Page 1

DÉCOUVERTES . FESTIVALS . CINÉMA . PARTICIPATION . MARCHÉS . CENTRE-VILLE . PROPRETÉ . SANTÉ . COMMERCES . DÉVELOPPEMENT DURABLE . EXPOSITIONS ASSOCIATIONS . DÉMARCHES . SOLIDARITÉS . SÉCURITÉ . ACTUALITÉS . LOGEMENT . ACTIVITÉS . QUARTIERS . INTERACTIVITÉ . MULTIMÉDIA . PARENTS ENFANTS . RENCONTRES . PATRIMOINE . TOURISME . SOCIAL . PROJETS . ÉCONOMIE . HANDICAP . VACANCES . ÉDUCATION . NATURE . ENTREPRISES . FAMILLE TRAVAUX . MUSIQUE . SERVICE PUBLIC . SPORT . EMPLOI . EXPRESSION . HISTOIRE . CITOYENNETÉ . VIE QUOTIDIENNE . LOISIRS . DÉMARCHES . TRANSPORTS
WWW.VIVRE-A-NIORT.COM / Le magazine municipal d’information FÉVRIER 2016 / N°253

Du 4 au 7 février
Festival du Polar
REGARDS NOIRS

DANS CE NUMÉRO
REGARD SUR P.14
Budget 2016
Le budget 2016 de la Ville a été voté en conseil municipal le 18 décembre 2015. Entretien avec le maire, Jérôme Baloge, qui en explique les grandes lignes, les contraintes et les choix adoptés.

VILLE OUVERTE P.7
CAMIF.FR s’installe au Clou-Bouchet
L’entreprise spécialisée dans l’équipement durable et de qualité de la maison a quitté les locaux historiques de l’ancienne Camif pour s’installer au Clou-Bouchet. Visite des lieux avec son PDG, Emery Jacquillat.


Retour au sommaire

Page 2

RETOUR EN IMAGES
CHAQUE MOIS, RETROUVEZ EN IMAGES LES ÉVÉNEMENTS QUI ONT FAIT VOTRE ACTUALITÉ.
Retrouvez l'actualité sur le site vivre-a-niort.com

LANCEMENT DES FESTIVITÉS DE NOËL
Vendredi 4 décembre 2015. À 17 h 50 précises, les rues de la ville se sont illuminées de rouge et blanc. Le Donjon s’est paré d’images animées et les compagnies ont entraîné les Niortais dans les rues de l’hyper-centre. Les festivités de Noël étaient lancées pour un mois fou. On a patiné sur la place du Temple, dévalé la piste de luge sur la Brèche, fait ses achats sur le marché de Noël, régalé ses yeux et ses oreilles des nombreux spectacles proposés… De bien belles fêtes !

NIORT TERMINAL, DÉPART DU PREMIER TRAIN
Lundi 11 janvier. Le premier train de fret a quitté le site Niort Terminal, à 15 h 30, chargé de huit caisses mobiles. Sa destination : Marseille et Perpignan, qu’il a atteint dès le lendemain matin. La société Modal Ouest, qui gère le site et ses activités, prévoit deux départs par semaine pour les prochains mois. L’objectif est de multiplier les rotations et les destinations sur l’arc Atlantique, entre Bretagne et Pays basque, ainsi que vers Nancy et Le Havre via Paris. Né il y a presque dix ans, le projet est porté depuis 2009 par un syndicat mixte ouvert regroupant la CAN, la CdC du Haut Val de Sèvre et la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) des Deux-Sèvres.

VOEUX DU MAIRE AUX NIORTAIS
Samedi 16 janvier. Près de 1 200 Niortais ont assisté aux voeux du maire et de son équipe, au parc des expositions de Noron. Jérôme Baloge a souligné ses choix de dépenser moins tout en continuant à investir “pour faire de Niort une ville qui compte, une ville dont les Niortais sont fiers, une ville de projet, une ville d’avenir”. Pour appuyer son propos, il a égrené les grands postes du budget et les projets en cours. Entre autres : l’action sociale, l’accessibilité, la voirie, la sécurité, le monde associatif, Port-Boinot, la culture…

CONVENTION POLICE NATIONALE/POLICE MUNICIPALE
Vendredi 8 janvier. La Ville de Niort et l'État ont signé une nouvelle convention pour renforcer la coordination des polices municipale et nationale. Elle précise le rôle de chacune, la nature et les lieux d’intervention. Le maintien de l’ordre public demeure sous la responsabilité de la police nationale, la police municipale est exclusivement chargée de la prévention et la surveillance du bon ordre, de la tranquillité, de la sécurité et de la salubrité publiques.

Retour au sommaire

Page 3

AVANT-PROPOS

UN BUDGET RESPONSABLE
''Niort doit continuer de se développer et donc à investir. L’économie locale en a besoin, nos équipements aussi.''
En 2016, la Ville continue à faire face à des contraintes budgétaires exceptionnelles. Cette année encore, l’État nous retire 1,7 million, soit plus de 4 millions de pertes depuis 2014 pour la Ville de Niort. Le poids de la dette demeure également conséquent. “Insoutenable” disait même la Chambre régionale des comptes en 2014.
Or, il est de ma responsabilité, en tant que Maire, de présenter un budget à l’équilibre. Des choix courageux ont donc dû être faits et les décisions ont été prises. Le stop fiscal et la maîtrise des dépenses de fonctionnement sont ainsi confirmés et l’encours de la dette renégocié. Il est primordial que chacun puisse apprécier ces enjeux financiers, c’est pourquoi un dossier entier est consacré au budget dans ce numéro de Vivre à Niort.
Afin de rétablir la santé financière de notre Ville et ainsi lui offrir des perspectives d’avenir plus favorables, nous maintenons le cap. Nous parvenons à présenter un budget positif, sans augmentation des taux d’impôts. C’est par ces efforts sur le budget de fonctionnement que nous pourrons continuer à investir. Car Niort doit continuer de se développer et donc à investir. L’économie locale en a besoin, nos équipements aussi. C’est ainsi que les bâtiments scolaires ou la voirie font l’objet d’efforts tout particulier.
Pour une plus grande transparence et une meilleure mise en perspective, le Conseil municipal a également adopté des autorisations de programme qui fixent le financement pluriannuel de différents projets structurants pour notre Ville. Port-Boinot, la mise en accessibilité des établissements recevant du public (Ad’Ap) et sous l’impulsion de la Direction régionale des affaires culturelles (Drac), la rénovation de notre patrimoine historique, contribueront à bâtir la Ville de demain, à la fois plus entreprenante, accessible et durable. Cette volonté de dynamisation du tissu local et d’amélioration de nos infrastructures anime également la communauté d’agglomération. Des investissements importants y sont programmés dans les prochaines années, avec notamment la réhabilitation de la piscine Pré-Leroy, cet équipement emblématique, inséré dans ce qui sera bientôt le parc naturel urbain et constituera, avec Port-Boinot, un pôle majeur d’attractivité pour notre Ville.
Ces orientations budgétaires sont contraintes, mais contribuent à dessiner les contours du Niort de demain qui, pour se faire une place au sein de cette nouvelle grande Région, doit restaurer sa capacité financière et se donner les moyens de ses ambitions.
Jérôme BALOGE
Maire de Niort
Président de l’agglomération du Niortais

VOS RUBRIQUES / FÉVRIER 2016 / N°253

TERRITOIRE.....4
OPÉRATION #SANS MA VOITURE > P.5
Neuf semaines pour tester et adopter d’autres mobilités.

AVANT-PREMIÈRE.....6
90 ANS DES CHAMOIS NIORTAIS > P.6
Gagnez deux places pour un match des Chamois à domicile.

VILLE OUVERTE.....7
CAMIF.FR DÉMÉNAGE > P.7
L’entreprise s’est installée dans de nouveaux locaux au Clou-Bouchet.

PAROLES D'ÉLUS.....13
REGARD SUR.....14
LE BUDGET 2016 > P.14
Le maire présente les enjeux du budget de la Ville pour l’année 2016.

ÉCOUTEZ-VOIR.....18
KUNG FU À L’ACCLAMEUR > P.18
Sélections de la zone centre-ouest pour les championnats de France.

RENCONTRE.....24
ANDRÉ CHABOISSEAU > P.24
L’escrimeur niortais est champion du monde de sabre, catégorie vétéran.

Retrouvez toute l’actualité de votre ville.
Réagissez, commentez les articles.
Accédez aux contenus en lecture mp3.
Communiquez avec la Ville sur www.facebook.com/VilledeNiort
Informez-vous en temps réel sur twitter.com/mairie_Niort

NOUVEAU
Recevez plus d’infos par courriel. Abonnez-vous à notre newsletter mensuelle en vous connectant sur le site www.vivre-a-niort.com Pour vous inscrire, cliquez sur l’onglet Newsletter.

POUR TOUT RENSEIGNEMENT
PERMANENCES DES ADJOINTS
Vous pouvez joindre les adjoint(e)s au Maire en composant le : 05 49 78 75 09 ou 05 49 78 73 47

BOITE AUX LETTRES
Vous pouvez adresser un courrier à Monsieur le Maire en le déposant dans la boîte aux lettres, place de l’Hôtel-de-Ville ou par e-mail : secretariatdumaire@mairie-niort.fr

MAGAZINE MUNICIPAL D’INFORMATION
Direction de la communication de la Ville de Niort - Hôtel de Ville, place Martin-Bastard - CS 58755 - 79027 Niort Cedex. Tél. 05 49 78 74 87.

Directeur de la publication : Jérôme Baloge, Maire de Niort Rédactrice en chef : Véronique Duval Journaliste : Jean-Philippe Béquet Assistante de rédaction : Anne-Cécile Rescourio Ont participé à ce numéro : Bruno Ahime, David Birot, Magali Tardé, Sylvie Méaille, Isabelle Toesca, Christophe Bernard (photos), Darri (photos), Olivier Drilhon (photos) Photographe : Bruno Derbord Création / Réalisation : Agence Capsule / Agence Glyphes - Niort Impression : Imaye Graphic - Laval Distribution : Mediapost - Niort Numéro d’ISSN : 1261 - 8705. Dépôt légal à parution.
CE MAGAZINE EST DIFFUSÉ À 35 000 EXEMPLAIRES.

Retour au sommaire

Page 4

TERRITOIRE
LITTÉRATURE PAR VÉRONIQUE DUVAL
NOIR ET PALPITANT
DU 4 AU 7 FÉVRIER, LE FESTIVAL DU POLAR LANCE SES REGARDS NOIRS SUR LA VILLE. AVEC 21 AUTEURS INVITÉS, DES PROPOSITIONS À FOISON ET PLUSIEURS NOUVEAUTÉS, L’ÉVÉNEMENT S’ANNONCE PALPITANT, JUSQU’À SA DERNIÈRE LIGNE.
Alper Canigüz
Sébastien Gendron
Elena Piacenti
Frédéric Bezian
Luc Brunschwig
Emmanuel Grand
Dominique Manotti
Tim Willocks
Sylvie Granotier
Jérôme Leroy

Retrouvez tout le programme détaillé du festival sur le site www.vivre-a-niort.com
Plus dense, plus conviviale, plus étendue : l’édition 2016 de Regards noirs, le festival niortais du polar, prend de l’ampleur et gagne l’agglomération (lire ci-dessous et Vivre à Niort n°252). À Niort, le coeur du festival va battre dans les locaux de la scène nationale et à la médiathèque. Ses pulsations s’étendront au Camji, au Pilori, au CGR et dans les librairies. L’adjointe au maire en charge de la culture, Christelle Chassagne, choisit en introduction de citer Claude Chabrol : “J’aime le polar, c’est comme une bouée de sauvetage pour explorer l’humain. On peut y présenter les pièges de ’existence, une énigme, qui est totalement ou partiellement résolue à la fin.”

21 AUTEURS INVITÉS
“Les auteurs parlent entre eux de Regards noirs. Nous recevons beaucoup de sollicitations”, indique Florence Laumond, responsable du service culture municipal, qui se réjouit du casting effectué : 21 auteurs – écrivains et dessinateurs – sont invités cette année, dont la tête d’affiche Tim Willocks, chirurgien, psychiatre et écrivain : un maître en l’art de disséquer ses semblables. Des plumes trempées dans le sombre flux du fait-divers, comme Marie Vindy, des auteurs d’investigation comme Dominique Manotti. D’autres encore, avec plusieurs cordes à leur arc : Marcus Malte, imprégné de jazz, écrit aussi pour la jeunesse. Sylvie Granotier, actrice et traductrice avant d’écrire ses propres polars, primée par France Culture en 2015. Des illustrateurs : Frédéric Bezian, qui présente différentes étapes de son travail sur l’album Docteur Radar et autres noirceurs, au Pilori. Et Thierry Murat, qui cosigne avec Rascal Au vent mauvais, chez Futuropolis. Ce road movie d’un ex-taulard sera à découvrir lors d’un concert-BD avec The Hyènes, le 6 février dans la grande salle du Moulin du Roc. La convivialité sera au rendez-vous du festival, qui s’ouvrira jeudi 4 février, à 19 h, au Camji par un apéro-concert discussion. L’Entracte assurera buvette et restauration. Hormis la soirée cinéma, vendredi et le concert BD, samedi, tous les autres événements : rencontres, débats, lectures, expos… seront gratuits. Des activités accueilleront les enfants pour permettre aux parents de profiter des différents rendez-vous.
LES SCOLAIRES ET LE POLAR
Les élèves niortais sont associés au festival à travers plusieurs dispositifs : Sébastien Gendron, réalisateur et romancier venu avec les éditions bordelaises Mirobole, a animé des ateliers d’écriture dans quatre classes de collèges en décembre. Les ados ont travaillé la mise en musique et en son de leurs textes avec le musicien Sylvain Texier, puis la mise en scène avec Sébastien Gendron, avant la restitution, vendredi 5 février au Camji. La médiathèque et l’as-sociation Or normes ont proposé d’imaginer une adaptation pour les réseaux sociaux du roman de Jérome Leroy, La grande môme. Ces auteurs, ainsi que Luc Brunschwig et Marcus Malte, iront rencontrer des lycéens et collégiens dans les établissements. Un concours de brèves noires attend les textes des jeunes et des moins jeunes. Les élèves en bac pro de Thomas Jean-Main assureront l’accueil des participants et du public au Moulin du Roc.
Thierry Murat, auteur du dessin de la Une de ce numéro.

