier. Une offre de logements diversifiée et axée sur la mixité sociale, la solidarité, des espaces publics partagés qui donnent envie de se retrouver et des équipements prenant en compte les rythmes de vie de chacun. C’est tout l’enjeu de ce futur quartier auquel la municipalité vous invite à apporter votre contribution à travers la large concertation que j’ai souhaité lancer !
Notre aérodrome Niort-Marais poitevin qui, au-delà d’être un véritable sanctuaire de biodiversité sur 145 ha, devient par la modernisation de ses équipements et le renforcement de ses services un formidable outil de développement du territoire. Un aérodrome placé désormais au coeur du tourisme d’affaire.
La livraison de l’Acclameur enfin, notre grande, belle et tant attendue salle multifonctions vouée à la culture et au sport, qu’un grand nombre d’entre vous a pu découvrir à l’occasion des festivités du 14 juillet et où nous vous attendons nombreux à la soirée inaugurale du 5 octobre prochain.
GENEVIÈVE GAILLARD Maire de Niort, députée des Deux-Sèvres

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POUR TOUT RENSEIGNEMENT
PERMANENCES DES ADJOINTS
Vous pouvez joindre les adjoint(e)s au Maire en composant le : 05 49 78 75 09 ou 05 49 78 73 47
RENDEZ-VOUS AVEC MADAME LE MAIRE
Vous pouvez rencontrer le Maire, il vous suffit de prendre rendez-vous en téléphonant au 05 49 78 75 11
BOITE AUX LETTRES
Vous pouvez adresser un courrier à Madame le Maire en le déposant dans la boîte aux lettres, place de l’Hôtel de Ville ou par e-mail : secretariatdumaire@mairie-niort.fr

MAGAZINE MUNICIPAL D’INFORMATION
Service communication de la Ville de Niort - Hôtel de Ville, place Martin-Bastard - BP 516 - 79022 Niort Cedex. Tél. 05 49 78 74 87.
Directrice de la publication : Geneviève Gaillard, Maire de Niort Directeur de la rédaction : Bruno Paulmier Rédactrice en chef : Véronique Duval Journalistes : Karl Duquesnoy, Jean- Philippe Béquet Ont participé à ce numéro : Christophe Bernard (photo), Olivier Drilhon (photo) Photographe : Bruno Derbord Création / Réalisation : Agence Capsule / Agence Glyphes - Niort Impression : Imprimerie Vincent - Tours Distribution : Adrexo - Niort Numéro d’ISSN : 1261 - 8705. Dépôt légal à parution.
Photo de couverture : ©Christophe Bernard
CE MAGAZINE EST DIFFUSÉ À 35 000 EXEMPLAIRES ET IMPRIMÉ SUR PAPIER CERTIFIÉ PEFC.

N°224 / OCTOBRE 2012 / VIVRE À NIORT / 3

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AVANT-PREMIÈRE

RENDEZ-VOUS
7 OCTOBRE // Vide-greniers Le vide-greniers organisé par l’association des commerçants Niort en ville, investira toutes les rues de l’hypercentre. Rens. sur niortenville.com.
13 OCTOBRE // Fête du timbre La Fête du timbre se déroulera sur le thème du feu les 13 et 14 oct. à la salle des fêtes de Saint-Liguaire. Avec des expositions et animations organisées par l’Union philatélique niortaise et un bureau temporaire de La Poste. Entrée gratuite.
Envoyez le Donjon par la poste ! Un lot de 4 enveloppes “Prêt à poster” avec timbre du Marais et photographies du Donjon signées Alexandre Giraud est en vente dans les bureaux de Poste depuis cet été.
18 OCTOBRE // Semaine du goût Dans le cadre de la semaine du goût, l’association de promotion de produits caprins invite les écoliers du primaire à découvrir charcuterie à base de lait ou de viande de chèvre, fromages, galettes… jeudi 18 oct., dans la matinée, aux Halles.
20 OCTOBRE // Porter, allaiter, écouter À l’occasion de la semaine mondiale de l’allaitement maternel, les jeunes parents ont rendez-vous avec Les Voix lactées, samedi 20 oct. à la médiathèque à partir de 10 h pour des concours de portage et des temps d’échange.
21 OCTOBRE // Troc au jardin 4e “Troc au jardin” organisé par le conseil de quartier Goise-Champommier- Champclairot, dimanche 21 oct. à l’école Ferdinand-Buisson, de 14 h 30 à 18 h 30. On échangera fruits, légumes, graines, mais aussi confitures, conserves, outils, documentation. Deux “Parlottes vertes” dévoileront les secrets des plantes qui font du bien et des tisanes. À 18 h, partage d’une bonne soupe. Contact : 05 49 78 75 44.

OCTOBRE STREET ART PAR KARL DUQUESNOY
QUAND L’ART FAIT LE MUR
LE 4E MUR, MANIFESTATION GRATUITE DÉDIÉE AU STREET ART, INSTALLE LA PEINTURE DANS LA RUE. DES FRESQUES ÉLÉPHANTESQUES VONT POUSSER SUR NOS FAÇADES.
Même en deux dimensions, les perspectives d’évasion offertes par le 4e mur sont prometteuses. La manifestation picturale durera tout le mois, en divers lieux du centre-ville. Escif, de retour à Niort, Ericailcane et Vhils soigneront la déco urbaine de notre quotidien. (Voir les dates et lieux d’interventions en encadré). Le Pilori et le Belvédère du Moulin du Roc s’associent à la démarche via des expos. Les dernières touches de couleur du festival En vie Urbaine auront à peine eu le temps de sécher, que Niort s’ouvrira à nouveau comme une galerie à ciel ouvert. Les graffeurs, conviés grâce au partenariat de la Ville avec la Winterlong galerie, sont de véritables pointures internationales. Vhils, Ericailcane, Escif, des noms qui résonnent aux quatre coins du monde. “Cet art, offert gratuitement et à tous, n’en a pas moins une grande valeur”, argue-t-on au service culture de la Ville. Plutôt que graffeurs, un peu réducteur à la seule utilisation des bombes aérosols, les termes de fresquistes ou de street artistes seraient plus appropriés. Car, pour paraphraser le groupe de rap NTM, issu des mêmes cultures urbaines, cet art ce n’est pas que “d’la bombe bébé”. La diversité des techniques adoptées, le pinceau, le marteau-piqueur par exemple, en atteste.
OEuvre disparue d’Escif, quai de la Préfecture.

PILORI ET BELVÉDÈRE
Le 5 octobre à 18 h 30 au Pilori, vernissage de l’exposition de Mr Jago. En parallèle, le Belvédère accueillera Potente di Fuoco, oeuvres d’Ericailcane. Au Pilori du 2 oct. au 3 nov., au Belvédère du 3 au 26 oct.

LE STREET ART EN LIVRE
L’ouvrage de photos Winterlong 10-11, présente les projets pilotés par Éric Surmont de la Winterlong galerie, à Niort, l’an passé. Disponible à la Librairie des Halles, à l’Hydragon et à l’Atelier du cadre.

Artistes-peintres… en bâtiments

VHILS (Alexandre Farto)
Né en 1987, il est de nationalité portugaise. Style : portraits gravés. Technique : burin, marteau-piqueur… A exposé à : Londres, Lisbonne, Shangaï, Paris... À Niort : Usines Boinot, du 29 oct. au 1er nov.

ERICAILCANE (Éric le chien), Leonardo pour les intimes
Vit et travaille à Bologne (Italie). Style : très inspiré par les animaux. Technique : sérigraphie, pinceaux, rouleaux, crayon... A exposé à : Milan, Los Angeles, Chicago... À Niort : rue de Bessac, près du collège, du 21 au 22 oct. + expo au Belvédère.

ESCIF
Vit et travaille à Valence (Espagne). Style : figuratif, à messages (cf. l’escrime ou les voitures, rue du mûrier). Technique : acrylique et bombes aérosols. A exposé à : San Francisco, Mexico, Détroit, Besançon... À Niort : rue du Petit Saint-Jean et rue de Fontenay, du 8 au 9 oct.

MR JAGO
Vit et travaille à Bristol (Angleterre), né en 1972. Style : flot de couleurs, abstrait, (cf. Fire door à l’ex-caserne des pompiers). Technique : acrylique et bombes aérosols. A exposé à : Londres, Berlin, New-York... À Niort : expo au Pilori.

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Fresque murale réalisée par Vhils.
Ericailcane revisite ses dessins d’enfant dans Potente di Fuoco.
Mr Jago à Niort en 2011.

DU 7 AU 10 OCTOBRE GASTRONOMIE PAR KARL DUQUESNOY
Des bouches et des débouchés
LE 11E CARREFOUR DES MÉTIERS DE BOUCHE ET DE L’HÔTELLERIE FERA DE NIORT UN CENTRE NATIONAL DE LA GASTRONOMIE.
N’y cherchez pas de dentistes ni de fabricants de rouge à lèvres. Le grand retour du Carrefour des métiers de bouche… et de l’hôtellerie sera consacré aux plaisirs de la nourriture. Un événement d’ampleur nationale, qui devrait accueillir 40 000 visiteurs, du 7 au 10 octobre à Noron. Le rendez-vous biennal avait sauté son tour en 2011, “à cause du contexte économique et parce qu’on se télescopait avec le Carrefour de Nantes”, précise Claude Guignard, président depuis sa création, en 1991. Côté pro, la manifestation balaiera large, “de la fourche à la fourchette”. Entre ceux qui produisent, ceux qui cuisinent, ceux qui accueillent… “12 000 entreprises du Poitou-Charentes et du sud Vendée sont concernées”. On y parlera business. Les patrons rencontreront leurs fournisseurs, les artisans montreront leur savoir-faire, les fabricants exposeront leurs nouveautés : couteaux derniers cris, emballages emballants, tabliers et toques ad hoc… 100 000 invitations ont été envoyées !
40 000 VISITEURS, DONT 20 000 PROS.
400 STANDS ET MARQUES.
Les amateurs de la gastronomie sont concernés au premier chef.

FERVEUR MÉDIATIQUE
Le rendez-vous gastronome sera aussi ouvert, gratuitement, au grand public, friand de la thématique. “La cuisine fait l’objet de nombreuses émissions de télé. Si on pouvait prolonger l’engouement...” Une ferveur médiatique qui favorise des vocations réellement porteuses en termes de débouchés professionnels. “La restauration crée des emplois en permanence. Le salon sera aussi l’occasion de valoriser les formations.”
Au coeur du Village des métiers, vous pourrez rencontrer les employeurs. Vous assisterez à toutes sortes de concours : celui, national, des charcutiers-traiteurs, celui des chefs de collèges publics des Deux-Sèvres, celui de la meilleure baguette… Au village des filières, les produits labellisés de la région seront mis en valeur : animations culinaires et dégustations au programme. Car pas question de quitter les lieux sans avoir goûté un petit quelque chose. À moins que vous ne préfériez vous laisser tenter par un boudin antillais, un crabe farci, des acras de morue… La Martinique est invitée d’honneur, difficile de faire la fine bouche.
À Noron, du 7 au 10 oct. de 10h à 19h, gratuit.

15 000 M2 D’EXPOSITIONS, DONT 10 000 OUVERTS AU GRAND PUBLIC.
100 000 CARTONS D’INVITATIONS ENVOYÉS
LE TRÈS MÉDIATIQUE JEAN-PIERRE COFFE ASSISTERA AU CONCOURS NATIONAL DES CHARCUTIERS-TRAITEURS

DU 7 AU 10 OCTOBRE // Salon de l’angélique Angéliqu’À Niort quitte le centre-ville et intègre le Carrefour des métiers de bouche. Sur 100 m2, producteurs, pâtissiers, maîtres-chocolatiers, restaurateurs proposeront démonstrations, concours et dégustations de leurs produits. Entrée gratuite.

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AVANT-PREMIÈRE

DU 10 AU 14 OCTOBRE SCIENCE PAR JEAN-PHILIPPE BÉQUET
L’art et la lumière
LE MUSÉE D’AGESCI FÊTE LA SCIENCE, AVEC AU PROGRAMME, LE MARIAGE DE LA SCIENCE ET DES ARTS, ET L’ÉLECTRICITÉ.
La science a ses mystères que la fête qui lui est dédiée chaque année aime dévoiler. Du 10 au 14 octobre, le musée d’Agesci vous propose de rencontrer la fée électricité et de comprendre comment science et art font bon ménage. Les enfants de 8 à 12 ans seront branchés sur la visite des collections d’objets anciens en rapport avec l’électricité. Ils seront mis au courant de l’histoire de cette fée moderne et se feront savants avec des expériences simples et sans danger, appre - nant, par exemple, à produire de l’électricité avec des fruits. Pour prolonger la magie, le musée projettera le film L’électricité statique au temps de l’abbé Nollet. Un retour au XVIIIe siècle, quand l’abbé branché se livrait à de folles et lumineuses expériences.
Exceptionnellement, le musée ouvrira le Centre interrégional de restauration de peintures de Niort (CIRCPN) pour trois visites limitées à 15 personnes, afin de mettre en valeur le travail des restaurateurs d’art agréés sur les collections publiques. Sandrine Jadot illustrera ce mariage de la science et de l’art par une conférence. Elle a, dans ce même atelier, réalisé la restauration du portrait en pied de Louis XV, peint en 1767 par Louis-Michel Van Loo (voir photo).
Sandrine Jadot en pleine restauration du portrait de Louis XV.

Programme :
ATELIERS ENFANTS / “La fée électricité“ : mer. 10 à 15 h et sam. 13 à 10 h 30.
VISITE / L’atelier de restauration de peintures : mer. 10, jeu. 11 et sam. 13 à 15 h.
PROJECTION / Film-spectacle “L’électricité au temps de l’abbé Nollet“ : jeu. 11 à 20 h 30.
CONFÉRENCE / Sandrine Jadot : ven. 12 à 15 h.
Places limitées, inscriptions au 05 49 78 72 00.

OCTOBRE SANTÉ
Octobre et la mairie en rose 1 052 cancers dépistés dans le département depuis 2003, la campagne annuelle de dépistage du cancer du sein est d’une importance majeure. Toutes les femmes de 50 à 74 ans recevront un bon de prise en charge pour une mammographie gratuite dans le centre de radiographie de leur choix (liste fournie). Chaque année, 65 % des Deux-Sévriennes répondent à l’invitation de l’association Arcande 79 et 10 % se font dépister par leurs propres moyens. La campagne vise donc à convaincre le quart restant. Car plus le cancer du sein est dépisté tôt, plus grandes sont les chances de le guérir. Le club Soroptimist s’associe à la campagne avec une rando pédestre à Chauray, samedi 6 octobre. Départ à 15 h de la place du Temple. Les fonds collectés seront reversés aux associations Arcande 79 et Vivre comme avant. Et l’Hôtel de ville s’illuminera en rose, tous les soirs d’octobre, de la tombée de la nuit à 23 h.
Rens : Arcande 79. Tél. : 05 49 05 12 74.

