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DÉCOUVERTES . FESTIVALS . CINÉMA . PARTICIPATION . MARCHÉS . CENTRE-VILLE . PROPRETÉ . SANTÉ . COMMERCES . DÉVELOPPEMENT DURABLE . EXPOSITIONS ASSOCIATIONS . DÉMARCHES . SOLIDARITÉS . SÉCURITÉ . ACTUALITÉS . LOGEMENT . ACTIVITÉS . QUARTIERS . INTERACTIVITÉ . MULTIMÉDIA . PARENTS ENFANTS . RENCONTRES . PATRIMOINE . TOURISME . SOCIAL . PROJETS . ÉCONOMIE . HANDICAP . VACANCES . ÉDUCATION . NATURE . ENTREPRISES . FAMILLE . TRAVAUX . MUSIQUE . SERVICE PUBLIC . SPORT . EMPLOI . EXPRESSION . HISTOIRE . CITOYENNETÉ . VIE QUOTIDIENNE . LOISIRS . DÉMARCHES . TRANSPORTS
WWW.VIVRE-A-NIORT.COM / Le magazine municipal d’information OCTOBRE 2014 / N°241

ÉCOLIERS D’AUJOURD’HUI, CITOYENS DE DEMAIN
Tour d’horizon des nouveautés de cette rentrée scolaire et excursion dans ses coulisses. P.16

DANS CE NUMÉRO

RENCONTRE P.28
Texier, homme nature
Richard Texier était de passage dans sa ville natale, Niort, cet été. Il y reviendra cet automne. Rencontre avec le peintre à la reconnaissance internationale, qui célèbre les cadeaux splendides de la nature.

SALON PROFESSIONNEL P.7
L’eau à la bouche
Comme tous les deux ans, Noron met les petits plats dans les grands et accueille la fine fleur régionale des métiers de bouche. Du 19 au 22 octobre, venez vous régaler, apprendre, admirer...


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Retour en images
1. Un jury sur la Brèche. Les aménagements des Jardins de la Brèche, de la place Auzanneau et l'ilot Fizeau au Clou-Bouchet ont été sélectionnés par un jury de professionnels pour concourir à la 4e édition des Victoires du Paysage. Vous pouvez voter en ligne jusqu’au 28 novembre : www.lesvictoiresdupaysage.com.

2. Anniversaire solennel. Samedi 6 septembre, la Ville de Niort a célébré les 70 ans de sa libération. Deux commémorations ont été organisées : un hommage à Émile Bèche, désigné maire de Niort le 6 septembre 1944 et une cérémonie au monument des soldats sans uniforme.

3. Le cyclisme à la fête. Lundi 14 juillet, la dernière étape du 14e Tour des Deux-Sèvres s'est élancée de Niort en direction de Parthenay (notre photo) et le 27 août, le peloton du Tour Poitou-Charentes arrivait avenue de la Venise-verte.

4. Le Donjon magnifié. Dans le cadre du festival Nuits Romanes, la compagnie Mécanique Vivante a présenté son ballet de résonances intitulé "Le Chant des Sirènes" le jeudi 28 août.

5. Rentrée scolaire. Mardi 2 septembre, les parents des élèves de l’école Ernest-Pérochon ont pu dialoguer avec le maire, venu avec son adjointe à la vie scolaire, en compagnie du préfet et du recteur d’académie.

Retrouvez l'actualité des élus sur : www.vivre-a-niort.com/actu_municipale

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AVANT-PROPOS

RYTHMES SCOLAIRES ET CENTENAIRE
JÉRÔME BALOGE MAIRE DE NIORT PRÉSIDENT DE L’AGGLOMÉRATION DU NIORTAIS

À tous les élèves de Niort et leurs familles, je souhaite une excellente rentrée ! Que cette nouvelle année scolaire vous soit riche en succès et en découvertes. Parmi les nouveautés attendues de cette rentrée figure le changement des rythmes scolaires dans les écoles. La réintroduction de la semaine de cinq jours et le réaménagement des volumes horaires a conduit la ville de Niort à s’adapter à cette nouvelle situation tout en considérant les besoins des enfants et des parents d’élèves. Afin de faciliter la vie des familles niortaises, les cantines scolaires serviront désormais des repas le mercredi midi. Sans engager de dépenses superflues, cette mesure répond à un vrai besoin. Cet engagement en faveur d’un vrai service public de proximité ne compromet en aucun cas notre objectif de rétablir l’équilibre de nos finances locales très détériorées. C’est avec la même volonté de faciliter le quotidien que l’agglomération propose un prêt à taux zéro pour ceux qui souhaitent devenir propriétaires.
Cette rentrée 2014 marque également le début de la célébration du centenaire de la Première Guerre mondiale, qui sera commémoré partout en France et en Europe. À Niort, plusieurs rencontres et expositions seront organisées. Le cours du 7e hussards invite les Niortais à redécouvrir l’esplanade du site Du Guesclin. Le sacrifice de millions de soldats au cours de ce conflit ne doit jamais sombrer dans l’oubli. Votre participation à ces événements témoigne de notre souvenir et notrere connaissance. Évidemment, bien d’autres manifestations sont prévues cette année. Vous trouverez dans ces pages, toutes les informations utiles sur les activités sportives ou culturelles.
Les cantines scolaires serviront désormais des repas le mercredi midi.

VOS RUBRIQUES / OCTOBRE 2014 / N°241
AVANT-PREMIÈRE ...............................................................................................4
LE SALON DE L'HABITAT > P.4
Et les principaux rendez-vous du mois...
TERRITOIRE ...............................................................................................8
LE LABEL DU MARAIS > P.8
Et d'autres sujets dans une nouvelle rubrique “Territoire”.
VILLE OUVERTE ............................................................................................11
CLAP DE FIN POUR LE PRUS > P.11
La place Joseph-Cugnot transformée… Une fête s'y prépare pour le 15 octobre.
REGARD SUR ............................................................................................16
DU NOUVEAU DANS LES CARTABLES > P.16
Des écoliers plus nombreux, la restauration le mercredi, les élections CME…
PAROLES D'ÉLUS ............................................................................................21
NOTRE HISTOIRE ............................................................................................22
LA PREMIÈRE GUERRE MONDIALE > P.22
Conférences et expositions ce mois-ci.
ÉCOUTEZ-VOIR ............................................................................................23
PUISSANCE 4+ > P.23
La rentrée culturelle et toutes les sorties du mois…
RENCONTRE ............................................................................................28

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PERMANENCES DES ADJOINTS
Vous pouvez joindre les adjoint(e)s au Maire en composant le : 05 49 78 75 09 ou 05 49 78 73 47
BOITE AUX LETTRES
Vous pouvez adresser un courrier à Monsieur le Maire en le déposant dans la boîte aux lettres, place de l’Hôtel-de-Ville ou par e-mail : secretariatdumaire@mairie-niort.fr

MAGAZINE MUNICIPAL D’INFORMATION
Direction de la communication de la Ville de Niort - Hôtel de Ville, place Martin-Bastard - CS 58755 - 79027 Niort Cedex. Tél. 05 49 78 74 87.

Directeur de la publication : Jérôme Baloge, Maire de Niort Directeur de la rédaction : Bruno Paulmier Rédactrice en chef : Véronique Duval Rédacteur en chef adjoint : Karl Duquesnoy Journaliste : Jean-Philippe Béquet Assistante de rédaction : Anne-Cécile Rescourio Ont participé à ce numéro : Darri (photos), Olivier Drilhon (photos) Photographe : Bruno Derbord Création / Réalisation : Agence Capsule / Agence Glyphes - Niort Impression : Imaye Graphic - Laval Distribution : Adrexo - Niort Numéro d’ISSN : 1261 - 8705. Dépôt légal à parution.
Photo de couverture : Bruno Derbord

CE MAGAZINE EST DIFFUSÉ À 35 000 EXEMPLAIRES.


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AVANT-PREMIÈRE

RENDEZ-VOUS
2 OCTOBRE //
Le marché des Brizeaux. Le conseil du quartier Nord et l’association des Paniers de la Sèvre lancent l’édition automnale de leur petit marché, rue des Justices. Fruits, légumes, fromages, viandes ou vins… des produits alimentaires exclusivement bio sont proposés sur les étals des producteurs régionaux.
Rendez-vous de 16 h à 20 h.

5 OCTOBRE //
Vide-greniers. Le centre-ville se mue en gigantesque caverne d’Ali Baba ce dimanche toute la journée. Traditionnel rendez-vous du mois d’octobre, 900 exposants particuliers sont encore attendus pour cette 19e édition. Vêtements, meubles, jouets, objets en tout genre, les chineurs devraient y trouver leur bonheur !
Réservation des emplacements : association des commerçants niortais, 2 rue Barbezière, de 9 h 30 à 18 h. Renseignements au 05 49 24 18 85.

12 OCTOBRE //
Troc au jardin. Toujours le même principe pour cette 6e édition : la gratuité. Ici, on échange tout ce qui concerne le jardinage écolo. Des graines, des boutures, des conseils, des outils, des bouquins… Cette année, le conseil de quartier de Goise-Champommier-Champclairot suggère à chacun d’apporter sa confiture maison. Vous offrez votre recette préalablement inscrite sur papier. Il s’occupe des tartines pour la dégustation. À 15 h et 16 h, deux parlottes vertes sur le thème “des fruits au jardin” et “la taille des fruitiers”.
Cour de l’école Ferdinand Buisson.

DU 10 AU 13 OCTOBRE PAR KARL DUQUESNOY
LE SALON DE L’HABITAT...ET DE L’HUMAIN
INTERVIEW DE VIOLETTA KLUKA, QUI DEPUIS 14 ANS OEUVRE AUX DESTINÉES DU SALON DE L’HABITAT, VÉRITABLE INSTITUTION CRÉÉE EN 1977.

Vivre à Niort. En quoi consiste votre activité au Salon de l’Habitat ?
Violetta Kluka. Je suis secrétaire comptable, commerciale. Je m’occupe notamment de vendre les quelques 200 emplacements du Salon. Mon rôle est également de coordonner la communication.

Vivre à Niort. Un travail à temps plein pour 4 jours d’événement ?
Violetta Kluka. Oui. Ce fut la volonté de l’ancien président Éric Doisy. Les exposants trouvent confortable de travailler avec une personne permanente. Il faut être disponible toute l’année. Le Salon, c’est un peu mon “bébé”. Un rapport de confiance s’est installé avec les anciens exposants et j’essaie d’accueillir au mieux les nouveaux.

Vivre à Niort. Comment est structuré le Salon ?
Violetta Kluka. C’est une association, avec un conseil d’administration de douze membres : des exposants, locaux et bénévoles. Tous les ans, il est renouvelé pour un tiers. Pierrick Neaud est le président depuis deux ans. L’asso ne touche aucune subvention et réalise un chiffre d’affaires de plus de 400 000 euros.

Vivre à Niort. Avant la 37e édition, la formule ne s’essouffle-t-elle pas ?
Violetta Kluka. Depuis cinq ans, le Salon ne s’est jamais rempli aussi rapidement. En moyenne, 70 % des exposants reviennent. Cette année on est même à 80 % ! Les entreprises en ont besoin. Elles y comblent une partie de leur carnet de commandes et font des affaires entre elles, sans intermédiaires.

Vivre à Niort. Le public répond-il toujours présent ?
Violetta Kluka. En 2011, nous avons connu une baisse de la fréquentation, passant de 11 000 de moyenne à 9 000 visiteurs. L’année suivante, on a eu la grande idée de faire venir une personnalité : Stéphane Plaza. Et c’est reparti !

Vivre à Niort. Percevez-vous une tendance cette année ?
Violetta Kluka. Je note que beaucoup de jeunes entrepreneurs osent. L’année dernière, nous avons créé une pépinière pour les entreprises qui démarrent (lire cicontre). Mais ils sont nombreux à parier sur un vrai stand. Il y a une énergie.

Vivre à Niort. Quelles sont les nouveautés ?
Violetta Kluka. C’est le retour des conférences : les pompiers du SDIS, Calyxis-domotique, la géo-biologie… Une place sera faite aux artisans d’art, en partenariat avec le magasin 36 quai des arts.

Vivre à Niort. Les animations ?
Violetta Kluka. La compagnie théâtrale Opus aura un faux stand : méthode d’application de papier peint à une seule main. Ça promet. Il y aura aussi une serre géante de 500 mètres carrés, avec vente d’orchidées dans le passage entre les deux halles.

Violetta sera sur le pont, à Noron, du 10 au 13 octobre pour le Salon de l'habitat.

DU 8 AU 11 OCTOBRE PAR ACR
Vers l’infini et au-delà
Du 8 au 11 octobre, le Musée Bernard D’Agesci fête la science. Rendez-vous annuel entre le public et la communauté scientifique, le cru 2014 devrait permettre à tous de comprendre les mystères de la voûte céleste. Une belle occasion de revisiter les découvertes qui jalonnent la conquête de l’espace au fil des siècles. Le mercredi, un atelier est dédié aux petits spationautes. Les 9-12 ans exploreront le système solaire à travers la construction d’un planétarium. Le vendredi soir, le docteur ès sciences Philippe Lambert donnera une conférence sur l’impact d’une météorite à Rochechouard dans la Haute-Vienne. Le scientifique expliquera notamment comment une catastrophe, survenue il y a deux cents millions d’années, a définitivement marqué le paysage. Le samedi, venez observer le soleil depuis la cour du musée grâce à un télescope équipé d’un filtre protecteur. Et jusqu’au 16 octobre, l’exposition Astronomia mettra en lumière des objets sortis des réserves et des ouvrages anciens sur l’histoire de l’astronomie.
Exposition jusqu’au 16 octobre. Animations et conférence gratuites. Réservation obligatoire pour l’atelier enfant. 05 49 78 72 00.


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AVANT-PREMIÈRE

ZOOM SUR… UN JARDINIER URBAIN DANS LA PÉPINIÈRE
Cent mètres carrés de terrasse en bois, massifs de prêles, de lauriers roses, beau pied de vigne, mobilier design, couleurs… Patrice Buret a raison d’être fier du résultat de son chantier. “Je me définis comme un jardinier urbain”, explique le jeune homme de 36 ans, qui vient de monter cette nouvelle activité, après 14 ans d’expérience dans les grands espaces verts. Du 10 au 13 octobre, Tendance Nature sera présente au Salon de l’habitat en compagnie de cinq consoeurs débutantes. “Je ne fais pas beaucoup de pub. Ce sera l’occasion de me faire connaître.”
Le secteur est assez concurrentiel. Depuis quelques temps, le jardin est traité comme une pièce à part entière de la maison. Pointilleux, Patrice aime les petites surfaces et les travaux bien finis, “de la conception à l’entretien des sites”. Il plaide pour un retour du jardinage et de la verdure dans le centre ancien des villes. “Les matériaux sont nobles, la terre souvent respectée.” Son credo est de trouver des végétaux qui s’adaptent bien à ce contexte. Ou des matériaux, comme ces sacs en batyline, une sorte de toile souple : “idéale pour créer des petits potagers familiaux”. Patrice travaille seul. Ses zones d’intervention sont Niort et La Rochelle.
Patrice Buret de Tendance Nature, sur un de ses chantiers dans le centre-ville. Il sera présent à la pépinière d’entreprise du Salon.