FESTIVAL DU POLAR PAR MAGALI TARDÉ
Mystère sur la CAN
Dans la continuité du festival Regards noirs, la CAN se met à l’heure du polar, de février jusqu’à juin. Un parfum de mystère soufflera sur l’ensemble du territoire jusqu’à l’été. Enquêtes, lectures, expositions, projections de films et animations vous embarqueront dans les méandres du roman noir. “Regards noirs existe à Niort depuis sept ans, explique Marianne Petit, chargée de l’organisation du festival. Cette année, les élus communautaires se sont emparés de l’idée pour la décliner dans les communes de l’agglo.” Dix-huit d’entre elles participent au projet et ont construit un programme riche en rebondissements. “La culture est un moyen de fédérer les communes, ajoute Élisabeth Maillard, vice-présidente en charge de la culture et du patrimoine historique. Ce type d’évènement contribue à une meilleure identification de l’agglo, la valorise et, par làmême, s’intègre dans son projet de territoire.” Le coup de feu sera tiré de Chauray, le 12 février pour une soirée “apéro-polar” proposée autour du premier roman de la collection “Le Poulpe” : La petite écuyère a cafté. À Bessines, en avril, des festivités seront organisées autour de l’enfant du pays, Jean Richard, inoubliable Commissaire Maigret de la série télévisée des années 70/80. À Mauzé-sur-le-Mignon, en juin, c’est l’acteur Dominique Pinon (vu notamment dans Le fabuleux destin d’Amélie Poulain, ou dans La cité des enfants perdus), qui fera découvrir l’un de ses auteurs favoris, Harry Crews, par une lecture des meilleures pages de La malédiction du gitan (Éditions Gallimard Noir, 1993).
Il vous sera également proposé de mener l’enquête : des énigmes seront à élucider dans les rues et les musées de Niort à partir de février et mars. D’avril à juin, sept communes du nord de Niort organisent un grand jeu d’investigation avec trésor à la clé. En mai, un “rallye-frisson” vous emmènera, à la brune, sur les canaux du Marais poitevin. Et à la mi-juin, un mystérieux “autøcarpølar” vous enlèvera pour une destination inconnue.
Le programme détaillé sur le site www.agglo-niort.fr


Retour au sommaire

Page 5

TERRITOIRE
MOBILITÉ PAR DAVID BIROT
# Sans ma voiture : bien sûr !
DEUX MOIS APRÈS SON LANCEMENT, L’OPÉRATION #SANS MA VOITURE INITIÉE PAR LA MAIF ET KOOLICAR, AVEC LE SOUTIEN DE LA CAN ET DE RÉGIONLIB, S’EST ACHEVER SUR UN BILAN TRÈS POSITIF.
Le 3 octobre dernier, 16 familles niortaises ont relevé le défi de se séparer de leur voiture pour deux mois. Samedi 5 décembre, au moment de conclure l’aventure, les sourires sont de mise. Côté participants, mais aussi côté organisateurs. “Toutes les familles inscrites à l’opération sont allées au bout de l’expérience. C’est une grande satisfaction !” souligne Béranger Billerot, pilote du projet pour la MAIF. Menée en même temps à Niort et à Bordeaux, #Sans ma voiture aura concerné en tout quarante-huit familles, avec seulement deux désistements à Bordeaux pour raison de mutations professionnelles.
SE DÉPLACER AUTREMENT
Les volontaires ont opté pour le vélo, la marche à pied, l’auto-partage et les transports en commun. Des pratiques qui ne cessent de progresser. “Quatorze familles niortaises vont soit vendre leur voiture, soit la partager”, se réjouit Elisa Desgranges, chargée des innovations de la société d’auto-partage.
Un test réussi aussi pour le réseau des TAN. “Les participants bénéficiaient d’un abonnement gratuit au réseau de bus. C’était un moyen pour nous de tester la gratuité que nous mettrons en place en 2017. Notre participation était donc naturelle et évidente”, souligne Alain Lecointe, membre du Bureau de la Communauté d’agglomération du Niortais délégué aux transports. À l’heure du bilan, les organisateurs pensent déjà à une nouvelle édition... “Nous allons analyser les retours sur cette première expérience. Ce bilan nous servira de base pour faciliter la vie des prochains volontaires. Nous souhaiterions les accompagner davantage dans la présentation des modes de déplacements alternatifs à la voiture”, conclut Béranger Billerot.

DES PARTICIPANTS FIERS DE LEUR AVENTURE
La fierté, voilà bien le sentiment partagé par l’ensemble des Niortais qui ont vécu sans leur voiture pendant deux mois. “J’ai des mollets en acier puisque j’ai parcouru 950 kilomètres à vélo en neuf semaines”, sourit Peggy Schmidt. La jeune femme, son mari et leurs trois enfants ont certes dû s’adapter, mais ce ne fut pas si difficile. “Il faut faire preuve de créativité, anticiper ses déplacements. Mais c’est réalisable. Grâce à cette opération, nous avons décidé de vendre notre unique voiture.” Fini donc la facilité de prendre le volant pour parcourir quelques centaines de mètres. “C’est un autre mode de vie. Il faut insérer le transport dans une dimension plus globale et se demander ce qui est le plus important. Est-ce d’emmener mes enfants faire une activité à 20 kilomètres, ou de passer du temps avec eux, à la maison ou à proximité ?” poursuit-elle.
Mais pas question pour Peggy Schmidt d’imposer son choix à tous. “Nous ne sommes pas des donneurs de leçon. Nous faisons ce choix parce que nous habitons à 4 kilomètres du centre-ville et que nous avons un vélo-cargo qui nous permet de transporter les enfants ou jusqu’à 80 kilos”, précise-t-elle. Cette expérience a permis de nouer des liens avec des voisins. Chez Peggy Schmidt, désormais c’est sans ma voiture toute l’année.

Cette famille de 3 enfants a choisi de prolonger l'expérience #Sans ma voiture toute l'année.


Retour au sommaire

Page 6

AVANT-PREMIÈRE
5 FÉVRIER PAR JEAN-PHILIPPE BÉQUET
L’ODYSSÉE DE L’HERMIONE
Les Lions Club du Sud Deux-Sèvres organisent, vendredi 5 février, à 19 h 30, dans le salon d’honneur de l’Hôtel de Ville, une conférence sur “L’odyssée de L’Hermione, la frégate de la liberté”. Animée par Guy Gautreau, administrateur et conférencier de l’association “Hermione-La Fayette”, cette conférence retracera l’aventure de la frégate du XVIIIe siècle à nos jours, de l’original, mis à l’eau en 1779, à sa réplique qui a quitté son chantier en 2014. En raison du nombre limité de places (200 maximum), il est conseillé de réserver en envoyant un courriel à cette adresse : hermionelions@orange.fr Le 5 février, à 19 h 30, à l’Hôtel de Ville.

CONCOURS
GAGNEZ DES PLACES POUR UN MATCH DES CHAMOI
PARTENAIRE DU CHAMOIS NIORTAIS FC, QUI ÉVOLUE EN LIGUE 2, LA VILLE DE NIORT ORGANISE UN CONCOURS POUR MARQUER LES 90 ANS DU CLUB.
Chaque mois, gagnez deux places en tribune d’honneur pour un match à domicile + un maillot du club dédicacé + un temps de rencontre avec les joueurs. Pour cela, il suffit de répondre à deux questions, par courrier ou internet. Un tirage au sort parmi les bonnes réponses reçues désignera le (la) gagnant(e). Ce mois-ci, vous jouez pour assister au match du vendredi 26 février 2016, où les Chamois Niortais recevront Le Havre, au stade René-Gaillard.
LES QUESTIONS
1 Quel joueur, formé au club, a donné le coup d’envoi du match anniversaire des 90 ans des Chamois Niortais ?
2 Quel joueur, formé au club, joue actuellement à l’Olympique Lyonnais ?
SI VOUS RÉPONDEZ PAR COURRIER
Envoyez vos réponses, à partir du 5 février et jusqu’au 20 février, sur papier libre, au service communication de la CAN - Concours Chamois Niortais - 140 rue des Équarts - CS 28770 - 79006 Niort. N’oubliez pas de mentionner vos coordonnées.
SI VOUS RÉPONDEZ VIA INTERNET
Rendez-vous sur le site www.vivre-aniort. com à partir du 8 février et complétez le formulaire dédié à ce concours que vous trouverez en page d’accueil.

LA GAGNANTE
Le tirage au sort du concours de décembre 2015 a désigné Lucie, gagnante des deux places pour le match Chamois Niortais/Dijon du 8 janvier.

RENDEZ-VOUS
2 FÉVRIER
Prévenir le burn-out. Le professeur Michel Debout donnera une conférence sur le stress au travail, mardi 2 février, à 18 h, au Centre Du Guesclin. Il exposera les signes qui permettent d’identifier et de prévenir le burn-out tant redouté, qui se manifeste par un épuisement physique, mental, émotionnel et la dépréciation de ses propres résultats. Une récente étude laisse apparaître que 61 % des personnes interrogées affirment subir un stress régulier dans leur travail et 78 % estiment que ce stress a un impact négatif sur leur santé. Cette conférence, organisée par l’UNSA, sera suivie d’un débat.
Au centre Du Guesclin, mardi 2 février, à 18 h. Entrée gratuite.

5 FÉVRIER
Causerie ornitho. De retour de La Réunion, Jacques Pellerin, président du groupe ornithologique des Deux-Sèvres, ramène une série de clichés sur les oiseaux sauvages de cette île de l’océan indien. Au fil de la projection, le photographe animalier parlera des espèces disparues, de la protection des biotopes, de la quarantaine d’espèces nicheuses dont une vingtaine est protégée… On admirera la robe rouge du cardinal, mais aussi le ramage noir du pétrel de Bourbon, dont il ne reste que quelques couples. Il racontera le terrible destin du pétrel de Barau, appelé Taille-vent en créole. Cette espèce d’oiseau marin endémique de l’île fait l’objet d’une attention particulière pour éviter l’extinction de l’espèce. En effet, lors du premier envol, beaucoup s’écrasent, attirés par les lumières de la ville. La causerie s’adresse à tous les amoureux des voyages et de la nature. Elle se terminera autour du verre de l’amitié.
Gratuit. Gods, 48 rue Rouget-de-Lisle, 05 49 09 24 49.

6 ET 7 FÉVRIER
Salon du mariage. Une cinquantaine d’exposants se réunissent pour une nouvelle édition du salon du mariage et de la fête. Retrouvez tous les prestataires qui vous accompagneront dans l’organisation du plus beau jour de votre vie. Photographes, fleuristes, bijoutiers, cavistes, voyagistes, banques… Les amoureux surbookés pourront aussi rencontrer un wedding-planner. Ce professionnel prend en charge l’ensemble de l’évènement, de l’organisation à la coordination le jour J. Des mannequins défileront trois fois par jour sous le dôme de Noron pour présenter les tendances 2016. Une garderie gratuite est prévue pour les enfants. Votre entrée vous permettra peutêtre de gagner une robe de mariée ou un voyage.
Parc des expositions de Noron.


Retour au sommaire

Page 7

VILLE OUVERTE

ÉCONOMIE PAR VÉRONIQUE DUVAL
CAMIF.FR RÉINVENTE L’E-COMMERCE
1 MILLION DE VISITEURS PAR MOIS, C’EST LE TRAFIC DU SITE CAMIF.FR
200 000 CLIENTS ACTIFS EN 2015 (25 000 EN 2009)
40 MILLIONS D’EUROS, LE CHIFFRE D’AFFAIRES EN 2015 (25 MILLIONS EN 2013)
60 SALARIÉS EN 2015 (10 EN 2009)

FIN NOVEMBRE 2015, CAMIF.FR S’EST INSTALLÉ DANS DE NOUVEAUX LOCAUX MIEUX ADAPTÉS À SON ACTIVITÉ DE E-COMMERCE. EMERY JACQUILLAT, LE DIRIGEANT, ANNONCE PLUSIEURS INNOVATIONS.
Rue Jacques-Daguerre, dans le quartier du Clou-Bouchet, le bâtiment qu’occupait autrefois Pôle emploi dégage une odeur de peinture fraîche. Émery Jacquillat (photo ci-dessus), le dirigeant de CAMIF.FR, guide la visite des lieux. “Nous avons emménagé il y a une semaine, dans un lieu mieux adapté à notre activité, puisqu’on ne vend aujourd’hui que sur Internet. En gardant un open space, car nous sommes très attachés à un mode de management collaboratif”, explique-t-il. Dans le vaste espace central, des salariés s’affairent calmement face à des écrans. Tout autour, entre deux cloisons, des canapés et des tables au design soigné peuvent accueillir de petites réunions.

UN ACCOMPAGNEMENT DE LA CAN ET DU DÉPARTEMENT
“Le mobilier de ces bureaux est conforme au choix que nous avons fait quand on a relancé la Camif. Nous l’avons appelé CQFD : pour choix de la qualité française et développement durable, poursuit l’entrepreneur qui rappelle qu’en 2009, il a fallu, pour retrouver la confiance des clients et des fournisseurs, montrer la sincérité de nos engagements.” En quelques mots, Emery Jacquillat vient de résumer ce qui constitue l’ADN de cette entreprise emblématique du territoire niortais. François Collard, responsable de l’immobilier d’entreprises à la CAN, a mené des recherches grâce auxquelles CAMIF.FR a trouvé ses nouveaux, locaux de 1 000 mètres carrés. Depuis le début, la communauté d’agglomération a accompagné la relance de l’entreprise. Elle a aussi accompagné financièrement les embauches, aux côtés du Département. “Pour la CAN, il était important que l’activité reste sur le territoire. La Camif tient à Niort et Niort tient à la Camif”, souligne-t-il.

DE LA CAMIF À CAMIF.FR
En 2008, le dépôt de bilan de la centrale d’achat de la mutuelle des instituteurs de France (Camif), créée en 1947, entraînait le licenciement d’une cinquantaine de salariés, lésait des centaines de fournisseurs et des milliers reprenait la marque Camif et le fichier de 25 000 clients. Aujourd’hui, le site internet spécialisé dans l’équipement de la maison de qualité et durable, attire chaque mois un million de visiteurs et compte 200 000 clients actifs. Sur 20 000 références, les produits fabriqués en France représentent plus de 70 % du chiffre d’affaires.