DU 19 AU 22 OCTOBRE HABITAT PAR JEAN-PHILIPPE BÉQUET
Home sweet home
EN QUÊTE D’IDÉES POUR UN PROJET DE RÉNOVATION, DE DÉCORATION, D’ACQUISITION D’UN LOGEMENT NEUF ? ALORS FILEZ AU 35E SALON HABITAT 79, AU PARC EXPO DE NORON.
Trente métiers exposeront leurs savoir-faire dans tous les domaines de la maison sur les 12 000 m2 du Salon Habitat 79, du vendredi 19 au lundi 22 octobre, à Noron. La Ville y tiendra, quant à elle, un stand sur l’habitat, en particulier sur le Plan local d’urbanisme (lire p. 10). Pour marquer son 35e anniversaire, le salon s’offre la complicité d’une star du petit écran, Stéphane Plaza, animateur de plusieurs émissions de décoration et d’immobilier sur M6. Présent samedi 20 et dimanche 21 octobre, il animera plusieurs conférences sur l’habitat, désignera le meilleur stand du salon, participera à un show de “home staging“ qui verra des espaces vieillots relookés dans les tendances du moment par les visiteurs eux-mêmes.
Cette année, le salon baisse son tarif d’entrée à 5 € (au lieu de 5,50 €), mais offre encore plus d’animations. Les parents pourront confier leur progéniture à l’espace enfant le temps de rendre visite aux 250 exposants, au café conseil, à l’exposition rétrospective des grandes tendances déco des années 70 à 2000. À ne pas rater : la soirée anniversaire, samedi 20. On célébrera comme il se doit les 35 ans du salon et de l’association qui l’organise, présidée depuis 10 ans par Éric Doisy.
Salon Habitat 79, du 19 au 21 oct. de 10 h à 19 h au parc expo de Noron.

RENDEZ-VOUS
26 OCTOBRE // Des couleurs plein le salon 2 000 visiteurs, 150 exposants, un millier d’oeuvres exposées au dôme de Noron par des pros et des amateurs… Le Salon des couleurs met du rose aux joues de la coopération internationale. La 9e édition se tiendra du 26 au 28 octobre et comme toujours, l’ensemble des subsides (autour de 6 000 ¤ en moyenne) sera affecté aux actions de l’Anjca – Association niortaise de jumelage et coopération avec Covè et Atakpamé. Deux villes, du Bénin et du Togo, où sont menés des projets tels que la construction de marchés, d’écoles maternelles, de points d’eau… À Noron, le 26 oct. de 14 h à 19 h, les 27 et 28 oct. de 10 h à 19 h. Rens. 05 49 09 07 12.
31 OCTOBRE // L’Azerbaïdjan fait le tour de France L’Azerbaïdjan fait la promotion de ses richesses culturelles à l’occasion d’un tour de France qui fera halte à Niort du 31 oct. au 2 nov. Au Moulin du Roc : concert de musique traditionnelle, classique, jazz et danses azéries, jeudi 31 oct. à 17 h. Entrée libre. À 18 h 30, inauguration de l’exposition de tapis, instruments de musique, objets d’art et peintures, visible jusqu’au 2 nov.

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VILLE OUVERTE

ÉCONOMIE PAR VÉRONIQUE DUVAL
LES HALLES TRIENT LEURS DÉCHETS
TRI, LOCAL RÉFRIGÉRÉ, MÉTHANISATION… DEPUIS CET ÉTÉ, LES COMMERÇANTS DES HALLES ADOPTENT DE NOUVELLES HABITUDES, ÉCONOMES ET CITOYENNES, POUR GÉRER LEURS DÉCHETS.
Poissonniers, bouchers, charcutiers, fromagers, marchands de primeurs, brasserie… Les 110 commerçants adhérents de la SEM – société d’économie mixte – des Halles trient leurs déchets depuis début août. En début et en fin de marché, les placiers ouvrent un local réfrigéré situé sur la coursive rue Brisson, qui abrite les conteneurs. Les déchets issus de viande, de poisson ou de végétaux – plus de 1,5 tonne par semaine – partent à l’usine de méthanisation de Benet (Vendée) pour produire du biogaz. Quant aux polystyrènes, une entreprise installée en Deux-Sèvres les recyle en matériaux d’isolation du bâtiment. Les cartons et le verre sont aussi recyclés. Les cagettes sont reprises à 90 % par les commerçants ; le restant sera mis à disposition des clients. Seuls les films plastiques et autres déchets banals partent à l’enfouissement.
Ce tri constitue un énorme progrès quand on sait qu’avant, tout ou presque était jeté pêlemêle dans une grosse benne enterrée, que la CAN vidait deux fois par semaine. Avec tous les problèmes, d’odeurs et autres, en conséquence. Fabienne Mocellin, directrice de la SEM des Halles, souligne que le coût a été un élément moteur pour évoluer. “La gestion des déchets par la CAN nous coûtait de 40 000 à 45 000 euros par an, avec une progression annuelle de 2 à 3 %.” L’appel à candidature lancé en 2011 par la Ville pour gérer les Halles a changé la donne. “Cette délégation de service public a permis de remettre les choses à plat, sur les déchets, mais aussi sur la consommation des fluides. En quelques mois, on est passé à une gestion normale des déchets”. La Ville a investi dans le local froid. La SEM a instauré une redevance déchets, sur le principe du “pollueur payeur”, en trois tranches de 6, 13 ou 19 euros par mois. Elle estime à 10 000 euros par an les économies sur ce poste. “L’objectif, c’est que ça rentre dans les habitudes et que 80 % des déchets partent en méthanisation”. D’ici 2015, le local réfrigéré sera remplacé par un pôle froid permanent, installé dans des arrière-boutiques rue Brisson. À l’avenir, une redevance à la pesée remplacera le système actuel.
LE CHIFFRE PLUS DE 1,5 TONNE PAR SEMAINE

ÉCONOMIE DE PROXIMITÉ PAR KARL DUQUESNOY
Faites votre miel avec la ruche qui dit oui
Favoriser le commerce alimentaire de proximité grâce à internet. Le concept de “La ruche qui dit oui” tombe sous le bon sens. Créée en 2010, la formule a fait florès. Plus de 500 ruches sont nées en France, dont 2 à Niort (36 rue de la Clie et 16 rue de Bel Air). À l’instar des Associations pour le maintien d’une agriculture paysanne (Amap), le principe consiste à fédérer un collectif de consommateurs afin de passer des commandes groupées à des producteurs locaux. On limite le nombre d’intermédiaires entre celui qui fait pousser les salades et celui qui les mange. Le prix s’en ressent et c’est plus écologique car les transports sont moindres. Mais à la différence des Amap, la ruche, installée chez un particulier, joue le rôle de relayeur. D’abord via son site pour passer les commandes et payer, puis “en vrai” pour récupérer son panier déjà prêt. Et c’est sans engagement. Bénéfices complémentaires de la démarche, une alimentation potentiellement plus équilibrée (plus de fruits et légumes), une ouverture relationnelle avec ses voisins. Parfois, ça compte. Plus d’infos sur www.laruchequiditoui.fr. Inscription gratuite.

EN BREF
Du côté des commerçants // Destination Brèche. Créée cet été, cette association qui regroupe les cafetiers et restaurateurs de la place de la Brèche, ainsi que son confiseur, s’est fait connaître par des concerts organisés sur l’Esplanade de la République. Elle est présidée par Cécile Nicolet, du restaurant Le César. Contact : destinationbreche@live.fr Niort en ville, association du commerce niortais (lire VAN n°215), est désormais présidée par Philippe Favreau, du Chai Saint-Hilaire. Vous trouverez sur son nouveau site internet des informations sur les adhérents, les manifestations, le stationnement… www.niortenville.com

Haut de Brèche // Changement dans les sens de circulation Afin de fluidifier la sortie du parking de la Brèche, la portion de l’avenue du 14 Juillet entre la rue Viala et l’avenue de Limoges sera interdite à la circulation dans le sens gare-Terraudière (sauf bus) à partir du 15 octobre. Il sera interdit aussi de tourner à gauche en direction de l’avenue des Martyrs de la Résistance. Pour descendre cette avenue, les véhicules devront venir soit de la rue Barra, soit du rond-point Terraudière.

Toutes les informations sur le site de la ville : bit.ly/RCacH9

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VILLE OUVERTE

CULTURE PAR VÉRONIQUE DUVAL
DU NOUVEAU À DU GUESCLIN
RENDEZ-VOUS LE 12 OCTOBRE AU CENTRE DU GUESCLIN POUR DÉCOUVRIR LES NOUVEAUX LIEUX POUR MUSICIENS ET PLASTICIENS. ET RENCONTRER LES COMPAGNIES QUI EMMÉNAGENT.
Musiques, arts plastiques, danses et cirque : toutes les pratiques artistiques se croisent au centre.
Il y a du nouveau à l’ancienne caserne Du Guesclin ! Nous sommes tous conviés le 12 octobre à 19 h sur place pour inaugurer les nouveaux espaces. Dans la cour, le chapiteau municipal s’est installé pour l’automne. Un studio de répétition ouvre ce mois-ci à l’extrémité du bâtiment C, qui héberge la médialudothèque et l’école d’arts plastiques de la CAN. La Ville a dirigé les travaux pour un budget de 75 000 € (lire ci-contre). Elle confie la gestion du local au Camji, qui gère également celui de Saint-Flo. Et en 2013, ce deviendra un studio d’enregistrement, avec régie et local batterie.
Pas besoin d’isolation phonique, en revanche, à l’espace 3 A. Le 3e étage du bâtiment A est ouvert depuis le 1er janvier aux plasticiens professionnels et amateurs ainsi qu’à des développeurs artistiques. Dans le prolongement des Assises de la culture de 2009, un groupe de travail a conçu ce lieu avec plusieurs modules : une grande salle d’atelier en commun, des box privatifs pour développer des projets, une salle détente, deux autres dédiées à la transmission du savoir. Plus des bureaux occupés par un groupement d’employeurs travaillant pour des ensembles musicaux : l’OVNI, la fédération musicale Poitou-Charentes et l’Union musicale 79.
Au rez-de-chaussée du bâtiment B, le studio de danse ouvert en 2009 ne désemplit guère. Danse contemporaine, danse en ligne, africaine, orientale ou flamenco… une dizaine d’associations l’utilise à l’année. “Il reste quelques créneaux en journée ainsi que les vendredis et mercredis soirs” informe Caroline Rochereul, du service culturel municipal.
À côté, le Conservatoire Auguste-Tolbecque de la CAN vient d’ouvrir une nouvelle salle musiques actuelles. La cinquantaine d’élèves niortais de ces disciplines disposent de 100 m2 au lieu de 30 m2 auparavant. Pour compléter le tableau, les compagnies niortaises Cirque en scène et le Snob font leur entrée dans l’ancienne caserne (lire encadrés). Le centre Du Guesclin confirme sa vocation de lieu où se croisent les pratiques artistiques et les publics.
Inauguration 12 octobre à 19 h. Visite des lieux, puis concert sous le chapiteau à 21 h.

Cirque en scène installe ses portiques
Depuis début septembre et pour toute l’année, la compagnie niortaise accueille ses élèves circassiens à Du Guesclin, en raison de travaux dans leurs locaux permanents rue des Côteaux-de-Ribray. Les portiques de Cirque en scène sont montés dans le bâtiment A, l’accueil se tient à côté de la ludothèque. Et le chapiteau planté dans la cour offre un espace complémentaire de répétition et de résidence. Quant à la compagnie de la Chaloupe, sa voisine de la Tour-Chabot, elle installe ses ateliers dans l’ancienne école Langevin-Wallon et ses bureaux à la maison des associations.

Le Snob déboule
La fanfare le Snob, le bien nommé “Service de nettoyage des oreilles bouchées”, arrive également au centre où elle dispose dans un premier temps d’un lieu de stockage et de répétition à côté du local musiques actuelles du Conservatoire. L’administration de cette compagnie associée à la scène nationale reste au Moulin du Roc.

ISOLATION PHONIQUE GARANTIE
Accès sécurisé, ouverture aux horaires du centre, de 7 h 30 à 23 h, les musiciens bénéficient d’un réel confort de travail dans ce nouveau studio de 33 m2. Isolation phonique garantie : les murs de pierre de 50 cm ont été doublés par plusieurs couches d’isolants. Et un acousticien, François Bonnafous, du cabinet niortais Acoustex, a suivi le chantier. Puis il a mesuré à l’aide d’un sonomètre la différence de niveau sonore entre l’intérieur et l’extérieur.

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ÉCOLES TRAVAUX PAR JEAN-PHILIPPE BÉQUET
DEVOIRS DE VACANCES

À Pasteur, la toiture est remise à neuf.
LA VILLE POURSUIT L’EFFORT DE RÉFECTION ET D’ENTRETIEN DE SES ÉCOLES MATERNELLES ET ÉLÉMENTAIRES. UNE TRENTAINE DE CHANTIERS ONT ÉTÉ MENÉS DURANT LES VACANCES SCOLAIRES.

Vendredi 6 juillet. La cloche retentit, les écoliers s’égaillent comme une volée de moineaux, laissant vides classes, préaux et réfectoires pour deux longs mois de vacances. Vides ? Pas longtemps. Les derniers cris à peine estompés, maçons, peintres, menuisiers prennent immédiatement possession des lieux pour le grand lifting estival diligenté par les services municipaux. Du simple coup de peinture à la réfection de toiture, trente chantiers ont été ouverts cet été dans douze établissements, pour lesquels la Ville a débloqué une enveloppe globale de 870 000 €. “On a commencé en 2009 avec Agrippa-d’Aubigné, Paul-Bert, Jean-Jaurès, Mermoz et Pasteur, explique Sylvie Brun, directrice des Affaires scolaires. Ces groupes scolaires ont été identifiés comme nécessitant de grosses restructurations. On souhaite que tous les travaux soient achevés en 2013, 2014 au plus tard”. Les autres établissements reçoivent des travaux moins lourds, qui n’en ont pas moins leur importance. Les travaux relèvent à la fois de contraintes réglementaires, des commissions de sécurité et de demandes des conseils d’école. “On place en travaux prioritaires tout ce qui concerne les contraintes réglementaires comme par exemple l’accès aux personnes handicapées, précise Laurent Daunis, responsable de la cellule bâtiments scolaires à la direction du Patrimoine. Après, on satisfait les demandes des conseils d’écoles, sachant que le clos et le couvert sont toujours prioritaires.”
INVENTAIRE À LA PRÉVERT
Sitôt les écoles libérées, le compte-à-rebours a été lancé pour les entreprises en charge des travaux. Deux petits mois pour remplacer des plafonds, changer des portes, refaire des sols, ravaler des façades, installer des luminaires... Jean-Mermoz, Jean-Jaurès, Louis-Pasteur, Jacques-Prévert et Paul-Bert ont reçu les plus gros budgets travaux.
193 470 € ont été débloqués à Mermoz pour la réfection de salles et de sanitaires, la pose de bardage et d’isolation extérieurs. 138 000 € à Jaurès pour la pose d’une isolation extérieure, le remplacement des menuiseries du premier étage et de la salle Clis, l’équipement informatique, la pose de faux plafonds. À Pasteur, on a installé l’informatique et on a procédé à la reprise de la couverture du bâtiment A, pour un total de 148 000 €.
Dans l’inventaire à Prévert, on trouve également la reprise de la couverture, mais aussi la réfection du bureau de la direction, la pose d’une VMC dans trois classes et la reprise du réfectoire élémentaire. Le tout pour un montant de 117 000 €. L’enveloppe de Paul-Bert, établie à 116 000 €, fait état de la réfection de couloirs et de salles, du ravalement de la façade et la pose de faux plafonds à la maternelle, de la création du bureau de la directrice… Liste loin d’être exhaustive. “Cette année encore on va réaliser environ 70 % des travaux durant l’été, le reste se fera sur les petites vacances”, termine Laurent Daunis.

