:ENO. Deux mots d'histoire

Centenaire à Niort, l'histoire d'ENO a commencé en 1909, à Revin, dans les Ardennes.

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L’histoire d’ENO commence véritablement, en 1909, à Revin, dans les Ardennes. Dans ce creuset de la métallurgie française, la famille Haineaux créé la société Haineaux & Cie, une fonderie qui réalise également l’émaillage.

Mais quand, en 1914, éclate la Première Guerre mondiale, beaucoup d’entreprises des Ardennes sont invitées à migrer vers des territoires moins exposés aux conflits. C’est ainsi que Haineaux & Cie s’implante à Niort, rue de Belle Lune (aujourd’hui Bellune), sur le site et dans les locaux de la fonderie Lemaire qu’elle rachète.
Suivra un constant développement de l’entreprise qui, forte de son savoir-faire dans la fonderie et l’émaillage, se spécialise d’abord dans la fabrication d’appareils de chauffage, puis dans les équipements de cuisson au gaz. A son apogée, dans les années 1980, la société Haineaux & fils, devenue ENO, compte jusqu’à 600 salariés, deux sites de production, dont un à Saint-Liguaire aujourd’hui abandonné, et exporte dans 25 pays. Ce qui lui vaut un Oscar de l’exportation.
Suivront des périodes plus chaotiques, sanctionnées par plusieurs dépôts de bilan et des rachats plus ou moins heureux.
En 1993, sous l’impulsion de son nouveau dirigeant et avec l’appui de la Macif, ENO se positionne sur le marché des équipements de cuisson pour le nautisme et les loisirs et en devient leader mondial. Une position qu’elle renforce en 2006 par le rachat de la société Force 10, leader dans le domaine du nautisme sur le marché américain.
En 2003, l’entreprise est rachetée par Laurent Colas et Antoine Thomas qui misent sur la fabrication de planchas. Avec la notoriété que l’on sait.

(Le 23 décembre 2013)

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