DU 4 AU 11 OCTOBRE
Collection d’automne pour les sorties nature
La Ville vous propose deux animations nature ce mois-ci. Toutes deux sont gratuites, sur réservation auprès de l’écoanimatrice. Les belles pommes se récoltent à l’automne… à condition de savoir soigner ses arbres fruitiers. Le 4 octobre, de 14 à 17 h, venez découvrir les vergers anciens du quartier Champommier-Champclairot et Goise. La société d’horticulture 79, l’association des croqueurs de pommes et le conseil de quartier rempliront votre besace d’informations sur la plantation, la taille et l’entretien de vos arbres. La sortie est accessible aux personnes à mobilité réduite et la réservation est ouverte jusqu’au 1er octobre.
Le 11 octobre, vous aurez rendez-vous avec les papillons de nuit et les oiseaux nocturnes. Prévoyez lampe et vêtements chauds pour cette sortie familiale, accessible aux enfants à partir de 5 ans, qui se déroulera de 20 à 23 h à la ferme de Chey. Vous devrez vous inscrire d’ici le 8 octobre pour cette animation proposée par les associations Deux-Sèvres nature environnement, le groupe ornithologique Deux-Sèvres et le centre socio culturel les Chemins blancs.
Réservation par courriel auprès de melanie.lucas@mairie-niort.fr

DU 3 AU 5 OCTOBRE PAR ANNE-CÉCILE RESCOURIO
Un arc-en-ciel d’artistes à Noron
Depuis 2004, le Salon des couleurs cultive sa différence. Peintres, sculpteurs, calligraphes, photographes ou encore graveurs, amateurs et professionnels, se côtoient. Tout le week-end, le parc des expos devient la plus grande galerie d’art de la région. Près d’un millier d’oeuvres sont présentées. Si le salon est remarquable par sa diversité, il est aussi une manifestation de solidarité internationale. Organisé par l’Anjca (Association de jumelage avec Atakpamé et Covè), le salon des couleurs permet de récolter des fonds pour financer des projets de coopération avec ces deux villes, togolaise et béninoise. Les exposants s’engagent à partager 30% du montant de leurs ventes pour financer des projets. Des réalisations se concrétisent chaque année: création d’infrastructures socioculturelles, construction d’ouvrages d’assainissement, équipements des écoles…
Une délégation niortaise partira en novembre suivre le chantier de protection et d’extension de la forêt communale à Covè, et celui du marché aux poissons à Atakpamé. André Pineau, le président de l’Anjca, se réjouit des avancées de cette relation triangulaire. Dans ces deux villes africaines, des associations de femmes se sont créées pour travailler ensemble sur la conservation et la vente de fruits sur les marchés.
Ouverture du salon le 3 octobre à 14 h, les 4 et 5 octobre, toute la journée. Eleme est l’invité d’honneur de l’édition 2014. Le peintre poitevin expose une quinzaine d’oeuvres. Animations musicales et sportives tout le week-end.


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Page 6

AVANT-PREMIÈRE

DU 17 AU 18 OCTOBRE PAR JPB
NIORT, CAPITALE DE L’ESS
Le gratin français de l’économie sociale et solidaire (ESS) a rendezvous vendredi 17 et samedi 18 octobre à l’Acclameur. Ce premier Salon national réunira acteurs et décideurs, porteurs de projets, élus, agents des collectivités et grand public curieux de cette autre manière de considérer l’économie et la relation à l’entreprise. Co-organisé par la CRESS (Chambre régionale de l’économie sociale et solidaire) et la Région, avec le soutien de la CAN, de la Ville de Niort et des mutuelles Maif et Macif, ce salon sera un carrefour d’information et d’échange d’expériences. Il viendra démontrer la réalité économique et le succès de l’ESS à laquelle adhèrent de plus en plus de créateurs/repreneurs d’entreprises et de personnes en recherche d’emploi (voir chiffres ci-contre).
Deux axes forts viendront en fil rouge de ces deux jours : l’innovation sociale, pour les solutions qu’elle peut apporter à des besoins mal satisfaits, notamment sur le vieillissement, la petite enfance, la pauvreté… Et les jeunes qui peuvent trouver dans l’ESS les réponses à leurs attentes en matière d’emploi.
La grande salle accueillera 120 stands d’information organisés en village et au Club Acclameur on pourra assister à des ateliers et des conférences, écouter des témoignages. “Beaucoup d’acteurs vont profiter du salon pour lancer leurs projets, précise Isabelle Marcel-Endrizzi, en charge de l’ESS au sein de la CAN. Certains vont présenter leur monnaie locale numérique, la Région dévoilera son projet de plateforme de finance participative. Nous parlerons, quant à nous, de la Maison de l’ESS tout juste ouverte.” La Cie Matapeste, elle-même organisée en scop, assurera l’animation.
Salon national de l’ESS, à l’Acclameur, vendredi 17 octobre de 8 h 30 à 21 h et samedi 18 octobre de 9 h 45 à 16 h. Gratuit.
Le Scop Les Matapeste animera le Salon, avec quelques artistes invités.

EN CHIFFRES…
En France 222 800 ÉTABLISSEMENTS EMPLOYEURS
2,34 MILLIONS DE SALARIÉS
10,3 % DE L’EMPLOI En Poitou-Charentes
6 967 ÉTABLISSEMENTS EMPLOYEURS
72 538 EMPLOIS
13,1 % DE L’EMPLOI (2e RÉGION DE FRANCE POUR LE TAUX D’EMPLOI)

10 OCTOBRE PAR JPB
De l’énergie à l’apéro
Pour tous ceux que les économies d’énergie questionnent, le réseau Climat 79(1) organise une soirée sur ce thème, vendredi 10 octobre, à partir de 18 h 30, à la salle du CSC Clou-Bouchet. Ludique, participatif et convivial, cet “apéro énergie” se déclinera en rencontres avec des professionnels autour d’un buffet de produits régionaux et de stands à thèmes : thermographie, avec l’Espace info énergie ; les matériaux de construction écologiques, animé par les Fourmis’Colos ; les écogestes, expliqués par les ambassadeurs de l’énergie du Conseil général ; les transports en commun et vélos électriques, avec la CAN. On pourra également voir des expositions et participer à des jeux sur les économies d’énergie. La Cie Attroupannou donnera son spectacle “Tête d’ampoule”.
Cette soirée entièrement gratuite prendra place dans la Fête de l’énergie organisée par l’Ademe, du 9 au 12 octobre.
(1) La Ville de Niort, la CAN, le Conseil général 79, la Communauté d’agglo du Bocage Bressuirais, la CdC du Thouarsais et le Pays Mellois.

DU 19 AU 22 OCTOBRE PAR JEAN-PHILIPPE BÉQUET
TOUTES PAPILLES EN ALERTE
LE 12e CARREFOUR DES MÉTIERS DE BOUCHE AIGUISERA VOS ENVIES DE BONNE CHÈRE, DU 19 AU 22 OCTOBRE AU PARC DES EXPOSITIONS DE NORON.
S'informer, admirer, goûter, c'est le Carrefour des métiers de bouche.
Il revient tous les deux ans avec son cortège de professionnels talentueux, de produits de qualité et de bons plans d’avenir pour les jeunes. Le Carrefour des métiers de bouche est le rendez-vous régional des arts culinaires et de l’hôtellerie. De la fourche à la fourchette, du producteur au consommateur, 400 exposants montreront leurs savoir-faire aux 40 000 visiteurs attendus.
Sur 15 000 m2, le salon s’articulera autour de trois espaces principaux. Épicentre du Carrefour, le “village des métiers et des filières” est accessible gratuitement au grand public. Des représentants des cinq grandes fédérations (restauration, boulangerie, pâtisserie, boucherie, charcuterie/traiteur) feront découvrir aux jeunes toute la richesse des formations et leurs nombreux débouchés.
Le “village des saveurs” est celui des animations, des démonstrations, des dégustations. Un vaste espace placé, cette année, sous le signe des produits locaux labellisés, des circuits courts et de la filière bio. Partenaire de ce village, la Région y lancera la marque “Poitou-Charentes”. Dans le “village des professionnels”, accessible sur invitation, boulangers, brasseurs, traiteurs, collectivités… trouveront exposés tous les nouveaux matériels, vêtements, emballages, produits, services…
Le Carrefour aime démontrer les talents de ses acteurs, et pour cela il n’est pas chiche de concours en tous genres. Concours de jeunes en formation, de cuisiniers amateurs, des chefs de collèges publics, de produits régionaux… tous sont récompensés par les Salières d’or, remises par l’association de promotion des métiers de bouche qui organise l’événement.
Grande nouveauté cette année, la pré-sélection des Meilleurs ouvriers de France (MOF) dans la catégorie charcutiers-traiteurs.
À Noron, du 19 au 22 octobre, de 10 h à 19 h. Gratuit.

RENDEZ-VOUS
DU 19 AU 22 OCTOBRE //
L’angélique du Marais Poitevin. Elle révèle toutes ses vertus au “Carrefour des métiers de bouche et de la gastronomie”. Producteurs, confiseurs, chocolatiers, pâtissiers, restaurateurs... tous professionnels membres de l’association de promotion de l’angélique, grands amateurs de “l’herbe des anges” partagent leurs savoir-faire, au parc des expositions.


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Page 7

AVANT-PREMIÈRE

TROIS QUESTIONS À CLAUDE GUIGNARD Président du Carrefour des métiers de bouche
Vivre à Niort. En quoi votre manifestation se démarque-t-elle des nombreux salons équivalents ?
Claude Guignard. D’abord, nous sommes le seul, en France, ouvert gratuitement au grand public et aux professionnels. Nous sommes également le seul organisé par des bénévoles des fédérations. Dès la création en 1991, le but était de favoriser l’intérêt des jeunes pour nos métiers et les orienter sur les formations. Pour cela il fallait que le salon soit gratuit. Mission réussie car après chaque Carrefour, nous enregistrons en moyenne 10 % de jeunes en plus en apprentissage.

V à N. Vos métiers ont-ils toujours du mal à recruter des jeunes ?
C.G. Oui et particulièrement cette année. La restauration est assez épargnée, mais la boulangerie, la boucherie, la charcuterie sont très impactées. Le Carrefour est précisément là pour démontrer combien ces métiers peuvent être attrayants et nous nous efforçons de favoriser la rencontre entre les jeunes et les professionnels.

V à N. Quelles seront les nouveautés marquantes de cette 12e édition ?
C.G. À part la sélection des MOF charcutiers / traiteurs, la décoration florale va prendre une grosse importance cette année, avec un grand espace dédié. Lundi 20 octobre, le Collège culinaire de France va tenir sa première réunion régionale Poitou-Charentes, ce qui devrait nous valoir la présence de l’un de ses grands chefs fondateurs. Qui d’Alain Ducasse, Joël Robuchon, Thierry Marx… sera présent ? Surprise.


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TERRITOIRE

MARAIS POITEVIN PAR JEAN-PHILIPPE BÉQUET
UN LABEL SOUS HAUTE SURVEILLANCE
LE MARAIS POITEVIN A RETROUVÉ SON LABEL DE PARC NATUREL RÉGIONAL PERDU EN 1996. UNE TRÈS BONNE NOUVELLE POUR LES UNS, NUANCÉE PAR D’AUTRES.
Dimanche 15 juin, on faisait la fête à Coulon. Élus, ministre de l’écologie et population célébraient ensemble la reconquête du label Parc naturel régional (PNR) de la 2e plus grande zone humide de France, dix-huit ans après sa suspension. Un événement annonciateur de changements ? Pas pour Boris Sallaud, directeur du syndicat mixte qui gère le parc : “Le label est une reconnaissance, un facteur de notoriété, mais ce n’est pas un basculement dans un autre monde. C’est un engagement à poursuivre et à accélérer sur la voie du développement durable.”
Loin d’être une fin en soi, la labellisation contraint désormais le parc à se montrer très avisé sur les actions menées. Car le Conseil national de protection de la nature (CNPN) a accordé le label en assortissant sa décision de nombreuses réserves. Il portera un oeil très critique sur les mesures environnementales, la gestion de l’eau, l’urbanisme… et demande que soit dressé un bilan à trois ans sur dix points sensibles. Avec la menace de recommander au gouvernement de retirer le label si ce bilan n’était pas satisfaisant. “Nous nous y préparons déjà et nous ferons la preuve que le parc du Marais poitevin est digne de cette reconnaissance”, affirme Boris Sallaud.

ENVIRONNEMENT ET GESTION DE L’EAU, DEUX SUJETS SENSIBLES
La Coordination de défense du Marais poitevin n’est pas aussi enthousiaste. “Ce qui ne nous enchante pas, c’est la charte, explique Jean-Marie Pellerin, son président. C’est une coquille qui a été vidée de ses contenus principaux pour permettre à ce qui avait achoppé en 2006 de passer cette fois-ci. Il fallait la vider de tout ce qui fâche, principalement la question environnementale et la gestion de l’eau.” Deux compétences transférées à l’Établissement public du Marais poitevin, créé par l’État en 2011. Ce qui n’a pas échappé au CNPN qui signale que “le syndicat mixte se doit d’être le coordonnateur des actions de protection et de développement du territoire et non un simple acteur parmi d’autres”.
UN MILLION DE TOURISTES ATTENDUS
Site classé en 2003, Grand site de France depuis 2010, le marais mouillé jouissait déjà d’une réputation de milieu remarquable qui, dans l’esprit collectif, valait pour label et suffisait à attirer de nombreux visiteurs. En quoi l’estampille PNR était-elle alors si importante ? “Réintégrer le réseau PNR nous permet d’avoir accès à toute la capacité d’expérimentation, d’innovation, de réflexion collective des parcs”, explique le directeur du parc. En revanche, pour Jean-Marie Pellerin, l’image du parc est déjà faite, pas besoin d’en rajouter avec un label de plus : “La petite astuce du parc, quand il a perdu le label PNR, a été de continuer à s’appeler Parc interrégional du Marais poitevin. Dans l’esprit des gens, la greffe a pris et, interrégional ou naturel, pour eux c’est pareil. C’est pourquoi je ne crois pas du tout à l’afflux de nouveaux touristes.” On évoque un gain de clientèle de 15 à 20 % qui permettrait de passer la barre du million de visiteurs annuels (actuellement 850 000). Des projets sont en cours comme la liaison fluviale Niort-Marans-La Rochelle ou la création d’un haut lieu de découverte des oiseaux. “On a aussi des ambitions sur le tourisme équestre”, explique Boris Sallaud, qui voit un axe de développement vers les visiteurs anglo-saxons et scandinaves friands d’espaces labellisés.
Le Marais vient de reconquérir son label, dix-huit ans après sa suspension.

Les Niortais maraîchins
Avec La Rochelle, Luçon et Fontenay-le-Comte, Niort sera “ville porte” du PNR du Marais poitevin. Boris Sallaud et Jean-Marie Pellerin se rejoignent sur le sens et l’intérêt de cette décision. “Le Marais a besoin de ces villes parce qu’elles sont ressources de services et de marchés pour tout ce qui est produit sur son territoire”, explique le directeur du parc. “Pour moi, il n’est pas aberrant que la ville de Niort soit impliquée dans le PNR, précise Jean-Marie Pellerin. Une partie de marais, le Galuchet, pénètre la ville et la partie aval de la Sèvre, c’est déjà le Marais poitevin.”


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TERRITOIRE
AGRICULTURE PAR KARL DUQUESNOY
UN MILIEU TRÈS CULTIVÉ
MIEL, VIANDE BOVINE, ZOOM SUR LES ACTIVITÉS TRÈS DIFFÉRENTES DE DEUX ÉLEVEURS NIORTAIS ET LEURS RAPPORTS AVEC LEUR ENVIRONNEMENT.
L’apiculture à la Miellerie de Surimeau
Il faut prendre un long chemin et s’enfoncer dans la campagne, loin après l’école de la Mirandelle. Là, au milieu des champs, se trouve la Miellerie de Surimeau. Joao Rodrigues est venu à l’apiculture par passion pour la nature “notre mère à tous. Sans elle, on n’est rien du tout”, assène-t-il. Nous le rencontrons au début de l’été, période d’intense activité. Telle une abeille, il virevolte aux quatre coins du Sud Deux-Sèvres, en camion, pour veiller sur ses 450 ruches (il en a aussi quelques-unes au Portugal). Artisan, autodidacte, passionné, celui “qui feuillète les cadres de ses ruches, comme les pages d’un livre” suit la miellée, pic de la production. “Je vois très vite s’il y a un problème, si une ruche est orpheline de sa reine, si cette dernière est trop âgée, si la densité du couvain(1) est insatisfaisante, s’il y a des maladies.”