30 CHANTIERS 870 000 euros DE TRAVAUX
Coup de peinture à Michelet élémentaire.
Faux plafonds à la maternelle Paul-Bert.

Retrouvez le détail des travaux par école : bit.ly/OzQ2hW

EN BREF
Menus scolaires en ligne // Retrouvez les menus des restaurants scolaires sur votre site vivre-a-niort.com. Ces menus sont élaborés par une diététicienne municipale et des cuisiniers. Plusieurs fruits et légumes bio et de saison sont proposés chaque semaine.

Plus d’informations sur le site de la ville : bit.ly/P7618m

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VILLE OUVERTE

ÉNERGIE PAR JEAN-PHILIPPE BÉQUET
ÇA CHAUFFE AUX BRIZEAUX
LA CHAUFFERIE BOIS DES BRIZEAUX ENTRE EN SERVICE CE MOIS-CI. UNE GRANDE PREMIÈRE POUR LA VILLE QUI MUTUALISE AINSI LES BESOINS DE CHAUFFAGE ET D’EAU CHAUDE SANITAIRE DE TOUT UN QUARTIER.
Oubliés les radiateurs électriques “grille-pain“, les chaudières fioul individuelles, les chauffeeau au gaz et les factures d’énergie salées. Le quartier des Brizeaux mutualise ses besoins de chaleur autour d’une chaufferie bois à laquelle sont raccordés huit ensembles immobiliers (lire ci-contre). Lancé en 2008, le projet piloté par la Ville résulte d’une réflexion sur nos modes de chauffage et les nécessaires alternatives à la consommation d’énergie fossile. À cette époque, la maison de retraite des Brizeaux envisageait son agrandissement et la Semie projetait la construction d’une résidence senior sur le quartier. La réflexion s’est alors élargie aux logements sociaux collectifs et individuels, à l’Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD), au groupe scolaire, à la crèche, pour finalement donner naissance à ce projet de chaufferie collective. Sa pertinence confirmée par une étude de faisabilité du Centre régional des énergies renouvelables (CRER), restait à financer l’enveloppe budgétaire qui avoisine 1,6 million d’euros TTC. La conformité avec le plan bois énergie de la Région permet un financement à hauteur de 50 %, auquel s’associe le Fonds européen de développement régional (FEDER). La moitié restante est à la charge de la Ville, du CCAS et des quatre partenaires de l’opération : EPCMS, Habitat Sud Deux-Sèvres, la Semie et SA HLM. La part de chacun est calculée au prorata de ses besoins en chaleur, celles de la Ville et du CCAS s’élèvent respectivement à 200 000 € et 27 000 €.
REDEVANCES EN BAISSE
Pour gérer l’équipement, une délégation de service public a été attribuée à Idex Energies qui a la charge de l’exploitation et de l’entretien de la chaufferie, de l’établissement des contrats et de la fourniture de chaleur aux abonnés. Le délégataire se rémunérera sur la perception des redevances, qui connaîtront une baisse significative par rapport aux anciens modes de chauffage.
En baisse également les émissions de fumées et de particules, capturées dès la sortie du brûleur par un électrofiltre. De même, les gaz à effet de serre chuteront de 75 %, passant de 385 tonnes de CO2 annuelles à 95 tonnes. L’optimisation du bilan carbone se niche jusque dans la fourniture du bois que le délégataire doit s’efforcer de trouver dans un rayon de 50 kilomètres autour de Niort.
À noter que la chaufferie bois d’une puissance de 700 kW est doublée d’une chaudière gaz d’appoint et de secours de 1 100 kW qui prendra le relais quand les températures extérieures ne justifieront pas de faire tourner le brûleur bois principal peu modulable.

\\ 8 ensembles d’immeubles chauffés au bois //
Groupe scolaire et crèche des Brizeaux (Ville de Niort et CCAS). Maison de retraite (EPCMS). RAQPA (Habitat Sud Deux-Sèvres). Village seniors (Semie). 41 logements sociaux individuels et collectifs (Semie). 3 bâtiments pour 54 logements collectifs (SA HLM).

URBANISME
Une étape de PLU
Les balades urbaines vous ont PLU ? Vous en voulez encore ? Le 6 octobre, une soixantaine de Niortais sont conviés à une matinée d’ateliers-tables rondes, organisée à l’Hôtel de Ville de 9 h à 13 h. Elle ponctuera une phase de diagnostic du territoire, construite notamment au cours de “balades urbaines” dans les quartiers. Elles étaient destinées à concrétiser les choses, prendre conscience de l’enjeu et sortir du jargon administratif. Les participants aux tables rondes seront répartis en trois groupes, correspondant aux grandes questions d’avenir qui entourent cette révision du Plan local d’urbanisme : l’environnement et le cadre de vie, l’évolution socio-économique, les connexions entre les quartiers et les pôles d’activités. Un bilan global sera présenté en fin d’année au cours d’une réunion publique. Elle mettra un terme à la phase diagnostic. Le Projet d’aménagement de développement durable (PADD), tenant compte de toutes ces observations et analyses, sera ensuite rédigé par le bureau d’études “Espace ville” et proposé au conseil municipal en mai 2013. La concertation ouverte continue. Participez en vous rendant au service urbanisme de la mairie ou par courrier. Écrire à Madame le Maire, concertation PLU, Hôtel de Ville, 1 place Martin-Bastard.
Vue de Sainte-Pezenne.

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L’affiche Niort / Monaco du 28 août dernier en Coupe de la Ligue a rassemblé 8 000 spectateurs au Stade René-Gaillard.

STADE RENÉ-GAILLARD PAR KARL DUQUESNOY
AUX NORMES DE LA LIGUE 2
POUR ACCUEILLIR LES BELLES AFFICHES DU CHAMPIONNAT DE LIGUE 2, LA VILLE A OPÉRÉ QUELQUES TRAVAUX DANS L’ENCEINTE DES CHAMOIS NIORTAIS.
Lens, Auxerre, Monaco, Nantes… le championnat sera relevé. Les supporters de quelques-uns des grands noms du foot français vont rendre visite à nos Chamois niortais. Quatre années après avoir quitté l’antichambre de l’élite, le stade René-Gaillard accueillera sa 21e saison de Ligue 2. Pour répondre aux exigences du haut niveau, la Ville a opéré des travaux dans son enceinte de l’avenue de la Venise-Verte. Elle pourrait faire le plein plusieurs fois cette saison.
LES PRINCIPALES NOUVEAUTÉS
L’éclairage du terrain d’honneur a été mis à niveau. 800 lux – c’est l’unité de mesure de l’éclairement – sont requis en L2.
La Ligue professionnelle de football impose un système de vidéosurveillance performant dans tous ses stades. C’est aussi une forte recommandation de la Préfecture. 56 000 € ont été investis.
Qui dit L2, dit médiatisation nationale. Quelques places supplémentaires ont été ajoutées à la tribune des journalistes, une salle de presse est aménagée et des bornes wifi installées pour assurer les connexions internet.
Ceux qui ont suivi les rencontres du début de saison ont remarqué l’apparition d’un écran géant à proximité du panneau de score.
L’une des tribunes “populaire” est désormais réservée aux supporters adverses. Accès clôturé depuis la descente des bus côté Clou-Bouchet.
Quant aux joueurs, ils peuvent profiter d’une salle de kiné réaménagée pour 7 500 €.

Toutes les infos sur les travaux dans les équipements sportifs : bit.ly/QekuyG

SANTÉ
Si les légionelles osent...
“Booster les chaudières et faire circuler de l’eau à 70° C pendant 30 minutes suffit à les éradiquer”, assure Goulven Le Luherne, du service communal d’hygiène et de santé. Une méthode efficace contre légionella pneumophila, bactéries dont les moeurs sont bien identifiées. Elles s’égaillent dans les eaux stagnantes, dont la température se situe entre 25° C et 45° C. L’ensemble des équipements publics niortais exposés – les vestiaires sportifs et leurs réseaux collectifs de douches notamment – est contrôlé tous les ans. Prélèvement, culture des souches, traitement, l’intervention peut prendre plusieurs jours. La légionellose est une affection pulmonaire rare – 2 000 cas par an en France – mais qui peut s’avérer mortelle pour 10 % des malades. Le sérieux est donc requis. Pour l’anecdote, sachez que les légionelles tiennent leur nom de l’origine de leur découverte. Quand en 1976, plus de 200 participants à une convention de la légion américaine ont subi une flambée de pneumonies.
70°C PENDANT 30 MINUTES POUR TUER LEGIONELLA PNEUMOPHILA

CONFÉRENCE
Handisport en questions
Le mois dernier, deux Niortais sont revenus médaillés de bronze des Jeux Paralympiques de Londres : les pongistes Pascal Pereira-Leal et Jean-Philippe Robin. Afin d’étayer une réflexion sur le handisport et de contrer certaines idées reçues, la Ville organise une conférence-débat, en partenariat avec l’entreprise GrDF. Film sur les Jeux londoniens, expo photos, témoignages, quiz… animeront la soirée. Le handisport existe à Niort : comment le faire connaître ? Comment en améliorer l’accès ? La conférence s’intéressera à tous les types de handicap. Le 25 oct. de 17h45 à 20h, à Noron. Entrée libre.
Pascal Pereira-Leal a décroché le bronze à Londres.

EN BREF
Coups de neuf pour les équipements sportifs // Salle omnisports rue Barra Une nouvelle tranche de travaux de rénovation a été entreprise dans l’équipement. La salle de danse connaît une seconde jeunesse, après un chantier complet : toiture, parquet et peintures. La salle de boxe a également été repeinte, les appareils de musculation modernisés. Patinoire Les balustrades qui entourent la glace ont été renforcées, tout comme le grillage qui sépare l’équipement de son voisin le stade René-Gaillard.
16 défibrillateurs // Ils sont désormais disponibles sur différents points de la ville. En cas de malaise cardiaque, ces appareils peuvent sauver des vies. À la Patinoire, au Parc des expos, aux Halles… La liste des emplacements sur : vivre-à-niort.com/services publics/équipements.

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VILLE OUVERTE

RENTRÉE UNIVERSITAIRE PAR JEAN-PHILIPPE BÉQUET
Des étudiants bien accueillis
LE PÔLE UNIVERSITAIRE NIORTAIS MET UN POINT D’HONNEUR À BIEN ACCUEILLIR SES ÉTUDIANTS. UN GUIDE PRATIQUE, UNE JOURNÉE D’ACCUEIL… L’ANNÉE PEUT COMMENCER.
Vincent Beaulieu, responsable pédagogique du Pôle universitaire niortais (PUN), en est fier : “Le bon accueil des étudiants est une des caractéristiques du PUN et c’est toute l’année, grâce à la proximité et la disponibilité des équipes administratives.” Ce à quoi il convient d’ajouter un environnement et des infrastructures offrant des conditions de travail privilégiées. Pas de doute, il fait bon être étudiant à Niort ! C’est de tradition, l’année universitaire commence immanquablement par la journée d’accueil des étudiants, qui a eu lieu le 27 septembre dernier et la remise du guide de l’étudiant niortais. Cette journée d’accueil, dont le PUN a confié l’organisation aux étudiants eux-mêmes, se veut pratique et informative pour démarrer l’année universitaire avec toutes les cartes en main. En main également, le guide réalisé par deux étudiantes de l’Institut d’administration des entreprises (IAE). Une véritable bible qui, cette année, propose un dossier spécial à destination des étudiants handicapés.
900 ÉTUDIANTS, 18 FORMATIONS
Le PUN soigne aussi l’accueil de ses étudiants étrangers et propose à chacun le parrainage d’un étudiant français qui facilite son intégration et son adaptation. Se loger, s’habiller selon les saisons, ouvrir un compte bancaire, assurer sa couverture sociale... Autant de subtilités qui peuvent parfois se poser en écueils et qui justifient ce coup de pouce solidaire. 900 étudiants, qui ont échelonné leur rentrée sur la première quinzaine de septembre, sont aujourd’hui au travail au sein des 18 formations et filières que propose le PUN. Un effectif d’autant plus stable que la demande d‘inscriptions dépasse cette année encore l’offre de places disponibles.
Le 10 septembre dernier, journée d’accueil à l’IUT.

JEUNESSE PAR VÉRONIQUE DUVAL
Dix ans et déjà conseiller municipal
LE 11 OCTOBRE, 48 ÉCOLIERS DE CM1 SERONT ÉLUS PAR LEURS CAMARADES MEMBRES DU CONSEIL MUNICIPAL ENFANT, POUR DEUX ANS ET PLEIN D’EXPÉRIENCES.
Profession de foi, affiches, tracts : dans les 25 écoles élémentaires publiques et privées niortaises, la campagne électorale bat son plein. Le 11 octobre prochain, tous les écoliers de CM1 voteront au suffrage universel direct, afin de désigner les 48 membres du conseil municipal enfants. Comme les grands : le lendemain, les parents choisiront leurs représentants au conseil d’école. Urnes, isoloirs, cartes d’électeurs et feuilles d’émargement : la mairie met à disposition le matériel électoral. Pour l’heure, les futurs conseillers sont des écoliers de CM1 comme les autres. Mais dès le lendemain du scrutin, ils feront l’apprentissage de la citoyenneté en travaillant à des questions qui les concernent au quotidien. Ils rencontreront des élus, découvriront des services publics. Ils participeront à de nombreux projets locaux, de leur initiative ou proposés par des associations et la municipalité. C’est ainsi que les superbes hôtels à insectes réalisés par les précédents conseillers pour le festival Téciverdi avec l’aide des services municipaux embellissent maintenant les quartiers (lire VAN n°221). Ces jeunes Niortais ont aussi mené des projets sur le handicap, l’environnement, les droits de l’enfant… et visité l’Assemblée nationale, en avril dernier.
Le 11 octobre, les écoliers de CM1 voteront.

EN BREF
Petite enfance // Faire garder son enfant Vous cherchez une crèche pour Ninon ou une assistante maternelle pour Bastien ? Vous souhaitez faire appel à une haltegarderie de façon occasionnelle ? Le relais petite enfance vous informe et vous oriente du lundi au vendredi. Le Centre communal d’action sociale (CCAS) gère en partenariat avec la Caisse d’allocations familiales ce lieu, qui permet aussi aux assistantes maternelles agréées indépendantes de se rencontrer, de s’informer et de faire bénéficier les enfants d’activités d’éveil. 38 chemin des Coteaux de Ribray. Tél. : 05 49 05 54 92, courriel rpe@mairie-niort.fr

Coupons sport // C’est la rentrée, vos ados choisissent encore leurs clubs de sport. Pour certaines structures, La Ville prend en charge une partie des frais d’adhésion, via le système des coupons sport. La démarche concerne les familles à revenus modestes ou moyens.
Plus d’infos sur les coupons sport pour les jeunes : bit.ly/THqpPS

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INTERVIEWS PROPOS RECUEILLIS PAR VÉRONIQUE DUVAL AVEC PAUL-JACQUES HULOT ET JEAN-PHILIPPE BÉQUET AVEC LAURENCE LAMY

ILS ARRIVENT À NIORT
LE 1ER OCTOBRE, LE NOUVEAU DIRECTEUR DU MOULIN DU ROC, PAUL-JACQUES HULOT, ARRIVE À NIORT. ET LE 8 OCTOBRE, LAURENCE LAMY, MUSICOLOGUE, PREND LA DIRECTION DU MUSÉE D’AGESCI.