VIENS CHEZ MOI ESSAYER TON FUTUR CANAPÉ
Pour continuer sur cette belle lancée, l’entreprise, qui adhère au réseau Niort numéric, mise sur la fidélité à ses engagements initiaux et sur l’innovation. Son site est le seul à proposer la “consolocalisation”, primée par l’Ademe et le ministère de l’écologie : le consommateur peut savoir où et comment est fabriqué chaque produit. Depuis décembre, CAMIF.FR commercialise un bureau connecté, le Cinlou. Ce bureau à éclairage et haut-parleurs intégrés permet aussi de recharger un smartphone par induction. Il a été conçu lors d’ateliers créatifs associant le fabricant, Parisot, des clients et des salariés. En outre, l’entrepreneur annonce que, depuis janvier, “Nous proposons aux internautes de venir essayer le canapé qu’ils aimeraient bien acheter sur camif.fr, en allant chez un client qui est proche de chez eux. Nous croyons beaucoup à cette innovation. Elle répond aux besoins de nos clients de voir et de toucher les produits.” Avec Sup’TG Niort, l’école supérieure des métiers de la vente par alternance de la chambre de commerce, l’entreprise développe depuis 5 ans une formation aux métiers du e-commerce. Ce programme, qui a déjà formé 80 jeunes, s’ouvre cette année aux demandeurs d’emploi.

Ce bureau recharge un smartphone et offre un éclairage intégré.


Retour au sommaire

Page 8

VILLE OUVERTE
STATIONNEMENT PAR VÉRONIQUE DUVAL
LE STATIONNEMENT À L’ÉTUDE
LA VILLE VA DÉSIGNER CE MOIS-CI UN PRESTATAIRE POUR RÉALISER UNE ÉTUDE DU STATIONNEMENT EN CENTRE-VILLE. IL DEVRA FORMULER DES PRÉCONISATIONS D’ICI LA FIN DE L’ANNÉE.
La Ville devra adapter ses horodateurs aux nouveaux modes de paiement.
L’appel d’offres a été lancé en décembre : la Ville va choisir, ce mois-ci, un prestataire afin de réaliser d’ici l’été un diagnostic qualitatif et quantitatif de l’offre de stationnement existante en centre-ville. Ce prestataire proposera d’ici la fin de l’année un plan d’actions chiffrées sur cinq ans.
“Au-delà de l’attractivité commerciale du centre-ville, c’est aussi un enjeu pour attirer de nouveaux habitants dans l’hypercentre”, expose l’adjoint en charge de stationnement et de la mobilité urbaine, Dominique Six.
Le périmètre défini pour cette étude va du Jardin des plantes et de la place Denfert-Rochereau, au nord, au centre hospitalier au sud ; à l’est, il inclut la gare et le parking à l’entrée de la rue de Souché ; à l’ouest, il s’arrête au parking Jean-Macé/Mégisserie et au quai Maurice-Métayer. Dans ce périmètre, on compte environ 4 000 emplacements de stationnement payant, sur plus de 6 600 recensés. Cette offre est globalement suffisante. Cependant, on constate des déséquilibres et des insatisfactions dans les usages de ces espaces.
L’étude doit permettre à la municipalité de faire des choix en fonction de ses objectifs. Il s’agit notamment de renforcer l’attractivité de l’offre de stationnement en centre-ville et d’améliorer la lisibilité des tarifs. Mais aussi, de tenir compte des évolutions des déplacements, sachant que la gratuité des transports publics sera expérimentée en 2017.
NOUVEAUX MOYENS DE PAIEMENT
Le prestataire devra considérer les enjeux spécifiques des pôles d’attractivité du périmètre : le secteur gare/hôpital, la place du Donjon et les Halles, le secteur hôtel de ville-préfecture, le secteur piétonnier… De plus, les moyens de paiement évoluent avec l’usage de nouvelles technologies, par exemple les paiements du stationnement par smartphone ou par carte bancaire, qui ne sont pas encore proposés sur Niort. La collectivité sera amenée à remplacer son parc de quelques 150 horodateurs qui datent d’une quinzaine d’années. La surveillance et la gestion du stationnement devront aussi s’adapter, d’autant qu’en 2018, la loi sur la dépénalisation du stationnement entrera en vigueur. À cette date, l’automobiliste qui ne payera pas son stationnement ou dépassera son temps payé ne commettra plus une infraction, mais il devra payer pour ce temps d’occupation de l'espace public. C’est à chaque collectivité que reviendra la responsabilité de fixer cette redevance d’occupation, en fonction de sa politique de mobilité.

EN BREF
81 logements réhabilités
Habitat Sud Deux-Sèvres va démarrer au printemps la réhabilitation de 50 logements à la Tour Chabot, dans un immeuble situé 8-16 place Louis-Jouvet, qui date de 1960. Il a programmé, pour cet été, une opération similaire sur 31 autres, rue Flammarion, au Clou-Bouchet, dans deux bâtiments construits en 1969. Les locataires ont reçu des informations précises sur la nature des travaux, qui doivent durer un an et concernent aussi bien les façades que les parties communes et les appartements. Ces opérations permettront d’améliorer la performance énergétique des bâtiments, qui passera de D à C : la consommation baissera en moyenne d’une centaine de kilowatts/heure par mètre carré et par an. Les locataires bénéficieront d’appartements plus confortables, mieux isolés, mieux ventilés et repeints. Les éléments sanitaires et la robinetterie seront remplacés et l’électricité mise aux normes. Le bailleur social gère 5 700 logements, dont près de huit sur dix à Niort. Dans le cadre de son plan stratégique de patrimoine, il établit un programme d’actions à court et moyen termes pour réhabiliter et renouveler son parc immobilier. Il a ainsi consacré en 2015 plus de 15 millions d’euros à la réhabilitation (215 logements achevés et 209 en cours de réhabilitation) ainsi qu’à la construction de 70 logements neufs. En outre, il affecte annuellement 2 millions d’euros à la rénovation et la maintenance de 800 logements.


Retour au sommaire

Page 9

VILLE OUVERTE

TRAVAUX PAR ISABELLE TOESCA
Aménagement avenue de Limoges Les 900 mètres qui séparent le rondpoint face au magasin Décathlon et celui de l'Aérodrome vont être transformés d'ici juin 2016. Objectif : absorber le trafic lié au développement de la ZAC Terre de Sports. Le chantier a démarré le 23 novembre et se déroulera en plusieurs phases. Il consiste à créer deux fois deux voies séparées par un terre-plein, longées de chaque côté par une piste cyclable aménagée hors chaussée. Située en zone urbaine, cette voie départementale restera classée en zone 50 km/h après les travaux. Deux plateaux surélevés, créés au niveau des arrêts de bus, permettront aux piétons de traverser la voie en toute sécurité. Il est également prévu de reprendre les deux ronds-points face à l'immeuble RSI et au bar des Ailes, ainsi que de mettre en place l'éclairage public. Les travaux s'effectueront au maximum par demi-chaussée pour maintenir la circulation sur le secteur. Jusqu'aux vacances d'avril 2016, les véhicules circuleront dans les deux sens sur l'avenue de Limoges, par moitié de voies.
Du 9 au 25 avril 2016, pendant les vacances scolaires, l'avenue de Limoges sera fermée dans l'emprise des travaux afin de réaménager le giratoire de l'aérodrome. La circulation sera alors déviée en double sens rue Darwin, qui longe L'Acclameur. Dès le 25 avril, la circulation sera remise à double sens, avenue de Limoges, pendant les travaux du terre-plein central qui courront jusqu'à fin mai. Enfin, la phase ultime du chantier s'effectuera fin mai-début juin, durant deux nuits. Il s'agira de réaliser le revêtement de chaussée sur les 900 mètres linéaires de voies. Pendant cette dernière phase, les véhicules seront de nouveau déviés par la rue Darwin.

PLAN FAÇADE PAR JEAN-PHILIPPE BÉQUET
L’ATTRACTIVITÉ PAR L’EMBELLISSEMENT DES FAÇADES
LE CENTRE-VILLE CHANGE, S’EMBELLIT ET LA MUNICIPALITÉ ACCOMPAGNE CETTE MUTATION. ENTRE AUTRES MESURES, LE PLAN-FAÇADE DONT LA DEUXIÈME TRANCHE A ÉTÉ LANCÉE EN SEPTEMBRE 2015.
Il n’aura pas échappé aux Niortais cette belle rénovation de la façade de l’hôtel particulier à l’angle des rues du Petit Banc et de l’Huilerie, réalisée entre fin novembre et début décembre derniers. Un coup de neuf qui met en valeur ce bâtiment remarquable et pétri d’histoire du centre-ville, dans lequel Christian Mentgen, propriétaire des lieux, a installé son entreprise de création florale et décoration. Cette initiative privée et ses indéniables bénéfices esthétiques vont dans le sens de la politique municipale qui encourage et accompagne ce type d’action afin de créer un environnement urbain favorable au développement économique et commercial du centre-ville, le rendre plus attrayant et accueillant. L’arrêté préfectoral du 29 décembre 2011 autorise la Ville à faire procéder au ravalement des immeubles situés sur un espace public réaménagé ou dans des secteurs prioritaires identifiés.
LANCEMENT DE LA PHASE 2
Une première phase du plan-façade a été lancée en 2013 sur les rues Brisson, des Cordeliers, du Temple, du Donjon, Ricard, Victor-Hugo, Berthomé, le bas de la rue de l’Hôtel-de-Ville, les places des Halles, du Temple et du Pilori. Cent vingt et un immeubles ont fait l’objet d’une prescription de travaux, en accord avec l’Architecte des bâtiments de France. Soixante façades ont déjà été ravalées, principalement sur les rues Brisson et Victor-Hugo, soixante et une restent à réaliser. “Nous sommes à la moitié de la phase 1, sachant que sur les soixante et une restantes, la plupart est déjà bien engagée”, précise Matthieu Joncheray, chargé d’études et de programmation urbaine. La Ville a saisi le procureur de la République pour un cas de refus. Le propriétaire encourt une amende pénale de 3 750 euros et l’injonction de réaliser les travaux. Un deuxième plan a été lancé en septembre 2015, qui s’achèvera fin 2017. Il concerne, cette fois, cent sept façades privées des premières rues piétonnes du Rabot, Clouzot, Sainte-Marthe, du Petit-Saint-Jean et Saint-Jean. Les propriétaires ont jusqu’au mois de mars 2016 pour lancer les démarches en vue de la réalisation des travaux. Faute de quoi, ils seront relancés et disposeront d’un an pour les achever.
DES AIDES POSSIBLES
Les prescriptions reçues dans le cadre du planfaçade relèvent de l’entretien courant des bâtiments que tout propriétaire est en devoir de faire pour maintenir l’intégrité et la salubrité de son bien. “Ce que nous demandons, ce sont des travaux courants sur la toiture, la zinguerie, les crépis, peindre les volets et les huisseries, changer ceux-ci si nécessaire…” La Ville et l’Anah (Agence nationale de l’habitat) peuvent aider financièrement les propriétaires bailleurs à rénover leurs façades dans deux cas :
– si le propriétaire s'engage à réhabiliter au moins un logement pour sa mise en location dans le cadre de l'Opah-RU. Cette aide est de l’ordre de 20 % du montant des travaux liés à la façade, plafonnée à 2 500 euros.
– si l'immeuble est inscrit dans une opération de restauration immobilière qui concerne des îlots particulièrement dégradés à rénover entièrement. Contact : Unité études pré-opérationnelles. 5 rue de l’Ancien-Musée. Tél. : 05 49 78 79 04.

Contact : Unité études pré-opérationnelles. 5 rue de l’Ancien-Musée. Tél. : 05 49 78 79 04.
Le plan-façade en détail sur le site vivre-a-niort.com
La très belle restauration de l'immeuble de Christian Mentgen, rue du Petit-Banc.


Retour au sommaire

Page 10

VILLE OUVERTE
AIDE À LA SCOLARITÉ PAR VÉRONIQUE DUVAL
APRÈS L’ÉCOLE, LE TEMPS DES BÉNÉVOLES
Qu’on ait six, dix ou quatorze ans, il n’est pas toujours facile de se poser dans un lieu calme, de se concentrer pour revoir une leçon ou lire un texte après les cours. C’est précisément cela que permet le contrat local d’accompagnement à la scolarité (Clas), qui a été mis en place au centre socioculturel du Parc dès la création du dispositif national, en 2000. Trois soirs par semaine, Isabelle Roy, responsable enfance, un salarié et des bénévoles accueillent une quinzaine d’écoliers et de collégiens. “Nous allons chercher les enfants à l’école du quartier à 16 h. Mais nous accueillons aussi des enfants d’autres établissements, précise-t-elle. Les collégiens arrivent à partir de 17 h.” Les mardis et jeudis, après un goûter et un temps de détente, les enfants peuvent, avec l’aide d’un adulte, revoir un problème de calcul ou de vocabulaire, lire au calme ou écouter une histoire. “Le vendredi, on n’ouvre pas le cartable, mais on va voir une expo, ou bien on travaille sur un projet”, complète la responsable.
ON RECHERCHE DES VOLONTAIRES
Ce dispositif repose sur l’engagement de personnes bénévoles, en fonction de leurs disponibilités. “Avec davantage de volontaires, nous pourrions ouvrir le CLAS à une quinzaine d’autres enfants”, souligne Isabelle Roy. Chaque personne se voit confier deux enfants maximum. “C’est un appui à la scolarité, mais le plus important n’est pas le niveau d’études, c’est l’attention portée à l’enfant.” Le dispositif repose sur le dialogue, la concertation et des éventuelles formations, afin de pouvoir procurer aux jeunes une aide personnalisée en fonction de leurs besoins. “Je suis toujours disponible pour chaque nouvel arrivant”, précise Isabelle Roy.
Renseignements au CSC du Parc. Tél. 05 49 79 16 09.

Des bénévoles apportent une aide personnalisée aux enfants dans le cadre du contrat local d'accompagnement à la scolarité (Clas).

Douze bonnes raisons de bouger
POUR LA SEMAINE DU SPORT, DU 22 AU 26 FÉVRIER, DOUZE ACTIVITÉS SONT PROPOSÉES AUX ÉCOLIERS NIORTAIS, QUI PEUVENT EN CHOISIR DEUX.