LE MÉTIER A CHANGÉ
Joao est professionnel depuis 2001. Les Niortais qui fréquentent les Halles le connaissent. En décembre dernier, avec le label Bienvenue à la ferme, il a ouvert une boutique à Surimeau. “On ne peut plus exercer le métier d’apiculteur comme avant, déclare-t-il. Aujourd’hui, il y a beaucoup moins de miel.” Les conditions climatiques, comme en 2013, peuvent expliquer les baisses ponctuelles de production. Mais d’autres facteurs entraînent une baisse constante de la population d’abeilles : avec les pesticides répandus sur les cultures, les insectes s’intoxiquent progressivement. L’exploitation des surfaces jusqu’au dernier centimètre carré supprime haies et bas-côtés. Mais Joao, qui cohabite en bonne intelligence avec les agriculteurs, se refuse à leur jeter la pierre : “Ils sont contraints de s’adapter à un système.” Il conclut : “certains me demandent même de m’installer chez eux, car il n’y a pas de meilleurs pollinisateurs que les abeilles.”

Ferme découverte, ruche intérieure à la Miellerie de Surimeau, 143 rue du Château-menu.

Pour l'apiculteur, chaque ruche est un organisme vivant qui demande beaucoup d'attention.

(1) Couvain : souvent situé au centre du cadre alvéolé, il contient les oeufs, les larves et les nymphes.

Une partie du troupeau de Jean-Louis Moreau broute l'herbe du Marais.

Les blondes au coeur du marais

La famille Moreau vit de l’agriculture depuis plusieurs générations. Et la filiation se poursuit : Jean-Louis, le père, s’est associé avec son premier garçon Kévin. En 2008, ils ont fondé la société “Le petit marais”, dont le siège social est basé à Épannes. L’activité se partage entre les céréales sur 130 hectares et la gestion d’un troupeau de 160 à 190 Blondes d’Aquitaine, “une race à viande de qualité supérieure”.
“Nous avons décidé de nous délocaliser car les possibilités d’expansion étaient limitées à Niort”, explique le patriarche. Mais l’activité est toujours bien présente sur la commune : à Surimeau près de la ferme familiale et à Saint-Liguaire, dans le marais de Galuchet. Ici, en zone sensible, les Moreau exploitent douze hectares de prairies, dont huit en gestion, mis à leur disposition par la Ville depuis 1985 “qui a toujours voulu garder ici une zone d’herbage”.

S’ADAPTER À NATURA 2000
Le professionnel de l’élevage bovin a dû s’adapter progressivement aux contraintes de cette zone Natura 2000(2) : pas plus de 40 unités d’azote sur l’ensemble et pas du tout à proximité de l’eau, pas de pâturage entre le 1er décembre et le 1er avril pour respecter la biodiversité, pas d’herbicides, pas de coupe totale des frênes tétards, pas plus d’une UGB (Unité de gros bétail) par hectare. Sans compter la nécessité de cohabiter avec les pêcheurs et autres promeneurs dans le secteur. Vivre avec son environnement, c’est aussi cohabiter avec la population urbaine. Si Niort semble plutôt encourager les vocations agricoles, “les problèmes principaux résident dans le déplacement de nos engins, la sécurité et l’encombrement des voies routières”.
(2) Natura 2000 : ensemble de sites naturels européens identifiés comme fragiles et à préserver.


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TERRITOIRE

RÉSEAU PAR VÉRONIQUE DUVAL
AH QU’IL EST BEAU LE TRÈS HAUT DÉBIT !
LA FIBRE OPTIQUE ARRIVE À NIORT. ÉTAT DES LIEUX D’UN DÉPLOIEMENT QUI OUVRE LE ROBINET DU TRÈS HAUT DÉBIT AUX PARTICULIERS ET AUX ENTREPRISES.

Tout, tout de suite : c’est ce que promettent les promoteurs de la fibre optique. Dans ce cheveu de verre ou de plastique, un signal lumineux transmet de très grandes quantités d’informations sur de longues distances. À la différence du cuivre, les flux sont symétriques et sans affaiblissement. Les débits commerciaux annoncés aujourd'hui sont de 100 à 500 mégabits par seconde pour les particuliers. Cette technologie doit répondre à la demande croissante en bande passante. Dans nos foyers de plus en plus équipés d’objets multimédias, elle permet de simultanément jouer en ligne, regarder la télé, télécharger des vidéos et envoyer des photos en un clin d’oeil. Côté professionnel, cette technologie ouvre l’accès à des outils comme le “cloud” et la visioconférence. Sans parler des perspectives nouvelles dans les domaines du télétravail, de la domotique, etc.
Aujourd’hui, à Niort et sur l’agglomération, deux leaders nationaux, Orange et Numéricable, déploient chacun leur réseau, avec leurs particularités techniques (lire ci-contre). Plusieurs fournisseurs d’accès se font concurrence. L’accès au très haut débit est en cours. Mais poser des centaines de kilomètres de câble en aérien ou en souterrain demande du temps. La fibre est d’ores et déjà proposée aux entreprises, à des conditions spécifiques. Pour le grand public, la situation diffère suivant les quartiers et le type de logement.

UN PLAN NATIONAL
Le “Plan France très haut débit” vise à couvrir le territoire national d’ici 2022. Il définit des “zones très denses”, comme les métropoles, des “zones moyennement denses”, comme Niort, et des “zones peu denses”. La couverture de ces dernières est du ressort des départements.
Le plan en détail sur www.francethd.fr

Numéricable, du cuivre à la fibre
Jean-Claude Galéra, directeur régional de Numéricable, indique que le groupe a investi plus d’un milliard d’euros depuis 2007 dans la modernisation de ses infrastructures câblées françaises, datant des années 80, et le déploiement de la fibre. Mais pas en “ftth” : la partie finale est toujours en fil cuivre. Il annonce que le réseau niortais, qui couvre en partie la proche agglomération, est installé en quasi-totalité. “Il peut y avoir ce qu’on appelle des trous de câblage”, car la ville a évolué. “Parfois nous avons fait l’extension, parfois non. Cela ne veut pas dire que le client n’est pas éligible. Il faut qu’il aille dans notre point d’accueil, où nous engageons une étude de raccordement.” Le 21 juillet dernier, un article paru dans La Nouvelle République annonçait 18 000 clients raccordés à la tête de réseau niortaise de Numéricable : 8 000 foyers individuels et 10 000 en immeubles collectifs.

Le travail est très minutieux. Chaque câble contient plus d’une centaine de fibres.
Un technicien met une semaine à raccorder une armoire, ici rue Beaune-de Rolande.

Orange, la fibre jusqu’au domicile
Orange a signé en décembre 2012 une convention avec la CAN pour installer le très haut débit sur l’agglomération, à l’époque composée de 29 communes. “Le territoire fait une bonne affaire parce qu’il s’appuie sur un opérateur privé sans investissement public”, soulignet-on à l’Agglo. Le calendrier précise que la totalité de notre ville sera “fibrée” d’ici 2017. Avec Poitiers, ce sont les premières de la région où la fibre arrive jusqu’au domicile (avec la technologie “ftth” pour “fiber to the home”). L’opérateur s’attelle en priorité à des zones mal desservies par l’ADSL : les quartiers de Sainte-Pezenne, Nord, Goise, Champommier-Champclairot. Bruno Lévêque, directeur des relations avec les collectivités locales, annonce 120 kilomètres de fibre déjà posés et l’installation d’une trentaine d’armoires de rue, chacune pouvant en aval, desservir environ 300 foyers. Aujourd’hui, 4 500 foyers sont éligibles à la fibre et 6 000 le seront d’ici la fin de l’année. Sur ce réseau ouvert à la concurrence, c’est le fournisseur choisi par le client qui installe la prise dans le logement et relie celle-ci au point de distribution d’Orange. Les 29 communes de l’ancienne agglomération auront accès au très haut débit d’ici 2020. Pour celles qui ont rejoint la CAN en 2014, un accord est conclu avec le Conseil général pour une montée en débit dans le cadre de son plan d’aménagement numérique. Par ailleurs, la quasi-totalité des zones d’activités économiques communautaires bénéficieront de dessertes fibre spécifiques.


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VILLE OUVERTE

EN BREF
Pas de fumée sans… détecteur //
D’ici le 8 mars 2015, l’ensemble de nos habitations devront être équipées de détecteurs de fumée. “Pour répondre à cette obligation, nous avons mandaté une société qui passera dans tous nos logements”, explique Stéphane Leblanc d’Habitat sud Deux-Sèvres. L’opération a commencé en septembre et se poursuivra quelques mois. 5300 logements sont concernés sur l’ensemble du parc immobilier du bailleur, réparti sur 32 communes. “Les locataires recevront un avis de passage transmis par le presta taire. L’intervention dans les domiciles sera très rapide.” Cela représente un investissement de 200 000 euros pour HSDS.

1er financeur du Prus //
Habitat Sud Deux-Sèvres est l’un des acteurs principaux du Prus. Un investissement de 60 millions d’euros qui fait du bailleur social le premier financeur du projet. Son bilan : 330 logements démolis, 330 reconstruits aux normes environnementales, 300 familles relogées, pour moitié dans des habitations de moins de 5 ans. Sur la place Cugnot, inaugurée le 15 octobre (lire ci-contre), l’organisme lance un programme de réhabilitation sur 106 habitations, réparties dans 3 immeubles : isolation extérieure, parties communes et logements.

90 ans //
HSDS est une honorable maison qui fête ses 90 ans en 2014. Un film retraçant son histoire et par-là même celle de notre commune est disponible sur le site www.habitat-sud79.fr.

FIN DE CHANTIER PAR KARL DUQUESNOY
LE PRUS, CLAP CLAP DE FIN
EN CHIFFRES
5 PLACES RÉNOVÉES
3 TERRAINS MULTISPORTS CRÉÉS
7000 HABITANTS CONCERNÉS
108 MILLIONS D’EUROS DONT 20 MILLIONS INVESTIS PAR LA VILLE
La place Joseph-Cugnot est l'un des projets-phare du PRUS.
LE PROJET DE RÉNOVATION URBAINE ET SOCIALE (PRUS) AU CLOU-BOUCHET ET À LA TOUR-CHABOTGAVACHERIE, SE TERMINE. DERNIER CHANTIER : LA PLACE CUGNOT. UNE FÊTE S’Y PROFILE.
Sept ans après les premiers coups de pioche, le vaste Projet de rénovation urbaine et sociale arrive à terme. Dernier chantier en date : la place Joseph-Cugnot, profondément transformée. Le 15 octobre, une grande fête pluridisciplinaire sera organisée : “le programme soulignera la vocation sport et jeunesse de la place”, assure Marine Bouvier, chargée de mission Prus à la Ville. Ce sera aussi l’occasion de s’approprier les nouveaux équipements du site. La vaste esplanade de 6000 mètres carrés ne ressemble plus beaucoup à ce qu’elle était encore en février 2012, avant que les engins n’entament la démolition de la barre d’immeuble longeant le boulevard de l’Atlantique. Depuis, un terrain de sports a vu le jour, ainsi qu’une scène avec des gradins, des espaces verts, un parc de jeux pour les enfants, un terrain de pétanque, deux bassins d’orage végétalisés. Un investissement d’un million d’euros, hors démolition et terrassement. “Un site désormais connecté”, avec l’école Jean-Zay de l’autre côté du boulevard, divers lieux de vie comme le restaurant associatif Le Square, l’église, le service d’accueil mère-enfants du Conseil général, la crèche Angélique, la maison de quartier pas loin…
AU PROGRAMME DE LA FÊTE DU 15 OCTOBRE
Début des festivités en tout début d’après-midi, avec la course d’orientation organisée par la maison de quartier De part et d’autre. Suivront diverses démonstrations sur la nouvelle scène de la place : basket, boxe, bokwa fitness (une danse tonique)... L’association En vie urbaine, en droite ligne de son festival, proposera un live de rap et une démo de cellograff (du graff sur cellophane). L’inauguration officielle est prévue à 18 h 30. Puis la soirée sera assurée par les Brasseurs d’idées adeptes des prestations décalées.
Contact : maison de quartier, 05 49 79 03 05.

Un parking à la mairie de quartier
En juillet, le petit parking à ciel ouvert situé derrière la mairie de quartier du Clou-Bouchet a été remis en état et correspond mieux au nouveau standing des alentours. Une vingtaine de places sont désormais disponibles, pratiques notamment pour les prochains usagers de la halte-garderie et des nouveaux commerces de la rue Jules-Siegfried…


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VILLE OUVERTE

TRAVAUX PAR KARL DUQUESNOY
MOQUETTE TROIS ÉTOILES
CET ÉTÉ, LA PELOUSE DU STADE RENÉ-GAILLARD A ÉTÉ REFAITE À NEUF POUR LA PREMIÈRE FOIS DEPUIS 1973. UN TRAVAIL DE HAUTE TECHNICITÉ DES JARDINIERS DE LA VILLE.

Le saviez-vous ? Les Chamois niortais ont conclu la saison passée sur le podium de la Ligue 2… Plus exactement, c’est le gazon du stade René-Gaillard (propriété de la Ville) qui a terminé en deuxième position du tout nouveau championnat de France des pelouses naturelles de la Ligue de football professionnel. “En fait, nous étions 9e, mais bien 2e de la catégorie des terrains ancienne génération”, précise Max Grolleau, le responsable des espaces sportifs et ludiques à la Ville. Inchangée depuis la date de construction du stade en 1973, l’aire de jeu avait bien besoin d’une remise à niveau, au sens propre du terme. “On a constaté des écarts jusqu’à dix centimètres de hauteur entre différents points de la surface”, ajoute Stéphane Auzanneau, technicien de la Ville, désigné référent pelouse pour la Ligue
UN PREMIER SEMIS LE 7 JUIN
Les équipes de jardiniers municipaux (qui gèrent les 21 terrains niortais) soit une quinzaine de personnes, associées à l’entreprise spécialisée Guy Limoges, ont repris à zéro ces 9 000 mètres carrés(1). “Nous avons d’abord raboté le terrain, enlevé 3,5 centimètres de tapis végétal. Puis nous l’avons reprofilé à l’aide d’une lame à guidage laser (…), avant le premier semis du 7 juin.” Soit deux mois avant la réception de Brest, le 8 août (0-0) pour la 2e journée du championnat. “Nous avions obtenu de la Ligue l’autorisation de faire débuter la saison à l’extérieur, pour gagner une semaine.”

AUX ABORDS DU PRÉ
Plus de 45 000 euros de travaux ont été réalisés cet été au stade René-Gaillard par la Ville. En cela, elle a contribué à l’obtention de la Licence club par les Chamois niortais (manne versée par la Ligue de football professionnel). Ces travaux concernent la mise en place d’un dispositif de sécurité, suite à l’ouverture d’une tribune d’environ 1 000 places (la capacité du stade est passée à plus de 11 500 spectateurs). Mais aussi l'agrandissement de la plateforme pour les fauteuils roulants, l'extension de la zone presse avec 30 pupitres supplémentaires et diverses opérations techniques.
(1) Coût de l’opération : 6 500 euros (hors main d’oeuvre et matériel).

Grâce aux services municipaux, les Chamois ont de nouveaux arguments pour figurer au championnat de France des pelouses.

LES AUTRES INVESTISSEMENTS SPORTIFS
90 000 euros ont été consacrés à l’achat de matériel :
trois tableaux d’affichage pour les gymnases de la Venise-verte, Barbusse et Pissardant,
un tapis pour le ring de boxe de la salle omnisports rue Barra,
des poteaux de volley, hand et paniers de baskets,
des patins et des casques à la patinoire.