PAUL-JACQUES HULOT
VIVRE À NIORT. PARLEZ-NOUS DE VOTRE PARCOURS.
Paul-Jacques Hulot. J’ai commencé par étudier la biologie avant de bifurquer vers des études de communication audiovisuelle à Paris, puis de théâtre et cinéma à New York. Il y a 20 ans, l’équivalent d’un master II m’a emmené en voyage d’études à Montréal. Je m’y suis installé 5 ans avec ma compagne. Quand nos enfants ont commencé à parler avec l’accent québecquois, nous sommes rentrés à Marseille. J’étais administrateur de tournée pour Diphtong Cie, Hubert Colas, que mon prédécesseur Bernard Bonnet a beaucoup soutenu. Je connais le théâtre de l’intérieur : j’ai accompagné des créations, des artistes, éprouvé différentes rencontres avec des publics sur le réseau des scènes nationales. En 2000, j’ai été administrateur du théâtre de l’Olivier à Istres, avec en résidence le chorégraphe Thierry Thieu Niang, qui est un proche collaborateur de Patrice Chéreau… J’ai aussi été directeur de production pour les arts de la rue. En 2005, j’ai pris la direction de la Faïencerie théâtre de Creil, scène conventionnée pour les écritures d’aujourd’hui. Comme ici, elle jouxte une médiathèque et possède un très grand plateau.
VIVRE À NIORT. QUEL EST VOTRE PROJET POUR NIORT ?
Paul-Jacques Hulot. Mon ambition est de développer la question de l’adolescence. J’ai deux fils de 16 et 19 ans, le fait d’élever des ados m’a sensibilisé à cette question. Nous avons un déficit sur ce point en France. Les ados ont une pratique théâtrale liée à la scolarité. C’est une expérience fondatrice, nous n’avons pas le droit à l’erreur. Nous avons un devoir de déclic vis-à-vis de ce public. Cela passe autant par le théâtre, la danse que le cirque et la musique. Le deuxième axe artistique, c’est la transdisciplinarité. Elle sera déclinée autour du mouvement, avec la danse et le cirque. Autour de la voix, pour la musique et avec une attention portée aux arts numériques. Enfin, la scène nationale ira sur son territoire. Nous programmerons des petites formes nomades vers les maisons de quartier, vers l’agglomération puis dans le département. Enfin, je travaillerai au partage de projets autour de l’adolescence sur le plan européen et international.

LAURENCE LAMY
Je suis née à Niort, j’y ai vécu. C’est une région que je connais, que je vis.
VIVRE À NIORT. APRÈS 15 ANNÉES À LA TÊTE DES MUSÉES DE TULLE, VOUS PRENEZ LA DIRECTION DE CELUI DE NIORT. COMMENT ET POURQUOI ?
Laurence Lamy. C’est une demande de ma part. Christian Gendron, le précédent conservateur, ayant fait valoir ses droits à la retraite, son poste a été ouvert et j’ai naturellement présenté ma candidature. Je suis née à Niort, j’y ai vécu jusqu’à l’âge de 6 ans puis au coeur du Marais poitevin jusqu’à mes 14 ans. C’est donc une région que je connais, que je vis. J’ai toujours eu besoin de me nourrir de ce territoire symboliquement au croisement de la trace et de l’avenir.
VIVRE À NIORT. À TULLE VOUS AVEZ FAIT DE GRANDES CHOSES POUR L’ACCORDÉON, EST-CE À DIRE QUE VOUS EN AVIEZ ASSEZ DE CET INSTRUMENT ?
Laurence Lamy. (Rires) Non, comment voulez-vous que j’en aie assez de cet instrument pour lequel j’ai une véritable passion. Ce n’est pas possible ! Mais je ne m’occupais pas seulement d’accordéon. J’étais directrice des trois musées de Tulle, parmi lesquels la 3e collection d’armes en France, et le musée généraliste assez proche de celui de Niort. Je pense qu’il était temps et naturel, pour moi, de changer d’air.
VIVRE À NIORT. AVEZ-VOUS DÉJÀ DES PROJETS POUR LE MUSÉE D’AGESCI ?
Laurence Lamy. Pas pour l’instant. J’ai rencontré la CAN début août pour voir comment le musée se positionne dans le réinvestissement du centre-ville, comment il s’intègre dans son territoire, connaître et comprendre son identité. C’est plus tard que naîtront les projets.
VIVRE À NIORT. LA CONSERVATRICE MUSICOLOGUE VA-T-ELLE S’ATTELER À LA MISE EN VALEUR DE LA COLLECTION DES INSTRUMENTS D’AUGUSTE TOLBECQUE ?
Laurence Lamy. Il va de soi que je n’ai pas envisagé de mettre en réserve cette collection d’exception. Je discutais récemment avec mon confrère conservateur du musée de la musique de Paris d’une éventuelle rencontre des collections Tolbecque des musées de Paris, de Bruxelles et de Niort. Une évidence, non ?

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VILLE OUVERTE
EN BREF
Travaux dans les quartiers // Goise – Champommier – Champclairot Pour 190 000 euros, d’importants travaux ont été réalisés aux abords de l’école Jean-Jaurès, rue Clémenceau. Le stationnement est amélioré, la traversée piétonne est sécurisée, l’accès aux personnes à mobilité réduite facilité. Un arbre et du mobilier urbain ont fait leur apparition. De l’autre côté de l’avenue de Limoges, à Goise, des travaux d’aménagement vont être entrepris pour traverser la prairie à pied, entre la rue Massujat et la rue Romagné. Des plantations, du mobilier… 96 000 euros de chantier, financés sur le budget du conseil de quartier.
Sainte-Pezenne
Le conseil de quartier a proposé de porter les efforts sur la place Henri-Lambert, à côté de la maison des associations. Des garde-corps en bois, du mobilier et des plantations ont été installés. Le revêtement remis à neuf. Le tout pour 95 000 euros.
Souché
Rue de Souché, les travaux continuent. Ils assureront notamment une meilleure visibilité aux sorties des impasses Roland et de la Closerie.

SERVICE PUBLIC PAR VÉRONIQUE DUVAL
La mue du centre technique
LE CENTRE TECHNIQUE MUNICIPAL, SITUÉ RUE DE LA CHAMOISERIE, FAIT PEAU NEUVE. LES TRAVAUX DURERONT DEUX ANS. BUDGET : TROIS MILLIONS D’EUROS.
Deux ans de chantier, un budget de trois millions d’euros : le centre technique municipal a entamé sa mue. Isolation des murs et plafonds, menuiseries double vitrage, chaufferie bois/gaz, eau chaude solaire : la réhabilitation est totale. “Il fallait remettre aux normes de sécurité et d’hygiène. On en profite pour améliorer les conditions de travail des agents” indique Nathalie Bordat-Talon, chef du service études et travaux de la Ville. Normes BBC et façades colorées, le cabinet rochelais Sophie Blanchet, maître d’oeuvre, propose un projet durable et esthétique. En juillet, les réseaux souterrains ont été installés. En mai 2014, la soixantaine d’agents des corps de métiers du bâtiment intègrera les aménagements définitifs. D’ici là, de l’eau aura coulé sous la passerelle qui enjambe la Sèvre voisine : les agents de la propreté urbaine sont déjà installés rue de Genève (lire VAN N°212). Leurs collègues du garage quitteront le site en 2013. Restent les sept équipes qui interviennent dans les 220 bâtiments municipaux recevant du public. Les travaux viennent de commencer pour celles de plomberie, d’électricité et de peinture. En mai 2013, ce sera le tour des équipes de menuiserie, de serrurerie, de maçonnerie-couverture et de celle des petits dépannages. Les agents, qui ont participé à l’élaboration et à la validation de cette réhabilitation, réaliseront aussi certains travaux : de la couverture de la chaufferie à l’isolation des greniers en passant par le carrelage, la peinture des vestiaires et autres finitions.

TRAVAUX PAR KARL DUQUESNOY
Rendre la ville plus accessible
Lorsqu’on se trouve en situation de handicap, les trajets les plus banals peuvent se transformer en parcours d’obstacles. Difficile de réaliser cela quand on n’est pas directement confronté à la situation. Voilà pourquoi la commission communale pour l’accessibilité des personnes handicapées (CCAPH) mène un travail de fond avec un collectif d’une dizaine d’associations, représentant tous les types d’infirmités. Depuis 2008, les services bâtiment et voirie de la Ville ont conduit de nombreux chantiers. Fabrice Dartayet, du bureau d’études du service aménagement explique : “En 2011, nous avons pris Goise comme quartier test. Suite aux doléances des associations, les chantiers vont s’enchaîner ailleurs, pour assurer la continuité des trajets.” Une vingtaine de travaux seront menés dans l’année à venir.
Ce mois-ci l’arrêt de bus Lasseron, de la rue éponyme, est déplacé en bas de la descente. L’avenue de La Rochelle fait l’objet d’une attention particulière avec l’abaissement des bordures de trottoirs, des dalles podotactiles, des passages piétons… La rampe en bois du bas de la Brèche est remplacée par un équipement pérenne, des places de stationnement sont créées en bas de la rue Alsace-Lorraine. Au Clou-Bouchet, un itinéraire est aménagé rue des Equarts, entre le rond-point de la rue Pierre et la rue de Ribray. Le conseil de quartier a initié le projet et engage son budget sur l’opération pour 50 000 euros.
Une vingtaine de chantiers sont prévus dans l’année.

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PAROLES D’ÉLUS

ÉQUIPE NIORT SOLIDARITÉ CAPITALE
LES ÉLUS RÉPUBLICAINS ET SOCIALISTES
VIVE LA RENTRÉE… SANS NOTE !
Avec gourmandise et un brin d’anxiété plus de 5 000 enfants ont préparé un cartable pour rejoindre, le 3 septembre, l’un des 24 groupes scolaires de la ville. Les cours d’écoles s’emplissent de jeux, de cris, de rires, de quelques écorchures et de pas mal de décibels. La rentrée. Reprise des pédibus, des animations périscolaires, développement de nouveaux projets pédagogiques, la cantine pour 90 % des écoliers, 15 % de produits bio dans l’assiette et une tarification tenant compte des capacités de chaque famille. L’école élémentaire et primaire, un service public qui doit permettre à chaque enfant de progresser. Un service public où la note ne devrait en aucun cas préfigurer le classement… pire…le jugement et le déclassement. Du simple bon sens qui nous renvoie à un autre usage de la note. Celui des agences de notations devenues, en quelques années, les laudateurs du marché autorégulé et les contempteurs des États ! Quand la note gouverne, seuls les intérêts de quelques particuliers sont défendus. Ici, ceux que servent avec discipline les marchés financiers. Alors vive la rentrée… sans note !
LES ÉLUS COMMUNISTES ET APPARENTÉS
LA SORTIE DE CRISE PASSE PAR LA MISE AU PAS DE LA FINANCE
Contrairement à la promesse faite par M. Hollande, le gouvernement n’a pas doublé le plafond du livret A pour financer le logement social, mais l’a relevé de 25% seulement.
Au-delà du fait que les bailleurs sociaux n’auront pas les moyens de répondre aux besoins de logements rapidement, cette reculade devant les banques, qui préfèrent drainer l’épargne populaire vers des produits plus rentables pour elles, est un très mauvais signal : celui du refus d’affronter la finance, responsable de la crise.
Ce refus aura des conséquences incalculables pour les citoyens : globalement, une austérité sans fin pour “rassurer” les marchés financiers ; localement, une difficulté croissante pour les collectivités de financer leurs investissements auprès de banques à la recherche de leurs seuls profits.
Vite, un vrai pôle bancaire public, tourné vers la satisfaction de l’intérêt général !

LES ÉLUS NON-ENCARTÉS ET RADICAUX
Force est de constater qu’après de nombreuses années de travaux, les Niortais se réapproprient la ville, son coeur, ses quartiers, son territoire. De la piétonisation à la Brèche, ses 4 années quelque peu déstabilisantes furent effacées dès cet été. Si quelques inepties télévisuelles ou démagogiques sont venues gâcher la fête, ceux qui furent sur Niort se sont rendus compte que les jardins, rues et nuits des jeudis ou romanes ont accueilli un bon nombre d’heureux. Au niveau de la CAN, le nouveau réseau de transport en commun, en un an, a connu une croissance à 2 chiffres. Belle réussite que la semaine du cyclotourisme, promotion tant d’un territoire que d’une façon de se déplacer.
Cependant, il reste encore à faire. La voiture est un moyen dont on a du mal à se défaire. Les bus ne permettent pas de déplacements nocturnes. Certains usagers à pied ou tout type de véhicule ne respectent pas les codes.
Bref, les espaces sont presque terminés et chacun doit y trouver sa place, respecter autrui. Cet été fut un réel tournant dans la perception des Niortais sur leur ville, on se rendait compte, en réel, du chemin pris pour la ville et ses habitants.

EUROPE ÉCOLOGIE - LES VERTS
PRIX DE L’ÉNERGIE : ÉVITONS LES SOLUTIONS ILLUSOIRES !
Après les aides pour l’achat de véhicules électriques, le gouvernement continue de maintenir sous perfusion le tout automobile en baissant les taxes sur les carburants. La mesure est à la fois inefficace pour le consommateur et ruineuse pour l’État. Pendant ce temps, les élus locaux cherchent à offrir des solutions nouvelles en favorisant l’usage des transports en commun et du vélo. Les 300 millions de manque à gagner pour l’État auraient été les bienvenus pour aider les collectivités à développer ces alternatives à la voiture. Avec la raréfaction du pétrole, le prix des carburants va inexorablement continuer à augmenter. Seules des réponses durables permettront aux citoyens de se déplacer à des coûts raisonnables. Etat, collectivités locales, citoyens, nous devons tous agir pour accélérer la mise en place de pistes cyclables, renforcer les réseaux de transports publics, développer le covoiturage. Et si vous choisissez le bus, vous pouvez désormais exiger une prise en charge de votre abonnement à 50% par votre employeur. Voilà un dispositif trop peu connu qui est bon à la fois pour votre budget et pour la planète : n’hésitez pas à demander à en bénéficier !

