:Le clan Armand sera prêt

10 mai à L’Acclameur, finale des Championnats de France des poids moyens avec le boxeur Davy Armand.

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Un petit mois avant la finale du championnat de France des poids moyens, le clan Armand s’est étoffé. Le 10 mai à L’Acclameur, il fera bloc derrière Davy, qui affronte Karim Achour, quadruple tenant du titre. Historique.

La boxe est un sport individuel, mais le boxeur se meut en meute. Ce jeudi 10 avril dans une salle de L’Acclameur, ce n’est pas Davy Armand que l’on a le plaisir de rencontrer, c’est l’ensemble de son clan. Un aéropage de personnalités. Du très beau monde pour entourer celui qui tentera de ravir à Karim Achour, quadruple tenant du titre, sa ceinture de champion de France des poids moyens. Ce sera le 10 mai à L’Acclameur.
En tête il y a bien sûr le patriarche. Patrick Armand, père et entraîneur de Davy. "Si on veut être le meilleur, il faut battre le meilleur. Je vous assure que je suis serein", lance-t-il.

Du jamais vu pour Niort
Pas loin, on retrouve Michel Pouit, président du comité régional qui raconte : "J’étais au siège de la fédération le 12 mars quand ont été décachetées les enveloppes contenant les enchères pour l’organisation de la finale. 15 001 euros contre 15 002 euros… comme si on l’avait fait exprès !" Un euro qui offre à Davy l’avantage de boxer à la maison, devant son public et qui plus est à L’Acclameur dans une configuration inédite. "Du jamais vu pour Niort ! Même avec Henri Moreau dans les années 70, en amateur, on n’avait pas fait de finale."

Mahyar Monshipour invité
Des spécialistes qui situent la finale du 10 mai au même niveau, pour la région, que celles de Kamel Maachou (welters) à Rochefort en 2012, d’Alban Mothie (super welters) en 2008 à Châtellerault. Toutes deux victorieuses. Le graal absolu ayant été atteint en 2003 au Futuroscope, par la finale du championnat du monde (super coqs WBA) de Mahyar Monshipour. Lequel a d’ailleurs été invité par Patrick Armand.  "Je suis impressionné par le soutien des amis de Davy, déclare-t-il. Je sais que Karim Achour est en pleine confiance. Il va avancer. Mais Davy, son challenger, chez lui, va avancer aussi." Voilà qui devrait faire des étincelles, pour le bonheur des 2000 spectateurs attendus.

Patrick Armand rappelle que la finale de son fils se joue dans la catégorie reine des poids moyens, "celle de Marcel Cerdan ou de Jean-Claude Bouttier (vedette des années 70, champion d'Europe 1971 et 1974, ndlr)". Ce dernier pourrait d’ailleurs être présent le 10 mai et commenter l’événement, pour la télé (Ma chaîne sport, MCS), aux côtés de Jean-Philippe Lustyc.

Les sparrings-partners
Les sparrings partners préférés de Davy, Mickaël Mozzella et Jonathan Bertonnier, sont également engagés dans la préparation de leur ami. Tout comme les formateurs Daniel Leroy et Marceau Lemelle (ancien entraîneur de Laurent Boudouani, le champion du monde WBA de 1996 à 1999). Pour lui, "Achour c’est du haut de gamme. Mais il ressentira peut-être de la lassitude après 4 titres de champion de France. Il peut sous-estimer son adversaire. Ce serait une chance pour Davy."

Garder ses habitudes
"Oui j’ai conscience d’affronter un gros morceau. J’ai beaucoup de respect pour mon adversaire. C’est le monsieur de la catégorie aujourd’hui. Mais ça me motive", affirme Davy, lucide.
Employé à l’abattoir de Sainte-Eanne, le champion n’a pas encore changé ses habitudes, un mois avant l’échéance. "Je travaille toujours à plein temps. Je vais juste couper 15 jours avant le combat." Il n’est pas loin de la boxe pour autant. "Davy chausse les gants tous les jours, à raison de deux entrainements quotidiens. Il coupe une seule journée par semaine", précise son père.

Davy plus tactique
Pour Lemelle : "Il faut qu’il soit en capacité de tenir 12 rounds à fond. (Même si la finale se jouera en 10 rounds de 3 minutes, ndlr)." "Davy a aussi progressé dans l’approche tactique. Avant il n’était que fonceur, aujourd’hui il sait alterner temps forts et faibles", souligne Daniel Leroy, soigneur et entraîneur à La Rochelle . Quant à la pression de l’événement, Davy ne parait pas s’en faire une montagne. "A chaque combat je me mets la pression. Encore plus ici car j’ai envie de bien faire chez moi. Maintenant qu’il y ait 1000 ou 2000 spectateurs, je ne pense pas que ça change grand-chose."

(Le 16 avril 2014)

Pratique
Match en 10 rounds de 3 minutes
A partir de 22 heures précises
Retransmis sur Ma Chaîne Sport
Prix des places : 15 €

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