16 OCTOBRE
Réunion publique : conseils de quartiers
Jeudi 16 octobre, le maire et les élus rencontreront les Niortais à la Chambre de commerce et d'industrie, place du Temple. L’objectif de cette réunion publique est de relancer le dialogue participatif, suspendu lors de la période électorale, et de présenter ses évolutions. Une première étape s’est déroulée cet été. Les citoyens étaient avertis par voie d’affichage et sur les réseaux sociaux d’une enquête en cours. 755 personnes ont répondu au questionnaire, diffusé sur le site internet municipal et dans les rues du 17 juin au 5 juillet. Ils se sont exprimés sur les modes de participation souhaités et ont précisé à quelle échelle ils aimeraient apporter leurs contributions : agglomération, ville, quartier… Le 16 octobre, les résultats de cette consultation seront communiqués. À 18 h 30, le maire ouvrira la rencontre et donnera sa vision de la démocratie participative. Anne-Lydie Holtz, adjointe déléguée aux quartiers, à la vie participative et aux outils numériques présentera avec Romain Dupeyrou, conseiller municipal délégué, le dispositif actualisé des conseils de quartiers. Les inscriptions pour y participer seront ouvertes sur place et en ligne.
Le 16 oct. à partir de 18 h, à la CCI. Attention, nombre de places limité à 300.
Inscriptions en ligne et informations sur : bit.ly/reunionp


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VILLE OUVERTE

SPORT PAR KD
NIORT TENNIS DE TABLE, SAISON 1
LES DEUX CLUBS DE TENNIS DE TABLE NIORTAIS N’EN FONT PLUS QU’UN DEPUIS CET ÉTÉ.
Niort tennis de table est né. Résultat de la fusion-absorption de la section du SA Souché par Art et sport, “le club est dans les quinze premiers de France en termes d’effectif avec 375 adhérents”, expose le nouveau président Jean Pillet, ex-Art et Sport. Un an après la création de Niortglace à la patinoire, le service des sports de la Ville, instigateur de la démarche, se félicite de ce rapprochement. Le nouveau grand club va bénéficier des atouts cumulés : “la qualité de la formation et la capacité à gérer d’importants effectifs de jeunes du SA Souché et notre savoir-faire en matière de gestion, de comptabilité et d’organisation.” Si de l’aveu du nouveau président, les choses ne sont pas simples à mettre en oeuvre, le jeu en vaut la chandelle : “nous aurons plus de moyens, nous ferons des économies sur le plan administratif et bénéficierons d’une meilleure répartition des tables.” De quatre animateurs en tout, la nouvelle structure n’en conserve que trois. Claude Bard rebondit au TT Joué, près de Tours. Le club présente 23 équipes, dont deux N1 filles et garçons, le plus haut niveau amateur et deux N3. “On ne peut pas envisager le professionnalisme pour l’instant.” Niort tennis de table se veut ouvert à tous. Jean Pillet reste notamment attaché aux sections handisport et sport adapté, avec lesquelles il a obtenu de grands résultats. En septembre dernier, Pascal Pereira-Leal est devenu champion du monde à Pékin.
Centre municipal de tennis de table, 11 rue Georges-Clémenceau. Tél. 05 49 28 30 37.

ENQUÊTE PUBLIQUE PAR KD
Travaux hydrauliques à Boinot
Les ouvrages hydrauliques du site Boinot sont très usagés. Des travaux sont programmés. Ils sont soumis à enquête publique. Yves Peres, du domaine ouvrage d’art et hydraulique de la Ville, explique les problèmes : “on ne peut plus manoeuvrer les vannes, le mur de soutènement de l’ancien moulin est très endommagé, l’envasement ne permet plus de répondre aux exigences de la loi sur l’eau (transits piscicole et sédimentaire).” Le chantier, qui prévoit également la pose d’une petite centrale hydroélectrique pour alimenter l’éclairage public du site, est prévu entre mai et novembre 2015. Le commissaire enquêteur assurera une permanence le mardi 30 septembre, de 14 h à 17 h et le 8 octobre de 14 h à 17 h à l’Hôtel de Ville. Les observations peuvent également être adressées par écrit à la mairie, ou par courriel : usines-boinot.enqpublique@mairie-niort.fr
Téléchargez les documents du dossier sur : bit.ly/tboinot

NOUVELLES DÉLÉGATIONS D’ÉLUS
Mme Agnès Jarry, conseillère municipale déléguée, est nommée présidente du CLIC (Centre Local d'Information et de Coordination à destination des retraités, des personnes âgées et de leur entourage).
Mme Sylvette Rimbaud, conseillère municipale est chargée de la propreté et de la réglementation sécurité auprès de Dominique Six, adjoint au maire, et du dossier Jardin des plantes.
M. Romain Dupeyrou, conseiller municipal, est chargé des questions touchant à l’informatique en lien avec Lucien-Jean Lahousse, adjoint au maire.

Tous les Élus sont sur : bit.ly/elusniort

Les travaux sur le site sont programmés entre mai et novembre 2015.


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VILLE OUVERTE
CULTURE PAR JPB
AMBIANCE RENTRÉE À DU GUESCLIN
Matthieu Roda a ouvert un atelier BD et écriture de scénario.
C’EST DÉJÀ LA RENTRÉE CRÉATIVE ET ARTISTIQUE AU CENTRE DU GUESCLIN. AMATEURS ET PROFESSIONNELS ONT INVESTI L’ESPACE 3A ET LES LIEUX DE RÉPÉTITION.
Une rentrée cependant sans cette grande fête qui, en septembre 2013, avait rassemblé toutes les activités présentes sur le site. Cette “tombée des cloisons” est reportée en fin de saison, en juin 2015. Depuis la mi-septembre, chacun a retrouvé sa place et ses activités, avec quelques nouveautés au sein des espaces de pratiques artistiques développés par la Ville. Le studio de répétition musicale passe à la vitesse supérieure. Géré par le Camji, il propose désormais l’enregistrement aux groupes et artistes aguerris qui travaillent sur des projets.
Nouveau au sein de l’espace 3A dédié aux arts visuels : les séances d’apprentissage à l’écriture et au dessin BD animées par Matthieu Roda. Installé dans une des deux salles de cours, le jeune BDiste niortais accueille les adultes (à partir de 16 ans) le lundi, de 19 h à 21 h et les enfants (à partir de 7 ans) le mercredi, de 15 h à 18 h. La compagnie Le chant de la carpe occupe l’autre salle de cours pour un atelier hebdomadaire de pratique théâtrale ouvert à tous, chaque mardi de 18 h 30 à 21 h (sauf vacances scolaires).
En box privatifs ou dans la salle mutualisée, artistes et plasticiens, amateurs comme professionnels, trouvent dans l’espace 3A un lieu de travail et de rencontre à leur mesure, à louer à l’année ou pour six mois. La salle de création accueille, quant à elle, les compagnies qui ont un besoin ponctuel ou temporaire d’un espace pour répéter.
Contact : service culture de la ville au 05 49 78 73 82. Studio de répétition et d’enregistrement : Camji au 05 49 17 50 45.

HOMMAGE PAR VD
Un bâtiment pour un bâtisseur
Le 6 septembre dernier, un hommage à Émile Bèche (1898 – 1977) était rendu devant le bâtiment situé au 6 de la rue du même nom, le long de l’Hôtel de Ville. Personnage discret, cet ancien maire, député socialiste et résistant modela en grande partie la physionomie de notre cité. Émile Bèche est désigné premier magistrat à la libération de Niort, le 6 septembre 1944. Il participa ensuite à la vie municipale pendant 27 ans : il fut maire jusqu’en 1947, puis conseiller municipal pendant 10 ans, à nouveau maire de 1957 à 1971, date de son retrait de la vie publique. Il fut aussi député de 1945 à 1956. Ses mandats ont coïncidé avec l'expansion démographique et économique de la cité. C’est à cette période que trois communes furent rattachées à Niort : Souché en 1964, Ste-Pezenne en 1965 et St-Florent en 1969. On lui doit l’ouverture des premières lignes de bus en 1966, la construction du Clou-Bouchet, la création des zones industrielles de Souché, St-Florent et St-Liguaire.
Tout jeune instituteur, Émile Bèche s’illustra dans les combats de la Première Guerre mondiale. Il fut aussi député de Niort en 1936 et participa à l’instauration des grandes mesures sociales du Front populaire. En 1940, il ne prit pas part au vote des pleins pouvoirs au maréchal Pétain et s’engagea dans la Résistance. Il devint l’un des chefs du mouvement Libération Nord sous le nom de commandant Bourguignon. À la Libération, il s'associa à la naissance du quotidien régional La Nouvelle République.

Découvrez le diaporama sur : bit.ly/emileb


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VILLE OUVERTE
SANTÉ PAR VÉRONIQUE DUVAL
Dépister à temps pour guérir
Contrairement au cancer du côlon, on n’a toujours pas de moyen de prévention avant qu’un cancer du sein apparaisse. Le seul moyen qu’on a, c’est de le dépister le plus tôt possible.” La 6e campagne de dépistage du cancer du sein démarre ce mois-ci. Le Docteur Sandrine Arlot Lamade, médecin coordinateur à l’association Arcande, repart au combat pour informer les femmes des moyens de lutte contre cette maladie, qui touche l’une d’elle sur huit au cours de sa vie. De 50 à 75 ans, chacune est invitée à passer une mammographie tous les deux ans. Aucun frais n’est à avancer pour cette radio. De plus, les clichés sont examinés par deux praticiens, ce qui renforce l’efficacité du dépistage. Le Docteur Arlot-Lamade est consciente que le sujet effraie. “C’est vrai que c’est très angoissant. Et l’examen n’est pas très agréable. Mais la mammographie permet de dépister tôt. Or, on guérit 90% des cancers de moins d’un centimètre.” Parfois, l’ennemi est invisible, indétectable. “Entre deux mammographies, il faut se faire examiner les seins par un médecin une fois par an. Et rester vigilante, consulter dès qu’il y a un signe clinique. Les cancers d’intervalle existent, il faut y penser. La mammographie, c’est primordial. Mais ce n’est pas du 100%.” Le médecin traitant et le gynécologue sont les premiers interlocuteurs des patientes et peuvent répondre à leurs questions sur cet examen. Dans notre département, 63 % des femmes concernées participent au dépistage. Un taux supérieur à la moyenne nationale. Mais qui doit encore progresser pour faire reculer ce redoutable ennemi, responsable de 12 000 décès chaque année en France. La première semaine du mois, dans le cadre de la campagne nationale “Octobre rose” l’Hôtel de Ville sera illuminé pour faire passer le message.
Le dépistage est recommandé à partir de 50 ans, ou avant en cas de risque particulier.

SOCIAL PAR JEAN-PHILIPPE BÉQUET
ACCUEILLIR DES JEUNES EN DIFFICULTÉ
L’ÉTABLISSEMENT DE PLACEMENT ÉDUCATIF ET D’INSERTION (EPEI) POITOUCHARENTES RECHERCHE DES FAMILLES D’ACCUEIL POUR DES ADOLESCENTS PLACÉS SOUS MAIN DE JUSTICE.
L'accueil au sein d'une famille, une alternative efficace pour ces jeunes.
Ils ont fait des bêtises, certes, mais pas des grosses, et ils n’en demandent pas moins à sortir de la spirale de la délinquance. À ces adolescents de 13 à 18 ans, il est proposé une alternative aux centres fermés ou ouverts et à l’incarcération, en les plaçant dans des familles d’accueil. L’important étant de les éloigner des cercles de mauvaises influences.
L’EPEI Poitou-Charentes, en charge de ce programme, cherche à étoffer son réseau de familles, en particulier sur le territoire niortais. “On a beaucoup de jeunes qui viennent de Niort, mais on n’a pas assez d’hébergements à leur proposer pour ne pas mettre en échec le parcours d’insertion dans lequel ils sont engagés”, explique Jessica Strullu, directrice de la structure rattachée au Ministère de la justice.
Courte ou longue, voire ponctuelle ou en week-end, la durée du placement est variable et adaptée à chaque situation. “On commence en général par des accueils relais, sur des petits temps. Les familles n’ont aucune obligation sur la durée et elles peuvent arrêter à tout moment”, poursuit Jessica Strullu. Un éducateur et une psychologue rendent de fréquentes visites aux familles, qui peuvent à tout moment contacter l’EPEI. Une veille permanente 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, permet de répondre à toutes questions et apporter une solution à chaque problème.
BÉNÉVOLES INDEMNISÉS
“On ne recherche pas de profils de familles types, affirme Jessica Strullu. Plutôt des profils variés pour proposer un accueil qui correspond au jeune en fonction de ses problèmes, de ses besoins, de son histoire. Ça peut aboutir à de belles aventures humaines.” Aux accueillants il est seulement demandé de présenter un casier judiciaire vierge, mettre une chambre individuelle à la disposition du jeune, lui assurer le gite et le couvert, lui offrir un environnement familial et sécurisant. La famille bénéficie alors du statut de bénévole indemnisé et perçoit 36 euros par jour. Les déplacements sont remboursés et toutes autres dépenses (vêtements, frais de scolarité…) sont assurées par l’EPEI. Dans la journée, l’ado suit son parcours d’insertion par la scolarisation, l’apprentissage, le travail…
Renseignements et inscription auprès de l’EPEI Poitou-Charentes. 7 rue Aliénor-d'Aquitaine.
86000 Poitiers. Tél. : 05 49 61 49 00 ou 05 49 61 48 96.


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REGARD SUR

DU NOUVEAU DANS LES CARTABLES
Dossier : Véronique Duval et Karl Duquesnoy
DES ÉCOLIERS PLUS NOMBREUX, LE RETOUR DE LA RESTAURATION LE MERCREDI, UN BILAN DE LA RÉFORME DES RYTHMES SCOLAIRES… DÉCOUVREZ LES NOUVEAUTÉS DE CETTE RENTRÉE, MAIS AUSSI SES COULISSES.
C’est sûr, ils sont en pleine croissance : le 2 septembre, 4 417 jeunes Niortais sont entrés dans les établissements publics primaires. Depuis deux ans, les effectifs augmentent de 3 % par an, soit plus d’une centaine d’enfants. Près de 60 % sont inscrits en élémentaire et 40 % en maternelle, dont une centaine en toute petite section. 2 % sont dans des classes CLIS (qui accueillent des enfants en situation de handicap) ou CLIN (pour élèves non francophones).
La rentrée, c’est classe(s) ! Cette courbe ascendante conduit à des ouvertures, cinq en élémentaire : aux Brizeaux, à Pierre de Coubertin, Jean-Jaurès, Émile-Zola et Paul-Bert. Et seulement une fermeture à Zola maternelle.

ÉGALITÉ DES CHANCES
L’équipe municipale élue en mars souhaite “rester à l’écoute” de ses concitoyens. Elle a défini des orientations et rétabli dès cette rentrée la restauration scolaire le mercredi (lire l’interview ci-contre). Autre sujet inscrit à l’emploi du temps de cet automne : un bilan de la réforme des rythmes scolaires (lire p.19)
Avec 273 agents permanents et 40 à 70 animateurs contractuels sur les temps périscolaires et les centres de loisirs, la direction de l’éducation est l’une des principales de la Ville. En 2014, celle-ci consacre 12,1 millions d’euros de son fonctionnement, sur un total de 89,5 millions, à l’activité et à l’entretien de 38 écoles, de 22 restaurants et des centres de loisirs. Ce qui représente plus de 2 700 euros par enfant, toutes activités confondues. Ces moyens permettent d’assurer un accompagnement de qualité, avec du personnel qualifié. Ce, conformément aux engagements exprimés dans le projet éducatif adopté en 2013 pour trois ans : favoriser l’épanouissement de l’enfant, apprendre à vivre ensemble, promouvoir l’égalité des chances et encourager l’implication parentale.
La directrice, Sylvie Brun, souligne que les missions de sa direction se sont accrues ces dernières années. Elle insiste sur l’importance de la relation avec l’Éducation nationale : “L’un des objectifs de la réforme de 2013, c’est de rechercher une continuité entre le temps scolaire et le temps périscolaire ; pour cela, on a besoin d’un travail au quotidien, de liens et de partage avec les enseignants.”

Consultez le projet éducatif, les menus, le programme de l’accueil périscolaire et d’autres informations de la rubrique éducation sur : bit.ly/edniort

JE SURVEILLE, TU NOURRIS, ELLE ANIME…
Plus de la moitié des agents qui travaillent à la direction de l’éducation sont soit des Atsem (agent spécialisé des écoles maternelles), soit des agents de restauration. 68 agents polyvalents assurent l’entretien et l’animation périscolaire. Une trentaine de personnes assurent les fonctions centrales : gestion des inscriptions, du personnel et du budget, coordination et encadrement. De plus, 40 à 70 animateurs contractuels interviennent sur les temps périscolaires et les centres de loisirs.