L’OPPOSITION NIORTAISE
UNE QUESTION DE VOLONTÉ
Le projet de déplacement du siège du Crédit Agricole de Niort vers La Rochelle peut entraîner le départ de centaines de familles niortaises. Il souligne aussi le peu de solidarité entre les quatre chefs-lieux et la sourde concurrence que chacun se livre. En Poitou-Charentes, Niort occupe pourtant une position centrale. C’est un atout qui peut très vite devenir un étau. Il faut une forte volonté politique pour valoriser un atout et autant pour desserrer un étau. Hélas, depuis 2008, cette volonté n’y est pas et l’étau, lui se resserre. La pérennité du site universitaire niortais est toujours contestée par nos voisins rochelais et pictaviens. Les entreprises, quant à elles, se polarisent plus facilement autour de Poitiers et de La Rochelle. Mais sont-elles seulement valorisées et accueillies chez nous ? Trop peu ! La rénovation d’un centre ne suffit pas. D’ailleurs, Poitiers vient aussi de réaménager le sien. Poitiers et La Rochelle développent les transports ; à Niort, la majorité municipale refuse la LGV et le contournement nord. Le dogmatisme l’emporte ici sur le réalisme et l’intérêt général. Pourtant, Niort a de vrais atouts. Certains sont trop méconnus. Ainsi, au coeur de l’été, des milliers de cyclotouristes ont transformé notre ville en cité touristique. Que les nombreux bénévoles et la commune de Chauray qui a porté l’initiative, soient remerciés. Ils ont clairement démontré que le tourisme était possible dans le Niortais. Encore une affaire de volonté…
Marc Thébault, Jacqueline Lefebvre, Elisabeth Beauvais, Jérôme Baloge, Rose-Marie Nieto.

LES DÉMOCRATES SOCIAUX NIORTAIS
L’ACCLAMEUR… ENFIN !
En ce début d’octobre, nous nous félicitons de l’ouverture de la nouvelle Halle à vocation sportive et culturelle. La Zone d’Activités Concertée “Pôle Sports” de 122 hectares créée avenue de Limoges en 2005 s’articulait notamment autour de cet équipement structurant, subventionné initialement à plus de 60 % (par l’État, la Région Poitou-Charentes, le Conseil Général des Deux-Sèvres), dont la première pierre a été posée par l’équipe précédente. Si les modifications apportées depuis ont alourdi les dépenses de la Ville et retardé la mise en route de ce complexe, Niort peut s’enorgueillir d’avoir un tel équipement. Souhaitons que pour ses manifestations multiples et diverses, L’Acclameur apporte un certain rayonnement et une image positive à Niort et à son bassin de vie.
Le Groupe des Socio-démocrates Niortais (GDSNiortais) : Alain Baudin, Elsie Colas, Guillaume Juin, Michel Pailley, Sylvette Rimbaud.

EXPRESSION DES GROUPES POLITIQUES REPRÉSENTÉS AU CONSEIL MUNICIPAL DE NIORT

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REGARD SUR

À L’EST, DU NOUVEAU
CE MOIS-CI, L’ACCLAMEUR OUVRE SES PORTES AU PUBLIC. DANS LE SILLAGE DE LA SOIRÉE INAUGURALE DU 5 OCTOBRE, UNE DIZAINE DE DATES SONT RÉSERVÉES D’ICI LA FIN DE L’ANNÉE. À CÔTÉ DE LA GRANDE HALLE, LE CLUB ACCLAMEUR LOGE UN STUDIO DE FRANCE 3 ET VA ACCUEILLIR DES SÉMINAIRES. AVEC LA ZAC TERRE DE SPORT, L’AÉRODROME ET LE PROJET DE QUARTIER DE LA VALLÉE GUYOT, L’ENTRÉE EST DE LA CITÉ EST PRÊTE POUR LE DÉCOLLAGE.
Dossier : Véronique Duval, Karl Duquesnoy et Jean-Philippe Béquet.

L’ACCLAMEUR PREND VIE
C’EST LA GRANDE SALLE MULTIFONCTION QUE L’ON ATTENDAIT À NIORT ET AUX ALENTOURS. VISITE GUIDÉE DE L’ACCLAMEUR AVANT L’OUVERTURE OFFICIELLE DU 5 OCTOBRE.

La star, c’est elle. Cette grande bassine de 20 mètres de haut, légèrement évasée au sommet, surgit au milieu de la plaine. “L’Acclameur” en toutes lettres barre sa façade. Nicolas Fredon, le directeur d’équipement, nous guide dans ses dédales. Après les guichets et le comptoir d’accueil, on emprunte un couloir périphérique, le long duquel sont distribués espaces bars et commodités. L’essentiel se trouve derrière, coeur palpitant d’où vont jaillir des flots d’émotion. La salle de spectacles est un vaste cirque de 1 300 m2. Pour des raisons acoustiques, le bois est omniprésent. C’est beau, c’est chaud. Au centre le faîte culmine à 14 mètres, mais le gradin le plus élevé ne dépasse pas les 7 mètres. L’enceinte reste à taille humaine. La scène, installée dans la longueur, autorisera une certaine intimité : “Aucun spectateur ne sera assis à plus de 25 mètres de son idole”, évalue le directeur. Intimité toute relative dès qu’on aborde la question des jauges. En version “tout le monde assis”, elle peut contenir 2 300 places maximum. Si le public du parterre est debout, la jauge peut monter à 3 500. Derrière la scène, l’envers du décor dévoile des rangées de loges confortables, des bureaux pour la production…

UN PARQUET DE 1 000 MÈTRES CARRÉS
En mode sport, l’Acclameur peut accueillir 3 000 supporters (4 000 en configuration gala de boxe) surplombant un parquet amovible de 1 000 mètres carrés. Les grands matchs de handball, de basket, de tennis… ont leur chaudron bouillonnant. Attenante à cette arène, une grande salle dédiée, entre autres, à l’escalade, avec son mur de 16 mètres de haut pour 42 de large, coupe le souffle... L’ascension de “La verticale de l’Acclameur” devrait être possible avant la fin de l’année. À côté, un gymnase accueillera des pistes d’escrime et un dojo ; entre autres, car la modularité des lieux laisse tout envisager. Ce dernier sera disponible d’ici la mi-2013.

La visite en images : bit.ly/UeHu41

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Le 14 juillet dernier, près de 10 000 personnes ont assisté aux festivités sur le parvis de l’Acclameur.

UN FESTIVAL POUR LE LANCEMENT
Qualifiée de “dernier festival de l’été” par les organisateurs, la soirée inaugurale du 5 octobre démarrera à 20 h pour se terminer à 3 h du matin. La programmation devrait attirer la foule des grands soirs.
MY SECRETARY
Des Niortais très en forme, qui présenteront leur nouvel album Fool secrets. Le style : pop-rock indie.
LE PRINCE MIIAOU
C’est la délicate Maud-Élisa Mandeau. Une artiste régionale qui décolle. Le style : rock indie.
BERNARD LAVILLIERS
On ne présente plus le baroudeur, qui a inauguré le Moulin du Roc voici 26 ans !
C2C (prononcez sitoussi)
4 DJ nantais. Ils prennent leurs marques à Niort avant l’Olympia (de Paris) en novembre. Le style : electro.
DON RIMINI
Musicien électro, qui va mettre l’Acclameur en mode rave party.
Réservez vos billets (20 € seulement) via les réseaux de vente habituels.

COMMENT ACCÉDER AU SITE ?
EN VOITURE : à 5 mn du centre, direction Limoges. À 5 mn de la sortie 32 de l’A10. Parking de 750 places, éclairé.
EN BUS : relais Tan avec la ligne D, arrêt Terre de sport devant l’équipement. Les soirs d’affluence, des transports publics supplémentaires sont prévus.

> Adresse : 50 rue Charles-Darwin, Zac Terre de sport. Tél : 05 49 75 13 44 - www.lacclameur.net

La prog’ 2012 //
11 octobre
Sexion d’assaut – Rap/hip-hop

22 octobre
Soirée événement Vendée Globe

14 novembre
Conférence de Christophe André – Psycho

22 novembre
Véronic Dicaire – Humour

24 novembre
Jamel Debbouze – Humour

2 décembre
Ballets russes – Danse

9 décembre
Frédéric François – Chanson

15 décembre
Chantal Goya – Chanson

16 décembre
Nicolas Canteloup – Humour

20 décembre
Lord of the dance – Danse folklorique

> Détails sur vivre-a-niort.com.
Billets en vente via les réseaux habituels.

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REGARD SUR

LE CLUB ACCLAMEUR ET FRANCE 3
Dès novembre prochain, le club Acclameur se prépare à accueillir des séminaires et salons d’entreprises. Nicolas Fredon, le directeur d’équipement, présente ces espaces modulables conçus pour se réunir, travailler et déjeuner sur place, à deux pas de l’Acclameur. Le rez-de-chaussée équipé d’un local traiteur peut accueillir 150 couverts. À l’étage, les salons peuvent recevoir de 30 à 150 personnes (280 au total). Ils sont tous équipés de vidéoprojecteurs ainsi que de matériel éclairage et son. Connecté en fibre optique, le bâtiment héberge aussi le dernier né des studios de France 3 Limousin Poitou-Charentes.
UN STUDIO TÉLÉCOMMANDÉ
Les journalistes y transmettent en haut débit leurs vidéos sur l’actualité locale. La chaîne a inauguré le studio automatisé niortais pour les élections législatives. À tour de rôle, les invités se sont assis à la table, face à un micro et à une caméra, avec un écran derrière eux et des projecteurs de chaque côté. Ils ont répondu en direct aux questions de la rédaction de ce studio entièrement télécommandé depuis Poitiers.

TROIS QUESTIONS À PASCAL DUFORESTEL Premier adjoint au Maire
VIVRE À NIORT. À QUI VA SERVIR CE NOUVEL ÉQUIPEMENT ?
Pascal Duforestel. L’Acclameur est un équipement pour tous les Niortais. Il rayonnera bien au-delà, sur la grande région, en recevant les événements de divertissements culturels et sportifs et les événements d’affaires, qui sont un point majeur de l’équilibre économique du projet. Mais c’est aussi un outil du quotidien, conçu pour l’accueil des clubs sportifs, avec ses parties dédiées à l’escrime et aux arts martiaux et la partie escalade. Des événements associatifs ou d’entreprises pourront aussi être hébergés au club Acclameur. La collectivité a recherché un équilibre entre des missions de service public, où l’Acclameur vient renforcer les équipements de la Ville, et une part plus privée, l’organisation d’événements économiques et de divertissement. Les premières font l’objet d’un suivi régulier et la Ville paye pour cellesci une compensation de service public. La seconde doit trouver ses propres équilibres.
VIVRE À NIORT. L’INVESTISSEMENT S’ÉLÈVE AU TOTAL À 26 MILLIONS D’EUROS TTC. EST-CE UN ÉQUIPEMENT CHER ?
Pascal Duforestel. Un investissement est toujours lourd à porter pour une collectivité. Son coût, en investissement et en fonctionnement, c’est celui de cette polyvalence entre grands rassemblements d’entreprises, grands concerts et grands rassemblements sportifs. Et on y gagne cette mixité qui en fait un objet quotidien et pas une soucoupe volante posée à côté de l’aérodrome. Il aurait été plus que saugrenu d’avoir un Zénith à Niort, avec une jauge à 7 000 places qu’on n’aurait eu la capacité de remplir qu’une à deux fois par an. Nous avons un équipement adapté à la réalité du territoire. C’est un équipement locomotive pour la ZAC (zone d’aménagementconcerté) Terre de Sport, où vont s’implanter des entreprises commerciales et de services. C’est à ce prix qu’on peut générer de l’attractivité et avoir un retour sur investissement global.
VIVRE À NIORT. EN QUOI L’ACCLAMEUR ET LA ZAC SONT-ILS ATTRACTIFS POUR L’ÉCONOMIE ?
Pascal Duforestel. Il y a 30 ans, les entrées des villes se sont créées de façon anarchique. Nous avons recherché une cohérence, avec une activité économique et commerciale, mais aussi avec cet équipement majeur. Plus qu’une cohabitation, nous voulons une symbiose entre les éléments privés et publics. Avec les dirigeants de Décathlon, nous avons imaginé des événements communs. Comme, par exemple, réunir tous les vendeurs spécialisés en escalade de France pour qu’ils testent sur place le nouveau matériel… L’Acclameur évite aux Niortais d’aller voir ailleurs et attire des gens au-delà de notre bassin, lesquels vont consommer sur place. Cet outil va aussi faire travailler des techniciens du spectacle, des entreprises de lumière, de son, de vidéo, des loueurs de matériels de l’agglomération. Cette ZAC est la première zone à thème – à dominante loisirs – de l’agglo. Et nous investissons pour être d’emblée sur un aménagement raisonné, avec une trame verte et un travail paysager.
L’Acclameur évite aux Niortais d’aller voir ailleurs et attire des gens au-delà de notre bassin.

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122 HECTARES DE COMMERCES ET LOISIRS

Terre de Sport est la première zone d’activité thématique à s’ouvrir sur l’agglomération. Dans un paysage dessiné, ses 122 ha sont aménagés pour recevoir les équipements publics, la voirie et les stationnements ainsi que les entreprises. Une vingtaine d’hectares leur est réservée. La Société d’économie mixte Deux-Sèvres aménagement rencontre aux côtés de la Ville des investisseurs intéressés par le potentiel de la Zone d’aménagement concerté (ZAC). L’ouverture de l’Acclameur, qui va dès ce mois-ci attirer un flux de population, dynamise les projets d’installation de commerces et services. Le premier à s’implanter a été RSI, le Régime Social des Indépendants. Ouvert il y a un an, la Détente, qui propose restauration, bar et salle de jeux, s’aggrandit. Le camping-cariste Deux-Sèvres Loisirs se développe. Il faudra patienter encore un peu pour aller faire ses courses à Terre de Sport : le nouveau magasin Décathlon, qui offrira une surface commerciale de 5 000 m2 (au lieu des 3 000 m2 actuels), a déposé cet été son permis de construire et ouvrira l’année prochaine, en sortie de rocade. Bardage bois, système de récupération d’eau de pluie, éclairage naturel en toiture… Le bâtiment offrira un bel exemple d’éco construction, unique en France. Une grande surface d’équipement de la maison doit aussi s’implanter. Et dès la fin de ce mois, on pourra dormir confortablement à la limite de la ZAC. A côté de la Détente, l’hôtel trois étoiles Qualys “La Grange Verrines” domine le Lambon. Son propriétaire, le Niortais Frédéric Lucas, a complètement réaménagé les bâtiments de cette ancienne ferme qui fut un temps une boite de nuit. Avec 29 chambres, sauna, espace forme et piscine… l’ex- Malibu est devenu un lieu où passer des nuits beaucoup plus calmes. D’autres hôtels pourraient voir le jour dans les prochaines années sur la ZAC.
La ZAC vue du ciel.