Ces vacances d’hiver seront propices à la pratique de sports en salle. Les enfants scolarisés du CE2 à la 6e qui participeront à la semaine du sport, du 22 au 26 février, auront à choisir une activité le matin et une autre l’après-midi pour la semaine, parmi douze proposées par les clubs niortais. Chaque matin, ils pourront s’essayer au hip-hop, à l’escalade, à la gym acrobatique, à l’ultimate, au patinage ou encore au tennis de table. Chaque après-midi, ils pratiqueront le basket, l’escrime, le taekwondo, le tennis ou encore le tir à l’arc, ce dernier étant réservé aux enfants à partir de dix ans. “Cette semaine a été travaillée avec l’office du sport niortais”, indique Stéphanie Delgutte, de Niort associations. Les enfants seront accueillis à la salle de sport de la Venise verte à partir de 8 h 30. Les parents pourront venir les chercher dans ce même lieu entre 16 h 30 et 17 h 30 maximum. Le repas de midi et le goûter seront fournis par les services municipaux. Le tarif de la semaine est calculé en fonction du quotient familial. Enfin, sachez que la prochaine semaine du sport se déroulera du 18 au 22 avril, pour les vacances de printemps.
Inscriptions jusqu’au 8 février à Niort Associations, hôtel de la vie associative, 12 place Joseph-Cugnot. Renseignements au 05 49 09 06 09.

Téléchargez le bulletin d'inscription sur le site vivre-a-niort.com


Retour au sommaire

Page 11

VILLE OUVERTE
EN BREF
Nos cousins germains
Chaque année, la “journée francoallemande” célèbre le traité de l’amitié, signé entre les deux pays le 22 janvier 1963. À cette occasion, des élèves de CM2 de l’école Paul-Bert ont pu faire connaissance avec la culture allemande, lundi 25 janvier, au cours d’un savoureux Frühstück, soit un petit déjeuner à la façon d’outre-Rhin. La dégustation de petits pains (Brötchen), charcuterie et fromage (Metzgerai und Käse) préparés par la restauration scolaire s’accompagnait d’animations imaginées par des membres de l’association Allemagniort. “Cette opération est menée à l’initiative de l’association régionale, l’AFAPE, qui regroupe 16 associations francoallemandes ou comités de jumelage”, précise Myriam Hoesterey, présidente d’Allemagniort. Il s’agit de sensibiliser à la culture de l’autre de façon ludique et conviviale. L’idée a germé dans une structure similaire en Rhône-Alpes avant d’essaimer chez nous. La convivialité fait partie intrinsèque du projet de l’association Allemagniort, qui a fêté son 40e anniversaire l’an dernier. Charles Lesourd, membre fondateur, se remémore volontiers le dernier voyage, du 18 au 23 octobre. Une délégation niortaise a été reçue par ses hôtes dans la ville jumelle, Cobourg. Elle a aussi découvert d’autres cités germaniques. Tout au long de l’année à Niort, Allemagniort cultive l’amitié francoallemande grâce à des cours linguistiques, des soirées intitulées deutsch abends, ou d’autres occasions : le 6 décembre dernier, une quinzaine de personnes se sont retrouvées pour confectionner de délicieux gâteaux de Noël, les Plätzchen. “Nous les préparons dans toute l’Allemagne dans la période de l’Avent. C’est une tradition conviviale qui réunit toute la famille”, sourit Myriam Hoesterey.

Allemagniort, 4 rue Antoine-de-Lavoisier. Contact au 05 49 76 14 27 ou llemagniort@gmail.com

ÉDUCATION ARTISTIQUE PAR VD
Le 4 janvier, les premières séances de “Au tableau” ont eu lieu à l’école Michelet.
GRANDES TOILES POUR PETITES MAINS
EN JANVIER ET FÉVRIER, HUIT CLASSES NIORTAISES DE MATERNELLES SE FAMILIARISENT AVEC LA PEINTURE SUR TOILE, LORS D’ATELIERS INTITULÉS “AU TABLEAU”.
Les élèves niortais bénéficient depuis plusieurs années du “parcours Pilori”. Ce programme d’éducation artistique permet aux écoliers, collégiens et lycéens de s’initier aux démarches de plasticiens, peintres ou photographes qui exposent au centre d’arts visuels niortais. Cependant, le déplacement jusqu’au lieu d’exposition constitue un frein à la participation des classes maternelles, indique Florence Laumond,responsable du service culture. La municipalité souhaite mettre l’accent sur la peinture. De ces attentes est né “Au tableau”, un programme d’éducation artistique mis en place par la Ville en relation avec l’inspection académique. Les ateliers ont démarré le 4 janvier dernier. Ils se déroulent jusqu’au 12 février dans six écoles maternelles : Michelet, Jean-Jaurès, Jean-Mermoz, Jean-Macé, les Brizeaux et Sainte-Macrine.
Qu’est-ce qu’un tableau ? Une peinture ? Un peintre ? Médiateur culturel du Pilori et artiste, Thierry Mathé intervient au cours de six séances dans huit classes de moyenne et grande sections. Afin de faire toucher du doigt ces notions artistiques à de jeunes enfants, Thierry Mathé a imaginé plusieurs étapes : “La première séance est consacrée au support physique du tableau : un châssis, une toile… Ensuite, on s’intéresse à ce qu’on met dessus : on fait un peu de cuisine avec les pigments et les liants. Puis on aborde la notion de peintre, à travers notamment les figures de Picasso et Dürer, avant de passer à la pratique.”
DES PEINTRES DANS LES ÉCOLES
Pour les enfants de moyenne et grande sections de l’école Michelet, ces notions ne sont pas totalement inconnues. En décembre dernier, ils ont réalisé des toiles avec l’aide du peintre niortais Olivier le Nan dans le cadre de l’opération “Galerie dans les écoles”. Des tableaux du peintre jalonnent la montée de l’escalier. “Tous les ans, depuis six ans, nous faisons venir deux artistes niortais dans les classes. La mairie subventionne leurs interventions”, indique la directrice, Marie-Anne Mathé, qui cite notamment Martine Hoyas, Claude Blondeau, Hervé Louis et récemment Brigitte Belaud et An-Yu Liao. “Au tableau” se poursuit jusqu’aux vacances de février. Les enfants des huit écoles expérimentent les étapes de la création d’un tableau jusqu’à la réalisation d’une toile par groupe de quatre.


Retour au sommaire

Page 12

VILLE OUVERTE

BIODIVERSITÉ PAR JEAN-PHILIPPE BÉQUET
QUAND LA BIODIVERSITÉ VIENT À VOUS
DÉCOUVREZ LA RICHESSE DE LA BIODIVERSITÉ DU TERRITOIRE NIORTAIS GRÂCE À L’EXPOSITION ITINÉRANTE CONÇUE PAR LA VILLE. ASSOCIATIONS, ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES, ENTREPRISES PEUVENT L’EMPRUNTER GRATUITEMENT.
La Ville a réalisé un inventaire de la biodiversité locale en 2010 et 2011, collectant une importante masse de connaissances sur les espèces animales et végétales vivant sur le territoire. De là est née une exposition qui offre une synthèse de cet important travail accessible au plus grand nombre. Elle présente les quatre grands types de milieux caractéristiques du territoire niortais : les zones aquatiques et humides (Sèvre, Lambon et marais) ; les paysages ouverts (plaines et vallées sèches) ; le bâti (bâtiments, friches industrielles, parcs et jardins) ; les écrins discrets (bocage, mares et boisements).
ZOOM SUR DES ESPÈCES EMBLÉMATIQUES
Pour chaque milieu quatre espèces emblématiques, protégées ou caractéristiques du territoires sont mises en exergue. Pour les zones humides : la loutre, l’aulne glutineux, l’anguille et la Cordulie à corps fin (libellule). Les paysages ouverts : la couleuvre verte et jaune, l’outarde canepetière, l’Ophrys araignée (orchidée), l’azuré du serpolet (papillon). Pour le bâti : le machaon, la pipistrelle, le moineau soulcie et l’orpin blanc (une vivace pionnière qui s’installe sur les friches). Enfin, les écrins discrets détaillent la reinette arboricole, le lucane cerf-volant, la chouette hulotte et l’Anax empereur (libellule).
Quelques outils pédagogiques complètent l’exposition. Une grande frise, visuelle et esthétique, permet de rapidement s’immerger dans le thème, également déclinée en puzzle pour les plus petits. Les courtsmétrages de Victor Thiré sur les grands types de milieux du territoire niortais peuvent être diffusés en parallèle de l’exposition. Mélanie Lucas et Denis Gontier, les éco-animateurs municipaux, peuvent intervenir pour des temps d’animation sur le thème.

UNE EXPO TRÈS DEMANDÉE
Excellent outil de sensibilisation à la biodiversité du territoire, cette exposition peut être empruntée gratuitement par tous : écoles publiques et privées, associations, entreprises, centres socioculturels… L’emprunteur doit seulement souscrire les assurances nécessaires et signer une convention de prêt. On peut l’emprunter tout ou partie, des agents municipaux viennent, au besoin, aider à son montage. Pensez à la réserver bien à l’avance, elle est très demandée.
En 2015, 750 élèves et enseignants de six écoles niortaises l’ont vue avec ses outils pédagogiques associés, ainsi que les personnels de Macif-Mutualité. L’Amicale des volières des Deux-Sèvres l’a présentée à 150 personnes lors de son assemblée générale nationale, à Rouen.
Demandes à formuler auprès de Denis Gontier, direction de projets environnement et handicap.
Tél. : 05 49 78 74 76. Courriel : denis.gontier@mairie-niort.fr

EN BREF
Il faut sauver le soldat crapaud
Chaque mois de février, un drame récurrent se noue en nocturne sur le quai Métayer. Des dizaines de crapauds communs, en route vers leurs lieux de ponte, finissent leur vie sous les roues des voitures circulant en bords de Sèvre.Après avoir passé l’hiver dans les jardins et les prairies, Bufo bufo, de son appellation latine, migre vers les zones humides pour assurer la pérennité de son espèce. Un riverain s’est ému de l’hécatombe. Yannick Maufras, membre de l’association des riverains de la Sèvre et de Deux-Sèvres Nature Environnement (DSNE) observait, les matins de février, tous ces crapauds écrasés sur la portion de quai comprise entre la Société d’horticulture et l’écluse de Comporté. Il a apporté sa contribution au sauvetage des crapauds en récupérant, le soir, dans un seau, ceux qu’il trouvait sur la route et en les déposant sur la rive du fleuve. Puis est venue l’idée de sensibiliser les automobilistes à la présence des amphibiens sur la chaussée. La direction de projets environnement de la Ville a donc étudié une signalétique qui sera mise en place le temps de la migration des crapauds, en février et mars. Puis en octobre quand, quittant les zones humides, ils reviennent prendre leurs quartiers d’hiver au sec des jardins. Le crapaud commun est une espèce protégée au plan national. Sa raréfaction est un signe de mauvaise santé de nos mares, rivières et marais.
Précision sur le tri papiers, journaux, revues Depuis la mise en place de la simplification du geste de tri au 1er janvier dernier, tous les emballages peuvent désormais être déposés dans le bac jaune. Toutefois, certains usagers ont des interrogations sur les papiers, journaux et revues. Peut-on continuer à les déposer dans le bac jaune? La réponse est oui, mais il est préférable de les déposer au point d'apport volontaire dans le conteneur à papiers pour plusieurs raisons. Le papier trié séparément est de bien meilleure qualité (et donc plus facile à recycler) que lorsqu'il arrive en mélange au centre de tri. Trié séparément, le papier peut être intégré directement dans les filières de valorisation, dont certaines existent localement. C'est donc un gain économique et environnemental (moins de transport, moins d'émission de GES). Enfin, le poids et le volume des conteneurs à emballages diminueront de manière conséquente si vous prenez soin de déposer les papiers aux points d'apport volontaire.


Retour au sommaire

Page 13

PAROLES D’ÉLUS
NIORT, C’EST ENSEMBLE !
UN BUDGET DE REDRESSEMENT FIDÈLE À NOS ENGAGEMENTS : ÉQUILIBRÉ ET SANS AUGMENTATION D'IMPÔTS
Quelques semaines après le début de l’année, il nous paraît important de revenir sur le budget 2016 que nous avons voté lors du dernier conseil municipal de 2015. Nous avons entendu beaucoup de qualificatifs pour ce budget de la part d’une opposition municipale qui se refuse toujours à voir la vérité en face. Pour nous, ce budget est un budget de redressement dans le droit fil du budget 2015. Nous devons faire face comme l’année dernière au poids de la dette que nous devons rembourser et à une diminution drastique des dotations de l’État (1,7 million d’euros supplémentaires cette année encore). Une dette de 90 millions d'euros contractée sous l’ancienne mandature pèse de tout son poids. Même renégociée, elle représente 8,5 millions de remboursement pour cette année !
Dans ce contexte difficile, nous avions deux choix : diminuer nos dépenses de fonctionnement ou favoriser de nouvelles recettes par une augmentation démesurée des impôts. Conformément à nos engagements de campagne et dans un souci constant de préserver le pouvoir d’achat des Niortais, nous avons tout naturellement opté pour la diminution des dépenses. Pour y parvenir, nous avons donc renégocié la dette, fournit un gros effort dans la réduction des charges de la Ville (prestations de service, dépenses énergétiques et maîtrise des dépenses de personnel). Ces efforts ne sont rendus possibles aujourd’hui que par l’engagement de toute la collectivité. Nous avons aussi dû revoir le montant des subventions allouées aux associations. Ces diminutions ont été évoquées à de nombreuses reprises avec chacune d’entre elles afin de ne pas mettre en danger le tissu associatif et sa diversité.
Pour autant, conscients que la période est plus difficile pour certains Niortais, nous avons préservé les subventions des associations à but caritatif ou humanitaire. Le Centre communal d’action sociale lui aussi est préservé avec une augmentation de 2.5% de son budget.
Alors, oui, nous avons été dans l’obligation de faire des choix, d’agir en responsabilité. Au-delà de la difficulté réelle de la situation, nous travaillons à maintenir et à accentuer la capacité à investir de la Ville pour préparer l’avenir. C'est par la diminution de nos dépenses et l'équilibre du budget de fonctionnement que nous pouvons dégager des possibilités d'investissements. C'est un enjeu majeur pour notre ville
Majorité municipale : Marc Thébault, Rose-Marie Nieto, Alain Baudin, Christelle Chassagne, Alain Grippon, Jacqueline Lefebvre, Michel Pailley, Dominique Jeuffrault, Luc Delagarde, Anne-Lydie Holtz, Lucien-Jean Lahousse, Jeanine Barbotin, Dominique Six, Agnès Jarry, Romain Dupeyrou, Carole Bruneteau, Simon Laplace, Yamina Boudahmani, Sébastien Parthenay, Cécilia San Martin Zbinden, Éric Persais, Sylvette Rimbaud, Guillaume Juin, Marie-Paule Millasseau, Florent Simmonet, Christine Hypeau, Marie-Chantal Garenne, El Mano Martins, Yvonne Vacker, Fabrice Descamps, Elisabeth Beauvais, Jacques Arthur, Catherine Reyssat, Dominique Desquins, Valérie Bely-Volland.