LA DIRECTION DE L’ÉDUCATION EN CHIFFRES
4 417 ÉLÈVES À LA RENTRÉE 2014
19 GROUPES SCOLAIRES PUBLICS
3 CENTRES DE LOISIRS À L’ANNÉE, PLUS UN EN ÉTÉ
273 AGENTS PERMANENTS ET DES ANIMATEURS CONTRACTUELS
12,1 MILLIONS D’EUROS DE BUDGET DE FONCTIONNEMENT
4 200 REPAS PAR JOUR (VOIR P. 20)


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REGARD SUR
TROIS QUESTIONS À ROSE-MARIE NIETO
2e adjointe au maire chargée de la vie scolaire, des affaires périscolaires, de la petite enfance et de la jeunesse.
VIVRE À NIORT. QUELS SONT LES PRINCIPAUX CHANGEMENTS CONCERNANT LA RESTAURATION SCOLAIRE ?
Rose-Marie Nieto. Depuis la rentrée, nous proposons la restauration scolaire le mercredi midi. Remettre en place ce service public était l’une de nos priorités. Elle permet d’offrir un repas équilibré à tous les enfants. Par exemple le menu du premier mercredi était : melon, rôti de porc avec salade de haricots verts et tomates, crème au chocolat et petits sablés. Les parents peuvent ainsi venir chercher leur enfant après le déjeuner et non plus à 11 h 45, ce qui était trop tôt pour beaucoup. Nous voulons maintenir la qualité actuelle de la restauration. 20 % des denrées sont bio et 50 % proviennent d’un circuit court de proximité. Ce sont des produits frais, préparés et cuisinés dans chaque restaurant. D’où le coût du repas, qui s’élève à 8,39 euros. Mais les parents paient en fonction de leur quotient familial de 0,22 à 4,75 euros.

VIVRE À NIORT. QUELLE EST VOTRE POSITION CONCERNANT LE PÉRISCOLAIRE ET LA RÉFORME DES RYTHMES SCOLAIRES ?
Rose-Marie Nieto. Le périscolaire est un moment important pour les enfants, surtout le midi, neuf sur dix mangent à la cantine. Nous souhaitons améliorer la qualité des animations qui leur sont proposées. En juin, nous avons titularisé les référents périscolaires : un par groupe scolaire. Ils sont le lien permanent entre la Mairie, les équipes enseignantes, les animateurs et les agents de la Ville qui interviennent dans les écoles. Ils sont aussi l’interlocuteur de référence pour les parents. Une réflexion sera ouverte avec les conseils d’école pour faire le point sur les rythmes scolaires et les ajustements nécessaires. Nous savons que les enfants sont moins réceptifs en début d’aprèsmidi que plus tard. Faut-il ainsi arrêter l’école à 16 h ou allonger la pause du midi ? On sait aussi que cet horaire n’est pas pratique pour la plupart des parents qui travaillent. La direction de l’éducation a réalisé, cet été, un bilan de cette première année de changement de rythme : avantages et inconvénients. Ce travail concret nous servira de base de réflexion pour les consultations que nous allons mettre en place d’ici la fin de l’année, auprès des enseignants, du personnel, et des parents volontaires (lire p.19). Suite à ces échanges, nous déciderons les orientations pour la rentrée 2015 en lien avec l’Éducation Nationale, afin de préparer sereinement les éventuelles évolutions envisagées.

VIVRE À NIORT. QUELLES SONT VOS ORIENTATIONS POUR LE PARTENARIAT AVEC L’ÉDUCATION NATIONALE ?
Rose-Marie Nieto. Nous souhaitons soutenir les projets menés par les enseignants au sein de leurs écoles, tels que les projets fédérateurs, les classes de découvertes avec ou sans nuitées et continuer à proposer des actions spécifiques comme le parcours Pilori, les ateliers développement durable animés par les écoanimateurs. Nous réfléchissons avec l’Éducation nationale pour instaurer “un parcours élève”. En effet, ces projets reposent sur le volontariat des enseignants. Certains enfants vont faire trois ou quatre sorties dans leur scolarité. D’autres n’en font aucune. Nous voulons tenter d’introduire un peu d’équité au profit de tous les enfants, avec un parcours le plus complet et le plus diversifié possible.

En juin, nous avons titularisé les référents périscolaires : un par groupe scolaire.


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REGARD SUR

Travaux de peinture à l'école Jules-Ferry.
L’ÉTÉ, ON RAFRAÎCHIT
CET ÉTÉ ENCORE, LES SERVICES TECHNIQUES DE LA VILLE ET LES ENTREPRISES MANDATÉES N’ONT PAS CHÔMÉ POUR AMÉLIORER LE CONFORT ET LA SÉCURITÉ DANS LES CLASSES ET LES CANTINES.
D ans un contexte budgétaire contraint, la Ville a poursuivi ses programmes de rénovation des groupes scolaires. 400 000 euros de budget d’investissement, auxquels s’ajoutent des chantiers assurés par les Missions d’insertion par l’emploi et ceux réalisés “en interne” par la régie municipale. Les travaux cumulent les grosses réparations et les petits ouvrages d’entretien. “C’est la sécurité qui nous a guidés en priorité”, explique Nathalie Bordat-Talon, chef du service gestion du patrimoine bâti de la Ville.
LE TOUR DES CHANTIERS
Paul-Bert. Le programme initié voici plusieurs années arrive à terme : suite et fin de l’aménagement de la partie restaurant et des vestiaires pour les professionnels.
Louis-Pasteur. Il s’agit de la 4e et plus grosse tranche des travaux qui visaient à rénover l’ensemble de la couverture en tuiles de la maternelle et du restaurant scolaire et d’isoler les combles. La dernière phase est programmée pour 2015. Jean-Mermoz. Suite à des problèmes de remontées de gaz radon, le parquet d’une salle de classe a dû être déposé. Une dalle en béton isolée a été installée à la place ainsi que dans les sanitaires. Un système d’extraction d’air double flux a également été mis en place.
Pierre-de-Coubertin. La couverture de l’école maternelle a été remaniée suite à la découverte de fuites. La toiture-terrasse a été isolée et étanchéisée. On a également posé une VMC dans le restaurant.
Emile-Zola. La cour devenue plus champêtre, nécessitait une clôture pour l’espace jardin. Une salle de classe a été repeinte. Les établissements Louis-Aragon, Jules-Ferry, Jules-Michelet et le centre de loisirs Chantemerle ont également bénéficié d’un coup de peinture rafraîchissant.
Dans les cours des écoles Jean-Macé et Jean-Zay, les buts et autres paniers de basket, témoins des exploits de nos futurs champions, seront remplacés par des équipements compacts et aux normes actuelles.

Quatrième volet de rénovation de toiture à Louis-Pasteur.

Parents, enfants et enseignants ont vécu une rentrée ensoleillée, mardi 2 septembre, comme ici à l'école Ernest-Pérochon.


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REGARD SUR

UNE CONSULTATION SUR LA RÉFORME DES RYTHMES SCOLAIRES
La direction de l’éducation a réalisé cet été un bilan quantitatif et qualitatif de la réforme initiée à la rentrée 2013. Ce bilan sera présenté lors d’une consultation qui se déroulera entre mi-octobre et décembre. Enseignants, agents et parents seront invités à s’exprimer sur les rythmes scolaires ainsi que sur le contenu des activités périscolaires. Le coût de la réforme est estimé à plus de 520 000 euros par an. L’État contribue au financement pour moins de la moitié, sur les années scolaires 2013-2014 et 2014-2015. L'inquiétude demeure quant à la pérennité de la participation de l'État. En moyenne, un enfant sur trois fréquente les animations en élémentaire. Mais suivant les écoles, la participation varie de 10% à plus de 50% des enfants. Le personnel et 25 associations niortaises proposent jeux, activités sportives, culturelles ou naturalistes. Le bilan examine l’adaptation des propositions aux horaires et aux âges des enfants. Mais aussi les conséquences sur l’organisation et les emplois du temps. Il approfondit aussi certains thèmes, comme le respect des règles de vie, l’organisation des devoirs en autonomie, celle des temps calmes ou encore la concertation avec les enseignants.

600 ÉLECTEURS EN CM1
Jeudi 16 octobre, les 600 écoliers de CM1 des 19 écoles publiques et des 5 privées seront appelés aux urnes pour élire le conseil municipal enfant. Les jeunes candidats auront une semaine pour mener campagne, avec affiche et programme. de leur cru. Élus pour deux ans, les conseillers seront investis officiellement dans la salle du conseil municipal. Ils participeront à des assemblées plénières, un mercredi après-midi par trimestre. Ils mèneront des projets d’intérêt général dans le cadre de commissions établies en début de mandat. Ils découvriront le fonctionnement d’institutions de la République française, feront le relais et informeront leurs camarades des actions mises en oeuvre… Leurs prédécesseurs ont par exemple contribué à la réalisation d’hôtels à insectes et des poulaillers tout juste installés dans deux écoles. (lire ci-contre)

Titulaire du label éco-école, Pierre-de-Coubertin était tout indiquée pour l’expérience “poule à l’école”.
DES AIRS DE BASSES-COURS
Dans trois écoles niortaises, Pierre de Coubertin, les Brizeaux et Émile-Zola, gloussements et caquetages s’associent aux cris, aux rires et aux pleurs des récrés. Des poulaillers ont été installés en septembre dans les cours. “C’est un bel outil pédagogique, pour travailler le rapport à l’animal, l’ouverture au monde, les notions de responsabilité…”, explique Laurence Marilleau, du service animation de la Ville. L’autre ambition est de réduire, de manière écologique, la production de déchets organiques produits par les restaurants scolaires. Car une poule peut engloutir jusqu’à 200 kilogrammes de déchets alimentaires par an.
QUATRE ESPÈCES DIFFÉRENTES
Elles sont quatre à avoir élu domicile dans chacune des écoles participantes. “Quatre espèces différentes, pour pousser l’idée de diversité jusqu’au bout : une poule de Marans, une Orpington, une Wyandotte et une poule de Pékin.” Le projet, lancé par le conseil municipal enfants sortant, va permettre aux élèves et aux enseignants de devenir de véritables experts en cocottes. Ils ont la charge de les observer, mais aussi de les nourrir et de prélever les oeufs tous les jours. Pour garantir la qualité hygiénique du projet, les poulaillers sont clos et les oeufs ne sont pas consommés dans les écoles.
Le projet est financé en partie par l’entreprise ErDF à hauteur de 2 000 euros.


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REGARD SUR
LES PROS DE L’ENTREPÔT
ZOOM SUR LES AGENTS QUI TRAVAILLENT EN COULISSES POUR APPROVISIONNER LES RESTAURANTS, LES ÉCOLES ET LES CENTRES DE LOISIRS.
Chaque semaine, les magasiniers préparent les livraisons pour les restaurants scolaires.
C’est un hangar sans signe particulier, dans une rue tranquille. Le lieu est pourtant sécurisé. Car ce local banal abrite les réserves alimentaires des restaurants scolaires. À l’intérieur, des magasiniers conduisent des transpalettes, pèsent des sacs, remplissent des caisses sur lesquelles on peut lire les noms des écoles niortaises. Une semaine avant la rentrée, il s’agit de ravitailler les cuisines en denrées “sèches”. Sur les étagères, des paquets de pâtes, sucre, farine ou lentilles bio s’alignent par dizaines de kilos. Huile, vinaigre, et boîtes de conserve reposent sur des palettes. Des sachets de fumet de poisson et de bouillon de poule voisinent avec une armoire entière d’aromates et d’épices, de la ciboulette au curry. Pour chaque produit, des étiquettes indiquent le stock restant et la date de péremption.
Le responsable de l’entrepôt, Pascal Jourdain, gère les approvisionnements via Salamandre, un logiciel commun à tout le service restauration. “Je reçois les menus une fois par mois. Cécile Brangier (la diététicienne, NDLR) calcule avec Salamandre les quantités nécessaires. C’est elle qui commande le frais. Mes collègues des restaurants envoient leur feuille d’économat avec leurs commandes et ce qu’ils ont déjà en stock, au kilo près. Par exemple, ce restaurant a un kilo d’avance de miel bio. Je fais les modifications et je sors les feuilles de préparation, qui permettent de faire les caisses. On prépare ainsi les livraisons internes, avec les quantités en fonction du nombre d’élèves.”

MATÉRIEL PÉDAGOGIQUE ET SPORTIF
Chaque jeudi, Claude et Michel, les magasiniers, livrent aux restaurants les denrées nécessaires pour cuisiner les repas de la semaine suivante. La lecture de la liste promet des plats savoureux : 10 kg d’oignons, 5 kg d’ail et autant d’échalotes, mais aussi gros sel, huile d’olive, aromates divers, fond de veau et petits gâteaux, haricots verts et maïs… sans oublier charlottes et gants.
Les pros de l’entrepôt gèrent également les produits d’entretien, la pharmacie, le linge pour les différents sites. De même que le matériel pédagogique et sportif pour le périscolaire et les centres de loisirs. Des rangées colorées de papier cartonné, des flacons de peinture, des scoubidous et des perles attendent les petits doigts plus ou moins habiles qui leur donneront vie. Et deux fois par an, au début et à la fin des grandes vacances, les magasiniers reçoivent le renfort d’équipes d’associations d’insertion niortaises afin de déménager les écoles pour les travaux d’été et de réaménager les locaux avant la rentrée.

Une organisation bien rodée pour servir 4 200 repas quotidiens.

LA RESTAURATION EN CHIFFRES
4 200 REPAS PAR JOUR
535 000 REPAS EN 2013, CENTRES DE LOISIRS INCLUS
1 000 000 d’euros DE BUDGET ALIMENTATION EN 2013
50 % D'ALIMENTS LOCAUX ET DE SAISON, INCLUANT 20% DE BIO
8,4 euros COÛT DU REPAS, ALIMENTS, PERSONNEL ET FLUIDES INCLUS.
34 % EST PAYÉ PAR LES FAMILLES ET 66 % PAR LA VILLE


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PAROLES D’ÉLUS

NIORT, C’EST ENSEMBLE !
LE CHANGEMENT EST LÀ, LES NIORTAIS LE VIVENT
À Niort, le changement est là, les Niortais le vivent. La nouvelle équipe municipale s’applique à développer un nouvel état d’esprit, fondé sur l’écoute et le dialogue avec les habitants et la volonté affirmée de faciliter leur quotidien, de rendre la ville plus ouverte, plus accueillante, plus dynamique.
Dans un contexte national très préoccupant, dans une période où la vie reste difficile pour beaucoup, les élus municipaux que nous sommes, ont pleinement conscience de la nécessité d’être à l’écoute, de soutenir et défendre les problèmes de leurs administrés. La majorité s’est immédiatement mise au travail appliquant rapidement ses engagements.
Tout d’abord, l’équipe “Niort, c’est ensemble !” s’est refusée à augmenter les taux des impôts municipaux malgré une situation budgétaire particulièrement dégradée, léguée en héritage. On ne peut que regretter que d’autres collectivités locales n’aient pas fait le même choix !
Elle a aussi souhaité rendre le centre-ville plus accessible et plus dynamique avec la création de la 1re heure de stationnement gratuite au parking de la Brèche. Les premiers résultats sont encourageants avec près de 8 000 stationnements de plus dont 7 500 sous la seule Brèche.
Plus globalement, la question de la circulation dans le centre et sur la colline Saint-André ainsi que les liaisons entre quartiers vont enfin être prises en compte. Les conseils de quartiers y seront directement intéressés. Avec les nouveaux rythmes scolaires, les élèves avaient été privés de cantine le mercredi compliquant ainsi la vie des parents. À la satisfaction des familles avec 40 % d’inscriptions dès cette rentrée, la municipalité a rétabli le service public. L’école, en effet, doit demeurer une priorité de l’action municipale.
Dès le mois d’octobre, nous allons mettre en place les nouveaux conseils de quartiers avec le souci de renforcer la vie participative et permettre à chacun de nos concitoyens de nous alerter notamment avec de nouvelles applications informatiques sur des problèmes recensés ou vécus et d’y apporter des réponses plus rapidement. Le centre communal d’action sociale est entièrement mobilisé pour répondre aux difficultés rencontrées par nos concitoyens pour les accompagner dans leurs démarches et mettre en oeuvre des réponses appropriées. La rentrée se fait également pour les associations sportives mais aussi pour l’Anios qui reçoit le soutien de la ville avec un nombre d’adhérents dépassant très largement le millier.
Les Niortais et les visiteurs ont profité, cet été, de multiples animations et de spectacles dans la ville. Le Tour cycliste Poitou-Charentes a réussi à fédérer les Deux-Sévriens dans la ville et les communes de l’agglomération. Niort plage a connu un succès important avec davantage d’activités, tandis que le feu d’artifice du 14 juillet a rassemblé plus de 10 000 spectateurs sur la Brèche autour du thème de la Liberté. Au plan culturel, les expositions photographiques au Pilori ou à la Villa Pérochon nous ont ouvert de nouveaux horizons. Enfin, les Jeudis niortais ont su attirer un public toujours plus nombreux.
En encourageant la valorisation de notre patrimoine historique, le donjon, l’hôtel de ville, les musées, notre ville a connu un pic de fréquentation permettant à chacun de redécouvrir l’histoire de Niort, notamment à l’occasion de la célébration du 70e anniversaire de la Libération de notre cité.
Autant d’exemples qui témoignent de la volonté de la nouvelle municipalité de rendre facile et plus agréable le quotidien des Niortais.