ILS GÈRENT !
La Ville a confié à la So Space la gestion de l’Acclameur et du club Acclameur. Un contrat a été signé pour 6 ans avec cette société d’économie mixte qui gère déjà le stationnement niortais. Il prévoit notamment l’accueil d’au moins une vingtaine de spectacles musicaux, d’une dizaine d’événements sportifs et de plusieurs manifestations d’entreprises par an. Et intègre des contraintes de service public, tels l’accès à l’équipement des étabissements scolaires et des clubs sportifs locaux ainsi qu’une tarification sociale. L’équipe dédiée à ce nouvel équipement est installée au Club Acclameur. Elle est dirigée par un directeur général délégué, Laurent Struna, qui consacrera 70 % de son temps à l’Acclameur et 30 % à l’activité de stationnement. Huit personnes la composent : un directeur d’équipement, Nicolas Fredon, un régisseur général, Luc Deshédin, une assistante administrative et de gestion, Valérie Begout, ainsi qu’un agent d’accueil, deux techniciens polyvalents et deux animateurs sportifs.
Nicolas Fredon, directeur d’équipement

SOIRÉE ÉVÉNEMENT
LE VENDÉE GLOBE TIRE UN BORD À L’ACCLAMEUR
Le Vendée Globe 2012 commence à l’Acclameur pour les deux bateaux Niortais Cheminées Poujoulat et Macif. La Ville s’associe aux deux groupes pour organiser une grande soirée événement, jeudi 22 octobre, à partir de 17 h, qui réunira les deux skippers, Bernard Stamm et François Gabart, les salariés des deux entreprises et les Niortais, invités à venir soutenir les deux projets locaux qui s’élanceront des Sables d’Olonne le 10 novembre prochain. 200 places gratuites à retirer à l’Office de tourisme vous seront réservées. La course sera le support d’un projet pédagogique pour trois classes de CM2 qui suivront la progression des deux bateaux Niortais et communiqueront avec les marins durant leurs 90 jours en mer. Au programme de la soirée : présentations de la course, des skippers et des bateaux, films, entretiens avec les navigateurs et dédicaces, ateliers pédagogiques et ludiques.
> Soirée Vendée Globe 2012, à l’Acclameur, jeudi 22 octobre, de 17 h à 20 h 30. Un cocktail sans alcool clôturera la soirée.

Retrouvez le Vendée Globe Challenge sur le site internet de la ville : bit.ly/OkMkwU

Équipement durable
62 m2 de panneaux solaires pour l’eau chaude sanitaire,
une citerne de 510 m3 pour récupérer l’eau de pluie
et une chaudière bois/gaz équipent la grande Halle.

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REGARD SUR

AÉRODROME NIORT-MARAIS-POITEVIN
L’AÉRODROME DÉPLOIE SES AILES
SA TOUR DE CONTRÔLE MODERNISÉE ET REMISE EN SERVICE, L’AÉRODROME PREND UN NOUVEL ENVOL. IL RENFORCE SA SÉCURITÉ, ÉLARGIT LA PALETTE DES AVIONS ACCUEILLIS ET DÉVELOPPE SON TRAFIC.
Exit Niort-Souché, appelez-le désormais Niort-Marais poitevin. Un changement de nom qui affirme la volonté de la collectivité de considérer l’aérodrome comme un outil de développement du territoire. Depuis que la CCI a transféré sa gestion à la Ville en 2007, l’équipement n’en finit pas de se développer. Ce mois d’octobre 2012, il prend encore plus de hauteur en rouvrant sa tour de contrôle désormais dotée du système AFIS. AFIS ? Comprenez “Air Flight Information Service“, un système de communication qui permet de transmettre aux avions des informations très complètes afin de sécuriser les atterrissages et décollages. Ne pas croire que le ballet aérien était jusqu’ alors approximatif dans le ciel niortais. La vocation d’AFIS est d’élargir la palette des avions accueillis, permettre de mieux coordonner les mouve - ments d’appareils de gabarits et de performances différents et autoriser les échanges en langue anglaise avec les pilotes. Pour assurer ce nouveau service, deux agents de l’aérodrome, Olivier Dupont et Mickaël Vezien, ont suivi une formation spécifique et en sont fraîchement diplômés.
BIEN À SA PLACE
Les chiffres sont éloquents : 600 mouvements d’avions extérieurs enregistrés en 2007... 5 000 cinq ans plus tard, en 2011. Et en comptant la flottille des 85 aéronefs basés sur le site, ce sont 35 000 décollages/atterrissages qu’ont connus les différentes pistes de l’aérodrome. “Niort a bien trouvé sa place. Nous sommes intermédiaires entre l’aérodrome de loisirs et l’aéroport commercial”, explique Stéphane Sylvain, chef du service gestion du patrimoine, en charge de l’aérodrome. “Nous avons d’un côté une grosse activité loisirs avec 700 pratiquants et de l’autre une clientèle extérieure qui permet de faire de l’aérodrome un véritable outil au service du développement du territoire” renchérit Olivier Dupont, responsable du site. L’aérodrome qui reçoit régulièrement les avions de la base aérienne de Cognac, de la Sécurité civile, des douanes, de la gendarmerie et des services sanitaires mise maintenant sur l’AFIS pour développer le trafic de l’aviation d’affaires. Il compte, pour cela, sur l’Acclameur voisin qui offre toutes les facilités pour des réunions de travail, congrès, conférences… “Tout cela relève d’une forte volonté municipale de développer cet outil, précise Stéphane Sylvain. Les gens paient pour l’utilisation de la piste, puis prennent un taxi ou louent une voiture pour aller dans le Marais, au restaurant, à l’hôtel, dans les commerces. C’est bon pour l’économie locale.”

LA VALLÉE GUYOT, UN QUARTIER À INVENTER
LA MUNICIPALITÉ NOUS INVITE À IMAGINER LE FUTUR QUARTIER DE LA VALLÉE GUYOT, QUE BORDE L’AVENUE DE LIMOGES. UN PROJET POUR LA PROCHAINE DÉCENNIE.
Imaginer un futur quartier, cela n’arrive pas tous les jours. C’est ce que nous propose la municipalité, qui étudie le projet d’aménagement de la Vallée Guyot, quartier durable à l’est de la ville. Les Niortais sont invités à participer aux scénarios qui vont dessiner l’avenir de ce site. En septembre, ils étaient consultés par questionnaire sur le site vivrea- niort.com. Et le 13 octobre prochain, une balade urbaine est organisée à l’intention du comité participatif. Ce comité est composé de conseillers de quartiers, d’associations, de membres du conseil de développement de la CAN et de riverains. Les Niortais désireux de le rejoindre peuvent contacter la Direction de la vie participative.
Aujourd’hui, les 50 hectares bordés par l’avenue de Limoges et la rocade Est sont surtout constitués de terres agricoles. Imaginons, demain, un quartier aux ressources naturelles préservées, avec des logements conviviaux et écologiques adaptés aux attentes des ménages. L’habitat sera locatif, en accession à la propriété ou en marché libre. Le tout dans un site attractif, doté d’équipements, de commerces et de services publics accessibles. Les architectes et urbanistes de l’agence nantaise forma6 sont mandatés pour proposer des scénarios d’aménagement en début d’année prochaine. À la fin de 2013, la ZAC (zone d’aménagement concerté) sera créée. Le projet doit entrer dans une phase opérationnelle à partir de 2015. La concertation intervient à chacune de ces étapes.

> Contact à la Direction de la vie participative : Bénédicte Gabriel, tél. 05 49 78 77 26, courriel benedicte.gabriel@mairie-niort.fr

Retrouvez le projet sur le site internet de la ville : bit.ly/RvxUdG

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RENCONTRE

LAURENCE CAILLAUD-ROBOAM
1968
Naît à Niort

1993
Commence à enseigner le français en lycée agricole à Barbezieux (Charente)

2003
De retour à Niort, enseigne au lycée Gaston Barré

2008
A l’idée de son livre

2009
Rencontre Plantu au salon de la caricature et obtient son accord

2011
Publie Les figures de style illustrées par des dessins de Plantu chez Hatier

2012
Continue à écrire

UN VRAI CONTE D’EUPHÉ…MISME
PAR VÉRONIQUE DUVAL
L’histoire peut se dire comme un conte. La princesse Métaphore grandit au royaume Calembour. Un beau pays, mais peuplé surtout d’érudits et de fantômes. Elle voulut y inviter des jeunes et l’idée lui vint d’y afficher des dessins. Le roi l’encouragea dans ce projet. Elle alla trouver le prince des images. Avec le concours de quelques bonnes fées, son projet se réalisa et elle passa à autre chose.
Or, la princesse est du coin. Une détermination souriante anime Laurence Caillaud- Roboam. En octobre 2011, cette Niortaise publie son premier livre : Les figures de style illustrées par des dessins de Plantu, chez Hatier. À peine imprimé à 10 000 exemplaires, l’ouvrage, en rupture de stock, est réimprimé. Aujourd’hui, son auteur se délecte toujours d’allitérations, est incollable sur l’acrostiche comme sur les soixante-trois figures de style présentées dans son livre. Lunettes sur la tête et regard direct, Laurence ressemble au dessin que lui a dédicacé Plantu. Elle est néanmoins passée à autre chose. “Continuer ? Je ne pense qu’à ça ! Le plus difficile, ce n’est pas le premier livre; c’est de faire le deuxième. J’attends une réponse d’un éditeur. Et j’écris mon roman. J’espère le terminer en décembre.”
Dès ses débuts dans un lycée agricole de Charente, l’enseignante passionnée de linguistique cherche le moyen d’intéresser ses élèves aux délices de la litote et de l’oxymore. L’ex-lycéenne de Jean-Macé, “au temps de l’avenue de Limoges”, revient à Niort en 2003. Elle poursuit sa mission auprès d’étudiants en BTS et Bac Pro à Gaston-Barré et à Sup TG, à la Chambre de commerce et d’industrie.
Le déclic se produit un jour d’hiver en 2008 : “En lisant Le Monde, je me suis dit : il y a une figure de style dans ce dessin.” Laurence décide de concrétiser son idée avant de rencontrer Plantu. Les médiathèques de Niort et de La Rochelle deviennent ses “résidences secondaires”. Elle compulse les usuels et écrit, à la main. Enfin, en octobre 2009, le célèbre dessinateur se rend au salon de la caricature, à Saint-Just-le-Martel près de Limoges. Elle le rencontre, lui présente son projet. Plantu est séduit : “Si vous trouvez une maison d’édition, je vous cède mes droits.” Après un premier refus du Seuil, l’auteur est aidée par deux bonnes fées : une amie écrivain, Hélène Kérillis, publiée chez Hatier, lui présente l’éditrice Emmanuelle Braine-Bonnaire, laquelle se montre enthousiaste. “J’ai eu beaucoup de chance,” reconnaît Laurence. La fabrication du livre dure un an : “On m’a contactée toutes les semaines pour la maquette, le choix des titres.” En mars 2011, le livre est prêt. “Je suis allée le chercher à Paris. J’ai rencontré les autres personnes qui ont travaillé à l’ouvrage. Je suis repartie avec mon livre.” L’émotion est encore là, palpable. Comme lorsqu’elle évoque ce déjeuner en début d’année, avec Plantu et son assistante, pour fêter ce titre dont le dessinateur parle volontiers aux médias. La prof a réalisé son rêve. Enfin presque : “Dans mon idée, je le faisais pour des élèves. L’éditrice a mis une condition : faire un ouvrage grand public.”
Laurence aime évoquer ses auteurs préférés : Romain Sardou, Douglas Kennedy et Anna Gavalda. Elle avoue volontiers un besoin de mer, de rivages et une passion pour les huîtres “celles de Marennes Oléron”. Consent à confier s’être remise au piano. Mais motus sur sa vie de mère de deux enfants. Elle retrouve sa volubilité à propos de celui auquel elle a dédicacé son livre : son père, Niortais né à Rochefort. “Mon père croit en moi depuis le début. Il m’a dit : ton idée est géniale, fonce, même si ça va être difficile. Il a tout lu, a été un encouragement de tous les jours. Il a, lui aussi, une passion pour l’écriture.”

Le plus difficile, ce n’est pas le premier livre. C’est de faire le deuxième.

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ÉCOUTEZ-VOIR

RENTRÉE DU CAMJI PAR JEAN-PHILIPPE BÉQUET
Les bonnes scènes de la rentrée
AU CAMJI, L’HEURE DE LA RENTRÉE MUSICALE A SONNÉ. ET QUELLE RENTRÉE !
Le premier trimestre de la saison 2012/2013 du Camji joue à nouveau la carte de l’éclectisme, zigzaguant entre électro noise et reggae, métal et soul/jazz, world music et chanson française. Premier groupe phare, The Hyènes montreront les dents jeudi 11 octobre, avec deux anciens de Noir Désir aux commandes qui distillent un rock puissant et jubilatoire. Il sera encore question de rock fort, précisément de punk rock, samedi 13 octobre avec Sinners Sinners et The Slit Plasters. On calme le jeu mercredi 17, avec la chanson française engagée de Ridan et la poésie décalée de Barcella. Les amateurs de reggae roots se réjouiront de la reprogrammation de Sebastian Sturm, vendredi 19 octobre, après son concert annulé l’an passé. Vendredi 16 novembre, direction le Sahara avec le rock touareg de Terakaft et Imidiwen, avant deux soirées consécutives spéciales belles voix. D’abord la soul de Sandra Nkake et le rock créole de Morgane Ji, samedi 17 novembre, puis Mina Tindle, jeudi 22, de retour à Niort avec sa pop contemporaine. Vendredi 14 décembre, trois groupes pour une soirée pop : Soma, The Aerial et Colours in the street. Mardi 18 décembre, le Camji s’exporte au Moulin du Roc pour une soirée avec Moriarty & Christine Salem. Rencontre très spéciale du groove du Mississipi et de la transe maloya. Hors la grande salle, l’espace bar remodelé accueillera, Larva 108, la performance ambient/noise de Guido Basagni, jeudi 4 octobre. Jeudi 8 novembre, la radio D4B fêtera ses 30 ans avec l’électro pop de Malik, et jeudi 15, on débattra de la difficulté d’exister des petits lieux de concert, après le film “Aux bars etc.“
Camji. 3 rue de l’Ancien Musée. Tél. : 05 49 17 50 45. Site : www.camji.com
Imidiwen joue la fusion des cultures touareg et occidentale.

> Rencontres nordiques
Le festival régional Passeurs de monde(s) nous intéresse cette année aux littératures nordiques, de la Belgique à la Scandinavie. La médiathèque recevra le 18 octobre à 18 h 30 le Suédois Carl-Henning Wijkmark, auteur de La nuit qui s’annonce et son éditeur en France, Alain Mala, des éditions Cénomane. Publié en 2009, ce roman aborde avec sensibilité et humour les grandes questions liées au thème de la mort. Il reçut en Suède le prestigieux prix August. La rencontre se prolongera le 25 octobre à 18 h 30 à la librairie des Halles avec Philippe Bousquet, traducteur de La nuit qui s’annonce.
Entrée gratuite pour chaque rencontre.