GROUPE DES ÉLUS RÉPUBLICAINS ET SOCIALISTES
Ibrahim Maalouf, compositeur, trompettiste de génie, 35 ans, né à Beyrouth en pleine guerre civile du Liban, sa famille émigre en France. Georges Charpak, prix Nobel de physique, mort en 2010, juif franco-polonais ayant émigré en France en 1921. Marjane Satrapi, 46 ans, dessinatrice, peintre et réalisatrice franco-iranienne, née en Iran, auteur de Persépolis. Frédéric Chau, humoriste et acteur, 38 ans, né à Hô Chi Minh-Ville, Viêt Nam, sa famille émigre en France pour échapper aux Khmers Rouges.
La liste serait longue si nous devions nommer tous les Français, connus ou inconnus, réfugiés ou non, mais tous issus de l’immigration, qui ont contribué ou qui contribuent au rayonnement de la France. On estime aujourd’hui à près d’un quart de la population, les Français d’origine étrangère ou nés d’un parent immigré. Combien d’entre eux sont morts dans les attentats perpétrés en 2015 ? Car l’ensemble des visages des victimes de ces terribles attaques contre notre pays libre et laïque est à l’image de la France : multiculturel.
Certains politiques considèrent l’immigré comme une menace, les interventions du conseiller d’extrême droite au Conseil Municipal, fustigeant les actions associatives interculturelles, sont de ce point de vue inadmissibles ! N’oublions pas que notre pays est riche de son métissage et de son immigration.
Nous estimons d’ailleurs que le Maire de Niort, en se montrant, pour sa part, toujours aussi réticent sur l’accueil des réfugiés, manque à la tradition niortaise et aux valeurs de solidarité et d’ouverture, historiquement au coeur de notre dynamique territoriale.
Pascal Duforestel, Élodie Truong, Alain Piveteau, Josiane Metayer, Christophe Poirier

NIORT L’HUMAIN D’ABORD, LA GAUCHE DE COMBAT AVEC LES NIORTAIS
POURQUOI LE FRONT DE GAUCHE N'A PAS VOTÉ LE BUDGET 2016 ?
Premièrement, c'est un budget de récession. La première cause : une nouvelle baisse de la dotation globale de fonctionnement. 1 700 000 € manquent à l'appel. Une politique gouvernementale qui persiste dans sa volonté d'asphyxier les collectivités en les privant de recettes de fonctionnement. La seconde : les choix de la majorité parmi lesquels l'augmentation de 460 % du budget affecté aux églises. Au total, une dépense d'investissement qui va s'étaler sur plusieurs années soit 3 500 000 €. Un scandale ! Deuxièmement, la baisse historique des subventions aux associations : moins 7,5% ! En agissant ainsi, J. Baloge prépare un véritable plan social associatif. Le Front de Gauche s'associe à la mobilisation du réseau socioculturel niortais et réaffirme sa volonté de voir se maintenir 8 centres socioculturels, un maillage indispensable par temps de crise. Nathalie Seguin et Isabelle Godeau. http://www.niortlhumaindabord.fr/

NIORT BLEU MARINE
LES DEUX-SÈVRES AU CONSEIL RÉGIONAL
En représentant dignement tous les Deux-Sévriens et particulièrement les Niortais dans les différentes instances du nouveau Conseil Régional, dont le siège est situé à Bordeaux, j'ai pour ambition de réaliser l'interactivité de nos différentes collectivités. En élu patriote, défenseur d'une France forte de la richesse de ses traditions, je m'opposerai au dé-tricotage de notre Nation et aux politiques de gaspillages. Diluée dans l'Europe et le monde, notre économie moribonde prétend retrouver son souffle sans mettre en pratique les valeurs du travail, acceptant la concurrence déloyale et l'arrivée massive de main-d’oeuvre détachée. Notre Donjon, devra envoyer des messages forts au-delà de la Sèvre pour maintenir ses emplois, la richessede sa spécificité dans les mutuelles et les entreprises. Jean-Romée Charbonneau.

Au moment où nous imprimons ce numéro, nous apprenons la disparition d’Amaury Breuillé. Nous présentons nos sincères condoléances à sa famille et à ses proches.

EXPRESSION DES GROUPES POLITIQUES REPRÉSENTÉS AU CONSEIL MUNICIPAL DE NIORT

Retour au sommaire

Page 14

REGARD SUR

LE BUDGET 2016
Propos recueillis par Jean-Philippe Béquet. Infographies : Capsule.
LE BUDGET 2016 A ÉTÉ VOTÉ PAR LE CONSEIL MUNICIPAL DU 18 DÉCEMBRE 2015. ENTRETIEN AVEC LE MAIRE, JÉRÔME BALOGE, QUI EN EXPLIQUE LES GRANDES LIGNES ET LES CHOIX ADOPTÉS.
LA CAPACITÉ D'AUTOFINANCEMENT EN 2016
84,238 millions d'€ Recettes de fonctionnement
6 MILLIONS D'€ CAPACITÉ D'AUTO-FINANCEMENT (CAF) - 5,8 M€ de remboursement de capital d’emprunt Reste 200 000 € de CAF nette
79,082 millions d'€ Dépenses de fonctionnement
Le budget 2015 était un budget de redressement.
Quel qualificatif emploieriez-vous pour celui de 2016 ?
Jérôme Baloge. En 2016, on continue le redressement, car on revient de loin. C’est un budget qui est toujours sous contrainte pour deux raisons. D’abord, parce que le poids de la dette, principalement contractée entre 2008 et 2013, pèse pour de nombreuses années encore et il faut la rembourser. Si nous l’avons en partie renégociée, son annuité demeure très lourde. Et puis, il y a les baisses de dotations de l’État qui sont très importantes, plus importantes que ce qui était annoncé par le gouvernement. Depuis 2014, on a perdu 31 % de recettes. Rien que pour cette année, ce sont 1,7 million d’euros qui disparaissent en recettes de fonctionnement et depuis 2014, plus de 4 M€ de perte. Malgré ces contraintes très particulières, on réussit à proposer un budget équilibré, légèrement positif, preuve que les efforts de redressement engagés dès 2014 et poursuivis en 2015 portent leurs fruits. Des efforts très importants qui démontrent l’engagement des élus. C’est aussi l’effort de toute une collectivité qui fait un gros travail sur elle-même pour répondre à la fois aux besoins de service public et à la maîtrise de ses finances.


Retour au sommaire

Page 15

REGARD SUR
À quelle hauteur pèse la dette dans le budget ?
Jérôme Baloge. La Ville a 80 millions d’euros d’encours de dette au total et si l’on compte également le budget Brèche, on est à plus de 88 M€. Ce volume d’emprunt a triplé de 2008 à 2013. Il s’agit de la stabiliser et, bien sûr, la rembourser. Pour 2016, l’annuité de la dette est de 8,5 M€ de remboursement de capital. Cette annuité restera très lourde jusqu’en 2021-2022. Voilà l’enjeu ! Nous avons opté pour un budget de maîtrise des dépenses de fonctionnement afin de nous permettre de dégager un solde, la capacité d’autofinancement brute, qui soit suffisant pour couvrir la perte de recettes de dotation, mais également pour permettre de payer l’annuité d’emprunt qui est la nôtre. Avec des annuités si élevées, il faut être capable de dégager un solde important entre nos dépenses et nos recettes. Il s’agit de notre capacité d’autofinancement. Elle doit être suffisante pour couvrir le remboursement de l’annuité d’emprunt et aussi nous permettre d’investir alors même que nos recettes baissent.

Dans quel contexte le budget 2016 a-t-il été établi ?
Jérôme Baloge. On ne peut séparer le budget de la Ville des contraintes financières nationales. Il y a cette double contrainte, à la fois locale avec le poids de l’encours de la dette et son annuité et les baisses de dotations qui sont une réalité nationale et ont une concrétisation locale. On perd 1,7 million cette année, l’an dernier c’était - 1,7 million également, c’est-à-dire le double de ce qui avait été annoncé par l’État. Il avait été dit aux collectivités qu’elles perdraient 30 % de leurs dotations jusqu’en 2017, or, aujourd’hui à Niort, on a déjà perdu 31 % et on n’est qu’au début 2016. Donc on peut prévoir qu’on aura perdu 45 à 50 % de nos dotations à terme. Ce qui est excessivement lourd.

Les prévisions de dépenses de fonctionnement sont à la baisse. Quels leviers allez-vous actionner pour arriver à cette économie ?
Jérôme Baloge. Les dépenses de fonctionnement sont, en effet, en baisse de 1,213 million d’euros, soit - 1,5 %, et nous passons sous la barre des 80 millions pour approcher les 79 millions d’euros. Cette économie repose sur un effort important sur différents postes. Les charges financières représentent une baisse importante avec - 8 % qui résulte du travail de renégociation de la dette. Nous faisons également baisser de 2,6 % les charges à caractère général comme les prestations de service (- 12,5 %) et les dépenses d’énergie (- 4,2 %), pour une économie de 465 000 €. Les autres charges de gestion courante baissent de 1,8 % (- 293 000 €) et les dépenses de personnel sont maîtrisées à - 0,5 %. Notre contribution au SDIS diminue de 8,7 % et notre subvention au budget annexe du parc expo de Noron de - 9,9 %. Il y a des baisses importantes en fluides (eau et électricité) dans les bâtiments, qui traduisent bien l’effort des services de la Ville, pour maîtriser au mieux le budget et les dépenses.

L’autofinancement, obtenu en soustrayant recettes et dépenses de fonctionnement, sera t-il suffisant pour continuer à investir ?
Jérôme Baloge. Il est encore insuffisant, mais il s’améliore. On a réussi à le tenir à flot. Si nous n’avions rien fait, la ville serait aujourd’hui en grand danger, dans le rouge de plusieurs millions. Mais nous avons réussi à pallier ce risque et c’est pour ça que l’on peut parler de redressement. Notre autofinancement brut n’est pas suffisant parce qu’une grande partie est mangée par l’annuité de la dette. Même si on a réussi à en renégocier une partie, elle reste très lourde et sur un train allant croissant. On a aussi la baisse des dotations et c’est 1,7 million qu’il faut trouver par ailleurs et qui s’ajoute aux pertes antérieures. Notre capacité d’autofinancement nette, qui détermine notre capacité à investir, reste très faible. Trop faible. elle est de 410 000 €, ce qui est meilleur qu’en 2015 où on était à 63 000 €. On dégage une petite marge de manoeuvre. On n’est pas encore sorti de la période difficile, mais la barre est tenue et on est sur la bonne voie.

RECETTES DE FONCTIONNEMENT : 84 ,238 MILLIONS D'EUROS - 1,9 % PAR RAPPORT À 2015
17,5 % Dotations de l'État
7 % Recettes provenant des usagers
1,5 % Autres
74 % Impôts et taxes

DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT : 79,082 MILLIONS D'EUROS - 1,5 % PAR RAPPORT À 2015
Autres charges de gestions courantes 20 %
22 % Charges à caractère général
3 % Recettes provenant des usagers
3 % Recettes provenant des usagers
52 % Masse salariale

QU’EST-CE QUE LE BUDGET DE FONCTIONNEMENT ?
Les recettes de cette section proviennent des impôts et taxes (75 %), des dotations de l'État (18 %), des produits des services, du domaine et des ventes diverses (6 %). Elles s’établiront, pour 2016, à 84,238 M€, en baisse de 1,7 M€ par rapport à 2015 en raison de la diminution programmée des dotations de l’État.
Les dépenses regroupent les charges nécessaires au fonctionnement courant de la collectivité. Soit : les charges à caractère général (22 % : énergie, eau et assainissement, maintenance, assurances, télécommunications…), la masse salariale (52 %), les autres charges de gestion (20 % : subventions aux associations, au CCAS, au SDIS…), les intérêts de la dette (3 %)... Les dépenses pour l’année 2016 seront à hauteur de 79,484 M€. Sur l’exercice 2016, les dépenses de fonctionnement seront en baisse de 1,213 M€ par rapport à 2015.


Retour au sommaire

Page 16

REGARD SUR

DÉPENSES D'INVESTISSEMENT : 16,153 MILLIONS D'EUROS -5 % PAR RAPPORT À 2015
DÉPENSES D'ÉQUIPEMENT 14 MILLIONS D'€ (-9,3 % par rapport à 2015)
TRAVAUX EN RÉGIE 1,2 MILLIONS D'€ (égale à 2015)
AUTRES DÉPENSES 765 000 € (+316 % PAR RAPPORT à 2015)

RECETTES D'INVESTISSEMENT : 5,267 MILLIONS D'EUROS -5 % PAR RAPPORT À 2015
SUBVENTONS D'ÉQUIPEMENT 2,5 MILLIONS D'€ (-30 % par rapport à 2015)
DOTATIONS ET AUTRES 2,25 MILLIONS D'€ (-27,2 % par rapport à 2015)
AUTRES RECETTES 492 000 € (-44,4 % PAR RAPPORT à 2015)

QU’EST-CE QUE LE BUDGET D'INVESTISSEMENT ?
Les dépenses d’investissement concernent l'équipement de la collectivité à hauteur de 65 %, pour (entre autres) le développement et l’aménagement urbain, le remboursement du capital de la dette (26 %), les travaux sur les établissements scolaires, périscolaires et sportifs, la sécurité publique. La collectivité consacrera 16,153 M€ à ces dépenses d’investissement en 2016. Les recettes de cette section proviennent de dotations, subventions, amendes de police, fonds de compensation de la TVA… La Ville a inscrit 5,267 M€ de recettes d’investissement à son budget primitif 2016.

