: Gaston Chérau, indocile témoin de guerre

La médiathèque présente une exposition sur un écrivain niortais à redécouvrir : Gaston Chérau. Le comédien Claude Andrzejewski proposera une lecture des textes de l'auteur, le 8 novembre à 17h, à la médiathèque Pierre-Moinot.

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Du au

Dates :

Du mardi 4 novembre 2014 au samedi 29 novembre 2014 Heures d'ouverture de la médiathèque

Ouverture
mardi | mercredi | jeudi | vendredi | samedi |

Description

La médiathèque présente une exposition sur un écrivain niortais à redécouvrir : Gaston Chérau. Le comédien Claude Andrzejewski proposera une lecture des textes de l'auteur, le 8 novembre à 17h, à la médiathèque Pierre-Moinot.

Gaston Chérau (1872-1937) est inconnu pour la plupart d’entre nous. Erick Surget, le directeur de la médiathèque, est l’un de ses admirateurs. Il œuvre pour la mémoire de l’écrivain né à Niort, chroniqueur sur plusieurs fronts pendant la Première Guerre mondiale. Du 4 au 29 novembre, une exposition montrant ses multiples talents - romancier, journaliste, mais aussi photographe et même illustrateur - lui sera consacrée. Programmée à l’occasion du centenaire de la Grande Guerre, elle sera installée dans la nouvelle salle dédiée aux collections patrimoniales (ex-médiathèque régionale). « Gaston Chérau est un homme talentueux, injustement oublié à mon avis, déclare Erick Surget. De plus, c’est un personnage très attachant, intègre », ajoute celui qui lui a déjà consacré une rétrospective en 1987.

Le globe trotter
L’écrivain a marqué son époque pour ses nouvelles réalistes, ses histoires de moeurs. « Tout n’était pas génial, mais certains textes sont très forts : le recueil Le Monstre paru en 1913, Champi Tortu pour lequel il espérait le prix Goncourt en 1906, ou Valentine Pacquault, qui devait sortir en feuilleton dans le journal L’Illustration en 1914. » On apprend de cet homme qu’il a parcouru le monde (la Lybie, l’Egypte, Salonique, les Etats-Unis…), qu’il a résisté à la propagande guerrière.

Nène lui doit beaucoup
 « Membre de l’académie Goncourt, il a beaucoup œuvré et s’est beaucoup réjoui de l’obtention du prix par son cadet niortais Ernest Pérochon, en 1920 pour Nêne, explique Erick Surget. Dommage que la notoriété de Pérochon ait écrasé celle d’autres écrivains locaux tout aussi méritants, comme Claire Sainte-Soline, Pierre Moinot (du nom de la médiathèque centrale) ou Gaston Chérau. » L’oubli sera un peu réparé.

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