> 10 comédiens et... un trou Le Rafiot, troupe amateur de la compagnie La Chaloupe, monte sur les planches du Patronage laïque les 4, 5 et 6 octobre pour trois représentations de la pièce Mais, maman, ils nous racontent au deuxième acte ce qui s’est passé au premier. Cette première pièce du dramaturge Matéi Visniec a été créée en 1990, juste après la chute du régime de Ceausescu. Dans une mise en scène de Florent Picard, dix comédiens amateurs du Rafiot et… un trou servent une pièce-farce jubilatoire, comme si le théâtre et ses acteurs avaient égaré son mode d’emploi. Au Patronage laïque, les 4, 5 et 6 octobre à 20 h 30.
Réservations par téléphone au 05 49 73 53 17 ou par mail à accueil@theatre-chaloupe.com

SEMI-MARATHON DE LA COULÉE VERTE PAR KARL DUQUESNOY
Comme si vous y étiez
LA 23e ÉDITION DU SEMI-MARATHON DE LA COULÉE VERTE SERA PEUT-ÊTRE TRÈS SPÉCIALE. POURQUOI ? PARCE QUE CE 21 OCTOBRE, VOUS POURRIEZ ENFIN PRENDRE LE DÉPART.
“Allez, cette année je le fais”. Paroles prononcées cet été au cours d’une soirée barbecue – sauce béarnaise. Et voilà, plus question de reculer. Sur les coups de 14 h ce dimanche 21 octobre, vous serez en baskets, avenue de Paris, un dossard épinglé sur le ventre, prêt à effacer les 21 km du parcours urbain. “Roulant mais avec des reprises”, c’est ainsi que le présente Jacques Gattepaille, président de Courir en Deux-Sèvres, l’organisateur. Traduire par : “assez plat mais doté de nombreux virages”. Pas la peine d’envisager la course sans avoir observé une préparation minimale ; vous en avez quand même pour près de 2 heures. Cerné par 2 000 collègues en short, vous vous mettez dans le sens du départ, c’est important. Pan ! C’est parti… Au début, ça piétine, ça s’arrête… Le flux peine à s’écouler sur l’avenue. Puis ça se décante enfin. Ne pas se laisser griser par les encouragements, trouver son rythme. Quai Métayer, quartier de Genève, quai de la Préfecture… vous terminez la 1re boucle sans trop tirer la langue. Puis ça enchaîne par les rues refaites de hypercentre. Direction la Tour Chabot. Hou ça pique. Le ravitaillement du 15e km est annoncé… Il faut s’accrocher à un mantra : “On ne peut éviter d’avoir mal. Il dépend de soi de souffrir ou non”. C’est un conseil de l’écrivain-marathonien Haruki Murakami. Il peut aider…
Inscr. sur : semi-marathon-niort.com
Retrouvez les photos de la course 2012 à partir du 23 oct. : bit.ly/QfG0CH


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UNE SAISON AU MOULIN DU ROC PAR KARL DUQUESNOY

La féminité en vedette
JEUNES FEMMES TALENTUEUSES : VOILÀ L’UNE DES COULEURS DOMINANTES DE LA PROGRAMMATION DE LA SCÈNE NATIONALE, VERSION 2012-2013. QUI S’EN PLAINDRA ?
Parmi les 42 spectacles proposés cette année au Moulin du Roc, beaucoup sont l’oeuvre de jeunes femmes. Le 13 octobre, Claire Denamur inaugurera une série de dates dédiées aux chanteuses. L’interprète du tube Bang Bang Bang (si, si vous connaissez), précédera Mina Tindle attendue le 22 novembre, en prestation délocalisée au Camji. La Parisienne a marqué les esprits lors du festival Nouvelles scènes, en mars dernier. Le 13 décembre, Berry présentera son deuxième album : La passagère. Celle qui a foulé la scène du Moulin du Roc pour la 1re fois à l’âge de 14 ans a fait du chemin depuis ! Moriarty et Christine Salem complèteront le tableau : une rencontre magique, programmée le 18 décembre. Côté chorégraphie, il faut surligner la sortie de résidence de Leïla Gaudin, les 25 et 26 octobre : un solo de danse-théâtre. Ainsi que le marathon de danse contemporaine d’Agnès Pelletier, des 22 et 23 mars, décentralisé lui aussi. Le lieu sera dévoilé plus tard. Humour sauce piquante au menu avec, dès ce 24 octobre, la venue de Sophia Aram en pleine Crise de foi. L’humoriste est connue pour ses propos acides sur les religions. Outre les filles et toujours pour rire, citons les dates des talents du cru : le conteur gâtinais Yannick Jaulin, le 21 novembre, Titus et son succulent Joyeux anniversaire les 19 et 20 décembre, et Jérôme Rouger le 26 mars pour Inoffensif (titre provisoire).
Théâtre, cirque, jeune public, jazz… toute la prog’ sur vivre-a-niort.com et sur moulinduroc.asso.fr.
Claire Denamur

> Porcelaine et pinceaux
Au bout de leurs pinceaux naissent des fleurs, des fruits et des scènes. Elles sont une quarantaine à colorer la porcelaine, chaque semaine, dans l’un des trois ateliers animés par l’association Rencontres créatives à la maison de quartier de Saint-Florent. Les 20 et 21 octobre de 10 h à 18 h, découvrez leurs réalisations au pavillon des colloques à Noron. Observez les démonstrations. Et votez pour désigner la plus belle pièce du concours sur le thème de la Chine.
Entrée gratuite.

> Remue méninges
D.S.C.F.E.S.R.E.H.F.T.E.E.D.I.L.E.T.R.S.E.T.T.
“23 ! Pas mieux… Des chiffres et des lettres.”
Sur le même principe que le célèbre jeu télévisé qui ponctue nos débuts de soirées depuis 1965, le club des Chiffres et des lettres de Niort organise son 21e tournoi régional dimanche 21 octobre à la salle des fêtes de Sainte-Pezenne. Une soixantaine de fans de remue méninges du grand Ouest s’affronteront de 9 h 15 à 12 h et de 14 h à 17 h 30. La matinée sera consacrée au jeu en duplicate (toute la salle joue avec les mêmes chiffres et lettres) et en 30 coups. L’après-midi, on jouera par poules de 8 jusqu’à désigner le grand vainqueur, mais chaque participant recevra un lot. La compétition est ouverte au public qui, face à ces joutes cérébrales, révélera peut-être une vocation pour ce jeu à l’étonnante longévité télévisuelle. Le club niortais se fera alors un plaisir d’accueillir tous nouveaux membres.
De 9 h 15 à 17 h 30. Club des Chiffres et des lettres, tél. 05 49 79 06 80, courriel : annie.lemoan@sfr.fr

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ÉCOUTEZ-VOIR

MUSIQUE

Le festival Coréades fête ses 30 ans. Le 18 octobre, concert avec 300 choristes à la Maison du département.

> La musique au choeur
La 18e édition du festival d’automne Coréades fait deux haltes à Niort ce mois-ci. La première vendredi 12 octobre, à 20h30, au parc des expositions de Noron, où seront donnés le concerto pour violon et violoncelle de Brahms ainsi que la symphonie n°6 dite “Pathétique“ de Tchaïkovski, par la Philharmonie Nationale de Roussé (Bulgarie). Jeudi 18 octobre, c’est la Maison du département qui accueillera, à 20 h 30, le Requiem de Verdi par les 300 choristes des ensembles Coréam, Chorus 17, de Bressuire et Mérignac, accompagnés par la Philharmonie de Roussé dirigée par Jean-Yves Gaudin.
Rés. au 05 49 09 03 11 de 14 h à 18 h du lundi au vendredi, ou coream2@wanadoo.fr

> Pourquoi pas le David Maur Trio ?
Le contrebassiste niortais David Cadiou a réuni autour de lui le pianiste Jean-Yves Monjauze et le batteur Éric Jaccard pour former le David Maur Trio dont le premier CD intitulé Pourquoi Pas ? est déjà dans les bacs. Un bonheur n’arrivant jamais seul, ce CD enregistré au studio Ouï-dire de Limoges et produit par Chant libre a trouvé un distributeur, et pas des moindres. L’Atelier Sawano, label japonais spécialisé dans le jazz, qui compte à son catalogue quantité de pointures du genre, donnera une dimension internationale à la production du trio Niortais. “Il n’est pas improbable que nous allions faire des tournées jusqu’au Japon”, précise David Cadiou. Réfutant toute étiquette sinon celle du jazz, David Cadiou concède de multiples influences, du classique aux musiques de l’Est, de l’impro aux thèmes très écrits. “J’aime que la musique raconte une histoire et que les gens soient embarqués”.
Pourquoi pas ?, 1er album du David Maur Trio, produit par Chant Libre.

SORTIE
> Quand passent les oiseaux
En route vers le Sud, les oiseaux migrateurs nous gratifient de grands rassemblements qui rendent leur observation plus aisée. Samedi 6 octobre, depuis la terrasse du Donjon, le Groupe ornithologique des Deux-Sèvres (Gods) propose, en deux séances, de vous expliquer le phénomène et de vous aider à reconnaître les migrateurs régionaux. Ces deux sorties nature programmées de 15 h à 16 h et de 16 h à 17 h, sont limitées à 17 participants (enfants à partir de 8 ans). Prévoir des jumelles. Réservation obligatoire avant le 3 octobre 2012.
Rés. melanie.lucas@mairie-niort.fr ou au 05 49 78 74 77.

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SPECTACLES

> Et Niort tangua
Les amoureux de la danse argentine, les couples habités par le feu sacré de Buenos Aires vont se régaler. Les 13 et 14 octobre au Patronage laïque, l’association Niortango présente son événement annuel : Tang’ochos. Quel que soit votre niveau, vous pourrez en profiter pour vous perfectionner, en suivant des stages dispensés par des pros. Un week-end où vous serez immergés dans l’ambiance des rives du Rio de la Plata, berceau du tango. Un concert spectacle suivi d’une milonga – un bal – sont programmés le samedi soir.
Patronage laïque. Réservation conseillée au 06 62 02 90 46. Rens. www.tangochos.com

> C’est Jacques Cartier qui prend la mer
La comédie musicale intitulée Jacques Cartier chez les Iroquois relate le second voyage du grand navigateur au Canada. Une création originale de Serge Bouloré, interprétée par la troupe amateur niortaise Jacques Cartier. Plus de vingt comédiensmusiciens vous attendent pour deux représentations à la salle des fêtes de Sainte-Pezenne, le 6 octobre. Nous sommes en 1535 au port de Saint-Malo. Jacques recrute son équipage, voilà pour le premier tableau. Le second décrit la traversée de l’Atlantique et la découverte de passagères clandestines à bord. Puis c’est la découverte du Canada et de sa population. Si vous êtes épris d’aventure et/ou de chansons, foncez !
Salle des fêtes de Sainte-Pezenne, le 6 octobre à 16 h et 20 h 30. Rés. : 05 49 06 82 61.

> Inauguration, dites-vous
Depuis son premier spectacle Le Banquet de la Ste-Cécile, Jean-Pierre Bodin aime conter les “petits personnages généreux”, de l’harmonie municipale et d’ailleurs, du quotidien. Avec la fanfare de rue de la Clique-sur-mer, il travaille à une prochaine création : Inauguration, accueillie en résidence au Centre national des arts de la rue. Nous sommes invités à la découvrir lors de la sortie d’atelier jeudi 4 octobre à 19 h . Entre récit et musique, rue et scène, Inauguration raconte notre monde : le rendez-vous sportif du dimanche, la sortie du vendredi... Avec un seul mot d’ordre : Jouer partout, quel que soit le lieu d’accueil !
Le 4 octobre à 19 h aux usines Boinot. Pour recevoir régulièrement les actualités des Usines Boinot inscrivez-vous à la newsletter sur le site www.usines-boinot.fr et sur la page www.facebook.com/aux.Usines.Boinot

> Aline revient
Noir ou Orange ? Le 20 octobre à 20 h 30 au Patronage laïque, les comédiens apprendront quel camp le sort leur désignera pour la première manche du Match le plus long du monde. Ce nouveau spectacle d’Aline et compagnie verra s’affronter deux équipes jouant un seul et même match en cinq soirées. Les scores et pénalités seront cumulés jusqu’au grand final le 16 mars. Les couleurs des maillots seront tirées au sort à chaque séance. Défis à l’équipe adverse et jeux sur des thèmes proposés par le public augmenteront le suspense.
Billets en vente à la librairie des Halles 15 jours avant la représentation.

SPORT
> Athlé à l’ouvrage
Le 28 octobre, le stade René-Gaillard accueillera plus de 400 jeunes en pleine santé, pour la finale nationale des interclubs d’athlétisme. Les 24 meilleures structures du pays seront représentées. Cadets, juniors et espoirs, tous les concurrents ont moins de 23 ans et représentent l’avenir de ce sport phare. “La dernière fois que ce championnat a eu lieu à Niort, c’était en 1995”, se souvient Patrick Jault, le président du Stade niortais. Il s’agit d’une compétition par équipes de dix. Chaque formation concocte sa formule parmi les familles de sauts, de courses, de lancers… pour obtenir les meilleurs résultats globaux. Garçons et filles concourent séparément. Les qualifications, organisées au niveau régional, sont programmées le 7 octobre également à Niort.
Stade René-Gaillard. Gratuit.

> Un Grand Prix sur herbe
Les 6 et 7 octobre, le 14e Grand Prix de Niort rassemblera les meilleurs compétiteurs de la région. Non il ne s’agit pas d’une course de Formule 1, mais d’une compétition de golf. Elle est ouverte aux dames dont l’index est inférieur à 8,4 et aux messieurs classés sous les 5,4. Si c’est du jargon pour vous, sachez que l’on parle ici du haut niveau régional. L’an passé, c’est l’Angoumoisin Léonard Bem qui s’est imposé chez les hommes (photo), la Niortaise Mélodie Jean-dit-Berthelot chez les dames.
Golf de Romagné. Gratuit.

EXPOSITION
> Photographes d’Europe à l’Espace Lambon
Le noir et blanc leur va si bien ! Trois photographes européens font la rentrée cet automne à l’Espace Lambon, du 10 octobre au 9 novembre. La Française Sandrine Binoux, le Biélorusse Andreï Liankevich et le Polonais Filip Przewozny ont été les invités des Rencontres photographiques de 2008. Pour cette exposition organisée par le conseil de quartier et le centre socioculturel de Souché, l’association niortaise Pour l’instant a opéré une sélection de leurs oeuvres. Elle propose aussi deux ateliers pour adultes et pour enfants animés par Jean-Luc Fouet, avec, en fin de parcours, un “vernistage”.
Les mer. 14 h-18 h, ven. 16 h-18 h, sam. 9 h 30-12 h 30 et 14 h-17 h et les dim. 14 et 21 oct. 15 h-18 h. Rens. 05 49 24 50 35. Stage : www.pourlinstant.com

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ÉCOUTEZ-VOIR

L’ÉVÉNEMENT DU MOIS
“Dernier festival de l’été”
Le 5 octobre, la soirée inaugurale de L’Acclameur se déroulera de 20 h à 3 h du matin. La programmation devrait attirer la foule des grands soirs.
Retrouvez le programme complet : bit.ly/RXKfHA

AGENDA

Vacances scolaires du 27 octobre au 12 novembre au matin.

QUARTIERS
CHAMPOMMIER-CHAMPCLAIROT
Maison de quartier, place Germaine-Clopeau, tél. 05 49 28 35 46.
Troc au jardin, le 21 oct. (lire p.4)

CLOU-BOUCHET
Maison de quartier, boulevard de l’Atlantique, tél. 05 49 79 03 05.
Soirée soupe, le 19 oct.
Soirée Halloween, le 31 oct.

SAINT-FLORENT
Maison de quartier, 189 avenue Saint-Jean d’Angély, tél. 05 49 79 23 89.
Bourse aux vêtements, le 6 oct. de 9h à 17h.
Atelier Art plastique autour de l’étoffe, le 6 oct. à 14h et le 20 oct. à partir de 14h.