Pour équilibrer le budget 2016, vous devrez recourir à l’emprunt. À quelle hauteur ?
Jérôme Baloge. Le volume d’emprunt prévu cette année est de 9,130 millions d’euros. Ceci pour deux raisons. D’abord pour ce que je viens d’expliquer : une capacité d’autofinancement net trop faible. Ce n’est pas avec 410 000 € qu’on satisfera les besoins d’investissement de la Ville. Ces investissements, c’est du nécessaire : travaux dans les écoles, sur la voirie, les bâtiments, les équipements sportifs… On investit autant que la Ville le peut, soit un peu plus de 14 millions d'euros de dépenses d’équipement. C’est un peu moins que l’an dernier, mais on reste sur un équilibre. 14 millions, dans l’état budgétaire actuel de la Ville de Niort, c’est le maximum soutenable et c’est calculé pour que nous soyons en capacité d’emprunter ce que nous pourrons rembourser demain. C’est au cordeau, ça ne peut pas être plus, ça peut difficilement être moins compte tenu des enjeux et des besoins d’une ville de notre taille.

Est-ce à dire que certains projets pourraient ne pas aboutir ou bien être réalisés dans une moindre mesure ?
Jérôme Baloge. Non, parce qu’on n’a pas renoncé à investir. Niort a besoin d’investir pour son avenir. Pour son quotidien aussi. Ça veut dire que les projets peuvent s’étaler dans le temps. De toute façon, un projet se construit sur plusieurs années. Il y a d’abord l’idée, puis sa discussion, sa programmation, les marchés publics et les travaux. Ça demande souvent trois ou quatre années. On n’est pas, aujourd’hui, dans les phases les plus importantes des besoins d’investissement pour les projets que nous portons. Le gros des projets, pour la Ville de Niort, c’est 2018-2019 parce que c’est le temps nécessaire à leur maturation et à leur réalisation. En matière d’investissement pour 2016, je citerai certains postes : + 47,8 % pour l’éducation et la jeunesse, dont le budget passe de 763 000 € à 1,129 million d’euros. Ce n’est pas rien ! On est également en forte augmentation (+ 26,4 %) pour les interventions sur l’espace public, qui passent de 1,728 million à 2,085 millions. C’est un poste très important, notamment la voirie avec la réfection de chaussées et de trottoirs, avec un budget quasiment doublé, de 636 000 € à 1,2 million. L’éclairage public va connaître un effort non négligeable avec 55 % d’augmentation, ainsi que les espaces verts naturels et le Jardin des plantes. Pour la propreté urbaine, on achète de nouveaux matériels, plus efficaces pour le travail de propreté des trottoirs et des chaussées.

Et puis, il y a les grands projets comme Port-Boinot, l’Ad’Ap…
Jérôme Baloge. Une nouveauté de ce budget est de donner une transparence pluriannuelle, une clarté financière, sur l’usage qui est fait de l’argent de la collectivité sur un certain nombre de projets. Le projet Port- Boinot a fait l’objet d’une autorisation de programme inscrite au conseil municipal du vendredi 18 décembre 2015. C’est-à-dire qu’on flèche très clairement un budget sur les prochaines années, identifié et pointé sur “l’investissement Port-Boinot”.
Deux autres projets font l’objet de ces lignes pluriannuelles : l’accessibilité (Ad’Ap) pour plus de 10 M€, qui montre l’effort de la Ville pour les neuf prochaines années et l’église Notre-Dame que la Direction régionale des affaires culturelles (Drac) nous a demandé de réhabiliter parce qu’il y a urgence, pour un montant global de 3,5 M€ sur l’horizon 2018-2024. Mais ce projet commence dès aujourd’hui avec les études. Bien sûr, chacun de ces projets bénéficie de financements croisés, c’est-à-dire de recettes venant diminuer le coût pour la Ville. Maintenant, il faut bien considérer que ce sont des lignes pluriannuelles, sur plusieurs exercices budgétaires, ce qui étale la dépense et la rend supportable à la collectivité et plus lisible pour les citoyens et les conseillers municipaux. C’est une première !


Retour au sommaire

Page 17

REGARD SUR
Vous renforcez également le budget du CCAS.
Jérôme Baloge. On est en période de crise, les besoins sociaux sont très importants. Aussi, j’ai souhaité ne pas baisser les subventions aux associations caritatives et humanitaires qui échappent ainsi à la logique d’économie que nous avons dû enclencher. Le Centre communal d’action social (CCAS) fait l’objet d’une augmentation de 2,5 %, soit un budget de plus de 5 M€, pour répondre à un certain nombre de besoins qu’il est, évidemment, nécessaire de prendre en compte et qui relèvent de notre mission. Ce sont des dépenses sociales importantes et utiles.

En revanche, les subventions aux associations seront en baisse en 2016.
Jérôme Baloge. Oui, comme toutes les dépenses en fonctionnement. La Ville accorde toujours 5,2 M€ au monde associatif. Ça représente 93 € par Niortais. Et si l’on rajoute à ça toutes les valorisations, c’est à dire les espaces mis à disposition, les salles sportives, etc. l’investissement est très important pour la collectivité. Il faut bien considérer que la collectivité subit elle aussi une baisse importante de ses recettes, avec notamment - 31 % de sa dotation globale de fonctionnement (DGF). La collectivité, dans son rôle protecteur, prend sur elle une grande partie de la charge et évite de la répercuter excessivement sur certains secteurs, notamment sur le monde associatif qui participe à l’action publique. C’est un secteur qu’on veut protéger autant que possible, mais évidemment il y aura une baisse des subventions de 7,4 %. On a essayé de faire ça en deux temps pour permettre aux associations de s’adapter. Les services de la Ville font en sorte de ne pas mettre les associations en difficulté. Je pense tout particulièrement à certains centres socioculturels qui ont des besoins particuliers sur leur secteur, comme celui du Clou-Bouchet. On est dans un ajustement au plus près des réalités et des besoins pour faire en sorte qu’il n’y ait pas de difficultés trop importantes.

La nécessité de l’effort aura-t-elle une incidence sur la fiscalité locale ?
Jérôme Baloge. Non. Ce n’est pas possible et pas souhaitable. Le taux de fiscalité est déjà élevé à Niort, et il s’agit de protéger le pouvoir d’achat des Niortais. Si nous avions retenu cette solution, il aurait fallu augmenter la fiscalité de 25 %. C’est tout simplement impensable. On a donc fait le choix de la réduction des dépenses et de la stimulation des recettes. Il faut retenir que les travaux en régie augmentent et, pour la Ville, ce sont des recettes. Ils sont en hausse de 20 % et ça aussi c’est une vraie mobilisation de la collectivité, notamment de ses agents, qu’il faut mettre en valeur. Et puis, il y a des ventes de bâtiments dont la Ville n’a pas besoin, ce qui constitue une vraie dynamique de recettes nouvelles. Nos efforts portent donc simultanément sur la réduction des dépenses, et sur la stimulation des recettes pour que notre budget soit à l’équilibre. Ce qui est le cas du budget primitif 2016.

Retrouvez le budget 2016 sur le site vivre-a-niort.comen rubrique Mairie

« Nous avons opté pour un budget de maîtrise des dépenses de fonctionnement afin de dégager un solde tout juste suffisant pour couvrir la perte de recettes de dotation, et permettre de payer l’annuité d’emprunt. »

LES PRINCIPALES DÉPENSES D'ÉQUIPEMENT : 14,187 MILLIONS D'EUROS

4,324 MILLIONS D'EUROS
URBANISME ET HABITAT (dont 3,954 M€ pour le développement et l’aménagement urbain)

3,343 MILLIONS D'EUROS
ESPACES ET BÂTIMENTS PUBLICS (dont 2,185 M€ pour l’intervention sur l’espace public)

1,129 MILLIONS D'EUROS
ÉDUCATION ET JEUNESSE

0,861 MILLIONS D'EUROS
SPORT


Retour au sommaire

Page 18

ÉCOUTEZ-VOIR

ARTS MARTIAUX PAR JEAN-PHILIPPE BÉQUET
Kung fu, Wushu et Tao lu à Barra
LE CLUB D’ARTS MARTIAUX KUNG FU NIORT, ORGANISE LES SÉLECTIONS DE LA ZONE CENTRE-OUEST POUR LES CHAMPIONNATS DE FRANCE DE WUSHU. SPECTACLE ASSURÉ.
250 compétiteurs, venus des régions Pays de Loire, Centre, Poitou-Charentes, Midi-Pyrénées, Auvergne, Limousin, Aquitaine, sont attendus à la salle Barra, les 20 et 21 février 2016. À l’invitation du club Kung fu Niort, ils combattront pour gagner leur participation aux championnats de France de la spécialité qui se dérouleront un mois plus tard, les 19 et 20 mars, au Cannet (Côte d’Azur). Toutes les catégories et tous les âges (de 5 à 50 ans) seront représentés durant ces deux jours de compétition qui présenteront des combats de plein contact ou “à la touche” et des démonstrations martiales, avec ou sans armes chinoises traditionnelles.
On notera la présence de Xavier Foupa-Pokam, combattant professionnel, licencié au club niortais, 3e au championnat du monde en Indonésie en octobre 2015 et champion de France de kung fu. Sur les tapis de la salle Barra évolueront également deux champions de France niortais et, selon Benoist Delextrat, entraîneur, le club a les ressources et les talents pour remporter une vingtaine de médailles sur le week-end. Le public est attendu nombreux pour cette compétition de haut niveau qui garantira un spectacle continu de prestations très visuelles.
Le Kung fu Niort, qui compte 120 licenciés, assurera l’information de tous ceux, jeunes et moins jeunes, que la discipline intéresserait.
Samedi 20 et dimanche 21 février, de 9h à 18h, à la salle Barra. Restauration et buvette sur place. Entrée payante.

Martine Hoyas ouvre sa fabrique
Artiste plasticienne installée à la Roussille, à Saint-Liguaire, Martine Hoyas développe une oeuvre subtile, attentive aux mondes intérieurs. Elle a longtemps enseigné son art à l’Éducation nationale et intervient ponctuellement dans les cours pour adultes de l’école d’arts plastiques de la CAN. Cette année, elle ouvre à la Roussille sa “fabrique”, avec des ateliers artistiques hebdomadaires pour enfants et adultes. Le programme est symbolisé par une étoile dont les branches sont autant de points cardinaux de la discipline : lignes, matière, volume, couleur… d’où procède toute création. “C’est un résumé de ce que peuvent apporter les arts plastiques, cela permet de se centrer”, expose l’artiste, qui forme le projet avec cette fabrique d’amener les participants à sortir de leurs codes pour ouvrir le champ des possibles.
Renseignements et inscription : Martine Hoyas, tél. 05 16 81 65 04 ou 06 17 21 09 69, courriel hoyas.martine@gmail.com, site martine-hoyas.fr.

LITTÉRATURE ENFANT PAR JPB
Découvrez Niort avec pépé Olivier
DES DINOSAURES AUX CHAMOIS, D’ALIÉNOR À “AUBIGNETTE”, L’HISTOIRE DE LA VILLE SE RÉVÈLE AUX ENFANTS AVEC L’ALBUM “JE DÉCOUVRE NIORT” PUBLIÉ PAR GESTE EDITIONS.
L’ouvrage s’adresse, normalement, aux enfants. Mais les plus grands y trouveront certainement leur compte eux aussi. Avec “Je découvre Niort”, Bernard Martineau et Jean-Philippe Pogut signent un manuel sur l’histoire de la ville, un voyage illustré à travers les siècles, à la fois ludique et savant. À la suite de pépé Olivier et avec les éclairages de l’abbé Cédaire, on se balade entre les époques et les lieux emblématiques de la ville, à la rencontre de personnages illustres, de faits marquants de l’histoire locale et régionale. Dans un grand écart historique et culturel, on croise Mélusine et Napoléon, Buffalo Bill et Joséphine Baker, de passage dans la ville pour des raisons différentes.
Les gloires locales ont, elles aussi, leur galerie de portrait : de Bernard d’Agesci à Auguste Tolbecque, d’Ernest Pérochon à Louis de Fontanes. Les auteurs portent un éclairage sur la vie d’autrefois, ses us et coutumes à l’exemple de ces prémices de Pôle emploi qu’étaient les foires d’accueillage où la bourgeoisie recrutait son personnel. Ou encore de la fête du boeuf gras qui, à la Mi-Carême, voyait les bouchers de la ville défiler avec de magnifiques bêtes que l’on retrouverait, plus tard, à l’état de steaks sur leurs étals.
Les textes de Bernard Martineau s’enchaînent entre le concis des faits historiques et la truculence des anecdotes, servis par les dessins de Jean-Philippe Pogut. L’ensemble est érudit, mais jamais ennuyeux, une manière ludique et sympathique d’apprendre l’histoire de la ville. “Je découvre Niort”, par Bernard Martineau et Jean-Philippe Pogut, chez Geste Éditions.

Retour au sommaire

Page 19

ÉCOUTEZ-VOIR

CIRQUE PAR JPB
Un stage de haut vol
CIRQUE EN SCÈNE ORGANISE DES STAGES D’INITIATION ET DE PERFECTIONNEMENT AUX ARTS CIRCASSIENS AVEC, ENTRE AUTRES, UN ARTISTE DE RENOMMÉE INTERNATIONALE. RÉSERVEZ VOS PLACES !
La première semaine des vacances, du 15 au 19 février, le Centre des arts du cirque de Niort organise un stage de perfectionnement des bases de l’acrobatie avec Dariusz Karczewski, artiste polonais aux multiples récompenses qui transmet son savoir dans les écoles et les compagnies européennes. Réservé à dix-huit participants de plus de 10 ans, ce stage d’une semaine (du lundi 15 au vendredi 19 février, de 9 h à 17 h 30) abordera différentes techniques : l’acrobatie au sol, le tumblingmini, le grand trampoline, l’équilibre sur les mains, les portés acrobatiques, la barre russe, la bascule coréenne, le travail en longe… Pour ce stage, une condition physique minimum est exigée et un certificat médical sera à joindre au bulletin d’inscription.
Les stagiaires devront apporter leur pique-nique pour les repas du midi.