GROUPE DES ÉLUS RÉPUBLICAINS ET SOCIALISTES
C’EST LA RENTRÉE… RÉVEILLEZ-LES !
À Niort, l’augmentation des effectifs scolaires pour la seconde année consécutive est une très bonne chose. Elle traduit la nouvelle attractivité de la ville, déniée il y a encore peu de temps par l’actuelle majorité. La semaine dite niortaise marque la réforme des rythmes scolaires. Nous en sommes fiers. Si elle n’est pas sans poser quelques problèmes d’organisations aux collectivités, aux parents et aux personnels de l’Education Nationale, elle est faite, avant tout, dans l’intérêt des enfants, pour favoriser leur apprentissage.
Ce volontarisme politique, nous aimerions le retrouver localement. Hélas, c’est une toute autre impression qui provient de la Mairie. Par son immobilisme, la majorité de J. Baloge paraît vouloir freiner ce que les Niortais mettent en mouvement. Sauf lorsque le Maire décide seul d’un nouvel accord financier avec l’école privée catholique. Une Ville qui bouge. Mais des politiques publiques à l’arrêt.
Après le Bus à haut niveau de service et la vallée Guyot, c’est la politique culturelle qui semble devoir faire les frais de cette nouvelle disposition du pouvoir municipal, avec la fin programmée de Teciverdi ou la remise en cause d’équipements culturels.
Au bénéfice de quoi ? Rien dans les transports publics. Rien pour le territoire. Rien pour la démocratie locale. Rien pour les quartiers. Rien dans le domaine économique. Rien pour la transition énergétique. Quelques pépites du laisser-faire municipal dont ne se contenteront pas les Niortaises et les Niortais soucieux de plus de solidarité.

NIORT L’HUMAIN D’ABORD, LA GAUCHE DE COMBAT AVEC LES NIORTAIS
ATTERRÉS…
C’est ce que nous sommes après six mois de cumul des mandats par Jérôme Baloge, désormais maire et président d’agglomération… Atterrés de voir nos impôts sponsoriser les voitures individuelles (heure de parking sous la Brèche payée par les Niortais) contre les transports en commun (fin du transport collectif en site propre)… Atterrés de voir les fonds publics se déverser dans le tonneau des Danaïdes de la Foire Expo pour mieux couper les robinets à Teciverdi… Atterrés de voir que l’on plébiscite la vidéo surveillance contre l’emploi public… Atterrés de voir Niort retomber dans les travers de la Niorstalgie avec le bon temps des Offices... Atterrés mais lucides sur le fait qu’une majorité qui chante les louanges des voitures et des cameras en centre-ville n’a jamais été de gauche et ne le sera jamais.
nicolas.marjault@mairie-niort.fr
nathalie.seguin@mairie-niort.fr

NIORT VERT L’AVENIR
La suppression du festival Téciverdi a été révélée par la presse sans que cela ait été soumis par le Maire à une délibération du Conseil Municipal ni discuté avec les partenaires.
L’abandon de ce festival, qui abordait des sujets importants en associant une démarche scientifique, culturelle et environnementale est regrettable. Cette décision abrupte ne fait pas beaucoup de cas des nombreux bénévoles qui s’étaient impliqués dans l’organisation de ce festival qui faisait une grande place à la participation des citoyens.
Enfin, la municipalité entend le remplacer par un autre festival, sans plus de précision : le flou est total. Décidément, la transparence et la démocratie ne sont pas le fort de Monsieur le Maire…

NIORT BLEU MARINE
Depuis le XVe siècle, il existe une expression peu usitée mettant en avant notre ville : “Aller à Niort” qui peut se traduire par “nier”, “ignorer”, “ne rien dire”. Le groupe Niort Bleu Marine se réjouit de la promotion, la mise en valeur, durant l'été, du patrimoine culturel local, des efforts faits pour redynamiser le commerce du centre ville. Il reste à améliorer d’autres domaines surtout celui de la sécurité. La rentrée scolaire a débuté et nous sommes hostiles à la mise en place des “nouveaux rythmes”, car on y privilégie les activités périscolaires dont les charges de personnels et de moyens sont dévolues par l’État aux communes. Ces nouvelles charges réduiront d’autant la marge disponible pour l’investissement.
Jean-Romée CHARBONNEAU
EXPRESSION DES GROUPES POLITIQUES REPRÉSENTÉS AU CONSEIL MUNICIPAL DE NIORT


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NOTRE HISTOIRE

GUERRE 14-18 PAR KARL DUQUESNOY
LA MÉDIATHÈQUE A BON FONDS
Le 4 mai 1915, Gustave Boissière, le conservateur de la bibliothèque niortaise, a reçu une circulaire du ministère de l’instruction publique et des beaux arts. Elle lui demandait de recueillir et de conserver le maximum de documents relatifs au conflit mondial en cours. À partir du 11 octobre et jusqu’à la fin du mois, vous pourrez découvrir certaines de ces archives, dans la nouvelle salle dévolue aux collections patrimoniales (ex-salle des archives régionales). Cartes postales de propagande anti-allemande, programmes de spectacles pour soutenir l’effort de guerre, affiches…
Érick Surget, le conservateur actuel, a préparé une sélection issue du fonds de la médiathèque de la CAN. Elle permettra de se replonger dans les graves préoccupations de l’époque. Ce sera aussi l’occasion de retrouver quelques grands noms niortais, comme l’illustrateur Abel Amiaux ou le compositeur Jean Déré. Entre 14 h et 17 h le 11 octobre, la médiathèque organise une visite guidée “Derrière les murs”. Le fonds ancien, la fameuse salle d’Egypte et autres lieux secrets seront dévoilés, comme la nouvelle salle recevant les vitrines de cette exposition sur la Grande Guerre.

Abel Amiaux, un illustrateur niortais du début du siècle.

1914
Le 7e Hussards dans les Flandres
Fin octobre 1914, le 7e Hussards arrive dans la région d’Ypres. “La situation est critique, il faut à tout prix barrer aux Allemands la route de Calais”, raconte l’historique de ce régiment. Le 6 novembre, à Zwartelen, les lignes françaises fléchissent face à l’ennemi. Le général Moussy, qui commande la 33e brigade, décide alors de conduire l’attaque avec deux lieutenants et les cavaliers dont il dispose, entraînant les fantassins. Le village est repris. Quelques jours plus tard, le 11 novembre, le 7e Hussards est engagé tout entier pour arrêter une offensive allemande dans la région de Verbrandenmolen. Ce fait d’armes valut au régiment une citation à l’ordre de l’armée. À partir du 17 novembre, les Allemands battus sur l’Yser renoncent à poursuivre l’invasion et la ligne française se cristallise. La guerre des tranchées commence.
Le cours du 7e régiment de Hussards a été inauguré le 6 septembre, en haut du Jardin des plantes.

Découvrez un diaporama des photos de ce régiment sur : bit.ly/hussard

LES MANIFESTATIONS AUTOUR DE LA GRANDE GUERRE
Tout le mois //
… jusqu'au 28 novembre. Exposition. “Loin du Front, un front intérieur”. Archives départementales, 26 rue de la Blauderie.

4 et 5 octobre //
Conférences historiques. L’Hôtel de Ville accueillera une série de conférences ouvertes au public pour le Congrès départemental de la fédération des Sociétés savantes des Deux Sèvres. (lire le programme détaillé en p.27).

10 octobre //
Conférence et table ronde. L’Association des professeurs d'histoire et degéographie (APHG) de la région propose une conférence et une table ronde ouvertes au public “14/18 aujourd'hui : la présence de la Grande Guerre dans les sociétés contempo raines”. Quatre historiens chercheurs feront état des travaux actuels sur la Première guerre mondiale. Nicolas Offenstadt, maître de conférences à l’Université de Paris I et membre du comité scientifique de la mission du centenaire présentera les grands chantiers en cours. Trois interventions porteront sur notre région : J. Bouquet, “La Vienne, un département de l’arrière” ; P. Hervé, “La sortie de guerre, le deuil et la mémoire”. Et E. Kocher-Marboeuf, “La ruralité et la guerre à travers l’oeuvre d’Ernest Pérochon”.
Le 10 octobre à 20 h 30 à l’Hôtel de Ville, entrée gratuite, nombre de places limité à 100.

11 et 12 octobre //
Journées régionales de la généalogie. Le cercle généalogique des Deux-Sèvres organise ces journées ouvertes à tout public sur le thème du début de la Première Guerre mondiale. Sous le Dôme de Noron, les membres d’une trentaine d’associations du grand Ouest conseilleront les visiteurs intéressés par des recherches sur leur ascendance. Plusieurs expositions seront présentées, notamment sur l’aéronautique : l’une sera dédiée aux 15 aviateurs du département qui ont perdu la vie dans ce conflit et auxquels un hommage sera rendu samedi à 18 h. Une autre évoquera l’aviation et ses “As”. D’autres montreront des objets d’époque. Dimanche à 15 h, une conférence portera sur “l’école et la guerre, de la défaite de 1870 à l’opinion d’Ernest Pérochon”.
Ouvert au public de 10 h à 19 h le samedi et de 10 h à 18 h le dimanche.


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ÉCOUTEZ-VOIR
RENTRÉE CULTURELLE PAR KARL DUQUESNOY
ELLES SE METTENT EN QUATRE
PUISSANCE 4+, ORGANISÉE PAR LA VILLE ET LES QUATRE INSTITUTIONS CULTURELLES LE 3 OCTOBRE, NOUS PLONGE DANS LE BAIN SAISONNIER. PROFITONS-EN POUR TRACER LES GRANDES LIGNES DES PROGRAMMES.
Avec Puissance 4+, les institutions culturelles se rappellent à notre bon souvenir. Emboîtons-leur le pas et déambulons d’un lieu à l’autre, pour humer l’ambiance générale de la saison.
Le 3 octobre, vous commencerez par des expos, dès 18 h. Chevauchant les frontières avec le festival 4e mur, le pavillon Grappelli et le Pilori seront ouverts jusqu’à minuit pour les oeuvres des graffeurs Momo et Stefano Ricci. À la Villa Pérochon, centre d’art contemporain photographique, ce sera soir de vernissage avec Territoires d’expériences : un travail d’artistes d’aujourd’hui, utilisant une technique séculaire, sur plaques. “On prévoit aussi une surprise à cette occasion… Les visiteurs seront pris en photo pour constituer un mur d’images”, dévoile Patrick Delat, le directeur. Toute l’année, la Villa s’attachera à mettre en lumière les talents émergents. Le lieu se voudra accessible et formateur : workshops et stages pour tous, expos dans divers lieux…
LA JEUNESSE SOLLICITÉE
Le fil rouge de Puissance 4+ nous guidera vers les fauteuils ton sur ton de la grande salle du Moulin du Roc(LMDR), à 20 h 30 pour Le Banquet de la Sainte-Cécile. Côté programme de la saison, l’idée-force de la scène nationale sera l’incitation des jeunes, “dont la fréquentation a augmenté de 50 % l’an dernier”, se félicite Paul-Jacques Hulot, le directeur. Nouvel atelier théâtre, tarif cool, temps scolaires, rencontres... Près de vingt rendezvous avec la dramaturgie sont fixés : Claudel, Houellebecq, le loufoque Germinal. On rira aussi au LMDR. Via les salves de feu Desproges ou la déjante des “Chiens de Navarre”. Si vous êtes nouveau cirque, vous aimerez Celui qui tombe… ou danse : Au temps où les arabes dansaient ou le hip-hop de Bliss seront pour vous. Ah la trompette de Truffaz dans le jazz ! Et puis Peirani, Portal. Des noms de la chanson : Cherhal, Christophe, Standley l’ex-Moriarty.
DANSER AU CAMJI
Boogers et Bodybeat vous connaissez ? Le premier, seul, envoie une pop électro. Les seconds produisent un son funky-groovy. Impeccable pour qui sera d’humeur dansante, le 3 octobre à partir de 21 h 15, au Camji. “C’est un lieu de vie, il s’y passe plein de choses : des conférences, des ateliers, des projections…” présente Julie Charron, chargée de communication. Fred Wesley sera la vedette funky soul de la prog’ du trimestre. À retenir aussi “la belle date rock avec Bison Bisou, Totorro et Robot orchestra”. Aux Usines Boinot, Puissance 4+ s’allumera à partir de 22 h 30, avec le kkrocké de la Cie Toto Black. “Vous y deviendrez la star d’un soir, sur écran géant et au second degré s’il vous plaît…” indique Bruno de Beaufort, directeur du Centre national des arts de la rue. Dès cet automne, les Usines accueillent, en résidence, les fanfares du Snob et des Traînessavates, “plus les danseurs de la Cie Nathalie Pernette, qui se promèneront dans toute la ville”. Aussi, la géante Eléonore défilera au Clou-Bouchet…
Puissance 4+ le 3 octobre. Gratuit, sauf Le Banquet de la Sainte-Cécile.
Le 3 octobre au Moulin du Roc, Jean-Pierre Bodin jouera son délicieux Banquet de la Sainte-Cécile pour la presque 1 000e fois.

EXPOS PILORI, REGARDS NOIRS . . .
Dans la plaquette “À Niort, tous les goûts sont dans la culture”, découvrez l’ensemble de la programmation du service culture de la Ville.

Tous les détails sur : bit.ly/rentreec

Trois artistes au pied du mur
Aux peintures murales et aux expos habituelles du 4e Mur s’ajoutent cette année une projection, une conférence et deux circuits graff. Trois murs ont été peints durant le mois de septembre par Agostino Iacurci à l’école primaire Jean-Macé ; Momo, rue Rochette et Stefano Ricci. Place ensuite aux expositions : Momo au pavillon Grappelli jusqu’au 18 octobre et Stefano Ricci au Pilori, jusqu’au 31 octobre. Le Camji accueillera, le 8 octobre, une conférence animée par Rafael Schacter, auteur de L’atlas du street art et du graffiti et David Demougeot, directeur artistique du festival de street art “Bien urbain”, de Besançon. Enfin, les samedis 11 et 25 octobre, deux circuits guidés vous emmèneront à la découverte des oeuvres réalisées lors des précédents festivals, inclus les trois murs fraîchement peints cette année.
Rés. pour les circuits graff au 05 49 78 73 82. Toutes les animations sont gratuites.