SAINT-LIGUAIRE
Salle des fêtes de Saint-Liguaire, rue du 8 mai 1945.
Fête du timbre, les 13 et 14 oct. (lire p.4)

SAINTE-PEZENNE
Rue du Moulin d’Ane.
Tournoi des Chiffres et des Lettres, le 21 oct. (lire p.23)

ENFANCE ET JEUNESSE
BIBLIOTHÈQUE DU CLOU-BOUCHET
Rens. 05 49 79 12 23.
La ronde des mercredis, “La colère” le 17 oct. à 10h.

BIBLIOTHÈQUE DU LAMBON
Rens. 05 49 33 12 53.
La ronde des mercredis, “La colère” le 10 oct. à 10h.

DONJON
Rens. 05 49 28 14 28.
“C’est à voir : l’optique au musée” pour les 9-12 ans, le 30 oct. à 14h30.

MÉDIA-LUDOTHÈQUE
Centre Du Guesclin, tél. 05 49 06 58 63.
Heure d’éveil (0-6 ans), “Les parents” le 20 oct. à 10h et 11h.
Accueil des 0-3 ans les 4, 11, 18 et 25 oct. à 9h30.
Zoom (à partir de 5 ans) : découverte de jeux, tous les mercredis à 15h.
Jeux de figurines pour les plus de 12 ans, les 5 et 13 oct. entre 14h et 17h.

MÉDIATHÈQUE PIERRE-MOINOT
9 boulevard Main. Rens. 05 49 78 70 94.
Bébés lecteurs pour les moins de 3 ans, le 4 oct. à 10h30, sur rés. 05 49 78 70 73 ou 81.
L’Heure du conte, (5-8 ans), les 3, 10, 17 et 24 oct. à 16h.

MUSÉE BERNARD D’AGESCI
28 av. de Limoges. Rens. 05 49 78 72 00 ou 04.
Fête de la Science : “La fée électricité”, ateliers pour les 8/12ans, le 10 oct. à 15h et le 13 oct. à 10h30 (sur inscription).

PATINOIRE MUNICIPALE
103 av. de la Venise Verte. Rens. 05 49 79 11 08.
Parcours ludique, les 29 et 30 oct. de 10h à 12h.
Découverte du hockey, le 31 oct. de 10h à 12h.

SPORT
Rens. Service municipal des Sports, tél. 05 49 78 77 91.

ATHLÉTISME
Semi-marathon de la Coulée verte, le 21 oct. (lire p.22-23)
Championnats nationaux interclubs, le 28 oct. toute la journée au stade Réné-Gaillard. (lire p.25)

FOOTBALL
Stade René-Gaillard.
Ligue 2 : Chamois niortais/Le Havre, 19 oct. à 18h45.

FOOT GAËLIQUE
Stade Espinassou. Rens. 06 58 80 92 32.
Trophée des Lutins, le 27 oct. à 13h30.

GOLF
Chemin du Grand ormeau. Rens. 05 49 09 01 41.
Grand prix de Niort, les 6 et 7 oct. (lire p.25)

HANDBALL
Salle omnisports, 18 rue de l’aérodrome.
N2M : Niort Handball/Territoire Est Charente HB, le 7 oct. à 16h.
Niort Handball/Créteil le 14 oct. à 16h.
Niort Handball/Toulouse, le 27 oct. à 20h30.

HIPPISME
Centre équestre, 400 route d’Aiffres, tél. 05 49 28 28 28.
Concours de saut d’obstacles, le 7 oct. toute la journée.
Dressage, le 21 oct., toute la journée.

RUGBY
Stade Espinassou, 57 rue Sarrazine.
Féd. 1 : Stade Niortais/Hagetmau, le 7 oct. à 15h.

TENNIS DE TABLE
Centre municipal de tennis de table, 11 bis rue Georges-Clémenceau.
ProA F : Niort Souché/Saint-Quentin, le 30 oct. à 19h30.

VOLLEY BALL
Complexe Henri-Barbusse, 1 rue Gustave Eiffel. Rens. 05 49 79 20 57.
N2F : VB Pexinois/Nantes, le 13 oct. à 20h.
N3M : VB Pexinois/Nantes, le 14 oct. à 16h.

CONFÉRENCES ET ATELIERS
L’ACCLAMEUR
50 rue Charles Darwin. Rés. 05 49 75 13 44.
Sport. Présentation du Vendée Globe, le 22 oct.
de 17h à 20h30. Gratuit. (lire p.19)

Patinoire. Nos jeunes pourront découvrir le hockey sur glace le 31 octobre de 10h à 12h.

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LES AMIS DES ARTS
CCI, place du Temple, tél. 05 49 73 30 48.
Grünewald, Otto Dix, Adel Abdessemed : “L’homme sacrifié” par F. Goerig-Hergott, le 4 oct. à 20h30.
La Sainte-Anne de Léonard de Vinci, par V. Delieuvin, le 25 oct. à 20h30.

LES AMIS DU MUSÉE
Musée d’Agesci. Rens. 05 49 25 70 14.
“Comment les Gaules sont devenues romaines”, par L. Tranoy, le 13 oct. à 16h.

CONNAISSANCE DU MONDE
Méga CGR. Rens. 05 46 83 34 34.
La Nouvelle-Zélande, par S. Oliero, les 16, 17 et 18 oct.

LA LIBRAIRIE DES HALLES
1 bis rue Thiers, tél. 05 49 04 05 03.
Rencontre littéraire. Ph. Bousquet, le 25 oct. à 18h30. (lire p.22)

MÉDIATHÈQUE PIERRE-MOINOT
9 boulevard Main. Rens. 05 49 78 70 81.
Rencontre littéraire. C-H.Wijkmark, écrivain et A. Mala, éditeur, le 18 oct. à 18h30. (lire p.22)
Rencontre musicale. “L’art est le plus beau des mensonges”, de Debussy par Ch. Fulminet, le 20 oct. à 17h.
“La grande bilboterie”, vente de livres des collections, du 23 oct. au 3 nov.

MUSÉE D’AGESCI
28 avenue de Limoges. Les Amis du musée, rens. 05 49 25 70 14.
“L’électricité statique au temps de l’abbé Nollet”, par B. Thomas et l’Aseiste, le 11 oct. à 20h30. Gratuit. (lire p.6)
La restauration d’une oeuvre, par Sandrine Jadot, le 12 oct. à 15h. Gratuit. (lire p.6)

PARC DES EXPOSITIONS DE NORON
7 place du Port. Rens 05 49 78 77 91.
Conférence-débat sur le handisport, le 25 oct. à 17h45. (lire p.11)

SOCIÉTÉ HISTORIQUE ET SCIENTIFIQUE DES DEUX-SÈVRES
Maison des associations, 12 rue Joseph-Cugnot. Rens. 05 49 09 58 76.
“Le centenaire de la société melloise d’habitation à loyer modéré, 1912-2012.”, par P. Chatelin, le 17 oct. à 18h.

THÉÂTRE JEAN-RICHARD
202 avenue Saint-Jean d’Angély.
“Pourquoi et comment cultiver sagesse et bienveillance au quotidien”, par le Lama A. Tcheudreun, le 5 oct. à 20h30.

UNIVERSITÉ INTER-ÂGES
Au Méga CGR. Rens. 05 49 73 00 59.
“Les plantes médicinales et les enjeux de l’industrie pharmaceutique”, le 4 oct. à 14h30.
“Ernest Pérochon et la condition des femmes au début du XXe siècle”, par R. Durand, le 16 oct. à 14h30.
“Le rêve de désert de P. Loti et J-M G Le Clézio”, par M. Salles, le 18 oct. à 14h30.

SPECTACLES
L’ACCLAMEUR
50 rue Charles Darwin. Rés. 05 49 75 13 44.
Festival d’ouverture, le 5 oct. de 19h à 3h. (lire p.16)
Rap. Sexion d’Assaut, le 11 oct. à 20h.

CAMJI
3 rue de l’Ancien-Musée. Rens. 05 49 17 50 45. (lire p.22)
Larva 108, le 4 oct. à 19h.
Rock. The Hyènes + The Kazemy, le 11 oct. à 21h.
Rock/Punk. Sinner Sinners + The Slit plasters, le 13 oct. à 21h.
Chanson. Ridan + Barcella, le 17 oct. à 20h.
Reggae. Sebastian Sturm + Meta & the Cornerstones, le 19 oct. à 21h.

CENTRE NATIONAL DES ARTS DE LA RUE
3 rue de la Chamoiserie, tél. 05 49 28 01 83.
Sortie d’atelier. Inauguration par la Cie La Mouline et La Clique sur Mer, le 4 oct. à 19h. (lire p.25)

L’ENTRACTE
Jardins du Moulin du Roc.
Rock indie. My Secretary, le 19 oct. à 21h.

MANÈGE DU CONSEIL GÉNÉRAL
Mail Lucie Aubrac.
Rens. Coréam 05 49 09 03 11.
Coréades. Le Requiem de Verdi le 18 oct. à 20h30. (lire p.24)

MOULIN DU ROC
9 boulevard Main. Rens. 05 49 77 32 32. (lire p.22)
Chanson. Claire Denamur, le 13 oct. à 20h30.
Danse. Les Ballets Jazz de Montréal, le 20 oct. à 20h30.
Humour. Sophia Aram, le 24 oct. à 20h30.
Danse. Leïla Gaudin, les 25 et 26 oct. à 20h30.
Concert de musique d’Azerbaïdjan, le 31 oct.
Exposition jusqu’au 2 nov. (lire p.6)

PARC DES EXPOS DE NORON
Rens. Coréam, tél. 05 49 09 03 11.
Coréades. Concert Symphonique, le 12 oct. à 20h30. (lire p.24)

SALLE DES FÊTES DE SAINTE-PEZENNE
Rue du Moulin d’Âne
Concert d’Alain Ferry “Johnny”, le 5 oct. à 20h.
Rés. 05 49 35 30 27.
Comédie musicale. “Jacques Cartier chez les Iroquois”, le 6 oct. à 16h30 et 20h30. (lire p.25)

PATRONAGE LAÏQUE
40 rue Terraudière. Rens. 05 49 24 50 33.
Théâtre. “Mais maman, ils nous racontent au deuxième acte ce qui s’est passé au premier”, par le Rafiot, les 5, 6 et 7 oct. à 20h30. (lire p.22)
Théâtre. “Le match d’impro le plus long du monde”, par la Cie Aline, le 20 oct. à 20h30. (lire p.25)

THÉÂTRE JEAN-RICHARD
202 avenue Saint-Jean d’Angély.
Magie. “Les drôles de numéros au bar de la plage”, le 20 oct. à 20h30 et le 21 oct. à 14h30.
Rés. 06 10 30 83 24.

EXPOSITIONS
ESPACE EXPRESSIONS MACIF-SMIP
13 rue Thiers. Rens. 05 49 09 30 25.
Sculpture. “Des fois, j’aimerais être moi mais en plus joli”, de M. Prijent, jusqu’au 13 nov. Gratuit.

ESPACE LAMBON - SOUCHÉ
Rue de la Passerelle. Rens. 05 49 24 50 35.
Photo. Pistes Pix’sel, 3 artistes européens, du 10 oct. au 9 nov, mer., ven., sam., aux heures d’ouverture de la bibliothèque et les 14 et 21 oct. de 15h à 18h. (lire p.25)
Atelier photo, animé par J-L. Fouet, les 27 et 28 oct.

LE PILORI
Place Mathurin-Berthommé.
Rens. 05 49 78 73 82.
4e Mur. Graff. de Mister Jago, du 2 oct. au 3 nov. Gratuit. (lire p.4)

MÉDIATHÈQUE PIERRE-MOINOT
9 boulevard Main. Rens. 05 49 78 70 94.
Carnets de croquis, dessins, poèmes inédits de Henri Jean, jusqu’au 13 oct. Gratuit.

MOULIN DU ROC
9 boulevard Main. Rens. 05 49 77 32 32.
4e Mur. Graff d’Ericailcane du 2 oct. au 3 nov. (lire p.4)

MUSÉE D’AGESCI
28 av. de Limoges. Rens. 05 49 78 72 00 ou 04.
Rétrospective des oeuvres de Simone et Henri Jean 1966 – 2009, jusqu’au 4 nov. et visite guidée le 7 oct. à 14h30.
Visite guidée du centre interrégional de restauration de peintures, les 10, 11 et 13 oct. à 15h. (sur inscription). Gratuit. (lire p.6)

MUSÉE DU DONJON
Place du Donjon. Rens. 05 49 28 14 28.
Expo permanente : Donjon, 1 000 ans d’histoire.
De la Préhistoire aux Romains, 100 000 ans d’armes et d’outils, jusqu’à mai 2013.

SORTIES
CENTRE DU GUESCLIN
Place Chanzy. Rens. 05 49 78 73 82.
Inauguration des lieux culturels, le 12 oct. à partir de 19h. (lire p.8)

CENTRE-VILLE
Vide-greniers, le 7 oct. de 8h à 19h. (lire p.4)

PATRONAGE LAÏQUE
40 rue Terraudière.
Tang’ochos, les 13 et 14 oct. (lire p.25)

PARC DES EXPOS DE NORON
Tél. 05 49 78 71 00.
Bourse aux oiseaux, le 1er oct. à partir de 10h.
Carrefour des métiers de bouche, du 7 au 10 oct. Gratuit. (lire p.5)
Salon de l’angélique, du 7 au 10 oct. (lire p.5)
Salon des couleurs, le 26 oct. de 14h à 19h, les 27 et 28 oct. de 10h à 19h. (lire p.6)
Salon de l’Habitat, du 20 au 21 oct. toute la journée. (lire p.6)
Exposition de peinture sur porcelaine, du 20 au 21 oct. toute la journée. Gratuit. (lire p.23)

VISITES GUIDÉES
Agnès Brillatz, guide national. Rés. obligatoire au 06 77 02 88 89 ou 05 49 79 67 30.
Visite et thégustation, les 4, 11, 18, 25 oct. à 18h.
Les Matin’halles, les 7, 14, 21 et 28 oct. à 10h.
Expo temporaire au musée d’Agesci, les 7, 14, 21 et 28 oct. à 15h.
“Les décorations des tombes sont bavardes aujourd’hui ?” le 28 oct. à 15h.
Ville de Niort, Direction projet Agenda 21, tél. 05 49 78 74 77.
Sortie nature. La découverte des oiseaux migrateurs, le 6 oct. à 15h et 16h. Gratuit. (lire p.24)

CINÉMA
MOULIN DU ROC
Rens. 05 49 77 32 32.
The We and the I, de Michel Gondry, jusqu’au 9 oct.
Captive, de Brillante Mendoza, jusqu’au 2 oct.
Quelques heures de printemps, de Stéphane Brizé, jusqu’au 9 oct.
Reality, de Matteo Garronne, du 3 au 23 oct.
La Pirogue, de Moussa Touré, du 17 au 23 oct.

MÉGA CGR
Rens. 0892 688 588.

Le programme complet sur
le site de la ville : bit.ly/S3hzfk

Stade René-Gaillard. En Ligue 2, les Chamois rencontre Le Havre le 19 octobre à 18h45.
Musée d’Agesci. Visite guidée de la rétrospective des oeuvres de Simone et Henri Jean 1966 – 2009, le 7 oct. à 14h30.

N°224 / OCTOBRE 2012 / VIVRE À NIORT / 27


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