INITIATION POUR TOUS
Pendant les deux semaines de vacances d’hiver, du 15 au 26 février, l’association propose des stages de sensibilisation aux diverses disciplines des arts du cirque. Répartis en deux groupes, les 4-6 ans et les 7-15 ans s’initieront aux subtilités de l’équilibre, de la jonglerie, de l’acrobatie aérienne et au sol, dans une ambiance à la fois ludique et conviviale. Les 4-6 ans seront accueillis de 10 h à 12 h et les 7-15 ans de 14 h à 16 h 30 ou de 10 h à 16 h 30.
Les bulletins d’inscription sont à télécharger sur le site internet de l’association ou à récupérer aux bureaux de Cirque en scène. Renseignements et pré-inscriptions : Cirque en scène, 30 chemin des Coteaux-de-Ribray.
Tél. 05 49 35 56 71. Courriel accueil@cirque-scene.fr. Internet www.cirque-scene.fr

El Greco aux amis des arts
L’association “Les amis des arts” propose une conférence intitulée “El Greco, un artiste insaisissable de la Renaissance”, jeudi 25 février, dans l’amphithéâtre Euclide de la Smacl.
C’est Jérémie Koering, historien de l’art, chargé de recherches au CNRS et auteur de nombreuses publications sur l’art de la Renaissance, qui présentera cet artiste, parti de sa Crète natale pour Venise en 1565. Là, El Greco s’imprègne de la conception de l’espace du Tintoret et des jeux de lumière du Titien, qui le prend dans son atelier. Il séjourne ensuite à Rome avant d’arriver à Tolède, alors capitale intellectuelle et spirituelle de l’Espagne. C’est là qu’il va créer ses oeuvres majeures, d’une grande liberté d’interprétation et où surgit la richesse de son univers intérieur.
Jeudi 25 février à 20 h 30, amphithéâtre Euclide/SMACL Assurances. Renseignements : 05 49 73 30 48.

Casse-noisette, féerie en 3D
Le soir de Noël, Clara reçoit de son oncle un cassenoisette. Pendant la nuit, la féerie commence : dans le salon, les jouets s’animent et le casse-noisette se transforme en prince… Ce célèbre et ultime ballet de Piotr Ilitch Tchaïkovski a été joué pour la première fois le 18 décembre 1892 au Théâtre Mariinsky de Saint-Pétersbourg. Il est depuis régulièrement à l’affiche de ce lieu mythique. Le cinéma CGR en propose une retransmission en 3D et en différé, le 11 février à 20 h et le 22 février à 14 h. La chorégraphie de Vasily Vainonen, l’une des plus anciennes encore dansées (1934) est portée par un corps de ballet tout en grâce et technique et des premiers rôles au style éblouissant : Alina Somova et Vladimir Shklyarov.
Retransmissions le 11 février à 20 h et le 22 février à 14 h. Réservation au cinéma CGR, tél. 0892 680 588.


Retour au sommaire

Page 20

ÉCOUTEZ-VOIR
ARTS PLASTIQUES
Les livres pour matière première
De l’espace-lit à l’espace-livre : dans sa série intitulée Le Lien, à découvrir au Pilori à partir du 17 février, Claire Salmon-Legagneur propose trois installations combinant le sommeil et le récit, l’angoisse et le repos. “Ayant des livres pour matière première, je mène ma réflexion autour de la transmission, du lien entre tout et tous à travers le livre… La couture, les noeuds, le travail au fil, useront de leur symbolique dans le fait de relier, d’assembler, tels les mots, les connaissances, le savoir”, indique l’artiste, installée à Nantes. Elle propose en outre aux parents et enfants de s’initier à sa démarche lors d’un atelier de création, les 24 et 27 février. Invités à donner une seconde vie à un livre destiné au pilon, vous choisirez celui qui vous inspire par son titre, sa couleur, sa typo, des images, des mots… avant de le transformer en “boîte à lecture”. Claire Salmon-Legagneur a collaboré pendant plus de trente ans à de nombreuses créations dans le milieu de la haute couture, de l’audiovisuel et du spectacle vivant, notamment avec les compagnies Kumulus, Pernette, Vertigo... Au Pilori, installation du 17 février au 12 mars. Ateliers parents/enfants les 24 et 27 février à 15 h, gratuit sur réservation, tél. 05 49 78 73 82.

CHANSON
Hurluberlu lunaire et inclassable de la chanson française, Arthur H sera mercredi 10 février sur la scène du Moulin du Roc. Il y présentera son nouvel album, Soleil dedans, dans lequel il montre des capacités vocales qu’on ne lui connaissait pas, tout en conservant cette voix si particulière, reconnaissable entre toutes. Un album très groovy, aux sonorités seventies, dans lequel il rend hommage aux caissières de supermarché “des êtres invisibles qui, dans 10 ans, auront toutes été remplacées par des robots”. Il parle aussi de lune et d'étoiles, de navigateur solitaire et d’aéroport. Autant de chansons et de thèmes qui s’invitent comme des escales dans le voyage au long cours qu’Arthur H a entamé depuis… toujours.
Au Moulin du Roc, mercredi 10 février, à 20 h 30.

MUSIQUE Cent dix jeunes dans leurs cordes
C’est à une importante prestation d’élèves que nous convie le conservatoire, mercredi 10 février prochain à la salle des fêtes de Sainte-Pezenne. “Poésies chantées, musiques contées” réunira en effet plus de cent-dix jeunes choristes et instrumentistes : outre trois chorales, composées d’enfants ou d’adolescents entre 8 et 20 ans, l’orchestre à cordes compte une trentaine d’instrumentistes âgés de 11 à 20 ans, plus quelques adultes. Cinq professeurs s’impliquent dans ce projet : Christine Verdon et Isabelle Langlet pour l’orchestre, Stéphanie Lelandais et Cécile Prévost pour les chorales et Véronique Soustre pour le piano. Au programme, des fables de La Fontaine, mises en musique par Pierre-Gérard Verny et Isabelle Aboulker, ainsi que des poèmes et chansons de Jacques Prévert sur des airs de Joseph Kosma.
Mercredi 10 fév. à 18 h 30 et à 20 h, salle des fêtes de Sainte-Pezenne, rue du Moulin-d’Âne. Entrée libre.

The Rabeats jouent les Beatles
Le groupe clone des Beatles fera revivre les plus grands morceaux des “quatre garçons dans le vent”, vendredi 26 février, à l’Acclameur. Fermez les yeux, ouvrez grand les oreilles, c’est à s’y méprendre. Originaires d’Amiens, les quatre musiciens ont acquis un degré de professionnalisme bluffant qui a même séduit le public anglais pourtant réputé intransigeant sur les reprises de ses gloires nationales. Depuis leur création, en 1999, les Rabeats ont rempli plusieurs fois l’Olympia et tournent dans les plus grandes salles, en France comme à l’étranger. Leur show est composé d’une quarantaine de chansons du répertoire des Beatles, que vous ne manquerez pas de reprendre avec eux. À l’Acclameur, vendredi 26 février, à 20h30.


Retour au sommaire

Page 21

ÉCOUTEZ-VOIR
THEÂTRE
Amour et audimat
Cette année, la troupe des Tréteaux de Sainte-Pezenne monte une comédie qui épingle la téléréalité : L’amour sur un plateau. Cette pièce d’Isabelle Mergault, créée en 2011 à Paris avec Pierre Palmade, a été vue par plus d’un million de spectateurs et retransmise à la télévision. Elle met en scène un couple marié depuis 20 ans : Caroline et Jean-Louis tiennent une auberge dans la Creuse. Ils envisagent de se séparer. Une cliente leur propose de tenter le tout pour le tout : pourquoi ne pas faire venir Map, la célèbre médiatrice des amours perdus ? La télévision va donc débarquer à l’auberge. Pour interpréter ce vaudeville moderne mêlant amour et audimat, six comédiens amateurs seront sur le plateau de la salle des fêtes pexinoise jusqu’au 7 février, dans une mise en scène de Patrice Masse. À la salle des fêtes de Sainte-Pezenne, du 4 au 6 février à 20 h 30, dimanche 7 février à 15 h. Réservations : tél. 06 40 32 20 18 ou courriel treteaux@wanadoo.fr

Toute une soirée d’impro
Prêt à embarquer pour une soirée entière d’impro ? Samedi 6 février, installez-vous dès 18 h 30 au Patronage laïque, pour la soirée jam d’impro d’Aline & compagnie, organisée en quatre temps. En ouverture, vous assisterez à la performance de deux comédiens et d’un musicien, maîtres en cet art d’équilibriste. À 20 h 30, théâtre, danse, dessin et musique se partageront la scène pour l’inattendue, grande soirée improvisée. A 22 h 30, quatre générations monteront sur le plateau pour mixer les âges et les cultures. Enfin, à minuit, il sera l’heure d’aller Autour du lit, seul élément de décor de cette séance où pourront se succéder toutes sortes de situations. Et si cette soirée vous inspire, sachez que la compagnie organise régulièrement des stages. Le prochain sera destiné aux ados, du 15 au 16 février. Renseignements et billeterie : www.alineetcompagnie.com, tél. 05 49 06 99 26.

The Healthy Boy en solo
Benjamin Nérot, alias The Healthy Boy, lâche un instant son groupe, The badass motherfuckers, pour se produire en solo au Camji, dans le cadre du festival du polar Regards noirs. Jeudi 4 février, à 19 h, seul à la guitare, il donnera de sa voix “à la Tom Waits”, rocailleuse et intimiste, dans un concert gratuit aux accents folk/rock. Avec sept albums au compteur, l’artiste est prolifique et sort en moyenne un opus par an. Les thèmes de prédilection de ses chansons : ses souvenirs, ses amours, ses rêves et ses démons. The Healthy Boy n’est pas un inconnu à Niort, on se souviendra de son passage au Pilori, en octobre 2013, dans le cadre, cette fois, du festival “Le 4e mur”.
Au Camji, jeudi 4 février, à 19 h. Gratuit.

APPEL À FILMS
Le 28 avant minuit
Le 28 février, à minuit, il sera trop tard : l’appel à films du festival niortais Takavoir sera clos. D’ici là, vous avez encore quelques jours pour proposer sur le site takavoir.fr un film de trois minutes maxi, tourné à partir d’un appareil de poche : téléphone ou caméra miniature. Ensuite, il vous faudra ronger votre frein (ou vos ongles) avant de découvrir la sélection des films effectuée par le comité de visionnage. Ceux des jeunes réalisateurs seront projetés le 25 mars au Moulin du Roc. Le 26 mars, ce sera le grand jour avec le jury, les différents prix et de nombreuses surprises. En attendant, vous trouverez de quoi patienter sur le site du festival où vous pourrez visionner l’ensemble des films reçus. Ils étaient 200 l’an dernier.
Dépôt des films et informations sur le site www.takavoir.fr


Retour au sommaire

Page 22

ÉCOUTEZ-VOIR
MOULIN DU ROC
Tap Factory
Danse + percussions + virtuosité + fantaisie, c'est l'équation magique de la Tap Factory. Un cocktail puissant à consommer sans modération, au Moulin du Roc, vendredi 26 février, à 20h30.
AGENDA

QUARTIERS

GOISE
Maison de quartier, 56 rue de Massujat, 05 49 08 14 36.
Boum déguisée, le 5 fév. à partir de 18h.

SOUCHÉ
Maison de quartier, 3 rue de l’Aérodrome, 05 49 24 50 35.
Repair café, le 6 fév. à 9h30, spécial vélos.
Bal des pissenlits, le 27 fév. à Noron.

TOUR CHABOT-GAVACHERIE
Maison de quartier, rue de la Tour-Chabot, 05 49 79 16 09.
L’heure des parents, les 1er et 8 fév. à 9h.
Donjon - Expo “Silex, mammouth et grotte”.

ENFANCE ET JEUNESSE

CENTRE DU GUESCLIN
Compagnie E.GO, 07 84 55 80 60.
Stage de hip-hop, du 15 au 17 fév. de 14h à 17h.

CIRQUE EN SCÈNE (lire p.19 30 chemin des Coteaux de Ribray, 05 49 35 56 71.
Stage d’acrobatie avec Dariusz Karczewski, du 15 au 19 fév. toute la journée.
Stage de sensibilisation aux arts du cirque, du 15 au 19 fév et du 22 au 26 fév.

L’ACCLAMEUR
50 rue Charles-Darwin. Renseignements au 05 49 75 13 44.
Spectacle. “T’Choupi fait danser l’alphabet”, le 28 fév. à 14h30.

MÉDIATHÈQUE DU CLOU-BOUCHET
Square Galilée, 05 49 79 12 23 ou 05 49 06 58 63.
Bébés lecteurs (0-3 ans), le 10 fév. à 10h.
Goûter-philo, le 12 fév. à 17h.

MÉDIATHÈQUE DU LAMBON
2 bis rue de la Passerelle, 05 49 33 12 53.
Bébés lecteurs (0-3 ans), le 5 fév. à 10h.

MÉDIA-LUDOTHÈQUE
Centre Du Guesclin, place Chanzy, 05 49 06 58 63.
Bébés lecteurs (0-3 ans), les 4 et 18 fév. à 10h15 et 11h15.

MÉDIATHÈQUE PIERRE-MOINOT
9 boulevard Main, 05 49 78 70 73.
Bébés lecteurs (0-3 ans), le 3 fév. à 10h30.

MUSÉE BERNARD D’AGESCI
28 avenue de Limoges, 05 49 78 72 00 ou 05 49 78 72 04.
Vacances au musée. “Artiste peintre, à tes pinceaux” le 24 fév. à 14h30 (6-8 ans) et le 25 fév. à 14h30 (9-12 ans).

MUSÉE DU DONJON
Place du Donjon, 05 49 28 14 28.
Vacances au musée. “Silex, mammouth et grotte” le 17 fév. à 14h30 pour les 6-8 ans et le 18 fév. à 14h30 pour les 9-12 ans.

VISITES GUIDÉES
Agnès Brillatz, guide national, 06 77 02 88 89.
La légende du dragon, les 10, 17 et 25 fév. à 16h.
La ville de Niort racontée aux enfants, les 11, 18 et 26 fév.

SPORT

Service municipal des Sports, 05 49 78 77 91.
DUATHLON
Hippodrome de Romagné, Chemin du Grand-Ormeau.
Duathlon pour les enfants le 14 fév. à partir de 10h30.
Bike & Run le 14 fév. à partir de 14h.

FOOTBALL
Stade René-Gaillard, 105 avenue de la Venise-Verte.
L2 : Chamois niortais/Nancy, le 2 fév. à 20h.
L2 : Chamois niortais/Brest, le 12 fév. à 20h.
L2 : Chamois niortais/Le Havre, le 26 fév. à 20h.