La Coulée verte a 25 ans
La 25e édition du semi-marathon de la Coulée verte empruntera le centre-ville le 19 octobre, à partir de 14 h 30. Courir en Deux-Sèvres et le Stade niortais athlétisme, les co-organisateurs, ont prévu de marquer l’anniversaire. Plus de musique sur le parcours, des baptêmes de l’air en montgolfière. Un air de fête supplémentaire soufflera sur la ville. Côté course, le semi bénéficiera d’un tracé modifié. Pour la première fois, les personnes en fauteuil roulant pourront participer à ce 21 kilomètres. À 13 h, départ de l’épreuve “populaire” de huit kilomètres (et non plus sept). Et comme toujours le matin, le parking de Leclerc Mendès-France sera constellé d’enfants de tous âges en short-baskets et de parents tentant d’immortaliser leurs exploits.
Les infos sur semi-marathon-niort.com


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QUARTIERS PAR KARL DUQUESNOY
Souché s’enflamme
VOICI 50 ANS, SOUCHÉ DEVENAIT UN QUARTIER DE NIORT. CE MOIS-CI, EXPOS, COMÉDIE, CHANSONS, VISITES VONT EMBALLER LA VIE DE L’ANCIEN PETIT VILLAGE.
Ce mois est celui du quartier de Souché. Le 4 octobre, nous y fêterons le cinquantenaire du rattachement de la commune à sa grande voisine : Niort. C’est la maison de quartier qui a pris en main l’organisation d’un temps festif. Un demi-siècle après, il réside dans le quartier un indéniable esprit de clocher. Dès 16 h 30, l’association Atemporelle proposera une immersion pédestre, à la découverte de coins méconnus. À partir de documents d’archives et de témoignages, les comédiens Florent Picard et Sébastien Coutant ont reconstitué les débats du dernier conseil municipal souchéen de juin 1964. Spectacle à 18 h, au centre socioculturel. La soirée se poursuivra dans une ambiance cabaret, à partir de 20 h, avec les musiciens de Ziganzik et leur jazz manouche.

RANDOM EN FAÇADE
Le dimanche 12 octobre dans la matinée, le petit marché proposera des produits bio et d’artisans locaux. Ce sera aussi le jour du collectif d’art de la rue, Random. Le groupe d’artistes s’est immergé dans les profondeurs souchéennes pour recueillir la parole des citoyens. Après plusieurs séances en résidence, Random rendra sa copie. Un spectacle Fenêtres sur rue en façade des maisons à partir de 11 h.
Du 2 au 25 octobre, l’espace Lambon accueillera l’exposition Callig’art’phie organisée par la maison de quartier, des habitants et la médiathèque. La calligraphe Chantal Fraigneau présentera ses compositions artistiques sur divers supports. Un verniStage – présentation des travaux des ateliers – est prévu le 24 octobre.
Manifestations gratuites.

Fenêtres sur rue, un spectacle donné en façade du centre de Souché le 12 octobre.

Spectacle du collectif Random, le diaporama à partir du 13 octobre sur : bit.ly/fqsouche

SPECTACLES

De Broadway à la rue du Faisan
Ça se passe au 21 rue du Faisan. C’est ici que la comédienne américaine Caty Green a posé ses valises et agencé son atelier de travail scénique. Animée par le désir de transmettre, celle qui a foulé les planches de Broadway, écrit pour la télé et la radio, vient de créer l’association Jeux de lumière. Elle propose deux cours de comédie. Le premier, l’Anglais par le théâtre, entend libérer sa pratique de la langue de Shakespeare en jouant des saynètes et en s’amusant very relax. Le second est plus classique : “Le théâtre, c’est la vie ! Tout le monde en fait constamment, sans le savoir, argumente Caty. Cela apporterait beaucoup aux adolescents, notamment. Il faut que les gens y aient accès plus facilement !”
Contact : ctygrn@yahoo.com et 06 81 90 69 04.

Le tango, c’est beau
L’association Tang’ochos transformera la salle du “Patro” en milonga – lieu et bal où l’on danse le tango – les 11 et 12 octobre. Samedi soir, à 20h30, venez y respirer l’atmosphère de Buenos Aires ou de Montevideo. Le quartet féminin les lobos del tango (bandonéon, violon, contrebasse et piano) donnera un concert et accompagnera le spectacle des danseurs professionnels venus de Marseille : Isabella Fusi et Diego Amado. Tout le week-end, le couple encadrera des cours de tango et valse argentine. L’association proposera aussi des séances de découverte de cette marche improvisée à quatre temps et quatre jambes.
Les 11 et 12 octobre au Patronage laïque. Renseignements et inscriptions sur : (site) www.tangochos.com, (courriel) niortango@gmail.com, (téléphone) 06 62 02 90 46 ou 06 28 01 61 47.

SORTIE

Où sont passées les hirondelles ?
En Deux-Sèvres, tout un réseau d’observateurs de la nature transmet ses informations aux associations. Un apport essentiel, souligne Clément Braud, du Groupe ornithologique des Deux-Sèvres : “La collecte et la synthèse de ces données sont très importantes. Cela nous permet par exemple d’alerter sur le déclin ou la disparition d’une population.” Il animera une causerie sur le sujet, le 3 octobre à 18h30 au local du GODS et de Deux-Sèvres Nature Environnement. 458 bénévoles ont transmis des observations ces deux dernières années. Si vous vous intéressez aux hirondelles qui nichent sous votre toit, aux oiseaux de votre jardin ou encore à la faune et à la flore des alentours, venez vous informer. Vous pourrez vous aussi contribuer à ce réseau. Quelles que soient vos connaissances, les naturalistes guideront vos premiers pas.
Le 3 oct. de 18 h 30 à 20 h 30, 48 rue Rouget-de-Lisle. Ouvert à tous, gratuit.


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JEUX
Plus d'infos sur : bit.ly/gdonjon
Le Donjon, super terrain de jeu
Si on prenait le Donjon d’assaut pendant la première semaine des vacances ? Ce monument recèle moult potentiels d’histoires de chevaliers, d’épées, d’Aliénor d’Aquitaine et de Bertrand Du Guesclin en couple vedette… Du 20 au 24 octobre, il sera au centre d’un programme d’animations : “Game of Donjon”, coorganisé par la médialudothèque, le Musée et le centre socioculturel centre. Combats de preux chevaliers, tournois à chevaux de bois mettront la place du Donjon sens dessus dessous : “sauf le jeudi, c’est jour de marché”, précise Grégori Doucet, animateur. La médialudothèque prêtera des jeux médiévaux avec des figurines et des châteaux, pour batailler dans l’enceinte même du bâtiment. Il y aura aussi une salle petite enfance, des lectures de contes, des costumes d’époques, des visites guidées…
Contact CSC centre au 05 49 24 35 44. Gratuit.

FESTIVAL
Une furieuse envie de hip-hop
Le festival “En vie urbaine” revient avec des rendez-vous qui essaimeront dans la ville du 10 au 18 octobre. Pour cette 6e édition, il y aura du cinéma et de la danse au Moulin du Roc, des concerts au Camji et à l’Alternateur, une expo au Belvédère. La jam graffiti se déroulera les 11 et 12 octobre sous les ponts de la Belle étoile et de l’avenue De Lattre-de-Tassigny, avec des graffeurs venus de Londres, Lausanne, Nîmes, Lyon et Paris. Samedi 18 octobre, retrouvez les vainqueurs du tremplin rap du 14 juin dernier : Cellule autonome et Les Aiguilleurs. Ils seront en concert au Camji avec Lino & Ärsenik et Fixpen Sill. Ce même jour, skate et BMX seront en démonstration sur l’esplanade du Moulin du Roc. En vie urbaine proposera également une initiation au deejaying pour les lycéens de Jean-Macé, de la Venise verte, de Gaston-Barré et de Paul-Guérin, ainsi qu’à la danse hip hop aux élèves UNSS danse de Paul-Guérin.
Programme complet et infos sur www.vivre-a-niort.com

MUSIQUE
Les grands airs de Russie
Le programme des Coréades nous entraîne “au fil de la Volga”, avec deux rendez-vous à Niort ce mois-ci, sous la direction de Jean-Yves Gaudin. Le 7 octobre à Noron, la philharmonie nationale de Roussé interprètera des oeuvres fameuses de Moussorgsky, Rachmaninov et Borodine. Le 16 octobre, les ensembles Coréam et Chorus 17 se joindront à ce même orchestre. Avec les solistes Emmanuelle Biscara, mezzo, et Plamen Beykov, basse, ils feront vibrer le Moulin du Roc de La cantate Alexandre Nevski, que Prokoviev composa pour le film éponyme d’Eisenstein. Un bonheur prolongé par deux extraits de l’opéra Boris Godounov de Moussorgsky, la cantate Moscou de Tchaïkovski et enfin les Danses polovtsiennes de Borodine.
Le 7 oct. à 20 h 30 à Noron et le 16 oct. à 20 h 30 au Moulin du Roc.
Rens. et rés. : tél. 05 49 09 03 11, courriel coream2@wanadoo.fr, office de tourisme tél. 05 49 24 18 79.

SPORT
L’athlé en devenir
Le dimanche 26 octobre, comme il y a deux ans, le Stade niortais athlétisme reçoit la finale nationale interclubs promotion des moins de 23 ans. “Promotion signifie un niveau plus bas que l’élite”, précise Patrick Jault, le président organisateur. La compétition sera néanmoins de haut niveau, pour ces espoirs de l’athlétisme français, discipline dans laquelle notre pays fait des étincelles actuellement. Environ 400 athlètes, venus de toute la France, s’opposeront par familles d’épreuves : sauts, lancers et courses. “Nous plaçons beaucoup d’espoirs dans nos jeunes filles du Stade niortais. Elles ont terminé 3e à Caen l’an passé.”
Le 26 oct., de 9 h à 17 h, au stade René-Gaillard. Gratuit.


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AGENDA
AU MOULIN DU ROC
"Standards”
Ancien champion du 400 m, le chorégraphe Pierre Rigal met en scène huit danseurs de hip-hop qui vont s'emparer d'un symbole collectif : l'étendard. Mardi 14 octobre à 20 h 30.
En savoir plus : bit.ly/cacniort
Vacances scolaires du 20 octobre au 3 novembre.
QUARTIERS

CHAMPOMMIER-CHAMPCLAIROT
Maison de quartier, place Germaine-Clopeau, 05 49 28 35 46.
Embarquement culturel, le 5 oct. toute la journée.

CENTRE-VILLE
Maison de quartier, 7 avenue de Limoges, 05 49 24 35 44.
“Game of Donjon”, du 20 au 24 oct. (lire p.25)

CLOU-BOUCHET
Maison de quartier, boulevard de l’Atlantique, 05 49 79 03 05.
Apéro énergie, le 10 oct. à 18h30. (lire p.6)

GOISE
Maison de quartier, 56 rue de Massujat, 05 49 08 14 36.
Bourse à l’enfance, le 12 oct. de 9h à 13h.
Le coin des (re)trouvailles. “Alimentaire mon cher Watson”, le 17 oct. de 16h à 20h.

QUARTIER NORD
Maison de quartier, 1 place de Strasbourg, 05 49 28 14 92.
Marché des Brizeaux, le 2 oct. à 16h. (lire p.4)
Fête de quartier. “Le Grand nord se donne des Airs”, le 4 oct. de 14h à minuit au centre Du Guesclin.
Réunion d’info sur l’allaitement, le 18 oct. à 14h.

SAINT-FLORENT
Maison de quartier, 189 avenue Saint-Jeand’Angély, 05 49 79 23 89.
Atelier parents-bébés, les 2, 9 et 16 oct. à 9h30.
Atelier du samedi, le 18 oct. à 14h.

SOUCHÉ (lire p.24)
Maison de quartier, 3 rue de l’aérodrome, 05 49 24 50 35.
Expo. Callig’Artphie, jusqu’au 25 oct. à l’Espace Lambon.
Balade urbaine et spectacle le 4 oct. à partir de 16h30.
Petit marché, le 12 oct. de 8h à 13h.
Spectacle. Fenêtres sur rue par le collectif Random, le 12 oct. à 11h.
Ateliers artistiques, du 20 au 24 oct.

ENFANCE ET JEUNESSE

LA LIBRAIRIE DES HALLES
1 bis rue de l’Hôtel-de-Ville, 05 49 04 05 03.
Animations. “Autour du loup” de Thuillier, le 11 oct. de 11h à 18h.

MÉDIATHÈQUE DU CLOU-BOUCHET
Square Galilée, 05 49 79 12 23 ou 05 49 06 58 63.
Bébés lecteurs (0-3 ans), le 8 oct. à 10h.
Atelier. “Biz’Arts”, les 28, 29 et 30 oct. toute la journée.

MÉDIATHÈQUE DU LAMBON
2 bis rue de la Passerelle, 05 49 33 12 53.
Bébés lecteurs (0-3 ans), le 2 oct. à 10h.

MÉDIA-LUDOTHÈQUE
Centre Du Guesclin, place Chanzy, 05 49 06 58 63.
Bébés lecteurs (0-3 ans), tous les jeudis à 10h et 11h.
“Gamovore”, à partir de 12 ans, le 4 oct. à 14h.

MÉDIATHÈQUE PIERRE-MOINOT
9 boulevard Main, 05 49 78 70 73.
Bébés lecteurs, (0-3 ans), le 1er oct. à 10h30 et à 11h.
L’Heure du conte, (5-8 ans), les 1er, 8 et 15 oct. à 16h.

MOULIN DU ROC
9 boulevard Main, 05 49 77 32 32.
Cinéma. Les Fantastiques livres volants de M. Morris Lessmore, le 1er oct. à 15h30.

MUSÉE BERNARD D’AGESCI
28 avenue de Limoges, 05 49 78 72 00.
Atelier science, le 8 oct. à 14h30. Gratuit. (lire p.4)
Atelier. “Tapisseries, histoires de teintes”, les 28 et 30 oct. à 14h30.

VISITE GUIDÉE
Agnès Brillatz, guide national, 06 77 02 88 89.
La légende du dragon, le 21 oct. à 15h.

SPORT

Service municipal des Sports, 05 49 78 77 91.
ATHLÉTISME
Stade René-Gaillard, 105 avenue de la Venise-verte.
25e édition de la Coulée verte, le 19 oct. (lire p.23)
Championnat de France interclubs, le 26 oct. toute la journée. (lire p.25)

FOOTBALL
Stade René- Gaillard, 105 avenue de la Venise-verte.
L2 : Chamois niortais/Orléans, le 17 oct. à 20h.
L2 : Chamois niortais/Nancy, le 31 oct. à 20h.

HIPPISME
Centre équestre, 400 route d’Aiffres, 05 49 28 28 28.
Prix de la Ville de Niort, le 12 oct. à partir de 14h.
Concours de sauts d’obstacles, le 19 oct. toute la journée.

JUDO
Salle omnisports, rue Barra.
Tournoi de la Ville de Niort, le 11 oct.

RUGBY
Stade niortais rugby, stade Espinassou.
F2 : Stade niortais/Saint-Jean d’Angély, le 19 oct. à 15h.

TENNIS DE TABLE
Centre municipal, 11 bis rue Georges-Clémenceau.
N1 Dames : Niort Tennis de Table/Bordeaux, le 18 oct. à 17h. (lire p.13)

VOLLEY BALL
Salle de sports Barbusse, 18 rue Gustave-Eiffel, 05 49 79 20 57.
N2F : VBPN/Chaville sur Sèvres, le 5 oct. à 16h.

CONFÉRENCES ET ATELIERS

CONNAISSANCE DU MONDE
Méga CGR.
“Compostelle”, de E. Fontaneilles, du 7 au 9 oct.

LA LIBRAIRIE DES HALLES
1 bis rue de l’Hôtel-de-Ville, 05 49 04 05 03.
Atelier. “Le Tricot”, le 25 oct. à 10h.

ATHLÉTISME - La 25e édition de la Coulée verte le 19 octobre, dans les rues du centre-ville.


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LES AMIS DES ARTS
Amphithéâtre Euclide, Smacl, rue Euclide, 05 49 73 30 48.
“La silhouette, du XVIIIe à nos jours” par G. Vigarello, le 16 oct. à 20h30.

LES AMIS DES MUSÉES
Musée d’Agesci, 28 avenue de Limoges, 05 49 25 70 14.
“Les textiles de la compagnie des Indes” par B. Nicolas, le 3 oct. à 20h30.
“Acheter, cuire et manger chez Lucullus” par A. Tranoy, le 18 oct. à 16h.
“La gemmologie est-elle un art ?” par J. Weir de la Rochefoucauld, le 25 oct. à 20h30.

MÉDIATHÈQUE PIERRE-MOINOT
9 boulevard Main, 05 49 78 70 81.
Visite guidée. “Derrière les murs. Secrets et trésors de la médiathèque”, le 11 oct. à 14h. (lire p.22)
Rencontre musicale. «Du tempo pour les tympans”, le 17 oct. à 12h30.

