: Rencontres photos. Mélania Avanzato

Dans le cadre des 21e Rencontres de la jeune photographie internationale, Mélania Avanzato est invitée à exposer au mail Lucie Aubrac.

Lieu Mail Lucie Aubrac
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Du au

Description

En partenariat avec le Conseil général des Deux-Sèvres, les 21e Rencontres de la jeune photographie internationale accueillent Mélania Avanzato pour une exposition de la série "Fragments/Impressions du monde sensible", le long du mail Lucie Aubrac.

Mélania est née sur les bords de la Méditerranée en 1978 de parents déracinés, un héritage qui flotte toujours doucement entre ses images. Elle trouve très vite dans la photographie un moyen de s’attacher au monde. Après des études d’histoire, puis de photographie, elle décide de construire sa vie en image, elle travaille désormais en agence, pour la presse, mais aussi comme photographe indépendant, et développe toujours,minutieusement, un travail d’archives personnelles, état des lieux rêvé d’une génération.

La série Fragments//impressions du monde sensible, est composée de capsules de temps, un temps et un espace délimité par les contraintes du cadre. Ces images sont des parenthèses, un prélèvement qui fragmente les champs du visible, qui les séparent du tout. Extraites du réel elles ne peuvent qu’en être des morceaux, isolés, qui se remplissent de son absence. Les mondes sensibles se déploient entre elles, en dehors d’elles, comme des membres fantômes, mutants. Le monde immense glisse entre ces infimes captures qui sacrifient le réel qu’elles enregistrent, distancient leurs sujets afin de les sacraliser.

Les photographies, dans leur espace clos, sont des îles dont tout le territoire invisible est à reconstruire, à imaginer, elles sont extraites des mondes souterrains, mises en lumière, et se proposent pour ce qu’elles sont, des fragments d’errances suspendus.
La photographie, de part sa nature, a la réalité des seules substances, extraite d’un monde dont elle ne peut témoigner de façon complète, mais c’est cette imperfection, ce hors-champ, qui laisse toute la place aux regardeurs, dans l’impression, la lumière, et tout un monde à inventer.






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