:Avec la MAIF, nos quartiers ont du talent

La mutuelle niortaise joue la solidarité avec les jeunes diplômés issus des quartiers prioritaires. Ceux-ci vont bénéficier du tutorat d’une soixantaine de salariés pour trouver un emploi.
 
 « L’association entre Nos Quartiers ont du talent et la MAIF relève de l’évidence » indique d’emblée Pascal Demurger, directeur de la mutuelle. L’esprit mutualiste va dorénavant s’exprimer d’une manière nouvelle. Autrement dit, en adhérant au dispositif mis au point par l’association NQT, 60 salariés de la MAIF vont mettre leur expérience au service de jeunes diplômés. Avec pour objectif de leur permettre de trouver un emploi.
« Le dispositif s’adresse aux jeunes demandeurs d’emploi diplômés de l’enseignement supérieur et qui ont minimum bac + 3. Ces jeunes doivent également être issus de quartiers prioritaires, définis par la politique de la ville, ou de milieux sociaux défavorisés » précise Raynald Rimbault, vice-président cofondateur de l’association NQT.

Les jeunes diplômés de trois quartiers concernés
« Niort a désormais trois quartiers prioritaires dans le nouveau contrat de plan de Ville 2015-2020, avec l’ajout du quartier Pontreau – colline Saint-André à ceux du Clou-Bouchet et de la Tour Chabot-Gavacherie, souligne le maire Jérôme Baloge. Souvent les contrats de ville s’attachent au cadre de vie. Le volet emploi n’est pas oublié. Le dispositif Nos quartiers ont du talent complètent les accompagnements proposés. Les jeunes diplômés auront désormais aussi la possibilité d’accéder à l’emploi ». Et ce, grâce aux parrains et marraines de la MAIF,  première entreprise de la région Poitou-Charentes à rejoindre le dispositif.

« Dès que j’ai eu connaissance de la mise en place de ce dispositif, je me suis portée volontaire. J’ai envie de donner un coup de pouce à des jeunes dans leurs parcours professionnels, s’enthousiasme Béatrice Guéguiniat, l’une des futures marraines. Je vais essayer de leur apporter des clés, des astuces, mais aussi leur donner confiance en eux. Car la confiance compte beaucoup quand il est question de rebondir ». Pour Béatrice, il ne s’agira pas tout à fait d’une première dans l’accompagnement de jeunes. « En tant que manager, j’ai accueilli beaucoup d’étudiants en alternance. Aider un filleul représente presque une suite logique ».
Comme ses 59 collègues, la responsable de projet aux ressources humaines est désormais « impatiente » de rencontrer son filleul. Un jeune dont il s’agira de faire briller le talent.