MUSÉE BERNARD D’AGESCI
28 avenue de Limoges, 05 49 78 72 00.
Conférence. “La météorite de Rochechouard” par Ph. Lambert, le 10 oct. à 20h30. (lire p.4)
L’Art au menu. “Le passage du Granique”, le 16 oct. à 12h30.
Les dimanches au musée. “Tapisseries”, le 26 oct. à 15h.

MUSÉE DU DONJON
Place du Donjon, 05 49 28 14 28.
Les dimanches au musée. “Les jeux au Moyen-Age”, le 26 oct. à 15h.

SOCIÉTÉ HISTORIQUE ET SCIENTIFIQUE
Maison des Associations, rue Joseph-Cugnot.
“Jacques Fouchier, 35 années d’engagements politiques” par A. Dutruc, le 15 oct. à 18h.

UNIVERSITÉ INTER-ÂGES
Au Méga CGR, 05 49 73 00 59.
“La Grande Guerre en chanson” par J. Perciot, le 2 oct à 14h30.
“L’Hermione”, par G. Gautreau, le 16 oct. à 14h30.

VILLA PÉROCHON
64 rue Paul-François-Proust, 05 49 24 58 18.
Stage. "Classer et améliorer vos photos" le 4 oct. toute la journée.
Atelier prise de vue, le 11 oct. toute la journée
Stage. Lightroom, le 25 oct. toute la journée.

SPECTACLES

CENTRE DU GUESCLIN
Place Chanzy, Amphi 3. Rés. au 05 49 04 05 03.
Les mardis d’Aline, le 7 oct. à 20h15.

CNAR
3 rue de la Chamoiserie, 05 49 28 01 83.
Kkrocké par Toto black, le 3 oct. à 22h30. (lire p.23)

CONSEIL GÉNÉRAL
Mail Lucie Aubrac.
Impro hybride. Aline et Compagnie, le 23 oct. à partir de 19h30. Gratuit. (lire p.28)

ÉGLISE SAINT-ANDRÉ
57 Rue Saint-André. Rés. au 05 46 00 13 33.
Baroque. “Bach” par Mensa Sonora, le 26 oct. à 17h.

L’ACCLAMEUR
50 rue Charles-Darwin. Rens. au 05 49 75 13 44.
Danse. “Mazowsze”, par le Ballet national de Pologne, le 11 oct. à 15h et 20h. (lire p.24)

L’ALTERNATEUR
Place Denfert Rochereau, 05 49 09 11 68.
Rock. Cantharide + The Curse, le 2 oct. à 21h.
Pop rock. Ann’so M + Pimp my rock le 3 oct. à 21h30.
Rock, folk. Feu! Chattertton + Jesus Christ Fashion Barbe, le 9 oct. à 21h.
Hip-hop. Balistik Escadron + The Needles, le 10 oct. à 21h30.
Reggae. On u mind, le 18 oct. à 21h30.
Rock. DJRC + Marvin, le 24 oct. à 21h30.
Dub. K-Sânn + Culture dub, le 25 oct. à 21h30.
Soirée Salsa le 29 oct. à 21h.

LE CAMJI
3 rue de l’Ancien-Musée, 05 49 17 50 45.
Rap. Set et match + Anna Kova + Vald, le 11 oct à 21h.
Rap. Lino & Ärsenik + Fixpensill, le 18 oct. à 21h.
Blues. Ndidi, le 19 oct. à 18h.
Electro. Talisco + Alb, le 23 oct. à 21h.
Cabaret rock. Nefertiti in the kitchen + The rocky horror picture show, le 31 oct.à 21h.

MOULIN DU ROC
9 boulevard Main, 05 49 77 32 32.
Le Banquet de la Sainte-Cécile de JP. Bodin, le 3 oct. à 20h30.
Humour noir. Savoir vivre de P. Desproges, le 7 oct. à 20h30.
Chanson. Puzzle de Barcella, le 9 oct. à 20h30.
Hip hop. Standards de P. Rigal, le 14 oct. à 20h30.
Coréades. Au fil de la Volga le 16 oct. à 20h30. (lire p.25)

PARC DES EXPOSITIONS
Noron. Rés. au 05 49 09 03 11.
Coréades. Concert, le 7 oct. à 20h30. (lire p.25)

PATRONAGE LAÏQUE
40 rue de la Terraudière, 06 62 02 90 46.
Week-end tango argentin, les 11 et 12 oct. (lire p.24)

SALLE DES FÊTES DE SAINTE-PEZENNE
Rue du Moulin d’Ane, 05 49 35 30 27.
Dîner-spectacle. Alain Ferry, le 10 oct. à 20h.

EXPOSITIONS

CANOPE
CDDP, 4, rue Camille-Desmoulins, 05 49 26 73 65.
"Matières à…” jusqu’au 17 octobre. Gratuit.

CONSEIL GÉNÉRAL
Mail Lucie Aubrac.
"Jaurès, le parcours”, jusqu’au 29 oct.
Photo. "Richard Texier, Territoire d’hybridation”, jusqu’au 16 nov. (lire p.28)

GALLERY GRAND NORD
Maison du quartier Nord, 1 place de Strasbourg, 05 49 28 14 92.
"Couleurs et peinture à l’huile”, jusqu’au 15 nov.

MUSÉE BERNARD D’AGESCI
28 avenue de Limoges, 05 49 78 72 00 ou 04.
"Astronomia, histoire et instruments”, du 8 oct. au 16 nov. (lire p.4)
"L’art de la tapisserie du XVIIe au XXe”, à partir du 9 oct.

MUSÉE DU DONJON
Place du Donjon, 05 49 28 14 28.
Expo permanente : "Donjon, 1000 ans d’histoire”.

PARC DES EXPOS
Noron, 05 49 78 71 00.
Salon des Couleurs, du 3 au 5 oct. (lire p.5)

VILLA PÉROCHON
64 rue Paul-François-Proust, 05 49 24 58 18.
Territoires d’expériences, à partir du 30 oct. (lire p.23)

COMMÉMORATION (lire p.22)

ARCHIVES DÉPARTEMENTALES
26 rue de la Blauderie, 05 49 08 94 90.
Exposition. "Loin du front, un front intérieur”, jusqu’au 28 nov.

HÔTEL DE VILLE
Place Martin Bastard.
Exposition. "Niort ville hôpital arrière”, jusqu’au 19 oct.
Congrès départemental de la fédération des Sociétés savantes. Conférences historiques.
"Mort et deuil dans les mondes scolaires» par E. Saint-Fucien, le 4 oct.
"La bataille de Charleroi”, par D. Baldin, le 4 oct.
"L’intime face à l’injonction nataliste après la Grande Guerre”, par D. Fouchard, le 4 oct.
"La manufacture d’armes de Châtellerault” par M-C Albert, le 4 oct.
"La vie quotidienne en Poitou en 1914”, par J.Bouquet, le 4 oct.
"La présence Américaine à La Rochelle”, par L.Pichard le 4 oct.
"Une artillerie nouvelle pour la guerre des tranchées”, par Ch. Pommier, le 4 oct.
"Les monuments aux Morts et le souvenir”, par P. Hervé, le 4 oct.
Conférence proposée par L’Association des professeurs d'histoire et de géographie (APHG).
"La présence de la Grande Guerre dans les sociétés contemporaines” par quatre historienschercheurs, le 10 oct. à 20h30.

MÉDIATHÈQUE PIERRE-MOINOT
9 boulevard Main, 05 49 78 70 81.
Expo. Niort dans la Grande Guerre, à partir du 11 oct.

PARC DES EXPOSITIONS
Noron.
Journées régionales de la généalogie. Conférence.
"L’école et la guerre, de 1870 à l’opinion d’Ernest Pérochon.”, par R. Durand, le 12 oct. à 15h.

4e MUR (lire p.23)

CENTRE-VILLE
Réservations : 05 49 78 73 82.
Circuits graff, les 11 et 25 oct. à 11h. Gratuit.

ESPACE EXPRESSIONS MACIF-SMIP
13 rue de l’Hôtel-de-Ville, 05 49 09 30 25.
Exposition. "Le 4e mur”, jusqu’au 10 nov. Gratuit.

LE CAMJI
3 rue de l’Ancien-Musée, 05 49 17 50 45.
Conférence. “Le street art, état des lieux et perspectives” par R. Schacter et D. Demougeot, le 8 oct. à 21h Gratuit.

LE PILORI
Place Mathurin-Berthommé, 05 49 78 73 82.
Illustration, vidéo. "L’histoire de l’Ours” par S. Ricci, jusqu’au 31 oct. Gratuit.

PAVILLON STÉPHANE GRAPPELLI
56 rue Saint-Jean.
Expo. “There’s no wheels in nature” par Momo, jusqu’au 18 oct. Gratuit.

4e MUR - Mur peint d'Agostino Iacurci.

SORTIES

EN VILLE
"Puissance 4”, le 3 oct. à partir de 18h. Gratuit. (lire p.23)
Vide-greniers, le 5 oct. toute la journée dans les rues du centre-ville. (lire p.4)
Festival Envie urbaine du 10 au 18 oct. (lire p.25)
Marché des échanges, le 26 oct. toute la journée, parking de Toquenelle, 222 avenue de Paris.

ANIMATIONS NATURE
Causerie nature, le 3 oct. à 18h30. Gods, 48 rue Rouget-de-Lisle, 06 72 40 15 81. (lire p.24)
"Visite des vergers anciens”, le 4 oct. à 14h. Gratuit. (lire p.5)
"La nuit porte conseil”, sortie nocturne le 11 oct. à 20h. Gratuit. (lire p.5)
Troc au jardin. "Les fruits au jardin”, le 12 oct. de 14h à 18h. École Ferdinand-Buisson. (lire p.4)
Jardinez autrement. "Le paillage”, le 25 oct. à 9 h, quai de Belle-île. Gratuit.

PARC DES EXPOSITIONS
Noron, 05 49 78 71 00.
Bourse de l’amicale des Volières, le 5 oct. toute la journée.
Peinture sur porcelaine. "Rencontres créatives”, les 11 et 12 oct. de 9h à 18h.
Salon de l’Habitat, du 10 au 13 oct. (lire p.4)
Carrefour des Métiers de bouche, du 19 au 22 oct. (lire p.6)
Salon de l’union philatélique, les 25 et 26 oct.

SALLE DES FÊTES DE SAINTE-PEZENNE
Rue du Moulin-d’Âne, 05 49 79 06 80.
Tournoi des chiffres et des lettres, le 19 oct. toute la journée.

VISITES GUIDÉES
Agnès Brillatz, guide national, 06 77 02 88 89.
Les Matinales, tous les dimanches à 10h.
Visite du centre-ville, tous les jeudis à 18h30.
Visite surprise, le 19 oct. à 15h.
L’expo temporaire du musée d’Agesci, le 22 oct. 15h.
Balade aux lampions, le 26 oct. à 20h.
Simon Laplace, conseiller municipal.
L'Hôtel de Ville, les samedis 4 et 18 oct. à 16h.

CINÉMA

MÉGA CGR
Renseignements : 0892 688 588.

MOULIN DU ROC
Renseignements : 05 49 77 32 32.

Retrouvez toutes les sorties du mois et plus encore sur le site de la ville : bit.ly/agniort


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RENCONTRE

CÉLÉBRER LES CADEAUX DE LA NATURE PAR VÉRONIQUE DUVAL
RICHARD TEXIER
1955 Naissance à Niort.
1999 Exposition à Niort. Parution : Richard Texier, de Patrick Granville, aux éditions La Différence.
2003 Atelier nomade au phare de Cordouan.
2011 Création de la sculpture mobile Guetteurs de vent, pour la Macif.
2012 Atelier à Rangoon (Birmanie) rencontre avec Aung Sang Su Ki.
2014 L’alchimie du désir, éditions Albin Michel. Exposition éponyme chez l’antiquaire Frémontier, à Paris.

Jeudi 10 juillet après-midi, Richard Texier arrive rue Brisson. Le peintre parraine dans moins de deux heures l’inauguration du 36, quai des arts. Sur la terrasse d’un bar en bord de Sèvre, la conversation esquisse les lignes qui relient ce nomade à sa terre natale.
L’enfant né à Niort au milieu des années 50 est devenu un artiste mondialement reconnu, qui vit la plupart du temps en Asie, où son travail est pleinement apprécié. Sa dernière création, intitulée Pantheo Vortex, célèbre la nature et la dimension magique de l’existence. Richard Texier en raconte la conception. Alors qu’il man geait une poire, il se mit à la regarder comme une oeuvre d’art. “Sa peau, sa texture, sa transparence… Je me suis dit : on nous fait des cadeaux splendides toute la journée. L’Occident ne le voit plus. Je revenais de Birmanie. Ils ont une nature prodigieuse. Ils la regardent, ils la vénèrent. Nous sommes loin des forces de la nature qui enchantent notre quotidien. Qui on est pour ne pas dire merci ? Cela a construit mon désir de tenter une célébration. Je n’ai pas du tout mesuré la fascination qu’elle allait créer sur mon époque, sur les gens de l’art contemporain.” Car Panthéo Vortex fait événement. Le magazine Art Press consacre son supplément de l’été à l’artiste. Célébrer la nature ? “Aujourd’hui, c’est de toute actualité. Il faut se rendre compte du trésor qu’on a autour de nous. Il faut préserver ça.” À l’origine de cette conscience des puissances naturelles qui traverse toute son oeuvre, Richard Texier évoque une enfance rythmée par des hivers à La Garette et des étés au bord de l’Atlantique. “Très jeune, à 5 ou 6 ans, j’avais ma barque, mais c’était une autre époque ! Mes parents, des commerçants saisonniers, avaient une petite bimbeloterie aux Sablesd’Olonne. Du coup, j’ai fréquenté tôt les forces du monde. Le Marais poitevin, c’est impressionnant, singulièrement l’hiver. L’océan aussi. On ne triche pas avec l’océan. Cela m’a mentalement construit. Cela a créé une certitude qu’il existe une équation plus grande que la mienne.” La famille s’installe à Niort en 1963. Le jeune Richard commence à peindre. “Tout à l’heure, j’ai embrassé ma mère. Elle me montrait mes tableaux de l’époque. Vraiment des tableaux surréalistes. Alors que je ne savais pas que le surréalisme existait.” La seule ouverture sur l’art moderne était alors son livre de français, le Lagarde et Michard. “Dans le volume du XXe siècle, il y a un tableau de Joan Miró, Intérieur hollandais, qui fait face à un tableau d’Yves Tanguy, Jour de lenteur. Quand j’ai vu le tableau d’Yves Tanguy, la foudre m’est tombée dessus. J’avais 11 ans, je me suis dit : je veux faire ça. Je me suis senti immédiatement en totale fraternité.”
Bac en poche, le jeune homme s’installe à Paris en 1973 pour peindre et étudier l’architecture. Dix ans après, New-York accueille ses oeuvres, puis Moscou, le Japon… L’État lui commande la suite des tapisseries sur le thème des droits de l’homme, dont une partie est accrochée dans le Salon d’Honneur de notre Hôtel de Ville. Lorsqu’il revient à Niort en 1999, plus de 5000 personnes se déplacent pour le vernissage. Richard Texier installe ses ateliers nomades autour du monde. Dont un dans sa cabane sur pilotis à Aytré, où son ami Zao Wou Ki aimait tant peindre.
La cité de son enfance a beaucoup changé. Mais pour l’artiste, Niort conserve une relation “très privilégiée et spontanée avec la nature,” sous la double influence du Marais poitevin et de l’océan. Le voyageur ne se sent pas déraciné : “Pour être global, il faut une conscience locale. Je suis heureux de me sentir de quelque part.”
Richard Texier, créateur de l’hybride : expo du 29 sept. au 16 nov. à la maison du Département, mail Lucie Aubrac et sur les abribus des Deux-Sèvres. Le 23 oct., grande soirée dans l’ancien manège en présence de l’artiste.

J’ai fréquenté tôt les forces du monde. Le Marais poitevin, l’océan… Cela m’a mentalement construit.


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