HANDBALL
Salle omnisports, rue Barra.
N3 : NHBS/Angers, le 27 fév. à 20h30.

KUNG FU
Salle omnisports, rue Barra.
Championnat inter régional, les 20 et 21 fév. toute la journée. (lire p.18)

RUGBY
Stade niortais rugby, stade Espinassou.
F2 : Stade niortais/Lormont, le 21 fév. à 15h.


Retour au sommaire

Page 23

ÉCOUTEZ-VOIR

TENNIS DE TABLE
11 bis rue Georges Clemenceau.
N3D : Niort/Angoulême, le 13 fév. à 17h.
N2M : Niort/Bordeaux, le 27 fév. à 17h.

VOLLEY BALL
Salle de sports Barbusse, 18 rue Gustave-Eiffel, 05 49 79 20 57.
DEF : VBPN/TPM racing, le 13 fév. à 20h.

CONFÉRENCES ET ATELIERS

CENTRE DU GUESCLIN
Place Chanzy.
Conférence sur le burn-out, par Michel Debout, le 2 fév. à 18h. (lire p.6)

CONNAISSANCE DU MONDE
Méga CGR.
“Le Peuple de l’Amazone” de Patrick Bernard, du 2 au 4 fév.

ENTRE PARENTHÈSES
Maison du quartier Nord, 06 86 34 95 67.
Ateliers jeux d’écriture, les 4 et 18 fév. de 19h à 21h.

GROUPE ORNITHOLOGIQUE
DES DEUX- SÈVRES (lire p.6)
48 rue Rouget-de-Lisle, 05 49 09 24 49.
Causerie nature. “Les oiseaux de l’île de la Réunion”, par Jacques Pellerin, le 5 fév. à 18h30.

HÔTEL DE VILLE
Place Martin Bastard.
Conférence sur l’Hermione proposée par le Lion’s club, le 5 fév. à 19h30. (lire p.6)

LA LIBRAIRIE DES HALLES
1 bis rue de l’Hôtel-de-Ville, 05 49 04 05 03.
Tricot-thé, le 18 fév. à 20h.
Atelier loisirs créatifs, le 20 fév. de 10h à 13h.

LE PILORI
Place Mathurin-Berthomé, 05 49 78 73 82.
Atelier de création avec l’artiste Claire Salmon-Legagneur, pour les parents et enfants à partir de 6 ans. (lire p.20)

LES AMIS DES ARTS
Amphithéâtre Euclide, Smacl, rue Euclide, 05 49 73 30 48.
“El Greco, un artiste insaisissable de la Renaissance”, le 25 fév. à 20h30. (lire p.19)

MÉDIATHÈQUE PIERRE-MOINOT REGARDS NOIRS (lire p.4)
9 boulevard Main, 05 49 78 70 94.
Rencontre d’auteurs. “Crime organisé, nouvelles formes”, le 6 fév. à 11h.
Rencontre littéraire. Tim Willocks, le 6 fév. à 15h.
Lecture dans le noir. “Commissaire Leoni” par Jessica Baillivet, les 6 et 7 fev. 14h.
“Aux origines de la littérature policière” par Denis Mellier, le 6 fév. à 17h.

MEGA CGR
Jardins de la Brèche.
Projection-débat. “Borderline” de Olivier Marchal, le 5 fév. à 20h.

MUSÉE BERNARD D’AGESCI
28 avenue de Limoges, 05 49 78 72 00.
Séance de l’école du Louvre : "L'utopie artistique de Dada à Zurich, au coeur de la Première Guerre mondiale", le 25 fév. à 18h.
L’Art au menu. “Vive les mariés”, le 18 fév. à 12h30.
Les dimanches au musée. “Ces drôles de bêtes”, le 21 fév. à 15h.

MUSÉE DU DONJON
Place du Donjon, 05 49 28 14 28.
Les dimanches au musée. “Le Donjon et son évolution architecturale”, le 28 fév. à 15h.

UNIVERSITÉ INTER-ÂGES
Au Méga CGR, 05 49 73 00 59.
“Peut-on réussir sa vieillesse ?” par Michel Billé, le 11 fév. à 14h30.

VILLA PÉROCHON
64 rue Paul-François-Proust, 05 49 24 58 18.
Atelier prise de vue. “Photos de nuit”, le 6 fév. à 17h.

SPECTACLES

L’ACCLAMEUR
50 rue Charles-Darwin. Renseignements au 05 49 75 13 44.
Concert. The Rabeats, le 26 fév. à 20h30. (lire p.20)
Chanson. Franck Mickaël, le 27 fév. à 16h.

L’ALTERNATEUR
Place Denfert-Rochereau, 05 49 09 11 68.
Boeuf de La Dynamo, le 4 fév. à 20h.
DJ set. Mr Grandin, le 5 fév. à 21h.
Métal. Souncrawler + Trankred, le 6 fév. à 21h.
Soirée jeux de plateau, le 10 fév. à 18h.
Dîner concert avec Verdine Trio, le 11 fév. à 19h30.
Rock. La jambe de Frida + The mirrors, le 12 fév. à 21h.
Toy party, le 13 fév. à 21h.
Métal. Tremplin métal, le 18 fév.
Pop rock soul. Atlas + Anaïs Low, le 19 fév. à 21h.
Reggae dub. The blackstarliners + Frouss, le 20 fév. à 21h.
Pop. Bow Low, le 26 fév. à 21h.
Black métal. Manzer + Silver Machine, le 27 fév. à 21h.

LE CAMJI
3 rue de l’Ancien-Musée, 05 49 17 50 45.
Folk blues. The Healthy boy, le 4 fév. à 19h. (lire p.21)
Chanson. Monsieur Lune, le 7 fév. à 20h30.
Chanson/ Rock. Arman Méliès + Monsieur Lune, le 12 fév. à 21h.
Rock Stoner. Klone + Mars red sky, le 26 fév. à 21h.

MEGA CGR
Jardins de la Brèche.
Ballet. Retransmission de Casse-Noisette en 3D, le 11 fév. à 20h et le 22 fév. à 14h. (lire p.19)

MOULIN DU ROC
9 boulevard Main, 05 49 77 32 32.
Théâtre. La Mélancolie des dragons par Philippe Quesne, le 2 fév. à 20h30.
Danse Contemporaine. Cédric Andrieux & Debout ! par Jérôme Bel et Raphaëlle Delaunay, le 5 février à 20h30.
Chanson. Arthur H, le 10 fév. à 20h30. (lire p.20)
Cirque contemporain. Intérieur nuit, par Jean-Baptiste André, le 11 fév. à 20h30 et le 12 fév. à 19h.
Opéra. Macbeth par Brett Bailey, le 17 fév. à 20h30 au théâtre de Poitiers.
Danse. Tap Factory par Vincent Pausanias, le 26 fév. à 20h30.

PATRONAGE LAÏQUE
40 rue de la Terraudière.
Soirée jam d’impro par Aline et Compagnie, le 6 fév. à 18h30. (lire p.21)

SALLE DES FÊTES DE SAINTE-PEZENNE
Rue du Moulin-d’Âne.
Théâtre. “L’Amour sur un plateau” par les Tréteaux de Sainte-Pezenne, jusqu’au 7 fév. (lire p.21)
Prestation d’élèves du Conservatoire Chorales et Cordes, le 10 fév. à 18h30. (lire p.20)
Cabaret. “La Voix des autres”, par Alain Ferry, le 12 fév. à 20h. Réservations 05 49 35 30 27.

EXPOSITIONS

ESPACE EXPRESSION SMIP
13 rue de l’Hôtel-de-Ville.
Techniques mixtes. Didier Avril jusqu’au 9 mars.

LE PILORI
Place Mathurin-Berthomé.
Bande dessinée. Docteur Radar et autres noirceurs, jusqu’au 6 fév.
Installation. Mémoires silencieuses de Claire
Salmon-Legagneur, du 17 fév. au 12 mars. (lire p.20)

MÉDIATHÈQUE PIERRE-MOINOT
9 boulevard Main.
“Archéologie de la littérature policière” du 19 janv. au 23 fév.

MUSÉE BERNARD D’AGESCI
28 avenue de Limoges, 05 49 78 72 00 ou 05 49 78 72 04.
(Re)construction du vivant, donation Maurice Rougier, jusqu’au 27 mars.

MUSÉE DU DONJON
Place du Donjon, 05 49 28 14 28.
Expo permanente : “Donjon, 1000 ans d’histoire”.

SORTIES

EN VILLE
Festival du polar Regards Noirs, du 4 au 7 fév. (lire p.4)

PARC DES EXPOS
Noron, 05 49 78 71 00.
Salon du mariage, du 6 au 7 fév. (lire p.6)
Salon des comités d’entreprises, le 1er mars toute la journée.

VISITES GUIDÉES
Simon Laplace, conseiller municipal.
Visite de l’Hôtel de ville et dialogue citoyen les 6, 7, 20 et 21 fév. à 15h. Gratuit.
Agnès Brillatz, guide national, 06 77 02 88 89.
Les Matinales, tous les dimanches à 10h.
Un quartier du centre ancien, les jeudis à 18h30.
Balade le long de la Sèvre, les mardis à 10h et 18h30.
L’Église Notre-Dame, le 6 fév. à 15h.
Parcours photos, le 14 fév. à 9h.
Atemporelle, 05 16 81 18 62.
L’Église Notre-Dame et ses trésors dévoilés, le 14 fév. à 15h.

CINÉMA

MOULIN DU ROC
Renseignements au 05 49 77 32 32.

MEGA CGR
Renseignements au 0892 688 588.

INFORMATION
Vous souhaitez figurer chaque mois dans l'agenda du magazine, envoyez-nous vos informations en vous connectant sur le site internet de la Ville à : www.vivre-a-niort.com
En page d'accueil, cliquez sur le lien “proposer une manifestation”, sous l'agenda. Remplissez le formulaire, sans oublier de joindre une image. Vos manifestations figureront également sur l'agenda du site web.
ATTENTION > Il ne sera plus fait de relance téléphonique.


Retour au sommaire

Page 24

RENCONTRE
SABRE D’OR POUR LE MAÎTRE D’ARMES
PAR BRUNO AHIME
ANDRÉ CHABOISSEAU
1945 Naissance le 4 mai à Frontenay Rohan-Rohan
1965 Intègre le Bataillon de Joinville, au sein duquel il entame une brillante carrière d’escrimeur.
1970 En pleine préparation des Jeux olympiques de Munich (épreuve du pentathlon), décide de se consacrer uniquement à l’escrime et passe ses diplômes de maître d’armes.
1995 Premier des 19 titres de champion de France (maître d’armes et individuel).
22 octobre 2015 Décroche la médaille d’or au sabre, dans la catégorie V4, aux championnats du monde 2015, à Limoges. Il est le premier Français à obtenir une telle distinction

APRÈS CINQUANTE ANS DE PRATIQUE DE HAUT NIVEAU, AGRÉMENTÉS D’UNE ABONDANTE COLLECTION DE TITRES, LE NIORTAIS ANDRÉ CHABOISSEAU VIENT D’OBTENIR LA CONSÉCRATION. LE 22 OCTOBRE, IL EST DEVENU CHAMPION DU MONDE DE SABRE DANS LA CATÉGORIE V4 (PLUS DE 70 ANS).

Au-delà d’un charisme naturel, l’homme dégage une grande sérénité. Vêtu du survêtement de l’équipe de France d’escrime, il vous accueille chaleureusement, empreint d’une humilité qui ne desservira pas la précision de ses dires. Au contraire. Son regard bleu vous a déjà analysé, comme il l’a fait à d’innombrables reprises, face à ses adversaires sur les pistes qu’il a écumées. À ses côtés, Sylvie, son épouse depuis 48 ans. “Nous avons deux fils, précise le médaillé d’or. Et si Eddy, l’aîné, trop occupé par ses activités professionnelles et scientifiques n’a jamais pratiqué l’escrime, ce n’est pas le cas de Romain, le cadet.” C’est dans l’armée qu’André Chaboisseau choisira de poursuivre une carrière. Il incorpore le Bataillon de Joinville (ancienne unité militaire de l’armée française, accueillant des appelés sportifs). “J’étais spécialisé dans le pentathlon, militaire au début, puis moderne par la suite (sport olympique qui combine escrime, tir au pistolet, natation, équitation et cross country). Je préparais les Jeux olympiques de 1972 à Munich. Mais j’accusais, en équitation, un déficit trop important pour pouvoir défendre honorablement mes chances.” Le fer allait désormais devenir le fil conducteur de sa vie. Il ne le verra plus scellé au sabot d’un cheval, mais choisira de le croiser ! Avec un bonheur indéniable, qui le verra accumuler moult titres. L'assaut, en date du 22 octobre 2015, restera gravé dans sa mémoire. “Cette finale garde une part de mystère. Elle s’est indéniablement jouée au mental. Autant en quart et demi-finale, j’étais passé de peu (10-9 les deux fois), autant en finale mon adversaire a craqué, restant scotché à 4 !”
Le champion cède la parole au maître d'armes qu'il fut durant un quart de siècle au cercle d'escrime Du Guesclin où il transmet toujours son art. “L’escrime requiert des aptitudes psychomotrices, une latéralité affirmée, et un pouvoir de décision très rapide. On ne peut pas découvrir le réel potentiel d’un élève avant l’âge de 12 ans. J’insiste sur le volume de travail, les fondamentaux. C’est ainsi qu’on prépare au mieux un assaut. Je veux que mon titre prouve aux jeunes générations qu’on peut faire du sport à tout âge, si tant est qu’on prenne soin de son corps.” Martine Goyec, qui fut son élève de 2001 à 2015, ne tarit pas d’éloge sur son mentor : “C’est lui qui m’a permis d’obtenir mes deux titres de championne de France, plus une médaille de bronze européenne par équipe. C’est un maître très rigoureux, amoureux de son métier. Sa carrière militaire rejaillit dans sa manière d’enseigner. Le respect est total. On salue son adversaire et le maître d’armes. Il est un modèle pour tous les jeunes.” Un message fort dont on ne peut que s’inspirer
''Je veux que mon titre prouve aux jeunes générations qu’on peut faire du sport à tout âge, si tant est qu’on prenne soin de son corps.''


Retour au sommaire